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Économie de Montréal


Normand Hamel

Messages recommendés

Il y a 2 heures, Lappy a dit :

Centre de service?

C'est sans doute de quoi il s'agit ici. C'est d'ailleurs inévitable compte tenu du fait que c'est au Québec qu'il se vend le plus de véhicules électriques au Canada. Par contre pour l'assemblage de véhicules c'est généralement en Ontario que vont s'installer les manufacturiers. Cependant nous sommes bien positionnés ici au Québec pour accueillir des usines de batteries pour les véhicules électriques.

D'après les photos le centre serait déjà construit et il ne resterait donc plus qu'à recruter du personnel.

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Cest une rumeur. Donc à prendre avec une pincette. 
 

Elon étant pas très compatible avec l’idéologie québécoise je ne vois pas comment il se pourrait investir un giga factory ici. 

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il y a 22 minutes, mtlurb a dit :

Elon étant pas très compatible avec l’idéologie québécoise je ne vois pas comment il se pourrait investir un giga factory ici. 

Le Québec est la province au Canada qui a le plus le vent dans les voiles au niveau économique. Es-tu en train de nous dire que le but de Musk en affaires est de perdre de l'argent ? Quoiqu'on peut réellement se poser la question lorsqu'on le voit vouloir acquérir une plateforme comme Twitter (-40% sur un an) qui devient presqu'aussi has-been que Facebook (-57% sur un an).

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il y a 5 minutes, KOOL a dit :

Le Québec est la province au Canada qui a le plus le vent dans les voiles au niveau économique. Es-tu en train de me dire que le but de Musk en affaires est de perdre de l'argent ? Quoiqu'on peut réellement se poser la question lorsqu'on le voit vouloir acquérir une plateforme comme Twitter (-40% sur un an) qui devient presqu'aussi has-been que Facebook (-57% sur un an).

Elon aime vraiment pas la gestion de la pandémie en Californie et en a fait un gros enjeu pour délocaliser tesla vers le Texas. Le Québec était pire que la Californie dans sa gestion du point de vu de Elon. La je parle même pas d’impôts et l’approche très à gauche du Québec dans pleins de dossiers ( et je parle même pas de syndicats). Je vois mal Elon venir ici avec un gigafactory. 

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Ah, je ne savais pas qu'il était tant à droite que ça. Ceci dit les entreprises qui viennent s'établir au Québec sont largement choyées au Québec et ça avait commencé avec Bernard Landry (PQ) et Ubisoft dans le cadre des nouvelles technologies. La CAQ est centre-droite (ce qui équivaut à la gauche modérée aux États-Unis), oui pour les impôts mais ça touche plus les employés que les entreprises et les syndicats ne mènent plus la province comme c'était le cas jadis. Mais ça semble en effet incompatible. 

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il y a 7 minutes, KOOL a dit :

Ah, je ne savais pas qu'il était tant à droite que ça. Ceci dit les entreprises qui viennent s'établir au Québec sont largement choyées au Québec et ça avait commencé avec Bernard Landry (PQ) et Ubisoft dans le cadre des nouvelles technologies. La CAQ est centre-droite (ce qui équivaut à la gauche modérée aux États-Unis), oui pour les impôts mais ça touche plus les employés que les entreprises et les syndicats ne mènent plus la province comme c'était le cas jadis. Mais ça semble en effet incompatible. 

Oui il est dans la droite fiscale/économique, mais socialement je pense pas qu'il est à droite... mais bon pas vraiment le but de la discussion.

Un autre facteur qui peut influencer négativement un giga factory au Canada (laissons faire le Québec un moment), c'est la très forte mouvance de rapatrier la production manufacturière aux USA. De faire un Giga ici, quand c'est possible de le faire aux USA et de faire traverser le produit à travers la frontière passerais pas aux USA. J'imagine un GIGA sur la côte est en Tenessee/Alabma/Caroline du Sud comme d'autres constructeurs automobiles.

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il y a 9 minutes, mtlurb a dit :

J'imagine un GIGA sur la côte est en Tenessee/Alabama/Caroline du Sud comme d'autres constructeurs automobiles.

Bref, dans un Red State du Deep South. 😂

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Les Québécois et les baisses d’impôt

Il y aura toujours de bonnes raisons de ne pas baisser les impôts au Québec. Aujourd’hui comme il y a 10 ans, 25 ans ou 40 ans.

Francis Vailles - La Presse

Ce réflexe vient probablement de notre cœur social-démocrate, cher à René Lévesque, qui a fait du Québec une terre moins violente — quoi qu’on en dise récemment — et moins inégalitaire que partout ailleurs en Amérique. 

Il y aura toujours de bonnes raisons pour mettre plus d’argent dans la santé, plus d’argent dans l’éducation, plus d’argent pour les moins nantis parce que peu importe les époques, il y aura toujours des problèmes criants à régler. 

Mais mettre plus d’argent, est-ce vraiment la solution, sachant que le Québec est neuvième parmi les États les plus dépensiers au monde, ce qui lui donne aussi le neuvième taux de pression fiscale, essentiellement1. 

Certains évoquent la fragilité de nos finances publiques et l’avarice du gouvernement face aux services collectifs, mais ces prétentions ne résistent pas à l’analyse du rapport préélectoral (qui a été avalisé par le Vérificateur général du Québec, dois-je le rappeler).

Nos surplus

Le Québec a terminé l’année 2022 (le 31 mars) avec un surplus de 3,3 milliards, et le rapport prévoit des surplus pour chacune des cinq prochaines années variant entre 1,8 et 3,3 milliards. 

Oh, et attention, ces surplus attendus ont été soustraits d’une provision pour risques économiques de 2 milliards pour chacune de ces années, qui sera disponible si ces risques sont moins grands que prévu. Bref, des surplus importants sont attendus2. 

Nos services publics ? En lisant le rapport, on constate qu’ils bénéficient d’une réinjection de fonds importante et récurrente.

D’ici trois ans, le gouvernement aura ajouté 20 milliards dans les missions de l’État, soit un bond de 17 % (ou 5,4 % par année, en moyenne), selon les données du rapport. La hausse est bien supérieure à l’inflation prévue sur cette période (3,8 % par année). 

La santé bouffe tout ? Eh bien, non. Le bond est de 22 % sur trois ans en santé, mais de 30 % en enseignement supérieur, de 23 % pour les affaires municipales et l’habitation et de 19 % en éducation, soit bien au-delà de l’inflation prévue.

Les réparations des écoles, des routes et des autres infrastructures sont boudées ? Attendez de voir. Pendant plusieurs années, le gouvernement avait comme plan d’investir environ 90 milliards sur 10 ans, selon ce qu’on appelle le Plan québécois des infrastructures, ou PQI. Or, cette somme est graduellement passée de 91 milliards en 2017 à 142 milliards en 2022. 

Certes, il faudrait encore plus d’argent pour remettre notre réseau en bon état, et restaurer les vieux actifs avant de trop en ajouter de nouveaux, mais qui peut prétendre que le Québec reste les bras croisés ? 

Bref, au regard de nos finances publiques, les baisses d’impôt, proposées par trois des cinq partis, sont loin d’être irresponsables et ne seront pas financées par une forme d’austérité… pourvu qu’elles soient raisonnables, bien entendu. 

L’argument de l’inflation

Le dernier argument anti-baisses d’impôt est l’impact qu’elles causeraient sur l’inflation. La logique est la suivante : donner de l’argent aux contribuables est de nature à stimuler la demande de biens et services et de hausser encore davantage les prix. Cela nuirait donc aux efforts de la Banque du Canada et il serait préférable de s’en priver. 

Mais un allégement fiscal de 2 à 3 milliards est-il de nature à influencer significativement l’inflation, sachant que la baisse d’impôt représenterait seulement 1 % des 250 milliards de dollars de dépenses par les ménages québécois cette année3 ? 

Surtout, la solution de rechange évoquée à la baisse d’impôt est de laisser l’argent dans les mains du gouvernement, qui pourrait s’en servir pour bonifier nos services. 

Or voilà, les dépenses du gouvernement avec nos impôts sont autant inflationnistes que celles des contribuables.

Elles pourraient même l’être plus, puisque le gouvernement dépense ses fonds localement, essentiellement, alors que les baisses d’impôt provoquent des fuites, c’est-à-dire que les contribuables dépensent en partie l’argent ailleurs (dans les voyages, par exemple) ou l’épargnent, portion qui ne stimule guère notre inflation. 

En fait, la seule façon de ne pas créer de l’inflation, dans ce contexte, serait que ni les contribuables ni le gouvernement ne dépensent cet argent, et donc qu’il serve à réduire la dette, par exemple. Ai-je besoin de réécrire que notre dette publique a fondu sous la barre qu’on s’était collectivement fixée, il y a 15 ans ? 

« Je doute que les baisses d’impôt soient inflationnistes, car elles arriveront dans une période de ralentissement économique. Elles arrivent à un bon moment dans le cycle économique. Elles auront un effet compensatoire, en permettant aux ménages de freiner la croissance de leur service de la dette [paiements mensuels de dette] », fait valoir Stéfane Marion, économiste en chef de la Banque Nationale. 

Bref, les baisses d’impôt ne sont pas déconnectées, dans le contexte actuel.

D’autant que des impôts moindres sur le revenu sont généralement de nature à inciter au travail, un élément à prendre en compte en cette ère de pénurie de main-d’œuvre 4. 

Pour une fois que le Québec en a les moyens, pourrait-on empocher les 300 $ à 1200 $ proposés, selon notre profil, sans se sentir coupable, sans imaginer la catastrophe que ces baisses d’impôt provoqueraient ? Et être heureux du soulagement qu’elles permettent à nos finances personnelles, durement malmenées par la spirale inflationniste et la hausse des taux d’intérêt ?

https://www.lapresse.ca/affaires/chroniques/2022-09-03/les-quebecois-et-les-baisses-d-impot.php

Screen Shot 2022-09-03 at 1.52.58 PM.png

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  • Administrateur

J’ai eue une semaine de fou et je voulais prendre le temps d’expliquer que la baisse d’impôt ne crée pas de l’inflation. Mais Francis l’explique si bien. L’argent serait dépensée d’une manière ou une autre, que ce soit le contribuable ou le gouvernement. 
 

p.s. le gouvernement « « donne » pas cette baisse d’impôts. Il en prends moins. Faut changer le discours. 

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