Aller au contenu
publicité

Le taux de chômage au Québec


Normand Hamel

Messages recommendés

Il y a 2 heures, Rocco a dit :

Bas taux de chômage = inflation encore plus élevée = taux directeur tru the roof. Bonne chance!

La première relation (bas taux de chômage = inflation plus élevée) correspond  essentiellement (mais sans les nuances) à la traditionnelle Courbe de Phillips.  La seconde (inflation plus élevée = taux directeur tru the roof) fait référence à un instrument de la politique monétaire visant à moduler le taux d'inflation).  Aux USA en particulier, le mandat de la banque centrale est double: promouvoir/assurer le plein emploi et la stabilité des prix.

Selon moi (et je ne dois pas être le seul à le penser), les causes de la forte inflation actuelle ne se limitent pas aux tensions sur le marché du travail associées à un taux de chômage (très) bas.  J'ai déjà traité du sujet et je n'y reviens pas.

Tu dis "Bonne chance!".  Merci 😃 au nom de tous, mais tu veux probablement dire que la suite des événements ne sera pas plaisante. 😬 En effet, mais reste à voir si l'atterrissage se fera en douceur, ou bien si la douleur se prolongera longtemps.  Je pense que la hausse du taux directeur est un "mal nécessaire"; mais en fait, il est encore historiquement très bas, et même inférieur au taux d'inflation, autrement dit le taux réel demeure négatif.  La grande différence avec des épisodes antérieurs d'inflation, c'est le niveau d'endettement très élevé, faisant en sorte que la moindre hausse du taux (exprimé en valeur absolue) met en péril un grand nombre de débiteurs.  

p.s.  Il faudrait une meilleure compréhension des causes du taux de chômage présentement très bas.  J'en parlerai peut-être une autre fois.  

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

publicité
il y a une heure, Né entre les rapides a dit :

La grande différence avec des épisodes antérieurs d'inflation, c'est le niveau d'endettement très élevé, faisant en sorte que la moindre hausse du taux (exprimé en valeur absolue) met en péril un grand nombre de débiteurs.  

Pouvant profiter de bas taux d'intérêts les gouvernements partout à travers le monde se sont endettés afin de protéger l'économie pendant la pandémie. De leur côté les entreprises se sont également endettées pour faire face à la crise sanitaire. Les particuliers quant à eux ont vu dans certains cas leurs revenus augmenter grâce à l'aide gouvernementale. D'autres par contre se sont endettés en achetant des maisons qui ont maintenant perdu de leur valeur et avec des taux d'intérêts plus élevés sur leurs emprunts.

Bref, c'est l'ensemble des différents acteurs de l'économie qui se retrouvent quelque peu coincée par l'augmentation des taux. D'ailleurs on assiste présentement à un ralentissement du marché immobilier qui sera potentiellement suivi d'un ralentissement du marché de l'emploi si l'économie se contracte comme cela semble être présentement le cas aux États-Unis notamment.

Ce qui fait que pour les années qui viennent j'anticipe un tremblement de terre, suivi d'une éruption volcanique qui pourrait elle-même engendrer un tsunami. 😜

1062039.jpeg

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 48 minutes, Normand Hamel a dit :

Pouvant profiter de bas taux d'intérêts les gouvernements partout à travers le monde se sont endettés afin de protéger l'économie pendant la pandémie. De leur côté les entreprises se sont également endettées pour faire face à la crise sanitaire. Les particuliers quant à eux ont vu dans certains cas leurs revenus augmenter grâce à l'aide gouvernementale. D'autres par contre se sont endettés en achetant des maisons qui ont maintenant perdu de leur valeur et avec des taux d'intérêts plus élevés sur leurs emprunts.

Bref, c'est l'ensemble des différents acteurs de l'économie qui se retrouvent quelque peu coincée par l'augmentation des taux. D'ailleurs on assiste présentement à un ralentissement du marché immobilier qui sera potentiellement suivi d'un ralentissement du marché de l'emploi si l'économie se contracte comme cela semble être présentement le cas aux États-Unis notamment.

Ce qui fait que pour les années qui viennent j'anticipe un tremblement de terre, suivi d'une éruption volcanique qui pourrait elle-même engendrer un tsunami. 😜

1062039.jpeg

Certainement des ralentissements, voire même des contractions importantes  du marché immobilier et de l'emploi, ainsi que des faillites.  A petite dose, ces contractions seraient salutaires, même si elles ne sont jamais agréables.  Je trouvais malsaine la trajectoire de l'économie artificiellement stimulée par des taux d'intérêts très bas et des déficits publics énormes: les deux pieds (monétaire et fiscal) sur l'accélérateur allaient inévitablement conduire à un accident. 

Je suis pessimiste, mais pas alarmiste au point d'imaginer un tsunami.  Premièrement les taux d'intérêts nominaux sont encore historiquement bas, et demeurent négatifs en termes réels.  Deuxièmement, certaines des causes de la poussée inflationniste devraient se dissiper graduellement; si on prend le cas (très visible et sensible) du prix du pétrole, il faut se rappeler que l'accélération observée s'est produite à partir d'un niveau qui avait considérablement baissé dans les premiers moments de l'apparition de la covid; si on prenait comme référence les prix de 2019, les hausses en 2021-22 apparaissent moins spectaculaires.  Puisque que le taux d'inflation annuel est calculé en comparant le niveau actuel à celui qui prévalait il y a 12 mois, les données des prochains mois pourraient  montrer des hausses plus faibles, parce que la référence (12 mois auparavant) était déjà haute; autrement dit, même si les prix continuent de monter, ils le feront à un rythme moins élevé, ce qu'on verra comme un ralentissement de l'inflation: une perspective encourageante, qui affaiblira la volonté de hausser encore plus les taux d'intérêt.  On verra poindre la perspective d'une stabilisation.  Il y aura eu beaucoup de perdants*, et quelques gagnants aussi, mais le retour de la confiance en l'avenir galvanisera les principaux acteurs économiques.  Ça sera une (assez longue) période de rémission, avec l'espoir d'un rétablissement  -- sur des bases différentes.     

* Dont les pertes seront permanentes.  Mais ça ne changera rien ou si peu au potentiel de l'économie réelle.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 mois plus tard...

L’emploi augmente au Québec en octobre

L’emploi au Québec a connu une hausse en octobre de 28 000 (+0,6%) pendant que le chômage a reculé pour s’établir à 4,1 %, selon Statistique Canada. 

«La hausse observée dans le travail à temps plein a plus que contrebalancé la baisse enregistrée dans le travail à temps partiel», a ainsi précisé l’agence fédérale.

On enregistre une hausse plus marquée dans les secteurs de la construction, de la finance, des assurances, des services immobiliers ainsi que des services de location et de location à bail.

Statistique Canada a également indiqué une augmentation de l’emploi de 1 % d’un mois à l’autre dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal.

https://www.journaldemontreal.com/2022/11/04/hausse-de-lemploi-au-quebec-et-taux-de-chomage-en-recul-a-41

Screen Shot 2022-11-04 at 11.09.20 AM.png

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 4 minutes, Rocco a dit :

Ontario: 5.9%

Québec: 4,1%

Cela semble être une tendance lourde car un écart de près de 2% se maintient depuis 2016 environ. Cela a évidemment été attribué à l'époque au gouvernement Libéral en place mais six ans plus tard la situation économique du Québec continue de s'améliorer. 

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est un mélange de décisions prises depuis 25 ans, en débutant par le gouvernement de Lucien Bouchard et son ministre de l'économie Bernard Landry dès 1996-1997. On ne leur donne pas assez de crédit.

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 8 minutes, Rocco a dit :

C'est un mélange de décisions prises depuis 25 ans, en débutant par le gouvernement de Lucien Bouchard et son ministre de l'économie Bernard Landry dès 1996-1997. On ne leur donne pas assez de crédit.

Je suis d'accord avec toi qu'on ne leur donne pas assez de crédit. Il faut cependant reconnaître que c'est le projet d'indépendance du PQ (référendums de 1980 et 1995), précédé des bombes du FLQ (de 1963 à 1970), qui nous a mis dans le trouble jusqu'à ce que le parti Libéral reprenne le pouvoir en 2003. Pendant ce temps-là, de 1963 à 2003, l'Ontario a creusé l'écart. On est donc en rattrapage et pour la première fois de l'histoire on réduit l'écart.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 14 minutes, Rocco a dit :

Oui, et le rattrapage est fulgurant. Mais on a misé sur les bons secteurs de l'économie pour la relève du 21e siècle.

Quand tu dis "on" tu fais sans doute référence à Bernard Landry et la Cité du Multimédia. Mais à la même époque on a développé le secteur aéronautique, et ça on le doit à Jean Chrétien avant même qu'il ne devienne premier ministre du Canada. On doit également le développement de l'intelligence artificielle au soutien de Philippe Couillard (Trudeau fils aussi). Pour ce qui est de la biotechnologie cela remonte à Maurice Duplessis qui à l'époque a accepté de financer l'institut Armand-Frappier. Sans oublier la contribution de Robert Bourassa qui a fait de Hydro-Québec l'entreprise dont les Québécois sont le plus fiers.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


publicité


×
×
  • Créer...