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Le taux de chômage au Québec


Normand Hamel

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il y a 12 minutes, Rocco a dit :

 

il y a 16 minutes, Rocco a dit :

C'est un beau problème. Pas mal moins pire qu'un chômage élevé, pas de jobs à nulle part, des coupures à gauche et à droite et aucun avenir devant. Parlez en aux jeunes du début des années 80 avec les taux d'intérêts à 19% et le chômage à 15%. On aime ça chialer, mais eux pouvaient chialer pour vrai! Pis non, la Covid c'était pas "aussi pire". Pantoute.

Je te concède que du point de vue des personnes à la recherche d'un emploi "c'est un beau problème".  Mais il n'en est pas de même pour les employeurs.  Pour les gestionnaires de l'économie, l'actuel "problème" peut toutefois s'avérer plus difficile à solutionner.  Mis à part les effets de la covid (qu'on espère temporaire), la différence fondamentale entre le début des années 1980 et les années 2020 relève de la démographie --un gros navire qui ne se retourne pas instantanément.  

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  • 2 mois plus tard...

Le chômage à 4,5 % au Québec

L’emploi au Québec a augmenté de 82 000 (+1,9 %) en février et le taux de chômage a diminué de 0,9 point de pourcentage pour atteindre 4,5 %, selon Statistique Canada.

Les emplois à temps plein ont enregistré une progression de 0,7 % entre les mois de janvier et de février 2022, avec 26 600 travailleurs de plus au Québec. Les emplois à temps partiel ont connu une plus grande croissance, avec 54 800 de plus (+7,3 %).

Les hausses les plus marquées de l’emploi ont été enregistrées dans les secteurs de l’hébergement et de la restauration; de l’information, de la culture et des loisirs ainsi que dans le domaine du commerce de gros et de détail en raison du déconfinement.

Le nombre de personnes qui travaillent dans l’information, la culture et les loisirs a dépassé son niveau prépandémique, avec une hausse de 73 000 (+9,9 %) pour le mois de février.

«Les résultats publiés [vendredi] matin surprennent par leur ampleur. Cependant, la création d’emplois sera plus lente au cours des prochains mois parce que la rareté de main-d’œuvre complique singulièrement le recrutement», a déclaré Joëlle Noreau, économiste principale chez Desjardins.

Même son de cloche dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal, où l’emploi a bondi de 37 000 (+1,6 %) pour cette période. Le taux de chômage a diminué de 2,7 %.

Mme Noreau a cependant rappelé que le conflit actuel en Ukraine pourrait avoir des répercussions sur l’économie québécoise au cours des prochains mois. «Au chapitre des incertitudes, cette guerre prend le relais de la COVID-19», a-t-elle précisé.

La hausse de l’emploi a d’ailleurs été observée à l’échelle du pays, avec une progression de 337 000, soit 1,8 %. Cette croissance est principalement attribuable à celle observée dans le secteur privé, qui a connu un bond de 2,8 %, et l’augmentation du nombre d’heures travaillées.

«On s’attendait à un bon rebond du marché du travail en février alors que la reprise de certaines activités après le passage de la vague Omicron favoriserait une récupération. L’ampleur de l’amélioration dépasse toutefois largement les attentes», a souligné Benoit P. Durocher, économiste principal chez Desjardins.

Le taux de chômage au Canada s’est établi à 5,5 %, en recul d’un point. Il s’agit d’un taux inférieur à celui qui avait été enregistré en février 2020 (5,7 %), mais comparable au niveau le plus bas atteint en mai 2019, avec 5,4 %.

«La majeure partie de l’augmentation est survenue en Ontario et au Québec, où les gyms, les centres de conditionnement physique et d’autres lieux intérieurs ont rouvert, mais étaient encore assujettis à certaines limites de capacité d’accueil», a indiqué l’agence fédérale.

L’Ontario a vu son taux de chômage diminuer de 1,8 point pour atteindre 5,5 %, ce qui représente le niveau le plus faible depuis deux ans. L’emploi a augmenté de 194 000 (+2,6 %).

La RMR de Toronto a observé la même tendance que la province, avec 116 000 emplois en plus (+ 3,3 %). Le taux de chômage a reculé de 3,9 %.

https://www.tvanouvelles.ca/2022/03/11/le-chomage-a-45--au-quebec

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  • 4 semaines plus tard...
il y a 6 minutes, Rocco a dit :

Bonne chance pour juguler l'inflation avec un taux de chômage aussi bas. Préparez vos hypothèques à 7%! Back to the 90s. Hopefully not back to the 80s.

Why, I like the song.

And with people maxing their loans and stuck with already maxed out mortgages, that would absolutely destroy the economy.  Rates at 4-5% could be expected though.

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Le Québec continuait en mars à afficher le plus bas taux de chômage au pays: Qc:4,1% Sask: 5% C-B: 5,1% Ont: 5,3% Man: 5,3% N-É: 6,5% Alb: 6,5% N-B: 7,7% Î-P-E: 8,1% T-N-L: 12,9%

Quand on regarde les trois grandes métropoles canadiennes, le Grand Montréal affiche le plus bas taux de chômage: Montréal: 4,8% Vancouver: 5,4% Toronto: 6,2%

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il y a une heure, Rocco a dit :

Bonne chance pour juguler l'inflation avec un taux de chômage aussi bas. Préparez vos hypothèques à 7%! Back to the 90s. Hopefully not back to the 80s.

Traditionnellement, on établissait une relation négative entre le taux de chômage et l'inflation (i.e. taux de chômage bas correspond  à inflation élevée)  -- voir la Courbe de Phillips.    

C'est une relation encore généralement valide, mais elle n'explique pas tout. Par exemple, dans les années 1970, l'inflation (taux de croissance des prix) s'est accélérée principalement à cause de 1) l'excès de la demande globale associée aux dépenses militaires entraînées par la guerre au Vietnam, et 2) le choc pétrolier (forte hausse des prix du pétrole, décrétée par des pays producteurs).  L'inflation s'étant durablement installée, on a vu apparaître un phénomène jusque là inconnu  -- la stagflation, conjuguant une forte inflation avec un taux de chômage élevé.

Pour y remédier, les autorités américaines (les autres ont suivi) ont brutalement haussé les taux d'intérêt, ce qui a finalement eu raison de l'inflation mais au prix d'un fort ralentissement de la demande == hausse du chômage. Puis avec le temps l'économie s'est rétablie.  (Je passe par-dessus un épisode particulier au Canada au début des années 1990)

Aujourd'hui, c'est beaucoup plus compliqué.  Une différence fondamentale par rapport aux périodes précédentes est le fort taux d'endettement des ménages et des gouvernements.  L'économie ne serait pas capable de supporter un choc (hausse des taux d'intérêt) aussi brutal que celui de 1980.  Heureusement (?) plusieurs, mais pas tous (économistes, financiers, responsables gouvernementaux, etc.) s'attendent (ou espèrent!) que certains facteurs qui contribuent actuellement à alimenter les pressions inflationnistes s'atténueront graduellement notamment les problèmes logistiques, bien que le prix de l'énergie continue d'être soumis à une foule d'incertitudes.

Je m'attends moi aussi à une diminution de l'inflation, mais attention: ça ne veut pas dire que les prix redescendront à leurs niveaux antérieurs; ils resteront élevés mais augmenteront bien moins rapidement.  Ça ne poserait pas tellement problème si tous les revenus avaient suivi le même mouvement haussier que les prix, mais ce n'est pas (encore) le cas.  C'est plus facile pour les ajustements de salaires et les transferts gouvernementaux aux ménages, mais beaucoup moins pour les "revenus fixes" liés à l'épargne accumulée  -- par exemple les régimes privés de pension.  Par conséquent, l'Ajustement avec un grand A ne pourra pas se faire uniquement par le biais d'une hausse (temporaire) des taux d'intérêts.    

Pour terminer, je reviens par une brève remarque sur le point spécifique soulevé par @Rocco: une hausse de trois points de pourcentage des taux hypothécaires, par exemple passant de 3% à 6% *, serait infiniment plus grave qu'une même hausse de trois points passant de 15% à 18% * (et plus!) observée autour de 1980.  Dans le premier cas, c'est un doublement (+100%), tandis que dans le second c'est seulement +20%.

* svp ne vous attardez pas sur des différences insignifiantes entre les chiffres donnés dans ces exemples et les chiffres réels.

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On 2022-01-08 at 11:35 PM, Né entre les rapides said:

Je te concède que du point de vue des personnes à la recherche d'un emploi "c'est un beau problème".  Mais il n'en est pas de même pour les employeurs.  Pour les gestionnaires de l'économie, l'actuel "problème" peut toutefois s'avérer plus difficile à solutionner.  Mis à part les effets de la covid (qu'on espère temporaire), la différence fondamentale entre le début des années 1980 et les années 2020 relève de la démographie --un gros navire qui ne se retourne pas instantanément.  

Phenomene globalisé partout dans les pays devellopés les taux de chomage baisse. On voit  surement la conséquence du vieillisements des populations.  

Ya pas que cela mais bon ca explique en partie. Le jeu de l'offre et la demande. 

On pourrait rajouter l'inflation a peu pres partout parmi les pays. 

La flambée immobiliser aussi pas mal rependue partout.

C'est fou comment on se ressemble finalement entre pays. 

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il y a 32 minutes, andre md a dit :

La guerre n'est pas partout heureusement. 

Une petite guerre pourrait remettre les priorités des NIMBYS à leur place. Des bébés gâtés, tout cuit dans le bec, dans leur confort de ouate qui se plaignent le ventre plein.. Ma vue! Ma vue! 

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Il y a 12 heures, Rocco a dit :

Une petite guerre pourrait remettre les priorités des NIMBYS à leur place. Des bébés gâtés, tout cuit dans le bec, dans leur confort de ouate qui se plaignent le ventre plein.. Ma vue! Ma vue! 

Voici une tentative non sérieuse d'explication de ce type de comportement: m'inspirant de la Pyramide de Maslow, mais en la déformant en toute connaissance de cause, je postule que tous leurs besoins étant comblés (i.e. ils sont des bébés gâtés), ils ont le loisir et l'appétit de  se préoccuper d'autres choses ayant trait à leur satisfaction personnelle  -- par exemple la préservation de la vue dont ils jouissent à partir de leurs logements.  

D'autres bébés gâtés auront des désirs différents, mais le même principe s'applique.  Il revient à la société (l'ensemble des personnes partageant le même contexte) de fixer des limites aux aspirations individuelles qui peuvent aller à l'encontre de l'intérêt commun.  Si les valeurs de ladite société accordent une importance prépondérante aux intérêts individuels, les frictions seront permanentes -- et considérées "normales".  Il n'est pas facile de trouver un juste équilibre, car le contraire-- la prépondérance de l'intérêt collectif, peut donner lieu à des abus de la part de ceux qui s'arrogent le "droit" de déterminer ce que constitue l'intérêt collectif.  Les humains ne sont pas des fourmis, ce sont (idéalement) des êtres libres de leurs choix. 

Dans le cas comparativement insignifiant de la préservation des vues, je pense que l'approche la plus avisée consisterait à établir à l'avance (i.e. avant la construction des premiers immeubles) les droits de vue qui seraient garantis, étant entendu qu'en l'absence de tels droits préétablis,  nul ne pourrait contester l'érection ultérieure d'immeubles ayant pour effet de cacher la vue des premiers.  Malheureusement, cette approche n'est pas toujours possible, parce que l'évolution d'une ville n'est pas entièrement prévisible; dans ce cas, des compromis sont souhaitables, incluant la possibilité de compensation aux "victimes" des changements.  Autrement dit, ça se négocie.        

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