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Divertissement, Bouffe et Culture: Actualités


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La rentrée des galeries et centres d’art

Saison d’automne de Radio-Canada

L’automne s’annonce fécond pour les galeries et les centres d’art, qui multiplient les expositions, dont plusieurs sont associées à l’évènement MOMENTA Biennale de l’image. Voici un aperçu, partiel, de ce qui vous attend pour la rentrée.

Arsenal art contemporain

Ces dernières années, Arsenal a attiré les foules avec ses expositions-projections immersives de grands peintres européens. Espérons qu’une partie de ce public accordera un vote de confiance à l’exposition Edward Burtynsky – Le paysage abstrait, qui commence la semaine prochaine. Parce que la proposition du photographe canadien est aussi rassembleuse, d’un autre point de vue. Burtynsky regarde le monde de haut. Le photographe capture des paysages, souvent industriels, et nous en offre des images dramatiquement belles, inquiétantes. Le centre d’art contemporain propose une trentaine de photos grand format, des expériences interactives, une vidéo. Les attentes sont grandes. Du 7 septembre au 1er octobre.

Stéphanie Bérubé, La Presse

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PHOTO FOURNIE PAR PHI, AVEC LA PERMISSION DE L’ARTISTE ET DE LA GALERIE HUGHES CHARBONNEAU

Moridja Kitenge Banza, Chiromancie #14 n°1 (détail), 2023. Acrylique sur toile.

Phi

Phi entame l’automne sur plusieurs fronts. Commençons par le Centre Phi, qui prolonge ses deux expos en cours : d’abord l’installation en réalité virtuelle Space Explorers : L’Infini, qui recrée l’expérience de la Station spatiale internationale, sera présentée jusqu’au 29 octobre. Idem pour Sexe, désirs et data, une expo immersive qui fait le lien entre notre sexualité et la technologie. De son côté, la Fondation Phi prolonge l’expo de Moridja Kitenge Banza : Habiter l’imaginaire jusqu’au 8 octobre. Mais à partir du 3 novembre, on pourra voir les deux installations de l’artiste argentin Rikrit Tiravanija, des œuvres ludiques où le visiteur sera « invité à participer à l’expérience artistique ». À suivre.

Jean Siag, La Presse

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    PHOTO MAXIME BROUILLET, FOURNIE PAR BRADLEY ERTASKIRAN

    Stephanie Temma Hier, Soft Options, Hard Edges, 2021. Vue d’ensemble de l’expo.

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    PHOTO FOURNIE PAR BRADLEY ERTASKIRAN

    Stephanie Temma Hier, Salute To a Switchblade, 2021. Huile sur toile de lin, avec sculpture en grès émaillé. 180,5 x150 x 12,5 cm

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    PHOTO FOURNIE PAR BRADLEY ERTASKIRAN

    Stephanie Temma Hier, Real Food For Pretend Chefs, 2021. Sculpture en grès émaillé avec huile sur toile de lin. 99 x 91,5 x 35,5 cm.

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    PHOTO MAXIME BROUILLET, FOURNIE PAR BRADLEY ERTASKIRAN

    Stephanie Temma Hier, Soft Options, Hard Edges, 2021. Vue d’ensemble de l’expo.

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Bradley Ertaskiran

L’artiste peintre originaire de Toronto Stephanie Temma Hier – qui vit maintenant à Brooklyn – présente une expo de ses œuvres sculptées. Influencée par la culture pop, Stephanie Temma Hier peint des produits de consommation (fruits, viandes, etc.) ou simplement des scènes du quotidien, qui sont par la suite encadrées par des objets en céramique. Durant la même période, Alexandre Pépin présentera ses fresques inspirées de l’art byzantin et du mouvement Pattern & Decoration pour illustrer « des moments d’intimité queer ». Du 28 septembre au 28 octobre.

Jean Siag, La Presse

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    PHOTO PATEL BROWN

    Œuvre de l’exposition de l'artiste Shaheer Zazai, Allow me to Sow and See the Garden I Become

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    PHOTO PATEL BROWN

    Œuvre de l’exposition de l'artiste Shaheer Zazai, Allow me to Sow and See the Garden I Become

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    Œuvre de l’exposition de l'artiste Shaheer Zazai, Allow me to Sow and See the Garden I Become

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Patel Brown

Patel Brown, qui vient de doubler la superficie de sa galerie montréalaise, accueille l’artiste canadien d’origine afghane Shaheer Zazai, qui a exposé ses œuvres à The Power Plant de Toronto récemment. Dans Allow me to Sow and See the Garden I Become, Shaheer Zazai – qui fait des impressions numériques sur papier aquarelle en se servant de Microsoft Word ! – explore l’idée du jardinage en zone de guerre comme acte de résilience. Pour cette expo, qui fait aussi partie de la programmation de MOMENTA Biennale de l’image, l’artiste collabore avec une fleuriste d’Atelier Bochatay. Jusqu’au 1er octobre.

Jean Siag, La Presse

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PHOTO RACHEL TOPHAM PHOTOGRAPHY

Valérie Blass, Le mime, le modèle et le dupe, 2019. Gesso acrylique, peinture, plâtre, cuivre, sac de croustilles, résine, époxy et fibres de verre.

Fonderie Darling

Ceci n’est pas une métaphore est la nouvelle expo de la sculpteure Valérie Blass, qui continue de brouiller les pistes entre art figuratif et abstrait. Dans cette expo présentée à l’automne, Valérie Blass explore la tension entre « l’objet familier » que l’on reconnaît d’emblée, et « l’irruption d’une anomalie optique ». On parle d’un « parcours à travers les métamorphoses de l’image considérée en tant que peau sculpturale à partir de photographies ». Du 8 septembre au 22 octobre. À voir également : l’exposition de Jeannette Ehlers Play Mas, qui explore les enjeux de la mascarade dans le contexte colonial, à travers la figure de Moko Jumbie.

Jean Siag, La Presse

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PHOTO GUY L’HEUREUX, FOURNIE PAR SIMON BLAIS

Jean McEwen, Les cages d’îles no 8, 1974, huile sur toile, 178 x 203 cm

Simon Blais

Plusieurs expos intéressantes à la galerie Simon Blais à l’automne, à commencer par une rétrospective du peintre abstrait Jean McEwen, qui aurait fêté ses 100 ans cette année. Du 13 septembre au 28 octobre, le galeriste présentera un survol de ses 40 ans de travail. Durant la même période, on pourra voir un corpus d’œuvres au pastel de Carol Bernier, qui rendra hommage à sa façon au peintre McEwen, mort à Montréal en 1999. Enfin, ceux qui n’ont pas eu la chance de voir l’expo de Françoise Sullivan (Pastels 1996-2004) peuvent le faire jusqu’au 9 septembre. Une autre expo de Sullivan sera présentée au Musée des beaux-arts de Montréal à partir du 1er novembre.

Jean Siag, La Presse

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PHOTO CLAUDIA LOPEZ TERROSO, FOURNIE PAR L’UQAM

Soneto de Alimañas, 2022, de Naomi Rincón Gallardo. Vidéo HD, 19 min.

Galerie de L’UQAM

La galerie de l’UQAM présentera cet automne Momenta X, qui réunira les œuvres des artistes Marion Lessard, Émilie Pitoiset et Naomi Rincón Gallardo. L’expo, dont la commissaire est Ji-Yoon Han, est présentée dans le cadre de la MOMENTA Biennale de l’image. Le thème ? « Alors que les individus sont sans cesse fichés, formatés, figés dans du même et de l’identique, comment pouvons-nous mettre en mouvement nos manières de comprendre les identités et les différences ? » Du 7 septembre au 21 octobre.

Jean Siag, La Presse

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PHOTO LEONARD & BINA ELLEN

L’artiste sud-coréenne siren eun young jung

Leonard & Bina Ellen

La galerie accueille la première expo solo de l’artiste sud-coréenne siren eun young jung, qui présente des extraits de son projet sur le théâtre traditionnel des femmes (Yeoseong Gukgeuk). Une recherche étalée sur 15 ans où l’artiste explore différentes manières de sortir des normes à travers une série de vidéos et de performances filmées où des actrices au corps vieillissant « se fardent et se racontent, se contemplent dans leurs photographies de jeunesse, rejouent devant la caméra des gestes laissés en dormance, reperforment avec humour leurs techniques du “faire masculin”. » Du 5 septembre au 28 octobre.

Jean Siag, La Presse

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PHOTO FOURNIE PAR LE MAI

Extrait de l'installation multimédia Driving Palestine, de Rehab Nazzal

MAI

Le Montréal arts interculturels (MAI) présente une installation multimédia de l'artiste canadienne (d'origine palestinienne) Rehab Nazzal, Driving Palestine, qui représente « les structures israéliennes de ségrégation, de confinement, de restriction et de surveillance en Cisjordanie occupée ». Les images diffusées ont été captées entre 2010 et 2020 et témoignent tristement de la violence du projet colonial d'Israël. Parallèlement à l'expo, Rehab Nazzal présente aussi un court métrage, Vibrations from Gaza, qui s'intéresse à la manière dont les enfants sourds de Gaza survivent aux attaques militaires. Tout ça se passe du 8 septembre au 21 octobre.

Jean Siag, La Presse

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PHOTO FOURNIE PAR CACHE

Dans l’ombre de l’artifice, Laurent Lamarche et Ianick Raymond, 2023, impression numérique

Galerie Cache

Le centre d’exposition en arts contemporains Cache présente cet automne l’expo Dans l’ombre de l’artifice, résultat d’une collaboration entre Ianick Raymond et Laurent Lamarche. Les deux artistes présentent des œuvres communes et séparées, des peintures, des photos et des installations vidéo, avec la collaboration de l’écrivain Pierre-Marc Asselin. Du 23 septembre au 15 octobre. À partir du 19 octobre, ce sera au tour de Matthieu Bouchard d’accrocher ses tableaux. Un artiste qui « travaille patiemment à construire et déconstruire formellement son langage pictural », nous dit le peintre et commissaire de chez Cache, Eric Carlos Bertrand.

Jean Siag, La Presse

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PHOTO FOURNIE PAR LA GALERIE HUGUES CHARBONNEAU

Rajni Perera, A Starry-eyed Subspecies (détail), 2022-2023

Galerie Hugues Charbonneau

Cet automne, on se questionnera aussi sur la nature et les traces que nous y laissons, mais d’une tout autre façon, avec le travail de Rajni Perera. L’artiste explore beaucoup le thème des migrations – d’origine sri lankaise, elle s’est installée au Canada – et salue ses origines dans ses œuvres. Phylogeny est une ambitieuse exposition multimédia où elle aborde la taxidermie et le naturalisme, en plus de beaucoup d’autres choses. Intrigant. Jusqu'au 14 octobre.

Stéphanie Bérubé, La Presse

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  • 1 mois plus tard...
  • 4 semaines plus tard...
  • 3 semaines plus tard...
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Well this is not welcome news.   
 

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2024-01-03/la-brasserie-t-annonce-sa-fermeture-immediate-entrainant-130-mises-a-pied.php

La Brasserie T! annonce sa fermeture immédiate, entraînant 130 mises à pied

 

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PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

La Brasserie T! du Quartier Dix30

La Brasserie T! annonce sa fermeture immédiate, entraînant la mise à pied de 130 personnes. 

Publié à 17h22
 
LA PRESSE CANADIENNE
 

Les copropriétaires, le chef Normand Laprise et Christine Lamarche, en ont fait l’annonce mercredi, évoquant les frais d’exploitation, l’effet négatif de l’inflation et le roulement de personnel.  

La Brasserie T! comptait plusieurs adresses, au quartier montréalais Mile End/Parc-Extension, à Sainte-Thérèse et à Brossard, au Comptoir-Épicerie de l’avenue Beaumont à Montréal, et au Burger T! du Time Out Market de Montréal. 

Les actionnaires recherchent déjà des professionnels dans ce domaine désireux d’acquérir les établissements concernés et d’engager les employés actuels, peut-on lire dans un communiqué. Les travailleurs ont été avisés de la nouvelle en matinée mercredi, indique-t-on, et le groupe dit vouloir les aider dans la recherche de postes en restauration. 

Le restaurant Toqué!, le vaisseau amiral du groupe mené par Normand Laprise, demeure en fonction et ouvrira le 10 janvier après la pause des Fêtes. 

Selon M. Laprise, chef et cofondateur du groupe, la Brasserie T! « fonctionnait bien » et son achalandage était « bon », mais la pandémie s’est produite au pire moment du développement du réseau. Le plan d’expansion lancé en 2019 comprenait une cuisine de production et l’ouverture de cinq restos Brasserie T !, souligne-t-il dans le communiqué, disant prendre la décision de fermer « à regret et en tout dernier recours ». 

 

« Les frais d’exploitation de notre cuisine de production, située sur Beaumont, étaient trop élevés pour fournir seulement trois succursales. Donc, nos opérations étaient déficitaires. Sans pandémie, le développement serait déjà terminé », soutient-il. 

Concernant l’inflation, il cite l’augmentation du coût des matières premières, de la construction et des salaires. 

M. Laprise et Mme Lamarche disent vouloir assurer la pérennité de Toqué!, « lequel a célébré en 2023 ses 30 ans ». 

« Même si la situation de la Brasserie T! a fragilisé financièrement leur groupe, le duo a espoir de vite en stabiliser l’état au cours des prochains mois », peut-on lire dans le communiqué.

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Il y a 11 heures, mtlurb a dit :

Malheureusement c’est le début pour beaucoup en restauration et tout ce qui est dépenses discrétionnaires. 

https://www.noovo.info/video/plusieurs-restaurants-du-quebec-pourraient-bientot-fermer-2024-va-faire-extremement-mal.html

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  • 4 semaines plus tard...

What downtown Montreal needs is a major food market (Atwater Market) - where is everyone buying their food?  The current grocery stores are sad and badly located.  I remember the basement at Simpson’s and not too far one Ste Catherine there was a good grocery store.  Bring a Milano or Eataly, a Trader Joe’s, a Whole Foods.  Is there not enough residents of all these new condos to justify a return to downtown of good food?

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