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Normand Hamel

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Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. OVH opère déjà le plus gros centre de données au monde à Beauharnois. Compte tenu de l'expertise de Montréal en IA ce nouvel investissement est donc une suite logique qui aura pour effet de renforcer encore davantage la position de Montréal dans ces deux domaines.
  2. Montréal se dote d'un laboratoire de l'hiver pour mieux vivre sa nordicité Deux organismes annonceront jeudi qu'ils mettent sur pied un laboratoire de l'hiver pour trouver des stratégies d'aménagement urbain qui aideront Montréal à se réapproprier la saison hivernale. Il s'agit d'une excellente nouvelle, selon le chroniqueur municipal Marc-André Carignan. Oui, il y a un énorme besoin pour ce laboratoire, soutient-il. Je suis content que ça arrive. Les réflexions sur les façons de mieux vivre la saison froide ne datent pas d'hier dans la métropole, mais le laboratoire de l'hiver, qui sera géré par les organismes Vivre en Ville et La Pépinière, aura pour mandat de trouver des solutions concrètes et d'instaurer des projets pilotes, explique Marc-André Carignan. C’est justement pour dire : "Arrêtons d’en parler, de dire qu’on ne le vit pas bien. C’est le temps d’agir!" dit-il. Il fait remarquer que ce ne sont pas tous les Montréalais qui veulent et qui peuvent sortir de l'île pour profiter des joies de l'hiver : À Montréal, on dirait vraiment qu’il y a une couche de notre société qui s’éteint une fois que l’hiver arrive. Il y a une perte de vie sociale, il y a de l’isolement, et la mobilité est plus difficile. Ce qui fait qu’on aime Montréal, ça disparaît l’hiver. L'un des problèmes, à son avis, est que bien des espaces et des installations ne sont pensés qu'en fonction de la belle saison, comme si l'hiver n'existait pas. https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/le-15-18/segments/chronique/103066/marc-andre-carignan-froid-nordique-neige
  3. Une oeuvre d'art à escalader au nouveau Complexe des sciences de l'UdeM Jérôme Labbé - Radio-canada Si tout va bien, les étudiants de l'Université de Montréal pourront gravir une oeuvre d'art mesurant une vingtaine de mètres dans la cour extérieure du futur Complexe des sciences, l'automne prochain. La création de l'artiste Patrick Bernatchez, qui a remporté un concours du Bureau d'art public, devrait recevoir le feu vert du comité exécutif de la Ville de Montréal mercredi matin. « L'oeuvre est composée de deux murets faisant office de socle sur lesquels repose une structure imposante à deux faces », apprend-on dans le sommaire décisionnel soumis aux élus, maquettes à l'appui. L'une de ces deux faces pourra être gravie, mais « la pratique d'activités d'escalade sera conditionnelle à la signature d'un protocole d’usage », qui sera élaboré en collaboration avec l’artiste, indique-t-on. L'oeuvre a été baptisée temporairement 29•53. Ce titre de travail « réfère à la durée moyenne d'une lunaison, soit l'intervalle entre deux nouvelles lunes, qui est de 29,53 jours », explique le document. « Installée au courant de l’année 2019, l'oeuvre soulignera les 50 ans des premiers pas sur la Lune, mission concrétisée grâce aux avancées technologiques, ceci évoquant la présence du Complexe des sciences de l’Université de Montréal à proximité », poursuit-on. Mesurant 21 mètres très exactement, 29•53 deviendra « un phare emblématique » du quartier, prédit la Ville de Montréal. Il s'agira, selon elle, d'une « oeuvre monumentale ». Sa fabrication et son installation, sur la place centrale du nouveau quartier, engendreront des coûts de 1,2 million de dollars. Ceux-ci seront assumés entièrement par la Municipalité. Patrick Bernatchez s'est faufilé parmi les 57 candidatures reçues par le Bureau d'art public, qui a recommandé sa proposition à l'unanimité le 3 octobre 2018. L'oeuvre devrait être installée à l'automne 2019, en même temps que la rentrée prévue au Complexe des sciences de l'Université de Montréal, aussi connu comme le « campus Outremont » ou le « campus MIL ». La Ville de Montréal met d'ailleurs les bouchées doubles ces jours-ci pour respecter l'échéancier prévu. La semaine dernière, le comité exécutif a accordé à Loiselle inc. un contrat de 1,3 million de dollars pour les travaux de démolition et de réhabilitation des sols afin de prolonger l’avenue Thérèse-Lavoie-Roux, entre l’avenue Durocher et la rue Hutchison. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1148434/campus-mil-outremont-universite-montreal
  4. Comment attirer des investissements étrangers au Québec? François Desjardins - Le Devoir L’idée de mettre à contribution le réseau international de la Caisse de dépôt et placement pour stimuler les investissements au Québec est bien reçue au sein de l’institution. En entrevue avec La Presse canadienne en fin de semaine, le premier ministre François Legault a évoqué le besoin de mieux travailler sur la scène mondiale et mentionné Investissement Québec (IQ), les délégations du Québec et la Caisse de dépôt. « La Caisse utilise déjà son réseau à l’international pour la croissance des entreprises québécoises dans lesquelles on est déjà investis », a dit un porte-parole de la Caisse, Maxime Chagnon. « Si on peut mettre ce même réseau à profit pour mettre d’autres gens en relation, pour attirer des investissements et des échanges commerciaux qui renforcent l’économie du Québec, bien sûr qu’on va le faire. C’est dans l’intérêt de tous de le faire », a ajouté M. Chagnon. M. Legault a dit qu’il faut augmenter et diversifier les exportations et « attirer plus d’investissements au Québec » afin d’améliorer la productivité. « On va tout changer le rôle d’IQ, on va mieux arrimer IQ avec les délégations générales à l’étranger », a-t-il ajouté. Au cours de l’entretien, il a aussi mentionné la Caisse de dépôt, dotée selon lui du « meilleur réseau à l’international ». Bureaux d’IQ à l’étranger Bras financier du gouvernement, IQ compte 12 représentations dans le monde : Atlanta, Chicago, Los Angeles, New York, Londres, Munich, Paris, Stockholm, Pékin, Mumbai, Séoul et Tokyo. En 2017-2018, IQ a permis d’attirer au Québec 70 projets différents, dont la valeur était de 2,2 milliards, selon son dernier rapport annuel. Pendant la campagne électorale, un des engagements de la CAQ portait précisément sur Investissement Québec, que M. Legault voulait plus agressive dans ses efforts visant à capter l’attention des étrangers et leurs capitaux. Le rôle d’IQ consiste à « stimuler la croissance de l’investissement et à soutenir l’emploi dans toutes les régions du Québec », selon sa loi. De plus, d’après son dernier rapport annuel, « IQ exerce ses activités de prospection auprès de deux groupes cibles : les filiales de sociétés internationales déjà établies au Québec ainsi que leurs sociétés mères, et les sociétés étrangères n’ayant pas encore de présence au Québec ». De son côté, la Caisse compte neuf bureaux à l’étranger : New York, Paris, Londres, New Delhi, Mexico, Shanghai, Singapour, Sydney et Washington. Son réseau international comptait plus d’une dizaine de bureaux au début des années 2000, à une époque où la Caisse cherchait à décrocher des mandats de gestion auprès d’investisseurs institutionnels. En 2002, elle a décidé d’en fermer plusieurs. Le redéploiement du réseau a commencé il y a quelques années sous l’impulsion de Michael Sabia. Le bureau de New Delhi, par exemple, a pour mission de dénicher des occasions d’investissement dans toute l’Asie du Sud. « Il faut toujours être prudent à présenter la Caisse comme si c’était un instrument du gouvernement », a dit Yvan Allaire, président exécutif du conseil de l’Institut sur la gouvernance des organisations privées et publiques. « Bien sûr que le développement économique fait partie du mandat de la Caisse, mais elle ne peut pas être vue comme un bras opérationnel du gouvernement. » https://www.ledevoir.com/economie/546031/comment-attirer-des-investissements-etrangers-au-quebec
  5. Harsh Conditions Put Team to the Test on Champlain Bridge https://www.enr.com/articles/46112-harsh-conditions-put-team-to-the-test-on-champlain-bridge
  6. Québec s'attaque à la rareté de main-d'oeuvre et lance une opération « grande corvée ». Entrevue avec le ministre du travail Jean Boulet.
  7. Les gratte-ciels en bois prennent racine au Canada Il y a six ans, l'architecte Michael Green a pris la parole lors d'une conférence TED et a appelé à une ère mondiale de gratte-ciels à ossature de bois. IAN BICKIS - La Presse Canadienne à Toronto Certains participants étaient sceptiques. « Les gens pensaient vraiment que j'étais un idiot, a dit M. Green récemment en entrevue. J'avais constamment des commentaires de mes pairs disant "ce type ne sait pas de quoi il parle, cela n'arrivera jamais, le secteur de la construction ne change pas". Et regardez aujourd'hui, il y a eu quantité majeure de changements. » Presque inexistants il y a une décennie, les grands bâtiments en bois ont défié les sceptiques et se répandent dans les villes canadiennes. L'industrie du bois y voit une occasion, les concepteurs embrassent de nouvelles façons de faire et un élan est donné du fait de l'urgence climatique pour réduire la lourde empreinte carbone de l'acier et du béton dans la construction. « Pour moi, tout revient à l'histoire du carbone. Tout revient à choisir des énergies renouvelables pour construire nos villes », a déclaré M. Green, directeur de la firme Michael Green Architecture à Vancouver. Le bois offre l'avantage d'être constitué de carbone capturé et de réduire les besoins en béton, qui, selon l'Agence internationale de l'énergie, est responsable de 7 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Mais c'est l'effondrement du marché du logement il y a dix ans qui a contribué à promouvoir l'utilisation de nouvelles techniques de construction en bois déjà utilisées en Europe pour relancer le secteur forestier. De cet élan est notamment née la tour Brock Commons sur le campus de l'Université de la Colombie-Britannique, le plus haut bâtiment en bois du monde à 18 étages. Le bâtiment hybride comporte deux piliers centraux en béton, mais on estime tout de même qu'il a capturé 1753 tonnes de carbone dans le bois et a permis d'éviter 679 tonnes de GES, ce qui équivaut à retirer plus de 500 voitures de la route pendant un an. Depuis 2015 au Québec, il est possible de construire des bâtiments en bois jusqu'à 12 étages en respectant des exigences québécoises en matière de qualité et de sécurité que le gouvernement a répertoriées dans un guide produit par la Régie du bâtiment du Québec et l'Institut de recherche FPInnovations. À Québec, le projet de condominiums Origine est constitué d'une tour de 13 étages, dont 12 sont en bois. Construire de hauts édifices avec du bois a été rendu possible grâce à l'utilisation de techniques anciennes et nouvelles. Brock Commons en Colombie-Britannique a utilisé l'innovation relativement récente du bois lamellé-croisé, qui consiste à coller des couches perpendiculaires de bois pour créer des feuilles renforcées pour les murs et les sols. Pour les piliers, la technique beaucoup plus ancienne consiste à coller des morceaux de bois parallèles pour former des poutres épaisses. Au niveau fédéral, les règles de construction pourraient changer pour permettre des tours de 12 étages dans la mise à jour 2020 du code national du bâtiment, qui est révisé tous les cinq ans. Des responsables des services contre les incendies ont soulevé des objections concernant les modifications du code, affirmant que les risques d'incendie n'étaient pas encore suffisamment connus, mais le conseiller principal à la recherche du ministère fédéral des Ressources naturelles, Mohammed Mohammed, estime qu'il y a bon nombre d'études concluantes sur la question. « En termes de sécurité, de nombreux tests de résistance structurelle et de résistance au feu ont été réalisés au Canada », a dit M. Mohammed. « Je pense que tout est aligné pour l'objectif 2020. » https://www.lapresse.ca/maison/architecture/201901/20/01-5211718-les-gratte-ciels-en-bois-prennent-racine-au-canada.php
  8. Un plan international pour développer l'économie québécoise Le Québec s'apprête à donner une nouvelle impulsion à son rayonnement économique international, en formant un trio formé de son réseau de délégations à l'étranger, d'Investissement Québec et de la Caisse de dépôt et placement du Québec. JOCELYNE RICHER - La Presse Canadienne à Paris Fini le travail en silos, l'action du Québec sera désormais mieux coordonnée, promet le premier ministre François Legault. Le plan d'action gouvernemental donnant naissance à ce « trio » de prospection économique devrait être prêt dans les prochaines semaines, a confié le premier ministre, dimanche, en entrevue à La Presse canadienne, en marge de la mission de trois jours qu'il dirige à Paris. Tout sera mis en oeuvre pour à la fois accroître la prospection d'investissements étrangers et augmenter les échanges commerciaux. Le plan contiendra des objectifs chiffrés. « Je suis un homme de résultats et ce que je veux, c'est de créer de la richesse au Québec. Pour créer de la richesse, il faut faire deux choses : il faut augmenter nos exportations, parce que ça vient du secteur manufacturier où on a des emplois payants, deuxièmement, il faut attirer plus d'investissements au Québec pour augmenter la productivité », a observé le premier ministre, qui n'hésitera pas à multiplier les missions à l'étranger. New York et Washington La Presse canadienne a appris qu'après Boston, en novembre, Paris et Davos en janvier, M. Legault se rendra à New York et Washington en février, pour porter son message, sur le plan économique, mais aussi énergétique avec la recherche de clients pour nos surplus d'électricité. « On va tout changer le rôle d'Investissement Québec, on va mieux arrimer Investissement Québec avec les délégations générales à l'étranger », a ajouté M. Legault, confirmant qu'il cherchait un nouveau président à la tête de cette société d'État, pour mieux correspondre au profil recherché. Investissement Québec a déjà 12 bureaux à l'étranger, mais les résultats ne sont pas là, aux yeux du premier ministre. Au total, actuellement, 70 % des exportations du Québec vont vers les États-Unis. C'est beaucoup trop, selon M. Legault, qui insiste sur l'importance de diversifier les marchés. Le nouveau président aura un mandat clair : « "closer des deals", comme on dit en anglais », donc multiplier les investissements au Québec de sociétés étrangères capables d'offrir de bons salaires, de plus de 50 000 $ annuellement. La Caisse de dépôt, qui a selon lui « le meilleur réseau à l'international », sera aussi mise à contribution. Le mandat des délégations du Québec relatif à la diplomatie et à la culture demeurera inchangé, assure le premier ministre, mais le volet « commercial », lui sera nettement renforcé. Un ajout de ressources financières et de personnel est à l'étude. L'exemple de la France Durant sa mission de trois jours à Paris, M. Legault va multiplier les rencontres avec des dirigeants de multinationales françaises, qui pourraient potentiellement investir au Québec. Malgré sa grande proximité avec le Québec, la France se classe au 6e rang de es partenaires commerciaux. « C'est presque ridicule », reconnaît-il, calculant que nos échanges commerciaux en un an avec la France équivalent à « trois jours aux États-Unis ». Pour lire le reste de l'article: https://www.lapresse.ca/affaires/economie/quebec/201901/20/01-5211721-un-plan-international-pour-developper-leconomie-quebecoise.php
  9. C'est ce que je crois aussi. J'ai toujours pensé qu'il n'y a jamais eu de fenêtres au dernier étage et qu'il s'agissait plutôt d'éléments décoratifs. Cependant je ne connaissais pas le terme "arcade aveugle" même si intuitivement c'est exactement ce que je voyais. Cela dit, les experts du gouvernement ne semblent pas l'entendre de cette manière. D'après eux « par la suite les ouvertures ont été partiellement obstruées par de la brique. » D'où la prudence de mon commentaire précédent. La capture d'écran ci-jointe est extraite du document officiel suivant: http://www.bape.gouv.qc.ca/sections/mandats/Reseau_electrique_métropolitain/documents/DA6.pdf
  10. Le problème c'est que pour le bâtiment du coin, qui a été construit en 1891, il n'existe à ma connaissance aucune photo nous montrant les ouvertures non obstruées par de la brique. Même sur les photos les plus anciennes comme celles ci-jointes les ouvertures sont déjà obstruées; la première photo datant de 1896 et la seconde de 1900. S'il y a eu des fenêtres à l'origine elles auraient donc très rapidement été obstruées par de la brique. Par contre on voit sur ces photos que l'édifice avait encore sa couronne en pointe, celle-ci ayant été remplacée par une couronne plus stylisée quelques années plus tard. Personnellement j'aurais aimé qu'à l'occasion de la restauration on construise une nouvelle couronne identique à l'originale.
  11. À mon avis le prochain recensement devrait donner encore de meilleurs résultats que cette étude qui est basée sur le période de 2011 à 2016. C'est que la prochaine période, soit 2016 à 2020, coïncidera avec le début de la renaissance économique de Montréal.
  12. Le Rodier retrouve peu à peu son charme d'antan. Il reste encore plusieurs petits détails à restaurer et j'ai bien hâte de voir le résultat final l'été prochain. Je porterai alors une attention particulière aux couleurs et aux teintes du revêtement extérieur. Sans compter l'intérieur qui promet d'être très chaleureux (voir photo ci-jointe provenant du même compte Facebook).
  13. C'est vrai qu'on n'est pas très choyé à Montréal pour la qualité de nos routes et je ne suis pas convaincu que le climat en soit le seul responsable. Cependant, nous avons beaucoup de verdure et même que l'offre est appelée à augmenter en quantité autant qu'en qualité dans l'avenir. Mais idéalement j'aimerais avoir les deux: de belles routes bien surfacées et de beaux grands parcs verdoyants. Je sais qu'aujourd'hui il n'y a pas de comparaison possible entre le pont Champlain et le pont Samuel-de Champlain. Alors tout est possible. Et c'est moins cher en bout de ligne de faire de la qualité au départ. J'aimerais bien que toutes nos route soient construites comme la 175 entre Québec et Saguenay.😍
  14. Ce qui est très bien. Et le fait de donner également son nom à un parc d'Outreront vient aussi souligner le fait qu'il a habité ce quartier toute sa vie. Mais le problème c'est que l'on a donné le nom d'une personnalité publique qui n'a rien à voir avec la science (et encore moins avec son enseignement) à l'avenue principale du Campus MIL. Ce qui de mon point de vue est une aberration.
  15. Baisse marquée du nombre de Montréalais à faible revenu Le nombre de personnes à faible revenu a chuté à Montréal depuis 15 ans, selon une donnée statistique dont se sert la Ville de Montréal pour dresser le profil sociodémographique de ses secteurs et arrondissements. ANDRÉ DUBUC - La Presse Selon cet outil, on compte 176 000 personnes de moins parmi les ménages les plus pauvres depuis le début du millénaire. Ils étaient plus d'un demi-million au recensement de 2001, 515 000 pour être précis, ce qui correspondait à 29 % de la population. Quinze ans plus tard, leur nombre est tombé à 339 000 et ils ne représentent plus que 18 % de la population de la région administrative de Montréal. Les données étudiées sont les seuils de faible revenu après impôt. Elles sont tirées des recensements de Statistique Canada. La Ville de Montréal les a reproduites dans le profil sociodémographique du quartier des Faubourgs dans le cadre de la consultation publique qui se déroule sur le plan particulier d'urbanisme qui viendra encadrer le développement du territoire à l'avenir. « Ces seuils sont des limites de revenu en deçà duquel un ménage est susceptible de consacrer une part plus importante de son revenu après impôt à l'achat de nécessités comme la nourriture, le logement et l'habillement qu'une famille moyenne. » - Le service des études économiques du Mouvement Desjardins, dans une étude sur la pauvreté parue en 2017 Trois autres outils statistiques y sont utilisés pour quantifier les ménages à faible revenu. Dans cette étude, Desjardins observe une baisse du nombre de Québécois touchés par la pauvreté depuis 2012, peu importe la mesure utilisée, mais les données observées s'arrêtent en 2014. L'étude conclut cependant que de nombreux Québécois n'arrivent pas à joindre les deux bouts et qu'il faut rester à l'affût du phénomène. Pour Lassad Damak, économiste chez Emploi Québec, l'embellie du marché du travail explique certainement la tendance baissière. « Le marché du travail s'est tellement amélioré, que ça se reflète forcément sur la distribution des revenus », dit-il dans un entretien téléphonique. De meilleurs moments Il est vrai que l'agglomération montréalaise connaît ses meilleurs moments sur le plan économique. Depuis 2014, il s'est ajouté 150 000 emplois dans la région et le chômage est passé d'un taux de près de 11 % pour glisser à 7,3 % en 2018, et il pourrait atteindre 6,8 % en 2019. Depuis 2017, l'économie de l'île de Montréal progresse à un rythme plus rapide que celui de la province et ça se poursuivra en 2019, selon un état de la situation, publié par le Mouvement Desjardins en décembre dernier. Néanmoins, cette baisse draconienne de personnes à faible revenu ne convainc pas tous les économistes. « La diminution de 515 000 à 339 000 pour la région de Montréal m'apparaît d'emblée énorme et je ne me l'explique pas », confie Stéphane Crespo, analyste-Statistiques et indicateurs sociaux à l'Institut de la statistique du Québec. Elle est contradictoire avec d'autres mesures. Étant donné ces contradictions, j'associerais [le] résultat moins à une tendance franche qu'à un effet de méthode. » Personnes à faible revenu(1) dans l'agglomération de Montréal 2001 : 514 925 ou 29 % de la population 2016 : 339 060 ou 17,9 % de la population (1) Population dans les ménages privés à faible revenu fondée sur les seuils de faible revenu après impôt (SFR-I) Source : StatCan, recensements de 2001 et 2016 tirés de Profil de quartier, secteur des Faubourgs, arrondissement de Ville-Marie, une publication de Montréal en statistiques du Service du développement économique, août 2018. https://www.lapresse.ca/affaires/economie/quebec/201901/16/01-5211200-baisse-marquee-du-nombre-de-montrealais-a-faible-revenu.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_cinemaStandard__4249193_section_POS4
  16. On se rappellera qu'il y avait eu une levée de bouclier lors de la désignation de l'avenue Thérèse-Lavoie-Roux au beau milieu du Campus MIL. Plusieurs ont suggéré à ce moment là qu'on aurait plutôt dû nommer cette avenue du nom de Pierre Dansereau car celui-ci était un grand scientifique qui a habité à Outremont presque cent ans (du 5 octobre 1911 au 28 septembre 2011). La contribution de Thérèse Lavoie-Roux est certes loin d'être négligeable, mais n'a rien à voir avec un campus des sciences. L'erreur est maintenant quelque peu compensée mais ne sera sans doute jamais entièrement corrigée. Selon moi on aurait dû choisir un endroit plus approprié pour honorer la mémoire de Thérèse Lavoie-Roux.
  17. Airbus songe à bâtir deux nouvelles usines au Québec Le géant Airbus pourrait, s'il décroche deux importants contrats canadiens dont l'octroi doit se faire au cours des prochaines années, bâtir deux nouvelles usines d'assemblage au Québec, probablement à Mirabel, a laissé entendre ce matin Simon Jacques, chef d'Airbus Défense au Canada. JEAN-FRANÇOIS CODERRE - La Presse Le premier de ces contrats doit être octroyé cette année par Télésat, un opérateur canadien de satellites de télécommunication. Celui-ci souhaite lancer quelques centaines de nouveaux satellites à orbite basse pour un réseau d'accès à l'Internet. Selon M. Jacques, l'usine qui fabriquerait ces satellites pourrait employer environ 200 personnes. L'entreprise affirme mener des discussions avec les gouvernements provincial et fédéral en vue de l'installer au Québec, si elle obtient le contrat. « Ce serait un game changer pour l'aérospatiale au Canada », estime M. Jacques. Avions de chasse L'autre contrat, plus important, est celui du remplacement des avions de chasse canadiens. Airbus est l'une des quatre entreprises, avec Boeing, Lockheed et SAAB, qui manifeste toujours son intérêt pour l'obtention de cet important contrat concernant 88 chasseurs, qui devront remplacer la flotte de F18 actuels. L'une des conditions de cet appel d'offres, qui doit normalement être lancé avant la prochaine campagne électorale fédérale, imposera du contenu canadien. Dans ce contexte, Airbus étudie l'option de construire une usine d'assemblage final au Canada, probablement au Québec, a aussi indiqué M. Jacques. Airbus a par ailleurs confirmé que la Société en commandite C Series, où elle est associée à Bombardier et au gouvernement du Québec, investit présentement 30 millions de dollars américains (40 millions de dollars) pour améliorer ses installations de Mirabel. Des dômes permettant d'héberger des avions en construction seront ajoutés au printemps. Ils sont déjà en construction. Un nouveau centre de livraison sera aussi ajouté au quatrième trimestre. https://www.lapresse.ca/affaires/economie/transports/201901/14/01-5210974-airbus-songe-a-batir-deux-nouvelles-usines-au-quebec.php
  18. Il existe très exactement 1 478 gratte-ciel de plus de 200 m dans le monde C’est une augmentation de 141 % par rapport à 2010, avec une concentration en Asie, notamment en Chine, où sont construites le plus de tours depuis 20 ans. Grégoire Allix - Le Monde Le nombre de gratte-ciel achevés dans l’année sur la planète a cessé de croître, mais la dynamique reste forte. En 2018, 143 tours de 200 mètres et plus ont été livrées dans le monde, selon le rapport annuel publié par l’association Council on Tall Buildings and Urban Habitat (CTBUH), basée à l’Institut de technologie de l’Illinois à Chicago. C’est quatre de moins qu’en 2017. C’est aussi la première baisse après cinq années de hausse ininterrompue. Pas sûr que cette pause soit significative : le nombre de grandes tours livrées chaque année n’était que de 25 en moyenne dans la décennie 2000. Dans un monde en urbanisation rapide, la course à la hauteur reste vive malgré le modèle énergivore de ces tours géantes, peu compatibles avec la sobriété prônée par les politiques climatiques. Les investisseurs veulent aller toujours plus haut : 18 gratte-ciel ont dépassé les 300 mètres en 2018, un record. 16 bâtiments de l’année ont rejoint le top 100, seulement deux de moins que le record de 2011. L’année dernière, 19 villes dans le monde ont achevé la plus haute tour de leur skyline, dont 14 en Asie. Et la hauteur moyenne des tours de plus de 200 mètres achevées dans l’année a atteint 247 mètres, un chiffre en hausse continue. Il y a désormais 1 478 tours de plus de 200 mètres dans le monde, une hausse de 141 % par rapport à 2010, quand le globe n’affichait que 614 bâtiments de ce type. Sans surprise, l’Asie domine le classement, avec 109 tours livrées dans l’année, dont 88 en Chine, un record pour le pays, qui reste depuis plus de vingt ans le territoire où poussent le plus grand nombre de gratte-ciel. Le bâtiment le plus haut terminé en 2018 est d’ailleurs la tour China Zun à Pékin, dont le profil concave culmine à 528 mètres. L’édifice devient le quatrième plus haut de Chine, le huitième dans le monde. L’Amérique du Nord compte 16 tours de plus de 200 mètres achevées dans l’année, dont 8 à New York, qui fait jeu égal avec Pékin. Miami, San Francisco et Philadelphie ont rehaussé leur skyline en 2018. Et 13 tours ont été livrées au Moyen-Orient, dont 10 à Dubaï. On compte, enfin, trois tours en Amérique du Sud, une en Océanie et une seule en Europe : le Nurol Life Building… à Istanbul. Malgré de nombreux projets et chantiers à Londres, aucune tour de plus de 200 mètres n’y a été livrée en 2018. Dans le Grand Paris, il faudra attendre quelques années avant de voir la Défense réapparaître dans le classement : les 244 mètres de The Link (futur siège de Total) sont attendus en 2021, les tours Hékla et Sisters, respectivement signées Jean Nouvel et Christian de Portzamparc, arriveront en 2022, et les 320 mètres des hypothétiques tours Hermitage Plaza sont annoncés pour 2024. La tendance peut-elle se maintenir en 2019 ? Compte tenu des chantiers déjà engagés, le nombre de tours de plus de 200 mètres livrées cette année pourrait atteindre le record de 150 gratte-ciel, dont 30 de plus de 300 mètres, selon CTBUH. A plus long terme, les risques de guerre commerciale et le durcissement de la politique économique en Chine pourraient ralentir la construction de grandes tours. Comme la pénurie croissante de sable nécessaire à la fabrication du béton et du verre, dont les gratte-ciel font une consommation effrénée. En attendant, la Burj Khalifa à Dubaï, livrée en 2010, détient toujours le record de plus haut gratte-ciel du monde, à 828 mètres. La Jeddah Tower, en Arabie saoudite, censée atteindre 1 000 mètres, ne devrait la détrôner qu’en 2021. https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/01/14/la-frenesie-de-gratte-ciel-ne-faiblit-pas-sur-la-planete_5408812_3234.html
  19. Un salon de thé pour amateurs d'architecture Le mouvement de renouveau se poursuit rue Saint-Denis, à Montréal, cette fois avec un joli café destiné avant tout aux amateurs de design, mais qui a finalement été adopté par un public beaucoup plus large! SOPHIE OUIMET - La Presse Lors de notre passage un après-midi d'hiver, quelques semaines après son ouverture, le café La Dépendance accueillait déjà plusieurs clients dans son local lumineux. Situé presque à l'angle de la rue Rachel Est, l'établissement s'inscrit dans la revitalisation de cette artère bien malmenée au cours des dernières années. L'instigatrice du projet, la designer Karyne Beauregard, a eu l'idée au cours d'un voyage en Espagne, après avoir visité un petit resto où elle avait adoré l'ambiance. «C'est là que j'ai eu le déclic de jumeler le thé avec le design. Pas pour devenir une érudite du thé, mais juste pour le bien-être que procure le fait de boire un bon thé dans un bel espace, d'être inspiré et d'être bien.» On peut donc y siroter une bonne infusion de l'institution française Palais des thés, ou encore un café du torréfacteur montréalais Structure, avec mousse du lait de La Pinte. Sont aussi offerts des biscuits et autres pâtisseries maison, auxquels s'ajouteront un menu salé et des brunchs le week-end. De fil en aiguille, en mijotant son projet, la designer - qui est aussi derrière l'entreprise Entre 4 murs - a ajouté à son offre un coin librairie avec une sélection de livres triés sur le volet. «Je voulais avoir des ouvrages concentrés sur le design, l'architecture, le do-it-yourself», poursuit Karyne Beauregard, citant en exemple la Librairie Gourmande du marché Jean-Talon. Finalement, elle a inclus un espace boutique avec des accessoires de déco ou des petites douceurs provenant de créateurs locaux, dont Dimanche matin, Dans le sac, les Miels d'Anicet, La Lichée, la Dînette nationale... pour n'en nommer que quelques-uns. Le seul critère: que ces produits soient beaux et bons, comme elle les aime. «Je suis toujours inspirée par le packaging quand je magasine, donc c'est un peu ce que j'ai voulu reproduire avec la boutique.» Tout au fond de la boutique est nichée l'Alcôve, une salle destinée à accueillir des conférences sur tous les sujets touchant à l'architecture, des lunch and learn d'entreprises, ou encore des ateliers de do-it-yourself (DIY). «On a créé des tables polyvalentes, dont on peut changer le dessus super facilement. Par exemple, il y en a certains sur lesquels on peut écrire lors de séances de brainstorm, puis qu'on peut changer de côté pour que les tables se prêtent au DIY: là, on peut faire n'importe quoi, de la peinture, couper sur la table...» Lumineux et aéré C'est la division commerciale de son entreprise de design, Espace 313, dont les locaux sont situés juste un peu plus bas rue Saint-Denis, qui a créé de toutes pièces la décoration du café aux lignes scandinaves. L'équipe de designers a d'ailleurs remporté le premier prix au concours «Portes ouvertes sur Saint-Denis», l'année dernière, pour la création de cet espace. «Je voulais que le lieu devienne inspirant pour les amateurs de design, de décoration, mais aussi pour tout le monde, finalement. Parce que je me rends compte que ça touche un public beaucoup plus large que ce à quoi je m'attendais», raconte la principale intéressée. Et en effet, toute cette clientèle bigarrée qui prend un thé cet après-midi-là, dans le local baigné de soleil, semble lui donner raison. 4282, rue Saint-Denis, Montréal https://www.lapresse.ca/maison/architecture/201901/14/01-5210938-un-salon-de-the-pour-amateurs-darchitecture.php
  20. Il y a aussi l'exemple de Sterling Downey (bon ou mauvais exemple, à vous d'en juger) qui est devenu conseiller d'arrondissement et vice-président du Conseil municipal de la Ville de Montréal. Il est également cofondateur de Under Pressure, le plus ancien festival de culture urbaine en Amérique du Nord. Je me demande souvent quel dommage à la ville il a pu faire avant de devenir ce qu'il est aujourd'hui. Comme quoi on peut accomplir de grandes choses avec la maturité même après avoir pendant longtemps défiguré des lieux publics qui par définition appartiennent à tout le monde et que l'on se doit de respecter. Le privé n'est pas épargné non plus. Et dans le cas du Rodier il s'agit d'un bâtiment patrimonial en plus.
  21. Une chanson pour le tourisme à Montréal https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/201901/13/01-5210843-une-chanson-pour-le-tourisme-a-montreal.php
  22. Québec accorde 16,25 millions pour la recherche aérospatiale Aéro21, un nouvel organisme à but non lucratif financé entre autres par Bombardier, Pratt & Whitney et CMC Électronique Esterline, recevra 16,25 millions de dollars du gouvernement du Québec pour des projets de recherche en aérospatiale. JEAN-FRANÇOIS CODERRE - La Presse La « contribution financière non remboursable » d'un montant maximal de 16,25 millions a officiellement été accordée par un décret promulgué le 19 décembre dernier, peut-on lire dans la Gazette officielle du Québec. Un porte-parole du ministre de l'Économie et de l'Innovation, Pierre Fitzgibbon, a expliqué que, « en raison des mises à pied annoncées récemment dans le secteur de l'aérospatiale, le gouvernement du Québec a décidé d'accélérer la mise en place de ce projet mobilisateur ». Une annonce officielle est prévue au cours des prochaines semaines. La somme accordée à Aéro21 provient d'une cagnotte de 60 millions mise de côté lors du budget de mars dernier pour « soutenir le lancement d'un appel de projets mobilisateurs dans des secteurs stratégiques pour le Québec, de manière à favoriser la réalisation de projets d'innovation par les entreprises », peut-on aussi lire dans la Gazette officielle. Concrètement, les fonds versés à Aéro21 seront redistribués à trois entreprises : Bombardier, CMC Électronique Esterline et Pratt & Whitney. Celles-ci y ajouteront leurs propres fonds pour mener quatre projets de recherche. Au total, 75 % des fonds proviendront du secteur privé, a expliqué le vice-président à l'ingénierie de CMC Électronique Esterline, Patrick Champagne. Selon lui, ces projets auront un impact « mobilisateur » pour l'industrie, puisqu'ils impliqueront, en plus de ces trois grandes entreprises, une série de PME peu habituées à la recherche. Plus particulièrement, ces projets viseront la fabrication avancée (usine 4.0, fabrication additive) et les technologies numériques, notamment l'avionique et les tests sur un « avion virtuel ». Le projet Aéro21, explique Julien Caudroit, directeur des communications du Consortium de recherche et d'innovation en aérospatiale au Québec (CRIAQ), est né des cendres d'un autre projet, plus ambitieux, baptisé MOST 21. Celui-ci avait été soumis au gouvernement fédéral dans le cadre de son appel d'offres pour des « supergrappes ». Il avait été retenu parmi les neuf finalistes, mais pas parmi les cinq gagnants. Certaines des idées avancées dans le cadre de MOST 21 ont toutefois été jugées suffisamment prometteuses par le secteur privé et le gouvernement du Québec pour les regrouper sous la bannière d'Aéro21. - Avec Fanny Lévesque, La Presse https://www.lapresse.ca/affaires/economie/quebec/201901/12/01-5210799-quebec-accorde-1625-millions-pour-la-recherche-aerospatiale.php
  23. Dans le contexte du slogan publicitaire Ho! Ho! Haut! cela me parait crédible. Je n'ai peut-être plus tout-à-fait l'âge pour ça mais il m'arrive encore parfois de croire au Père Noël. ?
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