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Normand Hamel

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Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. Je n'ai pas l'habitude de dire que les autorités sanitaires sont dirigées par des imbéciles, même lorsque je ne suis pas d'accord avec elles ou que je ne comprends pas leurs décisions. De son propre aveux le Dr Arruda admet que la règle plus restrictive de 2 mètres est maintenue dans l'esprit que si on autorise 1 mètre les gens ne la respecteront pas et qu'en exigeant 2 mètres on a davantage de chance d'obtenir le 1 mètre. Autrement dit nos règles sanitaires sont dictées par la psychologie du comportement social. Psychologie qui peut d'ailleurs varier d'un pays à l'autre ou d'une région à l'autre. En Suisse par exemple il est très mal vu de traverser la rue sur un feu rouge alors qu'au Québec la plupart des gens s'en fout. Cela dit, je reconnais que dans un restaurant ce n'est pas une question de psychologie mais de disposition physique des tables, comme à l'épicerie les paniers sont distancés par le marquage au sol. On peut certes remettre en question les exigences gouvernementales, qui du reste dans certains cas ne sont que des recommandations, mais je trouve inacceptable qu'on traite d'idiots nos décideurs. Exprimer simplement son désaccord devrait suffire. D'ailleurs on peut le faire librement ici au Québec, ce qui n'est pas toujours le cas ailleurs sur la planète. On a ici un bel exemple de recommandation plutôt que d'exigence comme telle. Car le but ici n'est pas de prévenir la contagion mais tout simplement de faciliter le retraçage dans l'éventualité d'un éclosion. Voilà une "nuance" que je ne connaissais pas. C'est que j'ai du mal à imaginer un bar où il n'y a personne au bar. Cependant cela me parait en effet un compromis acceptable.
  2. Cela n'a rien à voir avec l'alcool. C'est une question de distanciation physique. Dans un bar les gens sont généralement plus rapprochés. SI dans un restaurant il est en effet permis de ne consommer que de la boisson il faut comprendre que peu de gens le font. Cette loi ayant été adoptée dans le but de permettre à certaines personnes qui accompagnent un groupe par exemple de ne consommer que de l'alcool s'ils ne se sont pas rendus au restaurant nécessairement pour manger. Dans les faits la plupart des gens s'y rendent pour manger tout en buvant de l'alcool. Il est aussi plus facile de contrôler le comportement des individus, ou d'une foule, dans un restaurant que dans un bar.
  3. Montréal, la ville aux 100 villages En ce temps de pandémie, la tentation de quitter la ville pour s’établir à l’extérieur de la métropole est forte. L’envie de s’exiler hors des grands centres est motivée par plusieurs facteurs : accès à la propriété, proximité avec la nature, grands espaces, appartenance à une petite communauté, meilleure qualité de vie, etc. Au-delà de la vision quelque peu idéalisée d’un éventuel « retour à la terre », ce désir témoigne d’un problème bien réel et illustre l’insatisfaction de plusieurs citadins à l’égard de la vie en ville et du métro-boulot-dodo qui lui est associé. Maxim Bragoli - La Pépinière Montréal avait déjà peine à retenir certains de ses résidents, notamment les jeunes familles qui choisissent de s’établir dans des banlieues de plus en plus éloignées, quitte à passer des heures en voiture pour se rendre au travail. À cet effet, c’est justement le travail qui retient de nombreuses personnes à Montréal. Or, avec la démonstration d’une certaine viabilité du télétravail, qui s’est généralisé au cours des derniers mois, on peut se demander si c’est une tendance qui va s’accentuer dans les prochaines années. Le phénomène du télétravail vient changer la donne et brouiller les cartes. Soudainement, il est possible de travailler pour une entreprise montréalaise tout en habitant hors de la métropole. Sans mentionner la vie culturelle et le nightlife qui se sont éteints, temporairement du moins, faisant tomber à court terme un autre argument fort des villes : l’accès à une culture dynamique. Plusieurs cherchent alors des motifs pour rester en ville et, malgré mon profond attachement à notre métropole, je dois reconnaître que je n’échappe pas à cette tentation. Une chose est sûre, Montréal devra trouver des moyens pour retenir ses citoyens et leur offrir des avantages qu’ils ne retrouveraient pas en banlieue ou en région, en bâtissant des quartiers à échelle humaine, qui intègrent davantage d’espaces naturels et favorisent une vie de proximité. Montréal, la « ville aux 100 clochers », s’est construite autour de paroisses et bien que les églises n’aient plus cette fonction de ciment des communautés, notre ville demeure une mosaïque de quartiers à l’identité distincte. Le moment est opportun pour miser sur cette trame de fond, faire renaître l’esprit de village et célébrer nos vies de quartier. Si nous vivons une période de redéfinition ponctuelle de nos manières d’occuper l’espace urbain et de consommer – limiter nos déplacements, acheter hyper local, etc. –, c’est aussi l’occasion de repenser à long terme un urbanisme qui valorise la vie de proximité et la décentralisation des services au sein des quartiers, par opposition à un urbanisme fondé sur les grands projets et les infrastructures majeures. Faire de Montréal une ville aux 100 villages, c’est peut-être une des solutions à l’étalement urbain et à l’exode vers les régions périphériques. Pour faire vivre cette vision, on peut miser sur deux grands aspects : la nature et la vie de communauté. D’abord, parlant d’espaces naturels, notons qu’environ 60 % des Montréalais n’ont pas de cour ou d’espace extérieur privé. Afin que chacun puisse avoir accès à la nature en ville, les projets de verdissement seront déterminants, pour peu que l’on soit prêt à récupérer de l’espace dédié à l’automobile et à l’asphalte. C’est un mouvement qui est déjà en marche. On sent que la diminution de la présence de l’automobile et l’implantation de corridors sanitaires pourraient accélérer le changement de paradigme, et que l’engouement croissant pour l’agriculture urbaine pourrait transformer le paysage de nos rues. À l’image des ruelles vertes, de plus en plus de citoyens souhaitent s’approprier et verdir leurs rues. Des initiatives visant à cultiver des plantes potagères sont aussi à envisager, comme on le voit dans la ville de Victoria en Colombie-Britannique. En plus de projets de verdissement, il faut travailler sur le vivre-ensemble et la vie de communauté. Un milieu de vie complet doit assurer une mixité de l’offre commerciale et culturelle à l’échelle des quartiers, afin que ceux-ci demeurent attirants, agréables, intergénérationnels et pratiques. En effet, c’est la concentration d’une variété d’usages pour une diversité de clientèles qui permet de créer des quartiers animés au quotidien et rythmés de traditions locales. Cette vision peut se matérialiser par la création de places de quartier qui deviennent des cœurs de vie, en intégrant différents pôles : un lieu de diffusion culturelle, une scène pour les artistes locaux, des halles de marché, une offre alimentaire (café/buvette, cuisine de rue), un BBQ en libre service, des aires de jeu libre, entre autres. Ce type d’espace peut aussi facilement être hivernisé, pour dynamiser la vie de quartier toute l’année. Ce plaidoyer pour une ville plus décentralisée, qui s’appuie sur la vitalité des écosystèmes de quartier, pourrait bien contribuer à retenir les gens en ville, en bonifiant l’offre de services, en améliorant la qualité de vie de citoyens et en renforcer leur sentiment d’appartenance. https://www.lapresse.ca/debats/opinions/2020-06-08/montreal-la-ville-aux-100-villages
  4. Eric Girard agréablement surpris par le taux de chômage Le gouvernement du Québec ne s’attendait pas à une reprise de l’emploi aussi vigoureuse en mai, mais le taux de chômage dévoilé vendredi démontre l’effet immédiat du déconfinement. « Les chiffres sont meilleurs que ce que j’attendais ce matin. Si vous m’aviez demandé si ce matin on aurait récupéré 30 % des emplois perdus en mars et en avril, j’aurais dit non », a admis le ministre des Finances, Eric Girard. Le taux de chômage a reculé de 3,3 points au Québec le mois dernier pour s’établir à 13,7 %. Statistique Canada note même que « la croissance de l’emploi observée au Québec est la plus forte parmi les provinces ». Il faut toutefois rappeler qu’avec un taux de chômage de 17 % en avril, le Québec faisait figure de cancre parmi les provinces canadiennes. https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2020-06-05/eric-girard-agreablement-surpris-par-le-taux-de-chomage
  5. Are you sure we didn't get anything from it?
  6. J'ai trouvé des photos d'un édifice qui me fait penser au dernier projet de Cadillac Fairview pour le 750 Peel. Il s'agit du Tribunal de Paris à la Porte de Clichy, de l'architecte Renzo Piano. Voici une évocation du projet suivie de quelques photos de l'édifice qui a été achevé en 2018.
  7. Les premiers Grand-Prix auront sans doute lieu à huis clos. Cependant en ce qui concerne le Grand-Prix de Montréal il pourrait être tenu avec spectateurs car il viendra plus tard dans la saison. En espérant qu'il n'y aura pas de deuxième vague.
  8. La Formule 1 diffuse un nouveau calendrier 2020: le GP de Montréal à l'automne? La Formule 1 a diffusé mardi son calendrier 2020 modifié dont les huit premières courses auront lieu en Europe à partir du 5 juillet, dans un premier temps à huis clos. Le Grand Prix du Canada n'est pas annulé et pourrait avoir lieu à l'automne. https://www.journaldemontreal.com/2020/06/02/la-formule-1-diffuse-un-nouveau-calendrier-2020-le-gp-de-montreal-a-lautomne
  9. Le stade olympique cherche encore à se réinventer pour l'après-COVID-19 Robert Frosi - Radio-Canada Le stade olympique a diversifié ses activités à la suite du départ des Expos. L'infrastructure montréalaise a accueilli des salons, des expositions, des matchs de football et de soccer, des combats de boxe et même de la tauromachie. Mais depuis mars, tout est arrêté. Loin de baisser les bras, on travaille fort dans les bureaux pour réfléchir à l'après-COVID-19. Il y a toujours eu un rapport amour-haine avec le stade olympique, qui, en 1976, avait pourtant fait l’orgueil des Canadiens dans le cadre des Jeux d'été de Montréal. Ses coûts pharaoniques ont entre autres fait l’objet de toutes sortes d’enquêtes. Récemment, un résident de Rosemont–La Petite-Patrie a évoqué, dans une lettre ouverte, l’idée que les séries de la Coupe Stanley pouvaient très bien se dérouler au stade olympique. Un projet qui n’a pas semblé farfelu pour le porte-parole de la Régie des installations olympiques (RIO), Cédric Essiminy. On a tout fait, on peut tout faire, et c’est ce qui fait notre fierté, mentionne-t-il. Le stade olympique accueille depuis 44 ans toutes sortes d'événements. J’aime à rappeler que le stade a été olympique, mais seulement durant deux semaines. Donc, nous, on a eu en 43 ans et 50 semaines, une kyrielle d'événements de toutes sortes. Quand on regarde nos archives, on a déjà eu des patinoires, une formule avec toit, sans toit, du baseball, de la tauromachie… À la RIO, on part de la prémisse que tout peut se faire, ajoute-t-il, non sans une certaine fierté. Aujourd’hui, avec la crise du coronavirus, qui touche sévèrement les Montréalais, toutes les cartes sont en train de se redistribuer. Les rassemblements extérieurs de plus de dix personnes sont interdits, la distanciation physique est obligatoire et les mesures d’hygiène sont exceptionnelles. Dans ce contexte, comment le stade olympique peut-il raisonnablement penser ouvrir ses portes au public et à des événements de masse? Dans les bureaux de la RIO, on s’active à trouver des solutions. Nous sommes le plus gros stade au Canada avec une capacité de 60 000 personnes. Ce qui fait de nous l’amphithéâtre ou la distanciation sociale et physique est possible. Présentement, on est en train de travailler sur des scénarios post-COVID-19 où l’on pourrait accueillir différents événements comme des salons ou des événements gradins tout en tenant compte de la distanciation physique. C’est certain, il y a un coût relié à cela. Mais quand on regarde le parc et ses esplanades, on s’aperçoit qu’énormément de gens peuvent converger vers un même endroit, mais par des entrées différentes. - Cédric Essiminy, porte-parole de la Régie des installations olympiques Selon le porte-parole, le stade est d’actualité plus de 40 ans plus tard. Il vante ses nombreuses possibilités d’accès qui pourraient répondre aux exigences de la santé publique. Lorsque le monde de l'événementiel reprendra, il se dit prêt à répondre aux demandes du public. Des événements sportifs au stade? Je vous avoue que la grandeur du stade, sa grosseur et son architecture aident grandement à respecter toutes les mesures qui sont maintenant nouvelles, dit Cédric Essiminy. Il est certain que dans un premier temps, on pense plus aux salons, car c’est notre pain et notre beurre, comme ceux de l'habitation, de motorisés ou d’animaux. Pour ce qui est des événements sportifs, la dynamique n’est pas la même, car tout le monde se rassemble sur un point d’intérêt concentré. Cependant, étant donné la grosseur du lieu, on serait en mesure, si l’on saute un ou deux bancs, de respecter les distances. Même à 60 000 places, si l'on coupe de moitié, on est rendus à 30 000. C’est toujours plus que le Centre Bell, que le stade Saputo. Si l'on voulait aller plus loin, même à 20 000 personnes, on serait intéressants pour la capacité d’accueil. - Cédric Essiminy Le porte-parole de la RIO a insisté sur le fait que tout cela est exploratoire et qu’il n’y a pas, à l’heure actuelle, d'événements sportifs prévus au calendrier. Ce lieu, qui a été tant décrié, pourrait devenir l'une des solutions au monde sportif qui devra réfléchir à l’après-COVID-19. Le stade olympique a toujours eu une carte, a toujours eu un as dans son jeu et à tous les deux, trois ans, on lui trouve une nouvelle fonction à laquelle on n’avait pas pensé avant, indique-t-il. Je vous rappelle qu’en période de pandémie, on a déjà servi de cliniques de vaccination massive au temps du H1N1. On a également servi à accueillir des demandeurs d’asile. Puis, il y a eu le baseball, la tauromachie, le football, le soccer. La grande force du stade, c’est qu’on trouve toujours un moyen de le modifier ou de l’ajuster pour répondre aux nouveaux critères qu’on n’avait pas eu avant. - Cédric Essiminy Avant de penser aux événements sportifs, on répète à la RIO que l’on veut tout d’abord se concentrer sur les salons, car ils permettent une meilleure logistique pour répondre aux nouvelles mesures de sécurité sanitaire. Notamment avec une même direction fléchée à suivre au sol, une distanciation physique possible et une capacité d’accueil hors pair. Les événements sportifs posent un autre problème, car les spectateurs sont fixés sur un seul objectif, le terrain. L'achat de nourriture aux concessions et, surtout, le fait que tout le monde quitte les lieux en même temps à l'issue du match ajoutent aux complications. Le processus est donc plus complexe que la tenue de salons qui se déroulent parfois sur plusieurs jours. Malgré tous ces facteurs, on ne se décourage pas à la RIO et on pense trouver des solutions à ces problèmes. À voir l'enthousiasme et l'amour de Cédric Essiminy lorsqu'il parle de son stade, on se dit que tout est possible et que la nouvelle partie qui se joue sera intéressante à suivre. Il reste à savoir si l’as sera au rendez-vous. https://ici.radio-canada.ca/sports/1707246/stade-olympique-montreal-cedric-essiminy-rio-covid-19
  10. Le Parterre était bondé hier (en pleine pandémie) lors d'une manifestation contre le racisme. Photo: Hélicoptère TVA
  11. Comment le Cirque s’est endetté d’un milliard $ US en cinq ans Une sommité mondiale dénonce les pratiques très hasardeuses du fonds TPG Jean-François Cloutier - Le Journal de Montréal Le Cirque du Soleil s’est endetté d’un milliard de dollars US en cinq ans en raison des politiques agressives de son actionnaire principal, le fonds américain TPG, selon un expert. Ludovic Phalippou enseigne l’économie financière à la Saïd Business School de l’Université d’Oxford. Spécialiste des fonds d’investissement, il est l’auteur d’un best-seller sur ce sujet intitulé Private Equity Laid Bare. Très au fait de la situation en cours au Cirque du Soleil, M. Phalippou n’hésite pas à montrer du doigt les pratiques du fonds texan TPG. « Ce n’est pas la première fois que TPG apparaît dans ce type de situation. [...] TPG a une série de banqueroutes à haut profil », dit-il. Le professeur évalue à à peine 300 millions $ US l’argent que TPG a investi pour acheter le Cirque en 2015, au coût de 1,5 milliard $ US. C’est un peu plus que ce que le gouvernement québécois s’apprête à injecter dans l’entreprise. La plus grande partie de la transaction a été financée avec de la dette. « Si ça marche, ils gagnent énormément d’argent. Et si ça marche pas, ils se tournent vers l’État, sinon tout le monde doit perdre son emploi », explique-t-il. Une fois devenus actionnaires, les fonds comme TPG ont pour politique de récupérer leur mise au plus vite, selon le professeur. En 2018, malgré un endettement important, les actionnaires du Cirque se sont octroyé un dividende spécial. Le montant de ce dividende est secret. Dans une entrevue au Journal, le PDG du Cirque, Daniel Lamarre, se borne à parler d’une « somme importante ». Selon une source, TPG aurait aussi touché avec le Cirque des frais de gestion dépassant 100 millions $ US en cinq ans. Ni TPG ni la Caisse n’ont voulu confirmer nos renseignements, mais Phalippou juge ces chiffres très vraisemblables. Comme Caesars Selon l’expert, il y a des parallèles frappants à faire entre le cas du Cirque et un investissement précédent de TPG, le géant des casinos Caesars Entertainment. Dans les deux cas, TPG a acheté une entreprise hautement rentable, mais en la finançant avec tellement de dettes qu’elle est devenue vulnérable. L’ex-dragon Mitch Garber est d’ailleurs personnellement impliqué dans les deux dossiers. Chez Caesars, il dirigeait notamment la filiale Caesars Interactive. Au sein du Cirque, il préside le conseil d’administration et est coinvestisseur avec TPG. Dans le cas de Caesars, des créanciers ont traîné les propriétaires de l’entreprise, dont TPG, devant les tribunaux, quand Caesars n’a plus été capable de payer ses dettes. Ils voulaient forcer les dirigeants de TPG à révéler leur fortune. Ils ont obtenu un règlement beaucoup plus satisfaisant que ce qui leur était proposé au départ. Dans le cas du Cirque, aucune poursuite publique pour l’instant. Tout se fait derrière des portes closes. Le gouvernement Legault a volé au secours du Cirque en lui octroyant rapidement un prêt de 200 millions $ US. Mercredi, le premier ministre Legault a qualifié cette entente de « brillante ». Pour écouter l'entrevue cliquer sur le lien ci-après: https://www.journaldemontreal.com/2020/05/28/comment-le-cirque-sest-endette-dun-milliard-us-en-cinq-ans
  12. La formule E peut-elle donner une deuxième chance à Montréal? Montréal, un bon souvenir pour la famille de la FE Philippe Crépeau - Radio-Canada Le litige avec la Ville de Montréal n'est toujours pas réglé. La FE réclame des millions de dollars à l'administration actuelle pour ne pas avoir respecté les termes du contrat de trois ans. La mairesse Valérie Plante avait en effet promis l'abandon du rendez-vous de la FE durant sa campagne électorale en 2017. Les avocats sont en discussion. Alors, sur le côté légal, je ne peux pas faire de commentaires, mentionne Jamie Reigle. Mais le souvenir d'un week-end réussi pour les équipes et les pilotes est encore frais. C'est pour l'instant la seule mais bonne raison qui pourrait laisser croire à un retour de la formule E au Québec. Tous les gens de la FE parlent souvent du week-end à Montréal comme un des meilleurs dans l’histoire de la FE. On a fait des sondages avec les pilotes, et les pilotes ont dit que c’était un des meilleurs week-ends. - Jamie Reigle, directeur général de la FE Ce n'est pas parce que le directeur général de la formule E est un Montréalais, depuis septembre 2019, que les chances de Montréal de réintégrer le championnat sont plus grandes. On aimerait bien y retourner, insiste M. Reigle. Il faut regarder les critères sur lesquels on se base pour choisir les villes, et Montréal a tous les ingrédients. Y a-t-il un public amateur de sport? À Montréal, avec le Canadien, c’est clair. Y a-t-il un public qui aime la course automobile? Avec le Grand Prix du Canada, c’est clair aussi. Est-ce une ville qui comprend les défis des changements climatiques? Pour le Québec et pour Montréal, c’est très important, précise M. Reigle. Sans compter que le marché est intéressant pour les équipes et les commanditaires. Montréal est une grande ville en Amérique du Nord qui a une résonance, c’est une belle ville que les gens aiment bien visiter. Pour moi, tous les ingrédients sont là. Jamie Reigle ne peut pas s'empêcher de répéter qu'il y a d'abord un litige à régler. Moi, j’aimerais bien ça (retourner à Montréal), mais c’est assez compliqué d’avoir un alignement entre la Ville et la FE, se borne-t-il à dire sur les discussions de coulisse. Y a-t-il espoir d'un règlement? La mairesse Valérie Plante a dit le 15 mai 2019 qu'elle n'était pas forcément contre un retour de la formule E à Montréal. Si c’est pertinent et si c’est bien fait, avait-elle dit. Le championnat de formule E a grandi depuis l'étape de Montréal, il a trouvé d'autres destinations, et de grands constructeurs se sont ajoutés depuis 2017, notamment Audi, Mercedes-Benz et Porsche. Beaucoup d’autres villes ont les ingrédients nécessaires. Les nouvelles courses qu’on aurait dû présenter avant la pandémie, c’était une course à Londres, une à Séoul, une à Jakarta. Les changements climatiques sont importants pour ces villes-là aussi. Il y a beaucoup de demandes pour les courses de FE. - Jamie Reigle Si la formule E devait à nouveau s'intéresser à Montréal, ce serait dans la perspective d'ajouter une ville au programme nord-américain du championnat. Quand je parle aux constructeurs, aux commanditaires, ils me disent qu’ils ont aimé leur séjour à Montréal, et à l’avenir le marché nord-américain est très important. C’est très important pour les constructeurs européens comme Porsche, Mercedes-Benz, BMW, Audi. Ils me disent souvent qu’il faudrait avoir plus de courses en Amérique du Nord, parce qu’ils vendent beaucoup de voitures dans ces marchés-là. En ce moment, on a une course à New York et une à Mexico. J’aimerais avoir une voire deux courses de plus en Amérique du Nord. Et quand on regarde les villes où on pourrait faire ça, Montréal est clairement une très bonne candidate. Et la formule E aura la bénédiction de la FIA Bien sûr que je suis d'accord que Montréal réintègre le championnat, avait dit le président de la FIA Jean Todt sans hésiter dans le paddock du circuit Gilles-Villeneuve l'an dernier. On voit la passion des amateurs canadiens pour la F1, la fascination de Montréal pour la compétition automobile. Montréal a une chaleur particulière. L'enthousiasme du public justifie complètement que Montréal revienne au championnat, avait ajouté Jean Todt. Je ne rentrerai pas dans le débat politique qui a pu avoir lieu et qui fait que Montréal n'est plus au calendrier. Mais j'espère que son retour pourra être reconsidéré. Pas au circuit Gilles-Villeneuve La formule E refuse d'envisager de courir sur le circuit Gilles-Villeneuve, mais est prête à étudier d'autres quartiers de la ville, plus loin du centre-ville, pour s'y installer. C’est très important pour nous qu’il y ait une séparation avec la F1, que la FE soit dans un environnement urbain. Ce n’est pas nécessaire que ce soit juste à côté du centre-ville. Parce qu'on est conscient que ça dérange les habitants, admet Jamie Reigle. À Séoul, en Corée du Sud, la course se déroulera à l’intérieur et à l’extérieur du stade des Jeux de 1988. À Londres, la course aura lieu autour d’un centre des congrès, l'Excel Center. C’est de l’urban racing (course urbaine), même si ce n'est pas dans les rues publiques de la ville, précise-t-il. En prenant Séoul comme exemple, pourquoi ne pas envisager l'étape de Montréal autour d'une des signatures de la ville, le stade olympique des Jeux de 1976? On peut être très flexible sur les circuits. L’idée de faire ça autour du stade olympique à Montréal, c’est possible, mais il faut avoir encore beaucoup de discussions pour qu’on y arrive, a conclu Jamie Reigle, insistant sur le fait que le litige doit d'abord se régler. Et pourquoi ne pas penser à faire passer les voitures dans le stade? Avec des monoplaces à motorisation électrique, sans émissions polluantes, c'est envisageable. La course de Séoul servira de banc d'essai. Rappelons pour l'anecdote que la première ébauche du circuit de F1 pour le Grand Prix du Canada de 1978 faisait passer les monoplaces dans le stade olympique. https://ici.radio-canada.ca/sports/1706006/formule-e-jamie-reigle-deuxieme-chance-montreal-seoul-jakarta-londres
  13. Montréal en mode été… Engourdi, oui, mais toujours vivant. Montréal va connaître un été hors de l’ordinaire, mais la métropole a l’intention plus que jamais de défendre sa réputation de ville effervescente. Comment les Montréalais composeront-ils avec les limites de la pandémie ? À quoi ressemblera leur quotidien ? De quelle manière exploiteront-ils leur créativité ? Instantané d’une saison que l’on souhaite belle, malgré tout. Pour lire la suite: https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/202005/23/01-5274782-montreal-en-mode-ete-hors-du-commun.php
  14. L’île Notre-Dame rouvre ses pistes aux cyclistes Les Montréalais renouent progressivement avec leurs activités sportives. Le populaire circuit Gilles-Villeneuve du parc Jean-Drapeau, situé sur l'île Notre-Dame, a rouvert ses pistes au public, tout comme le golf municipal de Montréal, qui accueillait samedi matin ses premiers joueurs. Les cyclistes étaient déjà une dizaine à l’oeuvre, dès les premières heures du jour, sur une partie du très populaire réseau cyclable du parc Jean-Drapeau, dont le circuit Gilles-Villeneuve. L’île Notre-Dame, qui accueille chaque année près de 125 000 cyclistes, avait dû fermer ses pistes le 5 avril en raison d'un achalandage trop important et des risques inhérents de propagation de la COVID-19. Les cyclistes peuvent renouer avec le trajet cyclable Sainte-Catherine—Estacade—parc Jean-Drapeau. La passerelle cyclable du pont Victoria demeure fermée, mais les pistes multifonctionnelles des ponts Samuel-de-Champlain et Jacques-Cartier pourront être empruntées. Les stationnements du parc demeurent cependant interdits aux automobilistes et la distanciation physique de deux mètres minimum reste de mise. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1705609/ile-notre-dame-montreal-ouverture-public
  15. Comment sauver le centre-ville de Montréal ? Pas de festivals, pas de touristes et peut-être pas de travailleurs dans les tours de bureaux, c’est la trilogie d’enfer qui attend les propriétaires de boutiques du centre-ville. Ceux qui ont pignon sur rue pourront rouvrir à compter de lundi. Ouvrir, mais pour qui ? André Dubuc - La Presse Le sous-comité sur la vitalité commerciale du centre-ville piloté par Monique Simard, du Quartier des spectacles, et Michel Leblanc, de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, doit produire un plan d’action la semaine prochaine concernant les mesures à mettre en œuvre dans le respect des règles sanitaires dans la perspective du maintien, du moins en partie, du télétravail. Ce sous-comité découle de l’initiative de la mairesse de Montréal, Valérie Plante, qui a mis en place cette semaine un comité de relance tout étoile auquel siègent entre autres Guy Cormier, du Mouvement Desjardins; Christiane Germain, du Groupe Germain; Yves Lalumière, de Tourisme Montréal; Michel Leblanc, président-directeur général de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain; Hicham Ratnani, cofondateur de Frank and Oak ; Monique Simard, présidente du conseil du Quartier des spectacles; Kim Thomassin, de la Caisse de dépôt et placement du Québec; et Louis Vachon, de la Banque Nationale. « Notre objectif est de créer une animation au centre-ville dans les prochaines semaines », résume au bout du fil M. Leblanc. Le sous-comité entend aussi recommander au gouvernement fédéral de créer un programme spécial destiné aux commerçants des centres-villes des villes canadiennes. Tous sont aux prises avec la désaffection des touristes et des travailleurs de bureaux. Cette suggestion fait toutefois sursauter la professeure de l’UQAM Danielle Pilette, versée dans les questions urbaines. Selon elle, les enjeux de la rue Sainte-Catherine ne sont assez différents de ceux des artères commerciales de quartier pour justifier un plan d’aide spécifique. La rue Sainte-Catherine a entamé sa transition de rue de destination à une rue de services de proximité à l’intention des résidants du centre-ville, toujours plus nombreux. - Danielle Pilette Mme Pilette reconnaît que les prochains mois s’annoncent pénibles pour les bars et restaurants, mais selon elle, les boutiques et magasins s’en sortiront mieux. « À court terme, les magasins sur Sainte-Catherine profiteront de la fermeture prolongée des galeries marchandes souterraines », indique pour sa part Jean-François Grenier, expert en recherche commerciale de la firme Altus. Il ne minimise cependant pas l’ampleur du défi qui se pose aux commerçants du centre-ville dans les prochains mois. « D’après nos études, qui datent de quelques années déjà, jusqu’à 60 % ou 65 % des dépenses dans les magasins du centre-ville sont faites par les touristes et les travailleurs des tours de bureaux », souligne-t-il. Place à l’audace Il faudra faire preuve de créativité et inviter les Montréalais à redécouvrir leur ville, dit Christian Savard, directeur général de l’organisme Vivre en ville. Parmi les suggestions retenues jusqu’à présent par la Ville : rendre la rue Sainte-Catherine piétonne les fins de semaine et la réduire à une voie de circulation la semaine pour donner de l’espace aux commerçants et aux visiteurs. De son côté, l’arrondissement de Ville-Marie a suspendu les frais d’occupation du domaine public des terrasses. Celles-ci pourront être 50 % plus vastes sur les rues piétonnes. De plus, la Ville et l’arrondissement de Ville-Marie appuient financièrement Destination Centre-Ville. Le comité exécutif a d’ailleurs voté cette semaine une contribution de 145 000 $ à la société de développement commercial en prévision de la reprise. Christian Savard aimerait voir les restaurateurs de la métropole s’équiper de camions de cuisine de rue pour aller à la rencontre des clients. « Si j’étais la Ville, j’achèterai des centaines de parasols géants pour transformer le centre-ville en une immense terrasse », fait-il savoir. https://www.lapresse.ca/affaires/economie/202005/22/01-5274705-comment-sauver-le-centre-ville-de-montreal-.php
  16. De par sa localisation stratégique l'impact visuel du Duke sera bien plus grand que ses modestes 25 étages ne le laissaient supposer au départ. C'est du moins l'impression qu'il me donne de plus en plus depuis qu'il a commencé à s'élever dans le ciel.
  17. Il n'y a aucun doute, le télétravail est là pour rester! 😜 Cartoon: MATT - The Telegraph
  18. Productivité au Canada: le Québec dominait en 2018 La productivité multifactorielle du secteur des entreprises a diminué dans la plupart des provinces du Canada en 2018 après avoir augmenté dans chacune d’entre elles en 2017. Dans l’ensemble, elle a été inchangée en 2018 après avoir affiché une hausse de 1,9 % en 2017, selon Statistique Canada. La croissance de cette productivité est souvent associée aux progrès technologiques, aux changements organisationnels et aux économies d’échelle dans les entreprises. L’agence fédérale a observé en 2018 des baisses de la productivité multifactorielle dans les quatre provinces de l’Atlantique, là où elles ont été parmi les plus prononcées au Canada. Ainsi, la productivité multifactorielle a reculé de 5,7 % à Terre-Neuve-et-Labrador, de 2 % en Nouvelle-Écosse, de 0,8 % à l’Île-du-Prince-Édouard et de 0,5 % au Nouveau-Brunswick. En revanche, elle s’est accrue dans trois provinces en 2018, en particulier au Québec, de 1 %. Elle a aussi progressé en Alberta, de 0,3 %, de même qu’en Colombie-Britannique, de 0,2 %. Statistique Canada rappelle que de la période de 2000 à 2010 et de celle de 2010 à 2017, la croissance de la productivité multifactorielle s’est accrue dans toutes les provinces, sauf à Terre-Neuve-et-Labrador et au Manitoba. Par ailleurs, l’agence fédérale s’attend à ce que la pandémie de COVID-19 ait des répercussions sur la productivité multifactorielle dans les estimations de la croissance à compter de l’année de référence 2020. https://www.lapresse.ca/affaires/202005/19/01-5274106-productivite-au-canada-le-quebec-dominait-en-2018.php
  19. BrainBox AI veut offrir une bouffée d’air frais dans les CHSLD Spécialiste de la gestion intelligente du chauffage et de la climatisation dans les grands immeubles, l’entreprise montréalaise BrainBox AI s’est réinventée en temps de pandémie. Elle offre maintenant gratuitement à tous les immeubles comportant un système central, notamment les CHSLD, de reprogrammer leur dispositif pour qu’il privilégie l’apport d’air frais. KARIM BENESSAIEH - La Presse Le cœur de la technologie de BrainBox AI est un module qui se branche au système central de climatisation et de chauffage. Il utilise l’intelligence artificielle pour générer un confort accru et des économies d’énergie estimées entre 25 % et 35 %. Cette technologie est compatible avec 80 % des systèmes, estime-t-on chez BrainBox AI. L’idée, c’est de reprendre cette technologie et de lui donner un nouvel objectif, soit privilégier l’apport d’air de l’extérieur plutôt que l’économie d’énergie. « Depuis 20 ans, dans les bâtiments, l’idée est de prendre la quantité d’air frais pour s’assurer qu’il n’y ait pas d’excès de CO2, mais sans trop en prendre parce que ça coûte plus cher, explique Jean-Simon Venne, cofondateur et chef de la technologie chez BrainBox AI. Quand on regarde un hôpital, l’objectif est différent : il y a des contaminants, on veut changer l’air 20 à 30 fois l’heure plutôt que 5 à 6 fois dans un immeuble. Le but, c’est de se débarrasser des particules, des microbes en suspension. » Installation à distance Reconfigurer un système central de climatisation ou de chauffage est loin d’être simple, précise-t-il. « Ça se fait à la main, mais ça prend des heures et des heures. Pour reconfigurer tous les CHSLD, par exemple, il va falloir attendre pas mal de temps, il n’y a pas assez de techniciens. » Ce type de reconfiguration manuelle est très peu flexible et a de la difficulté à s’adapter aux changements de température. C’est justement la spécialité du module de BrainBox AI, capable de modifier les consignes en temps réel et d’évaluer la capacité d’un système à refroidir ou chauffer l’air extérieur. On offre gratuitement l’envoi de ce dispositif en livraison express, et l’assistance à distance pour son installation qui peut être faite en moins de 48 heures. L’utilisation sera gratuite jusqu’à la fin de la pandémie. Principe de précaution Cette semaine, la problématique de la ventilation a fait les manchettes avec le cas du CHSLD Vigi Mont-Royal. Dans ce cas, toutefois, c’est l’arrêt complet du système qui pourrait avoir exacerbé le problème, alors que tous les 226 résidents ont été infectés. Le système intelligent de BrainBox, évidemment, n’aurait servi à rien dans ce contexte. Il n’est pas non plus établi que la COVID-19 puisse être transmise par la recirculation de l’air. « On ne le sait pas encore, il y a énormément d’articles et de publications en ce moment, on doit essayer de voir comment le virus fonctionne, dit M. Venne. Nous, on dit que tant qu’on ne le saura pas, ce serait bien de ne pas prendre de risque. » Il s’agit d’une attitude qui fait consensus dans l’industrie, notamment promue par l’American Society of Heating, Refrigerating and Air Conditioning Engineers (ASHRAE), qui regroupe les ingénieurs du domaine du chauffage et de la climatisation, précise le chef de la technologie. « Ils se sont positionnés sur le fait de ne pas prendre de risque et d’augmenter l’apport d’air frais comme mesure préventive tant qu’on n’a pas fait toute la lumière. On a suivi cette recommandation. » https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/202005/15/01-5273731-brainbox-ai-veut-offrir-une-bouffee-dair-frais-dans-les-chsld.php
  20. Une grande terrasse aménagée à la Place des Festivals L'été ne tombera pas complètement à l'eau à Montréal : la Place des Festivals devrait accueillir une nouvelle terrasse ainsi qu’une série d’expositions et de spectacles pop-up lorsque l'épidémie de COVID-19 se résorbera. Après avoir abrité une clinique de dépistage de la COVID-19 en mars, la Place des Festivals reviendra progressivement à sa vocation d’origine. Marie Lamoureux, relationniste de presse pour le Quartier des spectacles, lève le voile sur un ambitieux plan annonçant un retour progressif à la normale. « L’idée, c’est d’avoir un aménagement avec de la verdure au lieu des îlots de chaleurs, des immenses tables à pique-nique. On va inviter des auteurs, des illustrateurs et des bédéistes à les habiller, à les dessiner », explique-t-elle. Il n'est pas possible pour le moment d'avoir un échéancier précis de la mise en place de cette terrasse, puisque tout dépend de l'évolution de la situation sanitaire liée à la COVID-19, mais le travail est déjà bien amorcé. Consultés mardi dernier, les organisateurs de 30 événements culturels montréalais dont les FrancoFolies et le Festival de Jazz collaborent actuellement à l’élaboration d’une programmation évolutive et de jour. «On a des installations qui peuvent accueillir des expositions, par exemple. Au stade plus avancé de déconfinement, peut-être qu’il pourrait y avoir des prestations pop-up en musique, en théâtre, en danse ou même en cirque. Des gens qui récitent des textes, aussi.» Évidemment, Marie Lamoureux se fait rassurante. Les normes de santé publique seront respectées à la lettre, garantit-elle. « On a l’autorisation de la ville pour animer l’espace public et ils voulaient qu’on le fasse. C’est notre mandat. [...] On a le soutien de nos membres et de la Ville de Montréal pour aller de l’avant, mais tout ça va se faire dans les règles de sécurité. » https://www.tvanouvelles.ca/2020/05/14/une-grande-terrasse-amenagee-a-la-place-des-festivals-1 Photo: @Dario Ayala - Agence QMI
  21. Humour britannique. Cartoon: MATT - The Telegraph
  22. Volkswagen contraint d'interrompre à nouveau sa production Le groupe automobile Volkswagen va interrompre en mai pendant quelques jours certaines lignes de montage, tout juste rouvertes, en raison d'une faible demande automobile, a-t-il annoncé à ses employés. Dans son usine au siège historique de Wolfsburg, deux chaînes de montage seront intégralement fermées et une verra ses horaires réduits pendant quatre jours, les 15, 20, 25 et 29 mai, explique le groupe dans un message posté mardi soir sur son site intranet et que l'AFP a pu consulter mercredi. L'interruption concerne notamment les modèles Golf et Tiguan de la marque principale VW. Il s'agit pour le constructeur, qui a relancé sa production fin avril après des semaines de fermeture en raison de la pandémie de nouveau coronavirus, «d'aligner en continu la production sur les fluctuations attendues du marché», explique un responsable du personnel, Arne Meiswinkel, sur l'intranet de l'entreprise. Les fermetures temporaires illustrent la difficulté du redémarrage en Europe après les restrictions liées à la pandémie, qui ont déjà entrainé des chutes historiques en mars et avril des ventes automobiles européennes. «Les clients ne s'intéressent pas à l'achat de voitures» et les dépôts où sont stockés les véhicules produits «arrivent déjà à leurs limites», avait déjà mis en garde fin avril le président du puissant comité d'entreprise, Bernd Osterloh, qui siège également au conseil de surveillance du groupe. «L'entrée de commandes est désolante». Moody's a abaissé mercredi sa prévision pour le marché automobile mondial, et s'attend désormais à une baisse de 20% des ventes en 2020 avec notamment un plongeon de 30% en Europe et de 25% aux États-Unis. Le marché chinois devrait mieux se porter (-10%). L'usine de Wolfsburg devrait produire quelque 6 000 voitures par semaine dans un premier temps, soit 40% de sa capacité, tandis que plus généralement en Europe, les usines de Volkswagen tournent actuellement entre 35 et 50% du maximum. Une «approche flexible» sera nécessaire encore pendant «un temps prolongé», a expliqué M. Meiswinkel alors que 35 000 employés du groupe sont encore au chômage partiel en Allemagne. «Tant qu'il n'y a pas de travail pour tout le monde en raison de la situation sur les marchés, le chômage partiel reste nécessaire», a ajouté le responsable. Pour relancer les ventes, constructeurs et équipementiers tentent d'obtenir du gouvernement un nouveau programme d'aides similaire aux primes à l'achat instaurées après la crise financière de 2008-2009, mais critiqué pour des raisons environnementales. Une réunion autour d'Angela Merkel début mai n'a pas abouti mais des groupes de travail doivent présenter des pistes d'ici début juin. La crise du secteur automobile, pilier de l'économie allemande, menace sur le long terme 100 000 emplois en Allemagne, selon Ferdinand Dudenhöffer, expert du secteur de l'université St Gallen. https://www.tvanouvelles.ca/2020/05/13/volkswagen-contraint-dinterrompre-a-nouveau-sa-production
  23. L’après-COVID-19: financer la transition industrielle, le défi du modèle québécois La relève du Québec, en provenance des sciences naturelles, humaines et sociales, propose une réflexion sur les nombreux défis qui attendent la société québécoise pour affronter la crise de la COVID-19 et en sortir. X. Hubert Rioux - Chercheur à l'ENAP Dans la foulée de la crise financière de 2008, les économies avancées avaient déjà renoué avec les subventions industrielles, l’investissement public dans les secteurs de pointe, la protection des sièges sociaux et autres « champions nationaux », bref, avec un certain nationalisme économique. Ce nationalisme ne s’est effectivement pas incarné prioritairement sous la forme de tarifs commerciaux, mais par l’entremise de la finance entrepreneuriale et industrielle. Entre 2007 et 2015, par exemple, les actifs des fonds souverains du monde entier sont passés de 3000 à 7000 milliards de dollars US. Une multitude de banques publiques d’investissement ont également été mises sur pied depuis, tant par les économies occidentales que chez les dragons asiatiques. La reprise économique qu’il incombera aux États d’amorcer, d’orienter et surtout de financer dès maintenant aura pour effet d’accentuer ces tendances, puisque la recherche d’autarcie agroalimentaire et industrielle s’accompagnera des impératifs de la transition énergétique. Cette dernière, pour laquelle la conjoncture actuelle offre une occasion en or, devra pourtant faire face à la frilosité du secteur financier privé et aux prix historiquement bas des énergies fossiles. C’est pourquoi le capital de développement public québécois devra soutenir activement les ambitieux chantiers qui nous attendent, tout comme il a permis les modernisations énergétique et industrielle rapides ayant marqué la Révolution tranquille. Le Québec jouit d’une longueur d’avance grâce à l’hydroélectricité, mais fait néanmoins face à d’immenses défis : électrification des transports, efficacité énergétique, revitalisation industrielle des régions périphériques, déclin démographique. La transition énergétique et le développement régional devront donc être au cœur de la prochaine politique industrielle québécoise. Pour peu qu’on s’en donne l’ambition, l’écosystème financier du Québec saura nous en fournir les moyens. La réforme d’Investissement Québec (IQ) devra d’abord accoucher d’un volontarisme accru, pour en faire notre véritable banque nationale (et verte) d’investissement. Les fonds de travailleurs, le Mouvement Desjardins puis la Caisse de dépôt et placement devront également mettre l’épaule à la roue. À cet égard, un éventuel « comité stratégique commun » permettrait de coordonner l’action de tous ces acteurs publics et parapublics. Protection des champions nationaux Ce comité pourrait par exemple élaborer notre première doctrine de protection des champions nationaux et des sièges sociaux, puis organiser, en concertation avec le gouvernement, les minorités de blocage nécessaires à cette fin. La gestion du nouveau « Fonds pour la croissance des entreprises québécoises et la protection des sièges sociaux » pourrait contribuer à cet effort. Si le développement industriel et régional doit d’ailleurs être au cœur de la réforme d’IQ, la transition énergétique y apparaît d’une manière plus marginale. Il est impératif que cela change. Les plus importantes banques publiques d’investissement du monde l’ont bien compris et donnent désormais la priorité au développement régional, à la relève entrepreneuriale, à la protection de la propriété nationale des filières industrielles stratégiques, mais aussi à la transition verte. C’est le cas de la fameuse KfW allemande, de la jeune Banque publique d’investissement française, ou même de la Banque nationale d’investissement écossaise en devenir. À l’image de celles-ci, on pourrait songer à augmenter les moyens d’IQ au-delà de la capitalisation supplémentaire prévue de 1 milliard, en lui permettant par exemple d’émettre des obligations vertes garanties par l’État. Celles-ci faciliteraient la mobilisation du capital institutionnel et bancaire, générant un effet levier au bénéfice de la transition énergétique. IQ devrait ensuite se fixer d’ambitieuses cibles d’investissement vert et régional, voire procéder à des appels d’offres visant le développement de secteurs stratégiques. Le financement de circuits courts de production énergétique, de même que des filières éolienne, de la biomasse et des biocarburants, de la géothermie et de l’hydrogène devrait être mis en priorité. L’appui à l’organisation de réseaux régionaux de production, de transformation puis de distribution des produits agroalimentaires et forestiers devra aussi être intensifié. La capitalisation par IQ de fonds de capitaux de risque privés, qui concentrent actuellement l’investissement dans les zones urbaines, devrait par ailleurs céder la place aux participations directes. De nouveaux fonds publics régionaux et locaux co-capitalisés par IQ ou par le Fonds du développement économique pourraient être créés à cette fin. Les incubateurs régionaux d’entreprises, y compris agricoles, devront également être multipliés, tout comme les interventions en soutien à la relève entrepreneuriale et à la reprise collective des entreprises. Les nouveaux « comités régionaux » auxquels siégera IQ devront pour leur part permettre une coordination beaucoup plus soutenue avec les caisses populaires, les pôles d’économie sociale, les MRC et autres parties prenantes. À moyen terme, toutefois, il faudra bien finir par soulever à nouveau la question qui fâche : celle des contradictions inhérentes à notre relation à l’État fédéral canadien, qui continuera pour sa part de subventionner l’industrie pétrolière et gazière à coups de dizaines de milliards, dont un cinquième provient de l’assiette fiscale québécoise. https://www.lapresse.ca/debats/opinions/202005/11/01-5273130-lapres-covid-19-financer-la-transition-industrielle-le-defi-du-modele-quebecois.php
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