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DeSica

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  1. Moi aussi j'aimerais bien être informé au sujet de ces travaux, coin Berri et Ontario, et aussi sur le sort du bâtiment de Vidéotron juste en face, mis entièrement sous plastique. Un quelconque face-lift?
  2. Je joins ma voix aux déçus de cet «aménagement». Que de liège caoutchouté! Ce liège encercle les arbres (la nature à sa place!) et donne un air bétonné à l'ensemble du square. On a complètement perdu le sens de l'oasis de fraîcheur et de verdure que les citadins recherchent pour souffler un peu et refaire le plein, eux qui vivent dans l'environnement bruyant et survolté de la ville. Avec les concepts d'économie sociale et d'intégration (des itinérants), à l'instar du bureau logé dans la vespassiene pour les deux intervenants sociaux, on est en train d'institutionnaliser l'itinérance. De plus, la non réfection de l'édicule du métro Atwater et du couloir souterrain (une horreur) qui mène à la Plaza Alexis Nihon, n'arrange pas les choses. Cette manie de rendre «festif» (festiviser) le moindre espace public, de «l'animer», de le «thématiser», finit par lasser. Qui dit que les gens de la ville ne sont pas à la recherche d'un espace où il ne se passe RIEN et où on leur fout la sainte paix pendant l'heure du dïner?
  3. Étrange réponse... Je ne vois pas ce que la gauche et la droite viennent faire là-dedans. Les ponts «à la Beauharnois» ne permettent pas de construire «plus de prison» ou de [faire] «moins de culture». Et surtout, surtout, il n'y a PAS d'argent public. Maggie (Thatcher) l'a pourtant bien dit: «The State has NO sort of money, other than the money people earn themselves. There is NO such thing as public money. There is only taxpayer's money.». Et tant qu'à faire «contribuer» le contribuable, faisons en sorte qu'il en «a pour son argent» et ne pas surajouter aux ratages que Montréal a connu dans le passé sur le plan de l'architecture. Qu'on le veuille ou non, Montréal, avec ses qualités et ses défauts, est une ville de renommée internationale. Elle ne peut pas se permettre de faire dans la banalité, le simple fonctionnel, le «correct» et l'impersonnel. Les bâtiments publics, sont les seuls à faire véritablement contrepoids à l'uniformisation urbaine qu'apportent tous les PFK, les Starbucks, les McDo et toutes les banlieuseries de la Terre. Montréal ne doit pas rater son coup.
  4. Et c'est avec des idées bien ratatinées comme les vôtres qu'on se ramasse avec des «ponts de Beauharnois» qui n'apportent strictement rien sur le plan de l'architecture (art réservée aux bobos, c'est bien connu). D'ailleurs les bobos, (qui sont les autres), ne paient rien, ça aussi c'est bien connu. Et voulez-vous bien me dire ce qu'est un «projet structurant», à part une belle expression de langue de bois qui ne veut rien dire. En quoi l'architecture autre que la Place Dupuis, les millions de bungalow de Brossard et tous les «ponts de Beauharnois» de la Terre ne serait pas un «projet structurant». La banalité est déstructurante, l'architecture «correcte» est déstructurante, l'insignifiance est déstructurante, mais jamais, au grand jamais, l'Art architectural beau et authentique est déstructurant. J'ai probablement eu l'audace d'écrire le mot «audace». Et j'ai aggravé mon cas en ajoutant le mot «grandeur». Au p'tit Québec, c'est une erreur impardonnable. Mais partout ailleurs dans le monde, on ne s'excuse pas d'exister et de le faire savoir au reste du monde par son architecture. Petit, petit Québec... Va pour un autre pont de Beauharnois «correct» avec un budget «correct». Ça va être ben correct de même... C'est probablement tout c'qu'on mérite...
  5. Imaginez ce qu'un architecte comme Santiago Calatrava Valls aurait d'un projet de pont comme celui de Beauharnois. Il en aurait fait une oeuvre d'art, comme tout ce qu'il touche. Échaudée par le Stade olympique, la société québécois doit retrouver le sens de la vision, de l'audace et de la grandeur, mais dans la réalité des coûts. Le pont Champlain est une bonne occasion. Montréal mérite mieux qu'un autre pont de Beauharnois. Montréal mérite mieux que tout ce qu'elle vit en ce moment d'ailleurs...
  6. Merci Rocco pour le rendu. Rebeurk en effet. J'espère que le revêtement extérieur sera mieux réussi que celui d'en face. Je parle du vert sale de la Grande Bibliothèque : une vraie catastrophe. Et en plus, les tuiles risquent de nous tomber sur la tête!
  7. La finition extérieure ORIGINALE, est-ce comme le rendu illustré plus haut sur cette page? Quel en est le matériau?
  8. Tout cela est bien beau et de nouveaux petits commerces ont remplacé Première Moisson et les petits commerces qui ont fermé les uns après les autres en 2009, faute d'affluence. Je vais au Marché St-Jacques régulièrement (c'est mon quartier) et quand j'y vais, je me demande toujours si ces nouveaux commerces vont tenir le coup jusqu'à l'arrivée des propriétaires des condos qu'on va construire dans l'édifice du Marché. Il me semble qu'on aurait dû construire les condos d'abord et ensuite mettre en location les espaces commerciaux du rez-de-chaussée. Je trouve ça quelque peu illogique. En plus, ce marché est situé juste en bas d'une côte et avoisine une mignonne petite épicerie un peu au sud sur Amherst. J'espère que les choses vont bien tourner et que l'affluence sera au rendez-vous. Le projet me paraît excellent sur papier.
  9. L'urbanisme, un métier dangereux? Je reviens à ma Grande Bibliothèque coin Berri et Maisonneuve dont le revêtement est devenu une mocheté sale, verdâtre et déprimante (presque en face le l'îlot Voyageur en panne de construction, ce qui n'aide pas!). Le citoyen lambda (dont je suis) passe devant «ça» et se demande tout bonnement comment se fait-il que les «urbanisses» et les architectes n'ont pas prévu cette détérioration prématurée du revêtement d'un projet de 85 millions de beaux dollars. Pour ce citoyen, cela lui apparaît comme l'ABC du métier. Quant au Forum AMC, le «beau» et le «laid» en architecture, ça se discute. Mais «l'affreux»? Quant à l'ancien forum très bien revampé à mon sens de Toronto eh bien... Toronto nous a encore damé l'pion!
  10. @Martin "BruB" Pour la transformation de l'ancien Forum en «la chose», je ne vois qu'une seule explication : l'inculture. Et ce qui aggrave «le cas» si je puis dire, c'est d'avoir fait «ça» en face du Square Cabot, en face d'un petit parc. On dirait une tentative de pseudo Centre Pompidou raté ou chépakoi. À propos du revêtement du Séville et du choix de la brique claire qui risque de se salir en vieillissant, êtes-vous récemment passé devant la Grande Bibliothèque, coin Maisonneuve et Berry? Quel désastre... L'espèce de revêtement vert est sale et terni. Tout l'ensemble a l'air moche et vieilli prématurément. Quel contraste avec l'intérieur de l'édifice! Il paraît qu'à l'origine, des tuiles de cuivre devait recouvrir l'édifice. On a finalement opté pour la solution (moins chère) que nous voyons (subissons) aujourd'hui. Ce qui me ramène au Forum-AMC. Il faudrait une histoire ou généalogie des ratages architecturaux à Montréal. Il me semble que ce serait intéressant. Non pas tant pour tourner le fer dans la plaie que pour tenter de trouver des «explications» ou des intentions originelles permettant de comprendre quelque peu des «objets» (et d'autres) comme le Forum-AMC.
  11. ENCORE un autre Starbucks. Avions-nous besoin d'un autre café de cette chaîne qui uniformise le paysage urbain comme le font toutes les foutues chaînes de fast-food, les chaînes de vêtements, et les autres (vous les connaissez...). J'aurais préféré un café plus original et unique, avec une personnalité propre et distinctive, ayant pour thème le cinéma (comme rappel du Séville), un café enfin qui aurait tranché sur le reste et qui aurait été une vrais valeur ajoutée au Séville. Traitez-moi de grincheux si vous voulez, mais dites-moi la différence fondamentale entre un Starbucks à Montréal, Londres, Paris ? On dirait que les Américains les ouvrent pour ne pas sentir dépaysés en voyage. Ces chaînes, on dirait presque une fatalité. Je sais, je sais. Les gros joueurs s'installent aux bons endroits qui présentent un bon potentiel d'affluence and money talks! Mais les promoteurs immobiliers ont-ils vraiment un contrôle sur les espaces commerciaux qu'ils louent ou vont-ils au plus facile et au plus rentable par désintérêt et par paresse?
  12. J'ai entendu dire que Prevel songeait à acheter des terrains en face du Séville, sur Ste-Catherine, pour un autre projet...quelqu'un a des infos à ce sujet?
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