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Le projet du siècle de François Legault

Le projet du siècle de François Legault

François Legault a fait bien plus qu’annoncer un chantier industriel record, jeudi. Il s’est inscrit dans l’histoire comme un héritier de Robert Bourassa, son exécuteur testamentaire.

Publié à 1h58 Mis à jour à 5h00

Quand, en 1971, Robert Bourassa a annoncé la mise en chantier des grands barrages de la Baie-James, on a vite parlé du « projet du siècle ».

Rien d’aussi ambitieux n’avait été mis sur les rails industriels au Québec. Cette décision allait être « un point tournant de notre histoire », avait osé déclarer le jeune premier ministre.

Il n’a pas manqué de détracteurs. Ce serait trop coûteux, trop compliqué, trop loin – il fallait emmener des dizaines de milliers de travailleurs. Plusieurs experts très avisés dénigraient les barrages comme des installations du passé : mieux vaudrait miser sur le nucléaire.

Sans compter qu’en annonçant en grande pompe cette nouvelle « Conquête », on avait « oublié » de consulter les principaux intéressés : les Cris et les Inuits – ce qui a entraîné une bataille judiciaire et plus tard les Ententes de la Baie-James et du Nord.

Cinquante-deux ans plus tard, plus grand monde ne remet en question la vision économique de Bourassa. La série d’aménagements successifs de la Baie-James fournissent la moitié de l’électricité québécoise. Elle est entièrement renouvelable.

Le débat barrages contre nucléaire s’est vite évanoui, et tous les gouvernements du Québec successifs ont loué le « projet du siècle ». D’autres projets importants ont été réalisés. On a utilisé l’électricité comme levier de développement économique, en offrant un tarif avantageux à diverses industries. Il n’a pas manqué de politiciens pour s’enorgueillir de « l’or bleu du Québec ».

Mais sans doute jamais avant cette « filière batterie » n’a-t-on poussé aussi loin, aussi vite et aussi fort le concept de développement économique national hydroélectrique.

Il n’y a plus vraiment de doute sur la raison du départ de Sophie Brochu de la tête d’Hydro-Québec. Dans toutes ses entrevues, l’omniministre Pierre Fitzgibbon dit qu’Hydro a fait un travail exceptionnel pour évaluer les besoins en électricité des citoyens. « Mais il manquait le volet industriel. »

M. Fitzgibbon, déjà ministre de l’Économie, n’est pas devenu ministre de l’Énergie pour rien. C’était exactement pour ça : créer une masse critique dans un domaine de pointe pour le reste du siècle en misant sur l’avantage comparatif du Québec, c’est-à-dire l’électricité la « plus propre » et la moins chère au monde.

Ce n’est pas pour rien non plus qu’on a choisi Michael Sabia pour diriger Hydro-Québec : un homme qui vient de la finance et non de l’énergie. Il est là pour faire arriver les mégawatts dans la filière industrielle, batteries et autres, et vite.

Le Québec sera le « champion du monde » en matière de batteries, a dit l’omniministre. Il faut pour ça allonger les subventions et les investissements publics en faveur d’une société étrangère. Mais c’est pour faire de la transformation ici de ressources naturelles québécoises.

Par l’ambition stratégique, le projet ne se compare absolument pas à Magnola, ni à la Gaspésia, qui avaient une portée purement régionale – et qui ont échoué après des injections massives d’argent public.

Est-ce que le pari est le bon ? Est-il trop risqué ? Est-ce que, comme le dit le président de la Banque Nationale, des subventions aussi massives à une société étrangère vont nuire aux entreprises québécoises, par leurs effets pervers de concurrence déloyale ?

Je ne le sais pas et en ce moment, malgré toutes les bonnes questions qu’il faut poser, personne ne sait à quel point ce sera le cas.

Mais c’est un faux débat d’opposer le financement des services publics et l’investissement public dans le développement industriel. Les sociétés occidentales les plus égalitaires, celles qui investissent le plus dans les services publics, ont aussi une économie forte. Ah tiens, Northvolt est justement suédoise. Des services publics bien financés s’appuient sur une production économique robuste.

On n’en est plus, comme en 1971, à une époque où l’on promet des emplois pour se faire élire. Mais il ne faudrait pour autant pas que sous prétexte de plein-emploi et de pénurie de main-d’œuvre, on en vienne à avoir peur de créer trop d’emplois et à vouloir mettre tout « sur pause » – très à la mode, ça, mettre sur pause.

On ne crache pas sur des jobs hautement qualifiées et très payantes, et toutes les retombées qui les accompagnent par peur de manquer d’employés dans cinq ou dix ans. Le marché de l’emploi n’est pas statique. Il bouge. Il y a de la concurrence. D’ici l’ouverture de cette usine, on a le temps d’attirer et de former des milliers d’étudiants du Québec et d’ailleurs dans la filière électrique, dans toutes ses déclinaisons. On a aussi amplement le temps de construire des maisons.

Je ne sais pas plus que vous ce que tout cela donnera au bout du compte. Ni si on en aura pour notre argent dans 7, 9, 12 ans ou jamais.

Mais j’ai beau chercher, je ne vois pas de gouvernement ayant mis en œuvre une stratégie de développement industriel moderne aussi ambitieuse et aussi précise depuis 50 ans.

Comme si l’on rattachait le fil du « projet du siècle » pour ce siècle-ci.

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  • 2 semaines plus tard...

Inutiles, les véhicules électriques ?

Inutiles, les véhicules électriques ?

Je lis et j’entends toutes sortes de choses sur la pertinence des véhicules électriques. Sur Facebook circule même une vidéo professionnelle où une dame, à l’air crédible, les démolit méthodiquement, affirmant qu’ils polluent bien plus que les véhicules à essence…

Publié à 1h39 Mis à jour à 6h30

Il est temps de remettre les pendules à l’heure, dans le contexte du développement de la filière des batteries électriques au Québec.

D’abord, les études sérieuses arrivent toutes aux mêmes constats : les véhicules électriques (VE) émettent beaucoup moins de gaz à effet de serre GES sur leur durée de vie que les véhicules à essence, tout pris en compte.

Les GES au Québec

L’étude la plus connue au Québec a été réalisée en 2016 par le Centre international de référence sur l’analyse du cycle de vie et la transition durable (CIRAIG), affilié notamment à Polytechnique Montréal.

Sa conclusion : bien que les VE consomment un peu plus de ressources lors de la construction, notamment des métaux, ils gagnent nettement sur les indicateurs de changements climatiques, de santé humaine et de qualité des écosystèmes, entre autres.

Après avoir parcouru 150 000 km, les VE génèrent 65 % moins de GES que les véhicules à essence au Québec, selon l’étude. La proportion grimpe à 80 % après 300 000 km, ce qui est l’équivalent de 5 fois moins de GES !

Cet écart deviendra encore plus grand, puisque l’étude n’a pas tenu compte du recyclage des composantes de la batterie. Or, la technologie s’est beaucoup développée depuis 2016 et peu de projets sont aujourd’hui lancés sans prévoir le recyclage. C’est notamment le cas du projet Northvolt, récemment annoncé⁠1.

Les GES dans le monde

Les VE sont évidemment bien plus verts dans des endroits où la principale source d’énergie de recharge est renouvelable, comme le Québec, la Norvège ou la France, avec son nucléaire.

À l’époque de l’étude du CIRAIG, les VE n’étaient pas gagnants dans des pays comme l’Inde, l’Australie ou l’Afrique du Sud – où l’électricité vient beaucoup du charbon – ou moins avantagés dans des pays comme les États-Unis, qui dépendent des énergies fossiles.

Toutefois, avec les récents changements, d’autres études sérieuses constatent que les VE sont maintenant gagnants presque partout sur la planète. L’économie de GES sur le cycle de vie complet d’un véhicule en 2021 était de quelque 68 % en Europe, de 64 % aux États-Unis, de 41 % en Chine et de 27 % en Inde, selon une étude de l’International Council on Clean Transportation (ICCT).

Cet écart grimpera d’encore 5 à 16 points de pourcentage d’ici 2030, prévoit l’étude, avec la décarbonation de la production énergétique⁠2.

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Le travail des enfants africains

Il est vrai que la batterie électrique traîne encore une tache noire à son dossier. L’une des composantes de nombreuses batteries lithium-ion est le cobalt (batteries NMC ou nickel manganèse cobalt). Or, les deux tiers de ce minerai proviennent de la République démocratique du Congo (RDC), où les conditions de travail sont fort critiquées.

Dans ce pays très pauvre, de nombreux enfants travaillent dans les mines, détenues principalement par des entreprises chinoises. Les conditions les plus misérables viennent de la production artisanale (de 12 à 20 % de la production), achetée principalement par les Chinois, selon Amnistie internationale.

Cela dit, les véhicules électriques ne sont pas les seuls utilisateurs du cobalt congolais. La vaste majorité de nos appareils électroniques sans fil sont aussi munis de batteries NMC fabriquées avec du cobalt (téléphones, perceuses, etc.).

Et selon ce que me dit Manuele Margni, coresponsable du CIRAIG, « la grande majorité du cobalt vient de mines où il n’y a pas de travail d’enfants et où les droits de la personne sont respectés ».

Nul doute qu’il faut faire pression pour que changent ces conditions déplorables et exiger du gouvernement corrompu de la RDC qu’il rende les mines conformes aux normes. Toutefois, cesser d’y acheter du cobalt priverait le pays et ses habitants du boom des véhicules électriques, les laissant dans la misère.

Certains constructeurs comme Tesla commencent d’ailleurs à le faire, pour des questions éthiques et technologiques, misant davantage sur une batterie sans cobalt composé de lithium-fer-phosphate (LFP). Cette batterie équipe maintenant la populaire Tesla Model 3.

Le consortium composé de Ford, EcoProBM et SKOn a aussi l’intention de réserver l’une de ses 5 chaînes de production de cathodes à Bécancour aux batteries LFP, ai-je appris.

Tourner le dos à la RDC retarderait aussi le virage mondial vers les véhicules électriques, qui sont indispensables à l’atteinte de nos objectifs climatiques, puisque la seule utilisation des transports en commun par nos populations est illusoire, comme la privation totale de voitures.

D’ailleurs, « Amnistie internationale reconnaît l’importance cruciale des batteries rechargeables dans la transition énergétique pour mettre fin à la dépendance aux énergies fossiles », mais l’organisme exige, avec raison, une transition juste et la fin de la violation de droits de la personne en RDC.

Le secteur pétrolier, en passant, a lui aussi un historique entaché de violation des droits de la personne.

Sachant tout cela, il faut se demander à qui profitent ces dénonciations des véhicules électriques, souvent anonymes, comme celles dans la vidéo Facebook, qui provoquent une série de commentaires anti-véhicules électriques des internautes. J’ai comme un soupçon, on dirait…

Réduire le nombre ou l’utilisation des voitures est certainement la première solution en transport pour atteindre nos objectifs climatiques. Mais prétendre que les véhicules électriques polluent autant que ceux à essence, qu’ils sont inutiles et ne font pas partie de la solution est tout simplement une hérésie.

1. Les experts jugent que les ressources servant à la production des batteries électriques, notamment le lithium, sont amplement suffisantes pour alimenter la demande pendant des centaines d’années. La pollution produite par le développement des nouveaux gisements exige toutefois que nous misions sur le recyclage.

2. Une autre étude, cette fois de la firme T & E, constate que même dans un pays au charbon comme la Pologne et avec des batteries produites en Chine, les VE sont environ 37 % plus propres que les voitures à essence.

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https://www.lesaffaires.com/secteurs/aeronautique-et-aerospatiale/la-firme-suisse-h55-construira-des-batteries-pour-avions-electriques-a-longueuil/644101

La firme suisse H55 construira des batteries pour avions électriques à Longueuil

Publié le 11 octobre 2023 à 14:41  

 
 
 

À terme, H55 croit être en mesure de produire un demi−million de modules de batteries par année et vise l’ensemble du marché nord−américain. (Photo: La Presse Canadienne)

La possibilité de prendre un avion électrique est désormais à portée de main. 

La firme suisse H55 a annoncé mercredi à l’aéroport Saint−Hubert de Longueuil un investissement de 100 millions de dollars (M$) afin d’y construire une usine de production de batteries destinées au secteur aéronautique.

Déjà, l’entreprise s’attend à fournir dès 2024 ses premiers modules de batteries au motoriste Pratt & Whitney pour la fabrication d’appareils Dash−8 hybrides. 

H55 prévoit construire un bâtiment de 13 000 pieds carrés pour la première phase de son usine de Longueuil, mais entend rapidement tripler et même quadrupler cette superficie.

Outre la fabrication, l’entreprise prévoit également mener des activités de recherche et de développement à ses installations.

À terme, H55 croit être en mesure de produire un demi−million de modules de batteries par année et vise l’ensemble du marché nord−américain.

Ottawa viendra soutenir le projet avec un prêt de 10 M$. Québec n’a pas annoncé de contribution à date, mais la firme n’a pas caché dans ses communications qu’elle en espère une. Le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, présent à l’annonce, s’est montré ouvert à soutenir les efforts de H55.

Pierre Saint−Arnaud, La Presse 

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  • 1 mois plus tard...

https://www.lapresse.ca/affaires/2023-11-28/filiere-batterie/une-usine-de-perdue-aussitot-remplacee.php

Filière batterie Une usine de perdue, aussitôt remplacée ?

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PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

Investissement Québec tient mordicus à ce que les chantiers dans le parc industriel de Bécancour de la filière batterie soient terminés à temps pour commencer la production en 2026 et que les entrepreneurs locaux puissent avoir leur part de la manne qui passe.

Tout semble indiquer que la société allemande BASF ne viendra pas fabriquer des cathodes dans le parc industriel de Bécancour. En revanche, un fabricant de manganèse est en discussion avec Investissement Québec pour s’y établir.

Publié à 0h54 Mis à jour à 5h00
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Le président-directeur général d’Investissement Québec (IQ), Guy LeBlanc, prononcera une allocution ce mardi matin à l’Auberge Godefroy de Bécancour devant un parterre d’au moins 200 personnes d’affaires des environs. Investissement Québec tient mordicus à ce que les chantiers de la filière batterie soient terminés à temps pour commencer la production en 2026 et que les entrepreneurs locaux puissent avoir leur part de la manne qui passe.

La Presse s’est entretenue avec M. LeBlanc en amont de l’évènement.

Une étude de la publication britannique Benchmark Minerals estime que 28 % des cathodes servant aux batteries de véhicules électriques en Amérique du Nord seront fabriquées au Québec en 2030. « Avec ou sans BASF ? », lui a-t-on demandé.

 

« Sans BASF, a répondu M. LeBlanc. Disons que le dossier BASF n’est pas fort. On est passé à autre chose, effectivement. Je pense que l’option sur le terrain est arrivée à échéance. Le terrain est déjà zieuté par plusieurs autres joueurs. »

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PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

Guy LeBlanc, président-directeur général d'Investissement Québec

L’usine BASF a fait l’objet d’une annonce en mars 2022 à peu près en même temps que GM-POSCO. Contrairement au second, l’usine du premier n’est jamais sortie de terre. M. LeBlanc ne s’en formalise pas puisque le Québec a attiré trois cathodiers jusqu’à présent : Ford, GM et Northvolt, producteur intégré de cellules de batterie.

Et si BASF ne vient pas à Bécancour, peut-être verrons-nous Euro Manganese ?

« Ça fait partie des acteurs qui nous intéressent parce que le manganèse fait partie des batteries NMC, nickel-manganèse-cobalt, des batteries destinées aux véhicules de milieu et de haut de gamme avec des batteries de plus grande autonomie, confirme M. LeBlanc. Ce sont des gens à qui l’on parle et qui ont un terrain prévu à Bécancour. Ça fait partie des annonces à venir. »

Établie à Vancouver, Euro Manganese est une jeune pousse d’une capitalisation boursière de 100 millions se spécialisant dans les matériaux pour batteries, dont l’objectif est de devenir un producteur de premier plan de manganèse de haute pureté pour l’industrie des véhicules électriques. La société poursuit le développement du projet de manganèse de Chvaletice, en République tchèque.

Le manganèse est un composant de la cathode. À Bécancour, GM et Ford vont fabriquer des matériaux de cathodes – le pôle positif d’une batterie lithium-ion –, tandis que Nouveau Monde Graphite fabrique des anodes, le pôle négatif.

M. LeBlanc évoque pour Euro Manganese un investissement se chiffrant à quelques centaines de millions.

De 8000 à 10 000 emplois à terme

À ce jour, des projets d’une valeur de 15 milliards ont été annoncés ou sont sur le point de l’être, dont 20 % de la somme est avancée par Québec. Des 3 milliards, 750 millions, soutient M. LeBlanc, représentent des subventions du gouvernement provincial. Le solde constitue des prêts remboursables portant intérêt et des prises de participation dans certaines sociétés, insiste le patron. À terme, les investissements totaux pourraient atteindre 30 milliards, de la mine au recyclage des batteries.

Dans les investissements de 15 milliards, on trouve Northvolt (7 milliards), GM-POSCO (600 millions), Ford (1,3 milliard) et Volta (750 millions), pour ceux dont on connaît le montant. Dans ceux qui sont à venir, il y a Nemaska Lithium, Nouveau Monde Graphite, Vale et, possiblement, Euro Manganese. M. LeBlanc parle de 8000 à 10 000 emplois permanents de qualité à terme pour ce groupe d’entreprises.

S’il faut croire le patron d’IQ, les prochaines annonces officielles seront celles de Nemaska Lithium, dont l’usine est déjà sortie de terre, et de Nouveau Monde Graphite.

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PHOTO FOURNIE PAR NEMASKA LITHIUM

Nemaska Lithium n’a pas attendu l’annonce officielle pour démarrer la construction de son usine d’hydroxyde de lithium, un intrant servant à la fabrication des cathodes.

« Des 15 milliards, il y a à peu près 11 milliards de projets annoncés. Ça représente 900 MW quand ces entreprises entreront en exploitation en 2026 », dit-il en réponse à une question sur l’énergie disponible pour la filière batterie.

Échéanciers serrés

Ces temps-ci, ce qui rend nerveux Guy LeBlanc, c’est moins la disponibilité de l’électricité que le respect des échéanciers serrés concernant la construction des usines.

« Ce qui me préoccupe le plus, c’est d’avoir des usines prêtes pour respecter les contrats avec les clients qui ont été signés pour la plupart en 2026 », dit-il.

IQ a formé un groupe d’intervention sous la coordination de Sabrina Bouchard pour mettre en lien les entreprises locales avec les donneurs d’ordre mondiaux présents dans le but de maximiser les retombées régionales.

Par exemple, GM-POSCO fait construire son usine de cathodes par un consortium, qui comprend Pomerleau, entre autres. Celui-ci a donné 90 % des contrats de sous-traitance à des entreprises québécoises, dont la moitié aux entrepreneurs de la région Mauricie/Centre-du-Québec.

Avec Julien Arsenault, La Presse

 
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    De l’exploration jusqu’au recyclage, c’est le nombre d’étapes dans la chaîne des batteries.
    GOUVERNEMENT DU QUÉBEC
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