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Fillière batteries


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  • 2 semaines plus tard...
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L'usine Volskwagen commence a nous couter cher. Est ce que cela en vaut vraiment la peine?

Un autre 2.8 milliards $ pourrai se rajouter. Pour une possibilité de 16 milliards de $ !!!!! En fonds publics et credit d'impots. 

 

https://www.lapresse.ca/affaires/2023-06-14/usine-en-ontario/ottawa-pourrait-devoir-verser-2-8-milliards-de-plus-a-volkswagen.php

 

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1987897/usine-volkswagen-parlementaire-budget-cout

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  • 3 semaines plus tard...

https://www.lapresse.ca/affaires/2023-07-05/filiere-quebecoise-des-batteries/la-monteregie-accueille-un-autre-acteur.php

Filière québécoise des batteries | La Montérégie accueille un autre acteur

André Dubuc La Presse
5–7 minutes

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PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

Dans l’usine de Lithion à Anjou, on recycle les batteries lithium-ion des véhicules électriques. L’entreprise s’installera à Saint-Bruno-de-Montarville.

La filière des batteries s’enracine en Montérégie. En plus du projet milliardaire envisagé par Northvolt, le spécialiste du recyclage Lithion Technologies s’installe à Saint-Bruno-de-Montarville – des arrivées qui confirment le rôle de la Rive-Sud dans l’écosystème, jusqu’ici concentré à Bécancour, dans le Centre-du-Québec.

Publié à 1h26Mis à jour à 8h00

Sans tambour ni trompette, la jeune pousse québécoise autrefois connue sous le nom de Recyclage Lithion prévoit que sa nouvelle usine démarrera au cours de l’automne. L’entreprise occupera 45 000 pieds carrés (4180 mètres carrés) d’un immeuble neuf de 230 000 pieds carrés (21 370 mètres carrés) situé au 1000, rue Parent, en bordure de l’autoroute 30.

« C’est une excellente nouvelle pour Saint-Bruno, souligne à La Presse le maire Ludovic Grisé Farand. Ça démontre une fois de plus la capacité d’attraction de notre parc industriel. Ça fait plusieurs grosses prises dans la dernière année [avec l’annonce de l’arrivée du siège social de Colabor]. »

Le bâtiment qui accueillera Lithion – dont l’usine de démonstration se trouve dans l’arrondissement montréalais d’Anjou – est construit par Malex immobilier. On pourra y recevoir annuellement plus de 15 000 tonnes de batteries lithium-ion que l’on retrouve dans les véhicules électriques, hybrides et hybrides rechargeables, une capacité qui équivaut à 45 000 voitures. Dans ce bâtiment, les baux se signent à un loyer net d’environ 18 $ le pied carré, signale Paul-Éric Poitras, associé directeur chez NAI Terramont Commercial et responsable de la location au 1000, rue Parent.

Fondé en 2018, le spécialiste du recyclage affirme que son processus technologique permet de récupérer jusqu’à 95 % des composants de batteries qui pourront ensuite être réutilisés par les fabricants.

À Saint-Bruno-de-Montarville, l’usine servira à extraire un concentré chimique de poudre noire des matériaux de batteries. Lithion table aussi sur un autre projet à terme, soit une usine d’hydrométallurgie. Ce complexe, estimé à 300 millions de dollars, doit raffiner la poudre noire afin d’en extraire le graphite, le nickel, le lithium et le manganèse que l’on trouve dans les batteries.

Mégaprojet attendu

Pendant ce temps, Northvolt, Québec et Ottawa semblent se rapprocher d’un accord qui permettrait à l’entreprise suédoise de s’installer sur les terrains de l’ex-usine de la CIL (Canadian Industries Limited), à la limite de McMasterville et de Saint-Basile-le-Grand.

S’il se concrétise, cet immense complexe entraînerait la création de plus de 4000 emplois, selon des informations obtenues par La Presse. L’agence de presse financière Bloomberg avance pour sa part que la facture du projet pourrait atteindre 7 milliards US. On y construirait des cathodes – le pôle positif de la batterie lithium-ion d’un véhicule électrique – des cellules de batteries, en plus d’y effectuer du recyclage.

Tout indique que Northvolt, qui compte BMW, Volvo et Volkswagen parmi ses clients, obtiendra des milliards en soutien financier de la part des gouvernements Legault et Trudeau.

Une note rédigée à l’attention de la ministre fédérale des Finances, Chrystia Freeland, par des fonctionnaires fédéraux obtenue par La Presse révélait que Northvolt estimait pouvoir obtenir jusqu’à 9 milliards aux États-Unis en vertu de l’Inflation Reduction Act (IRA), cette loi américaine dotée d’une enveloppe de 370 milliards US en subventions et crédits d’impôt pour appuyer notamment la construction de véhicules électriques.

« Northvolt a indiqué qu’elle s’attendait à obtenir une compensation [semblable] si l’installation était établie au Canada », peut-on lire dans ce document préparé en février dernier.

Dans la filière des batteries, la fabrication de cellules constitue la dernière étape avant l’assemblage d’une batterie lithium-ion que l’on retrouve dans les véhicules électriques. Il s’agit du chaînon manquant dans l’écosystème que souhaite mettre en place le gouvernement Legault.

Sur la Rive-Sud de Montréal, Lithion et Northvolt s’ajouteraient à Nano One, qui avait annoncé le rachat, en mai 2022, de l’usine de matériaux de cathodes autrefois exploitée par Johnson Matthey à Candiac.

En savoir plus

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    22,5 millions
    Appui financier de Québec à Lithion Technologies : 15 millions en capital-actions et des subventions de 7,5 millions.

    Source : gouvernement du québec

     

     

    2015
    Année de fondation de Northvolt

    Source : Northvolt

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Filière québécoise des batteries | Ford a acheté son terrain à Bécancour

André Dubuc La Presse

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COURTOISIE

Les pelles excavatrices ont commencé leur travail sur le terrain de Ford-Ecopro Cam.

Signe de l’arrivée imminente de Ford au sein de la filière québécoise des batteries, le géant américain et ses partenaires ont bouclé l’acquisition d’un immense terrain dans le parc industriel de Bécancour, dans le Centre-du-Québec, pour environ 14 millions.

Le projet d’une usine de cathodes, principal intrant de la batterie au lithium-ion qui alimente les véhicules électriques, est dans l’air depuis l’automne dernier. Cette usine sera le fruit d’un partenariat entre Ford, ECOPRO BM et le fabricant de batteries SK On.

Une cathode représente environ 40 % du coût d’une cellule de batterie.

Une somme de 13,6 millions a été payée fin juin au vendeur, la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour, une entité appartenant au gouvernement du Québec. La vente du terrain de 280 000 mètres carrés s’est effectuée aux conditions indiquées dans l’offre intervenue entre Ford et la Société du parc industriel le 8 février dernier. Le motoriste a ensuite cédé la promesse d’achat à la société en commandite ECOPRO CAM Canada deux jours plus tard.

Cette transaction notariée a d’abord été rapportée par Radio-Canada Mauricie il y a quelques jours. Dans le parc industriel de Bécancour, le terrain, situé au nord de l’autoroute 30, fait face à ceux de GM-POSCO et de Nemaska Lithium.

Ford a conclu une entente pour s’approvisionner en hydroxyde de lithium produit à l’usine de Nemaska Lithium, qui sera bâtie, elle aussi, à Bécancour.

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La Société du parc industriel s’est gardé un droit de première offre si jamais le propriétaire revend ou cède le terrain ou une parcelle du terrain non développée au cours des quatre prochaines années. Le prix sera la somme du prix de vente de 2023 plus le coût des infrastructures payées par l’acquéreur, indexée de 1,5 % par an. À partir de la 5e année, le Parc pourra racheter le terrain non développé aux mêmes conditions. Ce droit s’éteint au 6e anniversaire de la vente du terrain survenue en juin.

L’entrepreneur L. A. Hébert a commencé les travaux d’excavation sur le lot le 26 juin dernier.

L’action ne manque pas à Bécancour, puisque les pelleteuses sont en place sur le site de Nemaska Lithium. D’après le diffuseur public, l’investissement s’élève à 1 milliard dans le cas de Ford-ECOPRO CAM. Dans le cas GM-POSCO, qui vont aussi fabriquer des cathodes à Bécancour, la facture s’élève à 600 millions. Les gouvernements du Québec et du Canada allongent la moitié de la somme. On ignore l’ampleur du soutien gouvernemental dans le cas de Ford-ECOPRO.

Les chantiers se mettent en branle à Bécancour

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    PHOTO FOURNIE

    Le terrain de Nemaska Lithium voisine ceux de GM-Posco et Ford-Ecopro.

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    PHOTO FOURNIE

    Des pelleteuses en nombre sont arrivées sur le chantier de Nemaska Lithium à Bécancour.

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    PHOTO FOURNIE

    Le premier bâtiment érigé sur le site de l'usine de cathodes de GM-POSCO atteint maintenant cinq étages de haut.

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    PHOTO FOURNIE

    Le terrain de Nemaska Lithium voisine ceux de GM-Posco et Ford-Ecopro.

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Le moment de l’annonce reste à déterminer. Le gouvernement Trudeau a été particulièrement occupé ces dernières semaines pour sauver l’investissement prévu en Ontario avec l’usine de batteries de Stellantis.

Récemment, La Presse a rappelé les développements dans deux des chaînons de la filière batterie au Québec : la construction d’une usine de recyclage de batteries Lithion Technologies à Saint-Bruno-de-Montarville et l’arrivée attendue du cellulier suédois Northvolt à Saint-Basile-le-Grand/McMasterville. Pour ce projet qui engloberait la fabrication de cathodes et de cellules ainsi que le recyclage des batteries, on parle d’un investissement attendu de l’ordre de 7 milliards.

En savoir plus

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    9
    De l’exploration au recyclage, c’est le nombre d’étapes dans la chaîne des batteries.

    gouvernement du Québec

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  • 4 semaines plus tard...

Lithium | Corvette se classe au 8e rang des gisements dans le monde

André Dubuc La Presse

Le Québec compte le plus important gisement connu d’oxyde de lithium en Amérique, selon une estimation initiale des ressources minérales à la propriété Corvette de la Baie-James publiée en début de semaine.

Ce qu’il faut savoir

Le lithium est un métal recherché dans la fabrication des batteries lithium-ion qui alimentent les véhicules électriques.

Durant une campagne de forage en 2021-2022, une société d’exploration a obtenu des échantillons rapprochés d’une teneur moyenne de 1 % et plus d’oxyde de lithium (Li2O) à une vingtaine de reprises sur la propriété Corvette, à la Baie-James.

Une teneur moyenne de 1 % en lithium attire l’attention du monde minier.

La société Patriot Battery Metals a dévoilé une estimation initiale des ressources en oxyde de lithium (Li2O) à sa propriété Corvette, à la Baie-James. Le résultat dévoilé en début de semaine place la propriété au premier rang des gisements connus de lithium en Amérique et au 8e rang dans le monde, selon la société.

L’estimation des ressources minérales du secteur CV5 à Corvette s’établit à 109,2 millions de tonnes à 1,42 % de Li2O et 160 ppm (parties par million) d’oxyde de tantale (Ta2O5) présumés, pour un total de 3 835 000 tonnes d’équivalent en carbonate de lithium.

Il faut une usine pour transformer le spodumène en carbonate de lithium. Le carbonate de lithium est un intrant dans la fabrication de batteries lithium-ion. Une tonne de carbonate de lithium se vend autour de 35 000 $ US cet été.

L’évaluation des ressources minérales présumées repose sur une exploitation à ciel ouvert, sur une teneur de coupure ou teneur-limite de 0,40 % de Li2O, sur un prix du concentré de spodumène de 1500 $ US/tonne et un taux de change de 0,76 $ US/$ CAN.

« Une ressource minérale présumée constitue la partie de la ressource minérale dont on peut estimer la quantité et la teneur (ou qualité), lit-on dans les Normes de définitions de l’Institut canadien des mines, de la métallurgie et du pétrole (ICM), mais le degré de confiance accordé est inférieur à celui accordé à une ressource minérale indiquée. On peut raisonnablement s’attendre à ce que la majorité des ressources minérales présumées atteignent le rang de ressources minérales indiquées à la suite d’une exploration continue. »

La teneur-limite, par ailleurs, est la valeur la plus basse pouvant soutenir une exploitation rentable selon les hypothèses utilisées dans le calcul des ressources.

Les secteur CV5

Les ressources du secteur CV5 s’étendent sur une longueur de 3,7 kilomètres. Le gisement reste ouvert aux extrémités en longueur et reste ouvert en profondeur sur une partie de la distance de 3,7 kilomètres.

La pegmatite (roche magmatique) de spodumène du secteur CV5 à Corvette est située à environ 13,5 km au sud de la route Transtaïga et des infrastructures électriques et à moins de 50 km du complexe de barrages hydroélectriques La Grande 4 (LG4).

Le titre de Patriot (PMET.V, Bourse de croissance) a reculé de 7,14 % durant la séance de lundi pour terminer autour 14,30 $. La même action se vendait 0,30 $ le 25 novembre 2021.

« Je pense que c’est une estimation en deçà des attentes de certains, indique l’analyste minier indépendant Éric Lemieux, par courriel. Mais c’est une première estimation dans un district émergent. Il y a certaines complexités, mais fallait s’y attendre géologiquement. »

Les résultats dévoilés restent conformes à ce qui était attendu par les analystes financiers, soutient pour sa part l’analyste de Valeurs mobilières Desjardins Frédéric Tremblay, dans une note publiée lundi.

Selon lui, l’ampleur des ressources annoncées impressionne d’autant que l’estimation initiale des ressources ne concerne que le secteur CV5. Or, d’autres amas de pegmatite sont connus à Corvette dans les secteurs CV4, CV8, CV9, CV10, CV12 et CV13. D’ailleurs, des résultats de forage sont attendus d’ici la fin de l’automne pour les secteurs CV5 et CV13, souligne M. Tremblay.

« Étant donné la croissance attendue du marché nord-américain des batteries, nous pensons que la taille importe quand il est question de ressources en lithium. Les actifs importants étant plus susceptibles de susciter un intérêt significatif et des offres, que ce soit pour une acquisition ou un partenariat. Patriot est dans la position enviable puisqu’elle détient encore 100 % de Corvette », écrit-il.

« En date du 30 juin 2023, nous estimions une valeur pour le projet de 2,9 milliards CAN, selon la méthode des flux monétaires actualisés », a calculé M. Tremblay de VMD.

L’estimation des ressources minérales du secteur CV5 à Corvette était fortement attendue par le marché. Les sociétés d’exploration des propriétés voisines de Corvette ont connu une bonne journée en Bourse lundi.

Exploration Midland (MD.V, Bourse de croissance), qui détient des droits sur la propriété de Mythril-Corvette à proximité de Corvette, a gagné 2 %, à 0,52 $.

De son côté, Azimut (AZM.V, Bourse de croissance), qui possède Pikwa, en continuité immédiate de la propriété Corvette, a avancé de 1,65 %, à 1,23 $.

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Une première cargaison de lithium d’Abitibi prend le large

André Dubuc La Presse

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PHOTO FOURNIE PAR SAYONA

Les 20 500 tonnes de concentré ont été chargées à bord du navire AAL Moon mardi au port de Québec.

La société Sayona a franchi une étape importante mardi en expédiant une première cargaison de concentré de spodumène (lithium) en provenance de son complexe Lithium Amérique du Nord (LAN), à La Corne, en Abitibi.

Les 20 500 tonnes de concentré ont été chargées à bord du navire AAL Moon mardi au port de Québec. Le spodumène a été vendu à l’international par un courtier en métaux et en minéraux de grand volume. Le prix exact sera connu dans les prochains jours. À une valeur de 1500 $ US la tonne de spodumène, la cargaison a une valeur estimative de 30 millions US.

« C’est vraiment un beau jalon pour l’équipe et nos partenaires, se réjouit Guy Belleau, chef de la direction de Sayona, dans un entretien. Ça montre que nos processus et nos systèmes fonctionnent bien : de la mine jusqu’au port. »

Ça fait de Sayona un des rares producteurs majeurs de concentré de lithium en Amérique du Nord. Ce n’est pas rien et on est extrêmement fiers de ça.

Guy Belleau, chef de la direction de Sayona

La prochaine livraison de 30 000 tonnes sera vendue à Piedmont Lithium, qui en expédiera une partie à son client LG Chem, selon un communiqué publié mardi par le partenaire américain de Sayona.

LAN a produit 42 000 tonnes de concentré de spodumène depuis le redémarrage du concentrateur en mars dernier. À terme, le complexe aura une production annuelle de 226 000 tonnes de concentré.

Sayona (75 %) et Piedmont Lithium (25 %) ont racheté les actifs de North American Lithium (NAL), devenue Lithium Amérique du Nord, dans le cadre d’un processus judiciaire le 1er août 2021. NAL s’était auparavant placée sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies.

La mine en sera en effet à sa troisième vie depuis le début des années 2010. Elle a été exploitée sous le nom de Québec Lithium (2012-2014) puis celui de North American Lithium (2016-2019). NAL appartenait aux chinois Jien International et CATL.

Aujourd’hui, 300 personnes travaillent au complexe LAN à La Corne.

Vers une production de carbonate de lithium

Sayona poursuit sur son erre d’aller. Fin juin, elle dévoilait les résultats d’une étude préliminaire sur la faisabilité d’une usine de transformation du concentré de spodumène en carbonate de lithium. Le carbonate sert d’intrant pour la fabrication de batteries lithium-ion utilisées par les véhicules électriques.

L’étude conclut à la viabilité financière d’une production de 23 610 tonnes par année de carbonate de lithium pendant 16 ans moyennant un investissement de 550 millions. Il faut environ sept tonnes de concentré de spodumène pour produire une tonne de carbonate de lithium.

La valeur actuelle nette après impôt du projet est évaluée à 2 milliards en fonction d’un prix de vente moyen de 34 000 $ par tonne de carbonate et d’un taux d’actualisation de 8 %.

« À ce moment-là, on deviendrait le premier producteur de carbonate de lithium verticalement intégré, explique M. Belleau. De la mine, on ferait une première transformation du minerai au concentré de spodumène. Puis on purifierait le concentré pour produire du carbonate de lithium. Ça serait une très belle réussite ici, en Amérique du Nord, au Québec. »

La prochaine étape consiste à produire une étude de faisabilité définitive, laquelle est attendue au deuxième trimestre 2024. Sayona vise une production potentielle dès 2026.

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  • 2 semaines plus tard...

Usine de la filière des batteries à Bécancour | Québec et Ottawa déroulent le tapis rouge à Ford

Tommy Chouinard La Presse

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PHOTO ARCHIVES LA PRESSE

En juillet dernier, les pelles excavatrices avaient déjà commencé leur travail sur le terrain de la future usine Ford-Ecopro Cam, à Bécancour.

(Québec) Après GM, Québec et Ottawa déroulent le tapis rouge à Ford, qui va officiellement de l’avant avec l’installation d’une usine de la filière des batteries à Bécancour dans le Centre-du-Québec. Ils accordent une aide totale de 640 millions de dollars, divisée en parts égales, pour un projet évalué à 1,2 milliard, a appris La Presse. Plus de 300 emplois seront créés.

Publié à 0h59Mis à jour à 5h00

L’aide de 320 millions du gouvernement Legault se présente sous forme de prêt sans intérêt, dont une bonne partie sera un prêt-subvention (prêt « pardonnable »).

Le géant américain n’aura pas à rembourser cette portion du prêt s’il respecte certaines conditions à l’intérieur d’un échéancier déterminé, comme le nombre d’emplois créés et maintenus. Cela revient à une subvention.

Le premier ministre François Legault fera l’annonce, ce jeudi, de ce projet d’usine de cathodes, principal composant de la batterie au lithium-ion qui alimente les véhicules électriques. Les cathodes représentent environ 40 % du coût d’une cellule. La production pourrait commencer en 2025.

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PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE

François Legault, premier ministre du Québec

Un secteur prisé

La Presse avait fait état de ce projet en gestation dès novembre dernier. On signalait en juillet que Ford et ses partenaires sud-coréens (le fabricant de cellules SK On et EcoPro BM, spécialisé dans les composants de batteries) avaient acheté un immense terrain dans le parc industriel de Bécancour pour une somme de 14 millions de dollars. C’était un signe de l’arrivée imminente de Ford au sein de la filière québécoise des batteries.

François Legault sera accompagné du ministre de l’Économie et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, et du député de Nicolet-Bécancour, Donald Martel. Ce dernier est l’adjoint parlementaire de M. Fitzgibbon pour le volet des « zones d’innovation ». Bécancour est d’ailleurs devenue la troisième zone d’innovation en importance au Québec plus tôt cette année : la ville fait partie de la « Vallée de la transition énergétique », avec Trois-Rivières et Shawinigan. Il s’agit du lieu privilégié par Québec pour développer la filière des batteries.

C’est dans la cour du ministre fédéral de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne, député de Saint-Maurice–Champlain. Il prendra part à l’annonce pour le gouvernement Trudeau.

Dans le parc industriel de Bécancour, Ford s’installera sur un terrain situé au nord de l’autoroute 30, face à ceux de GM-POSCO et de Nemaska Lithium. Ford a conclu une entente pour s’approvisionner en hydroxyde de lithium produit à l’usine de Nemaska Lithium, qui sera également bâtie à Bécancour.

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Même traitement que GM

Avec leur aide de 640 millions, les deux gouvernements financent la moitié du projet de Ford, comme ils l’ont fait pour General Motors (GM) et son partenaire sud-coréen POSCO.

En mai, GM avait annoncé la construction d’une usine à Bécancour – un projet estimé à 600 millions de dollars – qui produira des matériaux de batteries à compter de 2025. Ottawa et Québec ont accordé des prêts totalisant 300 millions. Sur les 152 millions offerts par Québec, la majeure partie – 134 millions – est versée sous la forme d’un prêt-subvention. Autrement dit, elle se transformera en subvention si les 200 emplois promis sont au rendez-vous ; la moitié dans le cas du prêt fédéral.

« On est en train de bâtir une nouvelle industrie avec des milliers d’emplois payants, plaidait le premier ministre François Legault. On va créer de la richesse avec des emplois mieux payés qui vont payer plus d’impôts au gouvernement du Québec. Le calcul se fait au cas par cas. » Le cas de Ford méritait de toute évidence le même traitement, aux yeux des gouvernements.

L’annonce de Ford, qui suit celle de GM, permet au gouvernement Legault de rebondir après la décision embarrassante de Volkswagen, en mars, d’installer son usine de batteries en Ontario plutôt qu’au Québec.

Pierre Fitzgibbon avait plaidé que le Québec n’avait pas assez d’électricité pour alimenter cette usine. Hydro-Québec avait soutenu par la suite que l’énergie était disponible, mais que les exigences et les délais très courts pour y répondre rendaient toute entente impossible.

François Legault avait fait pression par la suite auprès du gouvernement fédéral pour que le Québec obtienne un traitement équitable par rapport à l’Ontario dans le développement de sa filière des batteries. Ottawa a accordé plus de 13 milliards en 10 ans pour la méga-usine de Volkswagen à St. Thomas, dans le sud-ouest de la province.

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