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TikTok


Normand Hamel

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Pourquoi Donald Trump veut-il bannir votre vidéo de danse sur TikTok ?

Pourquoi l’administration Trump menace-t-elle de bannir votre plus récente vidéo de danse sur TikTok ?

  • Pour une question de sécurité nationale, comme elle le prétend ? 
  • Pour permettre à Donald Trump de revendiquer une victoire politique facile contre la Chine durant la campagne électorale ? 
  • Ou bien pour rendre la monnaie de sa pièce à la Chine, qui interdit le moteur de recherche de Google et Facebook sur son territoire ? 

C’est probablement un mélange des trois.

VINCENT BROUSSEAU-POULIOT- LA PRESSE

Depuis vendredi dernier, l’administration Trump menace de bannir le réseau social TikTok, propriété de l’entreprise chinoise ByteDance. Washington craint que TikTokdevienne un danger pour la sécurité nationale si le gouvernement chinois utilisait les données personnelles des 100 millions d’abonnés américains de TikTok à des fins de surveillance et d’espionnage.

L’administration Trump prétend que TikTok partage déjà les données avec la Chine. Faux, répond TikTok, qui héberge les données américaines aux États-Unis et à Singapour. 

Qui croire dans cette histoire ? 

D’un côté, il ne faut pas négliger la menace que représente la Chine en matière d’espionnage et de surveillance. La Chine ne joue pas avec les mêmes règles que les États de droit occidentaux. Le Canada continue de se le faire rappeler dans le dossier de Meng Wanzhou et des deux Michael (Spavor et Kovrig). 

De l’autre côté, la crédibilité de l’administration Trump, qui a une relation trouble avec la vérité et qui est en conflit commercial perpétuel avec la Chine, n’est pas très grande, elle non plus. 

Il est difficile d’analyser les décisions d’un gouvernement en matière de sécurité nationale, car on n’a souvent qu’une partie du portrait. 

Mais en Europe, où la vie privée et les données personnelles sont généralement mieux protégées qu’aux États-Unis, les autorités ne semblent pas avoir de problème avec les propriétaires chinois de TikTok. 

Et peu importe la popularité de ses vidéos, TikTok n’est pas Huawei, qui aimerait participer au développement des réseaux de télécoms 5G, infrastructure publique hautement stratégique. Pour ce type d’infrastructure, il faut redoubler de prudence face aux intérêts chinois. Les États-Unis sont justifiés d’interdire l’accès au réseau 5G à Huawei et le Canada devrait faire de même, conclut notre collègue Alexandre Sirois. Le risque pour la sécurité nationale est (beaucoup) moins élevé dans le cas de TikTok. 

Au nom de la sécurité nationale, les États-Unis ont le droit de forcer des actionnaires chinois à vendre leurs entreprises technos sur le sol américain. Il y a déjà un processus pour le faire : le Comité pour l’investissement étranger aux États-Unis, qui enquêtait sur TikTok depuis plusieurs mois. Il aurait recommandé la vente des activités américaines de TikTok à des intérêts américains. TikTok avait donc commencé à discuter avec Microsoft. 

Puis Donald Trump est arrivé avec ses gros sabots. Il s’est opposé au rachat par Microsoft (entreprise américaine !) pour changer d’idée deux jours plus tard. Il impose maintenant la date limite du 15 septembre à Microsoft et à ByteDance pour s’entendre.

Donald Trump s’est-il mêlé de ce dossier afin de prendre le crédit d’une vente à Microsoft qui aurait eu lieu de toute façon ? Pour avoir l’air dur face à la Chine en campagne électorale ? Lui seul le sait, mais ce n’est pas la bonne façon de procéder afin de forcer la vente d’une entreprise pour des raisons de sécurité nationale. 

Au fond, tous ces rebondissements sont peut-être simplement le dernier chapitre d’un conflit commercial. En techno, il y a deux solitudes : les États-Unis et la Chine. En Chine, les réseaux sociaux les plus populaires sont tous chinois, alors que Facebook et Google y sont bannis. À l’inverse, TikTok était le premier réseau social à propriété chinoise qui avait réussi à s’implanter aux États-Unis.

https://www.lapresse.ca/debats/editoriaux/2020-08-04/pourquoi-donald-trump-veut-il-bannir-votre-video-de-danse-sur-tiktok.php

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Perso, ce genre de plate-forme social qui viens de pays tiers avec peu ou pas de mesures de balanciers sur les informations personnelles devraient complètement interdites dans les pays démocratiques. 
 

J’aime pas Trump, mais il a mis le doigt sur quelque chose... que TikTok soit vendu à un pays où il y a des contrôles ou simplement banni. Les chinois et autres pays totalitaires n’ont aucuns problème à le faire quand ça fait pas leur affaire, pourquoi pas les pays de l’ouest. 

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Il y a 10 heures, Malek a dit :

Perso, ce genre de plate-forme social qui viens de pays tiers avec peu ou pas de mesures de balanciers sur les informations personnelles devraient complètement interdites dans les pays démocratiques. 
 

J’aime pas Trump, mais il a mis le doigt sur quelque chose... que TikTok soit vendu à un pays où il y a des contrôles ou simplement banni. Les chinois et autres pays totalitaires n’ont aucuns problème à le faire quand ça fait pas leur affaire, pourquoi pas les pays de l’ouest. 

En parlant de pays totalitaires, certains devraient se souvenir qu'une jeune fille sur TikTok, sous le prétexte d'un tutoriel de maquillage voulaient parler des camps de concentration des Uyghurs dans le Xinjiang en Chine. Et celle-ci s'est fait bannir et censurée sur TikTok.

Il est vrai que les réseaux sociaux occidentaux tels que Twitter, Facebook, Google, etc. recueillent et collectent nos informations en ligne également. Mais jamais ils nous ont censuré ou bannie de la plateforme pour avoir critiqué un gouvernement ou dénoncé des situations injustes ou répréhensibles.

https://www.huffingtonpost.fr/entry/tiktok-suspend-compte-ado-apres-ses-videos-sur-les-ouigours_fr_5dde3acde4b0913e6f762f12

 

Citation

 

27/11/2019

TikTok suspend le compte de cette ado après ses vidéos sur les Ouïgours

L'application, filiale du groupe chinois ByteDance, dément les nouvelles accusations de censure dont elle fait l'objet.

MÉDIAS - C’est un tutoriel qui ne ressemble à aucun autre. Dans une série de vidéos récemment partagées sur le réseau social TikTok, une jeune Afghano-Américaine du nom de Feroza Aziz a tenu à parler de deux choses. Avoir de longs et magnifiques cils, d’abord. Mais surtout, alerter sur le traitement inhumain que subissent les Ouïgours en Chine.

“Salut les gars, commence l’adolescente de 17 ans. [...] En premier lieu, attrapez votre recourbe-cils. Enroulez vos cils. Ensuite, reposez [l’objet] et utilisez le téléphone que vous avez entre vos mains... pour jeter un œil à ce qui se passe en Chine.”

Elle poursuit: “Regardez comment ils jettent des musulmans innocents dans des camps de concentration. Voyez comment ils séparent des familles, comment ils enlèvent des enfants, les assassinent, les violent, les obligent à manger du porc, à boire de l’alcool ou à se convertir.”

“Un autre Holocauste”

Pour cette jeune résidente du New Jersey, aux États-Unis, c’est “un autre Holocauste”. “Mais personne n’en parle. S’il vous plaît, informez-vous. S’il vous plaît, faites savoir ce qu’il se passe au Xinjiang [l’une des cinq régions autonomes du pays, NDLR] dès maintenant”, ajoute celle-ci avant de reprendre la leçon de maquillage.

Dans une enquête, publiée ce lundi 25 novembre, Le Monde et un consortium de médias dans le monde confirment “le caractère hautement coercitif des camps d’enfermement de la population ouïgoure mis en place depuis 2017, et ce en contradiction directe avec le discours public de la Chine sur ce qu’elle nomme ‘centres de formation et d’éducation’.”

Sur place, les détenus, soit une centaine de milliers d’individus environ, sont soumis à “une éducation idéologique” et à un sombre apprentissage de “la repentance et de l’aveu”.

″Il fallait penser à ce que l’on avait pu faire de mal, à nos fautes, en mettant les mains sur le mur, pendant deux heures. Puis, après, il fallait l’écrire et le donner au professeur. Personne n’était coupable de quoi que ce soit. Mais tout le monde était forcé de trouver quelque chose, des fautes qui n’avaient pas été commises. Et ils étaient punis”, a confié une directrice d’école chinoise d’ethnie kazakhe internée quatre mois au quotidien national.

1,5 million de vues

Depuis sa publication, la vidéo de Feroza Aziz a été vue pas moins de 1,5 million de fois sur la plateforme. Un succès qui ne semble pas être du goût de TikTok. L’application, filiale de l’entreprise chinoise ByteDance, n’a pas censuré, ni supprimé les séquences. Elle a tout simplement rendu impossible à l’utilisatrice de se connecter à nouveau à son compte.

Interrogés par la BBC, des responsables du réseau social nient à bloc. “TikTok ne modère en rien les contenus en raison de sensibilités politiques”, assurent ces derniers (même si lesdites vidéos ne sont plus en ligne sur la version chinoise de l’application, Douyin).

S’ils ont bloqué l’accès à son téléphone ce lundi 25 novembre, c’est parce qu’elle aurait enfreint les règles d’utilisation en matière de terrorisme à cause d’une précédente vidéo, publiée sur un autre compte depuis supprimé, dans laquelle elle fait une blague sur Ben Laden.

Pas une première

La principale intéresse est sceptique. “En tant que jeune musulmane, j’ai grandi dans une communauté blanche et dans un pays où son peuple me considère comme une étrangère. Je me suis habituée au racisme”, témoigne Feroza Aziz au Guardian. [...] C’est pour ça que j’ai créé mon compte TikTok. Je fais des vidéos amusantes sur les remarques discriminatoires auxquelles je suis confrontée tous les jours.”

Après avoir été bannie temporairement du site à la suite de son commentaire sur l’ancien terroriste, la jeune femme décide de créer un nouveau compte. Mais voilà, immédiatement après avoir parlé des Ouïghours, elle ne parvient plus à se connecter. “Je trouve ça très suspect”, concède-t-elle. 

Cette affaire renferme bien des mystères. Elle rappelle les accusations de censure dont l’application a déjà fait l’objet. Au mois de septembre, le quotidien britannique épinglait la même plateforme pour ce cas de figure. Preuve à l’appui, il avait dévoilé des documents confidentiels dans lesquels on apprenait que des contenus politiques jugés négatifs pour le gouvernement chinois avaient été supprimés. 

Et ce youtuber, qui a vécu en Chine et qui utilise également la version chinoise de TikTok explique bien comment la censure parvient à être imposée sur TikTok, même dans les versions occidentales, en comparant nos réseaux sociaux tels que Facebook et Youtube, à TikTok.

 

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  • 2 semaines plus tard...

Trump signe un décret forçant ByteDance à se séparer de TikTok

Le président Donald Trump a signé vendredi un décret obligeant le groupe chinois ByteDance à vendre les activités américaines de TikTok, son réseau social international, d'ici 90 jours, formalisant ainsi des menaces maintes fois répétées.

«Il y a des preuves crédibles qui me portent à croire que ByteDance (...) pourrait prendre des mesures qui menacent de nuire à la sécurité nationale des États-Unis», explique le décret présidentiel.

Le locataire de la Maison-Blanche accuse depuis des mois, sans preuve, la très populaire plateforme de partage de vidéos de siphonner les données des utilisateurs américains au profit de Pékin.

«Comme nous l'avons déjà dit, TikTok est adoré par 100 millions d'Américains parce que c'est un lieu de divertissement, d'expression personnelle et de connexion sociale», a réagi un porte-parole de ByteDance.

«Nous sommes déterminés à continuer d'apporter de la joie aux familles et des carrières pleines de sens à ceux qui créent sur notre plateforme pendant de nombreuses années».

Dans un contexte de fortes tensions commerciales et politiques avec la Chine, le président américain a déjà pris il y a une semaine des mesures radicales à l'encontre de TikTok, et de la plateforme WeChat.

Celle-ci appartient au géant chinois Tencent et est omniprésente dans la vie des Chinois (messagerie, paiements à distance, réservations...).

Il leur a interdit, d'ici à 45 jours, toute transaction avec une partenaire américain.

«Nous sommes choqués par ce décret», avait alors commenté TikTok dans un communiqué de presse.

«Depuis près d'un an, nous avons cherché à discuter avec le gouvernement américain pour trouver une solution (...) Mais nous nous sommes retrouvés face à une administration qui n'accorde aucune importance aux faits, ne respecte pas les procédures légales et tente de s'immiscer dans des négociations entre des entreprises privées».

Le nouveau décret signé vendredi précise que l'acheteur devra être américain et «prouver sa volonté et sa capacité à se conformer à ce décret».

Le géant de l'informatique Microsoft est en pleines négociations avec ByteDance pour racheter TikTok, au moins aux États-Unis, voire plus largement.

Une telle transaction est évaluée entre 10 et 30 milliards de dollars par la presse américaine.

Donald Trump a déclaré à plusieurs reprises que si l'acquisition a lieu, «une très grosse proportion du prix doit revenir au Trésor des États-Unis», parce que, selon lui, une telle opération n'est possible que grâce aux autorités américaines.

Cette exigence étonnante a suscité de vives critiques et un certain embarras, d'autant que ses menaces et décrets ont, de fait, rendu obligatoire une transaction.

Des observateurs ont dénoncé des méthodes «mafieuses».

D'autres experts de la sécurité en ligne ont fait valoir que TikTok ne présentait pas de menace majeure pour le pays, d'autant que les données du réseau sont stockées sur des serveurs aux États-Unis et à Singapour.

Selon le décret de vendredi, ByteDance devra confirmer qu'il a détruit toutes les données «d'utilisateurs américains, obtenues ou dérivées de TikTok et Musical.ly», une application américaine qui avait été rachetée par la société chinoise et fondue dans TikTok.

https://www.tvanouvelles.ca/2020/08/14/trump-signe-un-decret-forcant-bytedance-a-se-separer-de-tiktok

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Dans un monde où les États Unis dominent l'industrie du divertissement numérique (la presque totalité des grosses plateformes sont américaines), je trouve très louche que Trump force la vente de la plateforme à une compagnie américaine au lieu d'ouvrir cette possibilité à n'importe quelle compagnie occidentale ou se présentant comme un état de droit. Si le seul enjeu en est un de chute privée, rien, mois à par une question de capital, m'empêcherait une compagnie française, allemande ou britannique de s'en porter propriétaire.

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Il y a 4 heures, paulwillyjean a dit :

Dans un monde où les États Unis dominent l'industrie du divertissement numérique (la presque totalité des grosses plateformes sont américaines), je trouve très louche que Trump force la vente de la plateforme à une compagnie américaine au lieu d'ouvrir cette possibilité à n'importe quelle compagnie occidentale ou se présentant comme un état de droit. Si le seul enjeu en est un de chute privée, rien, mois à par une question de capital, m'empêcherait une compagnie française, allemande ou britannique de s'en porter propriétaire.

Pas louche, mais chauvin plutôt. Il est juste cohérent , for better or worse, avec son approche America First.

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Il y a 4 heures, paulwillyjean a dit :

Dans un monde où les États Unis dominent l'industrie du divertissement numérique (la presque totalité des grosses plateformes sont américaines), je trouve très louche que Trump force la vente de la plateforme à une compagnie américaine au lieu d'ouvrir cette possibilité à n'importe quelle compagnie occidentale ou se présentant comme un état de droit. Si le seul enjeu en est un de chute privée, rien, mois à par une question de capital, m'empêcherait une compagnie française, allemande ou britannique de s'en porter propriétaire.

En fait, c’est les opérations américaines qui sont visés par l’ordre exécutif de Trump. Alors c’est normal que les activités américaines soient vendus à une compagnie américaine. Ça serais comme diviser la app en deux, usa et le reste du monde. 

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TikTok: la Chine dénonce la «diplomatie de la canonnière» des États-Unis

La Chine a dénoncé lundi la « diplomatie de la canonnière » des États-Unis, après un nouveau décret du président américain Donald Trump obligeant le groupe chinois ByteDance à vendre les activités américaines de son réseau social international TikTok.

Dans un contexte de fortes tensions avec Pékin, le locataire de la Maison-Blanche accuse depuis des mois la très populaire plateforme de pouvoir siphonner les données des utilisateurs américains au profit des services de renseignements chinois. 

Au nom de la sécurité nationale, Donald Trump a déjà pris début août des mesures radicales à l’encontre de TikTok. Il avait signé un décret interdisant, d’ici 45 jours, toute transaction de sa maison-mère ByteDance avec un partenaire américain. 

Le nouveau décret signé vendredi oblige formellement la compagnie chinoise à se séparer de TikTok. Il précise que l’acheteur devra obligatoirement être américain. 

« La liberté et la sécurité ne sont que des prétextes pour certains politiciens américains afin de mener une diplomatie de la canonnière numérique », a réagi lundi Zhao Lijian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. 

L’expression fait référence aux bateaux de guerre utilisés par les puissances occidentales durant le XIXe siècle, notamment durant les guerres de l’Opium toujours ressenties en Chine comme une humiliation nationale. 

Selon Zhao Lijian, TikTok s’est plié à toutes les exigences de Washington : n’avoir parmi ses hauts responsables que des Américains, héberger ses serveurs aux États-Unis et rendre public le code source de l’application. 

« Mais (la plateforme) n’a malgré tout pas pu échapper à l’extorsion pratiquée par certains individus aux États-Unis, sur la base d’une logique de brigand et d’intérêts politiques égoïstes », a souligné le porte-parole lors d’un point presse régulier. 

Le géant de l’informatique Microsoft est en pleines négociations pour racheter TikTok, au moins aux États-Unis, voire plus largement.  Une telle transaction est évaluée entre 10 et 30 milliards de dollars par la presse américaine. 

Donald Trump a déclaré à plusieurs reprises que si l’acquisition a lieu, « une très grosse proportion du prix doit revenir au Trésor des États-Unis ». Cette exigence étonnante a suscité de vives critiques. 

Selon le décret de vendredi, ByteDance devra par ailleurs confirmer qu’il a détruit toutes les données « d’utilisateurs américains, obtenues ou dérivées de TikTok et Musical.ly », une application américaine qui avait été rachetée par la société chinoise et fondue dans TikTok.

https://www.lapresse.ca/affaires/2020-08-17/tiktok-la-chine-denonce-la-diplomatie-de-la-canonniere-des-etats-unis.php

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  • 2 semaines plus tard...

Walmart s’allie à Microsoft dans les négociations pour racheter TikTok

Walmart a confirmé jeudi qu’il s’était allié avec Microsoft dans les négociations pour racheter au groupe chinois ByteDance l’appli de partage de vidéos TikTok, que le président Donald Trump a menacé d’interdire si elle ne passait pas dans le giron d’une société américaine.

Le géant des supermarchés se dit notamment intéressé par « les capacités de TikTok à intégrer le commerce en ligne et la publicité d’une façon bénéfique aux créateurs et aux utilisateurs sur d’autres marchés », dans un message transmis à l’AFP. 

Selon la chaîne américaine CNBC, TikTok est proche d’un accord avec un acheteur à qui il vendrait ses opérations aux États-Unis, au Canada en Australie et en Nouvelle-Zélande, pour un prix compris entre 20 et 30 milliards de dollars.

https://www.lapresse.ca/affaires/techno/2020-08-27/walmart-s-allie-a-microsoft-dans-les-negociations-pour-racheter-tiktok.php

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  • 3 semaines plus tard...

TikTok voit une lueur d'espoir aux États-Unis avec Oracle

Le gouvernement américain va étudier cette semaine une «proposition» transmise par le groupe chinois ByteDance, incluant la société américaine Oracle, pour tenter de résoudre le différend sur la plateforme à succès TikTok dont les activités américaines sont sous la menace d'une fermeture imminente.

«Nous avons reçu une proposition au cours du week-end qui inclut Oracle comme partenaire technologique de confiance, avec de nombreuses recommandations en matière de sécurité nationale», a annoncé lundi sur la chaîne CNBC le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin.

La ministre de Donald Trump n'a pas précisé sous quelle forme le partenariat pourrait se faire entre le groupe chinois et Oracle, spécialisé dans les logiciels et services à destination des entreprises.

Un accord semble néanmoins se dessiner, puisqu'Oracle a confirmé de son côté dans un communiqué que sa proposition fait partie de celle «soumise par ByteDance au département du Trésor au cours du week-end».

«Partenariat privé»

Une source proche du dossier a indiqué au Wall Street Journal que l'accord ne sera «probablement pas structuré comme une vente pure et simple» tandis que certains médias citant des sources chinoises évoquaient lundi un «partenariat technologique privilégié» et non pas une vente des activités américaines de Tik Tok.

Donald Trump avait exigé par décret une vente des opérations, reste donc à savoir si un partenariat pourrait satisfaire l'hôte de la Maison-Blanche.

Le temps presse puisque la date butoir a été fixée le 20 septembre, soit dimanche, a précisé Steven Mnuchin.

Le président américain, qui accuse TikTok d'espionnage pour le compte du gouvernement chinois, avait, lui, évoqué mardi comme échéance.

TikTok conteste la mesure américaine et a porté plainte contre le gouvernement américain.

La proposition d'Oracle sera examinée «cette semaine au comité Cfius», qui passe en revue les investissements étrangers aux États-Unis, a précisé Steven Mnuchin.

«Puis nous ferons une recommandation au président et l'examinerons avec lui», a-t-il ajouté.

Les discussions seront menées «avec Oracle au cours des prochains jours», concernant la sécurité des données, a-t-il également précisé.

Steven Mnuchin s'est refusé à «entrer dans les détails de la négociation», martelant que la condition sine qua non était la préservation de la sécurité nationale.

«Technologie sûre»

L'administration Trump va s'assurer «que la technologie sur les téléphones américains est sûre», a-t-il poursuivi, évoquant «une grande confiance en Microsoft et Oracle».

La cotation du titre Oracle a été suspendue peu après l'ouverture de la Bourse à New York.

Microsoft avait fait part dès début août de son intérêt pour le rachat des opérations américaines de TikTok. Le groupe de supermarchés Walmart s'était allié avec lui dans ces négociations avant que l'opération ne soit rejetée dimanche par ByteDance, la maison-mère du réseau social.

Outre des activités aux États-Unis, celles présentes au Canada, en Australie et en Nouvelle-Zélande sont aussi sur la table.

«Nous pensons que Microsoft voulait acheter TikTok uniquement AVEC son algorithme principal, une concession sur laquelle le gouvernement chinois et ByteDance ne voulaient absolument pas céder», avait décrypté dimanche dans une note Daniel Ives, analyste pour la société d'investissement Wedbush Securities.

De son côté, le ministère chinois du Commerce avait allumé un contre-feu en amendant -- pour la première fois depuis 2008 -- sa liste des technologies soumises à des restrictions ou interdictions d'exportation.

Celle-ci comprend désormais, entre autres, des technologies d'intelligence artificielle (traitement des données, recommandation de contenus, etc.) qui ont fait le succès de l'application TikTok, où les vidéos s'affichent sur l'écran des utilisateurs principalement en fonction de leurs goûts, et beaucoup moins de leurs contacts.

ByteDance avait dans la foulée fait savoir qu'il «respecterait strictement» les nouvelles règles de Pékin, c'est-à-dire l'obtention d'une licence d'exportation auprès des autorités.

En plus d'être un enjeu diplomatique, le sort de TikTok aux États-Unis pose des questions de taille au niveau économique et sociétal.

En août, l'application, plébiscitée par les adolescents, a dépassé les 2 milliards de téléchargements dans le monde et revendique une présence dans plus de 200 pays.

https://www.tvanouvelles.ca/2020/09/14/tiktok-voit-une-lueur-despoir-aux-etats-unis-avec-oracle

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