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Canoë – 6 à 10 étages


Gab

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  • 3 semaines plus tard...

Voici la raison:

 

Un arrondissement force l’arrêt des travaux d’un projet majeur de logements sociaux à Montréal

Le promoteur a commencé des travaux sans avoir un permis l’autorisant à le faire, selon l’arrondissement

Le chantier du projet Canoë, comptant plus de 800 logements, est désert depuis un mois. En mortaise: l'ordre d'arrêter les travaux de l'arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve est visible sur le clôturage du site. OLIVIER FAUCHER / LE JOURNAL DE MONTRÉAL

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OLIVIER FAUCHER

Lundi, 4 mars 2024 17:32

MISE À JOUR Lundi, 4 mars 2024 17:32

En pleine crise du logement, le chantier d’un des plus importants projets comptant des logements sociaux de Montréal est suspendu depuis plus d’un mois en raison d’un ordre de cesser les travaux d’un arrondissement.

«C’est très étonnant. C’est un projet vraiment exemplaire qui remplit de très nombreux critères et qui répond aux besoins des citoyens du quartier», s’inquiète Julien Hénault-Ratelle, conseiller de la Ville du parti d’opposition Ensemble Montréal dans Mercier–Hochelaga-Maisonneuve.

C’est dans cet arrondissement que l’imposant projet Canoë, qui compte 830 logements, dont 140 appartements communautaires, ainsi qu’un CPE et des commerces, doit voir le jour.

Les travaux sur le chantier situé sur le site de l’ancien Pro Gym sur la rue Hochelaga ont vraisemblablement débuté depuis un moment.

Pas un chat depuis un mois

Or, l’arrondissement a donné, le 2 février dernier, un ordre de cesser les travaux. Cet avis est d’ailleurs visible sur une affiche rouge collée sur le clôturage du chantier.

Au passage du Journal, lundi, le chantier était désert, malgré la présence de plusieurs équipements et de matériaux de construction. PHOTO OLIVIER FAUCHER

Depuis, il n’y a plus aucune activité sur le site, selon plusieurs citoyens.

«Au début, j’ai pensé qu’ils prenaient quelques jours de vacances. Ça fait un mois qu’il ne se passe rien. C’est quand même bizarre», a fait savoir Gilles Brisson, qui vit face au chantier.

Gilles Brisson, qui vit en face du chantier. PHOTO OLIVIER FAUCHER

Au passage du Journal, lundi, le chantier était désert, malgré la présence de plusieurs équipements et de matériaux de construction.

Le maire de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, Pierre Lessard-Blais, a refusé notre demande d’entrevue.

Début sans permis

Par courriel, l’arrondissement a expliqué qu’il a ordonné l’arrêt des travaux, car il n’a jamais donné de permis pour les autoriser.

«Constatant le début de travaux de fondations et de structure, l’arrondissement a ordonné l’arrêt du chantier», a indiqué la porte-parole Jeanne Fournier.

Cette dernière a aussi soutenu que c’est le promoteur lui-même qui avait demandé un délai pour recevoir le permis de travaux et que l’arrondissement est «prêt à l’émettre» à tout moment.

Le Journal a tenté d’obtenir la version des faits du promoteur, la firme Rachel Julien, mais personne n’a été en mesure de répondre à nos questions lundi.

«Ça n’a absolument aucun sens de dire qu’on n’émet pas les permis à la demande du promoteur. J’en appelle à un peu plus de transparence de la part de l’arrondissement», critique de son côté M. Hénault-Ratelle, qui est également porte-parole en matière d’habitation pour son parti.

Vanté par la Ville

Pourtant, le projet Canoë est loin d’avoir été élaboré sur le coin d’une table.

Il a notamment dû passer par l’Office de consultation publique de Montréal qui a donné son feu vert au projet en recommandant certaines modifications après avoir consulté la population en 2022.

Dans un communiqué datant d’octobre 2023, la Ville de Montréal le plaçait d’ailleurs parmi les trois plus grands projets résidentiels ayant fait l’objet d’une entente pour y inclure des logements sociaux depuis l’implantation de son Règlement pour une métropole mixte.

Cet imbroglio survient alors que Montréal a connu un creux historique de mises en chantier l’an dernier alors que le marché pour les locataires était le pire depuis les années 80. L’industrie de la construction a notamment montré du doigt les dédales administratifs de la Ville de Montréal, où les délais pour obtenir un permis ont bondi au cours des dernières années.

 

https://www.journaldemontreal.com/2024/03/04/un-arrondissement-force-larret-des-travaux-dun-projet-majeur-de-logements-sociaux-a-montreal

 

KOOL a mis lié cet article sur ce fil:

https://mtlurb.com/topic/16792-politiques-municipales/page/42/#comment-527293

 

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Ouf! Merci pour le lien!
L'ironie la dedans c'est que chaques délais supplémentaires se répercutent dans le prix au final...même pour les logements sociaux

Modifié par Bert
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  • D'accord 3
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Ça me fait penser à ce promoteur qui avait récemment déclaré lors de l'émission TLMEP que sur un projet il avait reçu son permis final... après avoir terminé les travaux. 

Bon ben on va mettre ça en « En suspens » en attendant que la Ville s'enlève les doigts du nez et fasse enfin son travail. 

 

  • Sad 1
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