Normand Hamel Posté(e) 15 juin 2022 Auteur Partager Posté(e) 15 juin 2022 Le risque d’une récession augmente, prévient Eric Girard Les probabilités qu’une récession frappe le Québec sont à la hausse, selon le ministre des Finances Eric Girard, qui reste malgré tout optimiste quant aux perspectives économiques de la province. « La probabilité d’une récession est de l’ordre de 35 % », a lancé M. Girard mercredi à l’entrée du conseil des ministres. En mars, les chances d’un recul de l’économie étaient plutôt de 25 %. « Il y a eu un rebond synchronisé de l’économie mondiale et ça, ça amène des tensions inflationnistes. Les banques centrales augmentent les taux d’intérêt pour resserrer les conditions monétaires. En même temps, les actifs financiers réagissent, et ça, ça va ralentir l’économie », a expliqué M. Girard. Le ministre des Finances souligne qu’il en saura davantage à la fin de l’année. C’est à ce moment que l’on pourra savoir si la hausse des taux d’intérêt de la Banque du Canada réussira à ralentir l’inflation. Si ce scénario se concrétise, « ça va nous permettre d’éviter une récession », a-t-il indiqué. https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2022-06-15/le-risque-d-une-recession-augmente-previent-eric-girard.php Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Normand Hamel Posté(e) 15 juin 2022 Auteur Partager Posté(e) 15 juin 2022 Québec limitera l’augmentation des taxes scolaires pour 2022 Alors que la session parlementaire a pris fin la semaine dernière et qu'une campagne électorale sera déclenchée à la fin de l'été, le gouvernement caquiste de François Legault annonce que les hausses de taxes scolaires qui seront confirmées par avis aux propriétaires le mois prochain ne dépasseront pas « 2 ou 3 % en moyenne ». En point de presse, mercredi après-midi, le ministre des Finances, Eric Girard, a fait savoir que, sans l'intervention de son gouvernement, les centres de services scolaires – qui ont vu leurs besoins exploser à la suite de la pandémie – auraient dû décréter des hausses de taxe pouvant atteindre 17 % pour certains contribuables. Le manque à gagner sera finalement comblé par Québec, qui évalue son aide financière additionnelle à 173 millions de dollars. Questionné par les journalistes, le ministre Girard a assuré que ce geste n'avait rien à voir avec l'approche des élections ou la promesse du Parti libéral de baisser les impôts s'il accède au pouvoir en octobre. Il a plutôt expliqué que sa sortie était coordonnée avec la publication des taux de taxe scolaire dans la Gazette officielle du Québec en vue de la transmission des avis d'imposition, en juillet. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1891287/quebec-limitera-laugmentation-des-taxes-scolaires-pour-2022 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Né entre les rapides Posté(e) 15 juin 2022 Partager Posté(e) 15 juin 2022 il y a 7 minutes, Normand Hamel a dit : Le ministre des Finances souligne qu’il en saura davantage à la fin de l’année. C’est à ce moment que l’on pourra savoir si la hausse des taux d’intérêt de la Banque du Canada réussira à ralentir l’inflation. Si ce scénario se concrétise, « ça va nous permettre d’éviter une récession », a-t-il indiqué. Pas si simple, et il en a sûrement conscience. Mais il n'a pas le choix, il lui faut se montrer le plus optimiste (ou le moins pessimiste) possible dans les limites de la vraisemblance. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Normand Hamel Posté(e) 15 juin 2022 Auteur Partager Posté(e) 15 juin 2022 il y a 3 minutes, Né entre les rapides a dit : Pas si simple, et il en a sûrement conscience Contrairement à nous il dispose de certaines données que lui et ses collègues du Canada et des États-Unis, et même ailleurs dans le monde, se partagent entre eux. Le fait est que les drapeaux rouges commencent à se lever. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Né entre les rapides Posté(e) 15 juin 2022 Partager Posté(e) 15 juin 2022 il y a 15 minutes, Normand Hamel a dit : Contrairement à nous il dispose de certaines données que lui et ses collègues du Canada et des États-Unis, et même ailleurs dans le monde, se partagent entre eux. Le fait est que les drapeaux rouges commencent à se lever. D'un côté il y a des tonnes de données, pratiquement toutes accessibles même si on ne les retrouvent pas dans des médias généralistes. Ces données "objectives" ne font pas débat. De l'autre côté, il y a les analyses, qui diffèrent selon leurs méthodologies, mais aussi, en fonction des inévitables biais idéologiques. Ça donne des opinions parfois fort différentes -- en termes de diagnostics, et plus important encore, en termes de prescriptions (que faire?). Finalement, il y a les futures décisions des agents économiques, privés et publics, domestiques et étrangers, qui altèrent constamment les perspectives. S'y ajoutent des considérations de politique partisane qui s'invitent dans les décisions. Evidemment, Jerome Powell et Christine Lagarde (par exemple) se parlent, mais ça ne veut pas dire qu'ils sont dans la tête de l'autre. Que "les drapeux rouges commencent à se lever" est une évidence. Ce qui l'est moins, ce sont les décisions successives qui seront prises au cours des prochains mois. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
acpnc Posté(e) 16 juin 2022 Partager Posté(e) 16 juin 2022 BRP regarde au-delà des motoneiges Photo David Boily, archives LA PRESSE BRP ambitionne d’aller au-delà de la construction des véhicules récréatifs comme les motoneiges. Vélos-cargos, petits camions de transport léger et scooters… Dans un avenir pas si lointain, ces produits pourraient sortir des usines de BRP. La multinationale québécoise, qui regarde au-delà des véhicules récréatifs, bateaux et motocyclettes électriques, ne ferme aucune porte. L’entreprise a offert un avant-goût de sa stratégie, mercredi, lors de sa journée des investisseurs. Publié à 7h00 https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2022-06-16/brp-regarde-au-dela-des-motoneiges.php Julien Arsenault La Presse Planifier la diversification Les nouveautés ne se limiteront pas aux motocyclettes électriques qui seront offertes dans deux ans. Le constructeur des Ski-Doo, Sea-Doo et Can-Am a déjà les yeux sur d’autres créneaux, dont celui des services de mobilité. L’entreprise de Valcourt évalue ces nouveaux marchés, dans lesquels elle n’est pas présente, à 70 milliards. « Il s’agit de produits autres que les véhicules récréatifs, les bateaux et les motos », a lancé le président et chef de la direction de BRP, José Boisjoli, aux analystes qui assistaient à l’évènement. « La seule chose que je peux vous dire, c’est que nous y travaillons. » IMAGE TIRÉE DU DOCUMENT PRÉSENTÉ PAR BRP La présentation de BRP aux investisseurs donne un avant-goût de ce qui est étudié par l’entreprise. Celui-ci a refusé d’ouvrir davantage son jeu. Plusieurs questions demeurent sans réponse à ce stade-ci. La présentation aux investisseurs comportait une diapositive pour illustrer l’éventail d’options, mais l’entreprise n’a pas voulu dire lesquelles étaient privilégiées. Il y aura des modèles électriques, assure M. Boisjoli, sans fermer la porte aux moteurs à combustion. BRP veut électrifier sa gamme de produits existants d’ici la fin de 2026. Calmer le jeu La pandémie a grandement profité à BRP, qui, à l’instar de ses concurrents, a vu la demande exploser pour les véhicules récréatifs, prisés par les consommateurs restreints dans leurs déplacements. Avec l’augmentation des taux d’intérêt et les craintes d’une récession, certains se demandent si les consommateurs continueront d’avoir le budget discrétionnaire pour s’offrir des motoneiges et d’autres véhicules récréatifs. BRP répète que la croissance continuerait d’être au rendez-vous. Pourquoi ? Notamment parce que la clientèle se rajeunit et se diversifie, affirme BRP. Citant des données compilées par la firme IMI, les femmes devraient représenter 45 % de la clientèle totale de BRP d’ici 10 ans, comparativement à 22 % actuellement. Le poids des 18-34 ans devrait passer de 25 % à 55 % au cours de la même période. Selon IMI, les véhicules récréatifs sont aussi plus populaires auprès des communautés culturelles. De plus, chez les concessionnaires, les stocks sont en recul d’environ 60 % par rapport au niveau d’avant la pandémie. Pas question de ralentir la production à court terme. « S’il y avait un ralentissement, nous pourrions continuer à effectuer des livraisons, a souligné le chef de la direction financière, Sébastien Martel. Nous n’aurions pas à ralentir la production. Cela nous permettrait de traverser plus facilement un ralentissement s’il y en a un. » Des indicateurs « positifs » Malgré l’incertitude, BRP s’attend à générer des revenus qui varieront entre 12 et 12,5 milliards au terme de son exercice 2025. La fourchette de son profit ajusté par action sera de 13,50 $ à 14,50 $. Au moment de présenter son plan, le constructeur de véhicules récréatifs tablait sur un chiffre d’affaires d’au moins 9,5 milliards sur un bénéfice normalisé par action de 7,50 $. « Il y a beaucoup d’incertitude à court terme avec l’inflation, les taux d’intérêt et le prix de l’essence, mais à moyen et long terme, les indicateurs sont positifs, affirme M. Boisjoli. Tout cela nous rend sûrs d’atteindre les objectifs du plan. » PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE José Boisjoli, président et chef de la direction de BRP Les prévisions ont été accueillies favorablement par les analystes. En dépit du contexte actuel, il y a encore « beaucoup d’essence dans le réservoir » même si certains craignent un « pic des bénéfices », estime George Doumet, de la Banque Scotia. « La conclusion de cette journée des investisseurs est que nous ne nous attendons pas à ce que cela se produise cette année [ou l’année prochaine] », écrit-il, dans une note. À la Bourse de Toronto, l’action de BRP a clôturé à 82,93 $, mercredi, en hausse de 1,74 $, soit 2,14 %. Depuis le début de l’année, le titre a retraité d’environ 24 %. L’action avait atteint un sommet d’environ 130 $ en septembre dernier. En savoir plus 2300 Nombre de concessionnaires dans le monde entier où les produits de BRP sont vendus SOURCE : BRP Un autre article connexe https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2022-06-15/la-caisse-achete-massivement-du-brp.php 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Normand Hamel Posté(e) 22 juin 2022 Auteur C’est un message populaire. Partager Posté(e) 22 juin 2022 Usine IBM de Bromont 50 ans… et de nouvelles dents Le 21 juin 1972, IBM venait d’inventer la disquette, mettait au point un système de reconnaissance vocale de 5000 mots… et inaugurait une usine de 200 personnes à Bromont. Un demi-siècle plus tard, la plus vieille installation d’IBM au monde se maintient encore à l’avant-garde, elle qui accueillera en 2023 le premier ordinateur quantique au Canada. IBM a ouvert – un peu – ses portes aux médias pour l’occasion. KARIM BENESSAIEH - LA PRESSE Discrétion IBM Bromont, ce sont quelque 1000 employés fabriquant 100 000 modules microélectriques chaque semaine. Mais vous ne les trouverez pas dans vos appareils à la maison : il y a presque deux décennies que le géant et précurseur de l’informatique IBM, officiellement fondé en 1911, a abandonné le marché des consommateurs. Les pièces fabriquées à Bromont sont destinées aux serveurs de l’entreprise et de ses clients, notamment les plus importantes institutions financières. Les installations de 850 000 pieds carrés sont à l’image de cette « nouvelle » IBM, très discrètes de l’extérieur avec des murs peints en beige à l’intérieur. « C’est pour pouvoir tout reconfigurer selon les nouvelles missions, et c’est une question d’efficacité », explique Frédéric Tracey, directeur des ressources humaines. Pas question de laisser les visiteurs accéder aux laboratoires les plus confidentiels, qu’on ne peut qu’entrevoir à travers des vitres grillagées. D’abord pour des questions de secret commercial, ensuite pour ne pas contaminer les précieux modules. « Un postillon peut être suffisant pour endommager la pièce », précise M. Tracey. Transformation Tout comme IBM, l’usine a changé de vocation durant son demi-siècle et a notamment eu droit à deux agrandissements majeurs. Les premières machines à écrire IBM Selectric y furent construites à partir de 1972 et des pièces d’ordinateurs en 1981. Chaque année, plus de 10 millions sont investis dans le développement de produits, et une centaine de brevets y ont été délivrés depuis 2011. Il n’y a pas de repos dans ce domaine : entre 20 et 30 % des modules qui y sont construits sont remplacés annuellement par de nouveaux modèles. « Ce sont des produits de haute technologie qui ont une vie courte, explique Stéphane Tremblay, directeur de l’usine. Il faut créer chaque année 200 ou 300 emplois. Si on arrêtait d’innover, on ne produirait plus rien dans moins de cinq ans. » Dans le département des tests, où les médias ont enfin pu entrer, on tombe sur une opératrice de 37 ans d’ancienneté, Manon Brodeur, de Waterloo. Elle a souvent changé d’affectation depuis son embauche, manifestement à son grand plaisir. « Le travail, ici, c’est vivant. L’avantage chez IBM, c’est qu’il y a beaucoup de secteurs, il y a toujours des opportunités, on peut apprendre. » Virages En 111 ans d’histoire, IBM n’a pas connu que des succès, loin de là, à commencer par son retrait du marché des ordinateurs personnels, qu’elle dominait au début des années 1980. L’usine de Bromont comptait près de trois fois plus de travailleurs, jusqu’à 2800 en 2008, avant de subir une série de compressions dans les années 2010. Et pourtant, avec des revenus de 57,4 milliards US en 2021 et un bénéfice net en hausse de 5,7 milliards, IBM n’a clairement pas subi le sort d’entreprises dominantes comme BlackBerry et Nokia qui se sont effondrées. Pour Claude Guay, qui a été PDG d’IBM Canada de 2020 à 2022 et qui occupe aujourd’hui le poste d’associé directeur mondial, entreprises, écosystème et acquisitions, cette résilience repose sur deux socles : les investissements et la recherche fondamentale. « Il y a plusieurs Prix Nobel qui travaillent pour IBM. L’entreprise a toujours cherché ce qui avait une valeur ajoutée plus grande. On a fait de nombreux paris : au lieu de se contenter de simples modifications, on a des dirigeants qui ont tout misé. » L’avenir IBM est aujourd’hui engagée dans d’autres secteurs prometteurs, notamment l’infonuagique et l’intelligence artificielle. C’est surtout ce dernier domaine qui va profiter de ce qui s’annonce comme la révolution technologique des prochaines décennies : les ordinateurs quantiques des millions de fois plus rapides que les ordinateurs actuels. IBM, aux côtés de Google et Microsoft, est considérée comme un des leaders dans ce domaine. Alors que la commercialisation des ordinateurs quantiques n’est pas attendue avant plusieurs années, IBM a même poussé la prévoyance jusqu’à protéger dès maintenant ses microprocesseurs des capacités redoutables de décryptage de ces machines. « Notre nouvelle plateforme, la z16, comporte un cryptage à l’épreuve des ordinateurs quantiques », assure Claude Guay. D’ici 2023, les installations de Bromont accueilleront le quatrième ordinateur quantique d’IBM à l’extérieur des États-Unis, le premier au Canada. Le « Quantum System One », dont la construction est estimée à 130,7 millions, dont 68 millions proviennent de Québec, sera le joyau de la zone d’innovation de Bromont annoncée en février dernier. https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2022-06-22/usine-ibm-de-bromont/50-ans-et-de-nouvelles-dents.php 3 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Normand Hamel Posté(e) 29 juin 2022 Auteur Partager Posté(e) 29 juin 2022 C'est au Québec que les citoyens s'en sortent le mieux économiquement au Canada. 2 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Normand Hamel Posté(e) 30 juin 2022 Auteur Partager Posté(e) 30 juin 2022 Les chiffres du PIB pour le premier trimestre 2022 sont maintenant sortis et nous indique que le Québec poursuit sur sa lancée avec une croissance annualisée de 6,9%. Notez qu'il s'agit du PIB réel, c'est à dire après soustraction de l'inflation. Pour l'ensemble du Canada ce n'est que 3% de croissance du PIB malgré le prix élevé du pétrole et du blé. On explique cet écart par les salaires qui croissent plus rapidement au Québec et où l'épargne est plus élevée en même temps que l'endettement y est moindre ainsi que le nombre de faillites. 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rocco Posté(e) 30 juin 2022 Partager Posté(e) 30 juin 2022 "Le Powerhouse du Canada". Welcome to Kwebec. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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