Aller au contenu
publicité

Normand Hamel

Membre
  • Compteur de contenus

    6 024
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    31

Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. Le niveau de pauvreté en Californie n'a rien à voir avec la pauvreté qui subsiste ici. En fait le Québec est l'endroit en Amérique du Nord où le niveau de pauvreté est le plus bas. C'est d'ailleurs l'une des raisons pourquoi nous payons davantage d'impôts qu'ailleurs en Amérique du Nord. Cela n'est cependant pas dû au hasard mais est la conséquence des choix de société que nous avons faits depuis la Révolution tranquille. Bien entendu si la Californie avait fait des choix similaires elle n'aurait évidemment pas de surplus budgétaires aussi importants mais par contre on y trouverait moins de pauvreté.
  2. Voici quelques images de la Californie pour justement mettre les chose en perspective. 😜
  3. On ne peut malheureusement pas parler d'indépendance économique tant que nous continuerons à recevoir de la péréquation. Il reste donc du chemin à parcourir, mais au rythme où vont les choses il se pourrait que nous arrivions à destination plus vite que prévu.
  4. Le déficit du Québec est revu à la baisse Le gouvernement du Québec revoit à la baisse son déficit budgétaire pour l’année 2021-2022, soulignant la « vigueur de la reprise économique observée au Québec depuis le début de l’année et la hausse importante des revenus autonomes qui en a résulté ». Ainsi, le Québec enregistre un déficit budgétaire de 294 millions pour l’ensemble de l’exercice 2021-2022, selon le Rapport mensuel des opérations financières préliminaire au 31 mars, dévoilé jeudi. Le budget déposé le 22 mars prévoyait un déficit de 7,4 milliards, avant utilisation de la réserve de stabilisation. Déjà, en mai, le gouvernement disait revoir à la baisse son déficit, à 4,6 milliards, en raison d’une reprise économique « plus vigoureuse que prévu ». Un déficit de 10,8 milliards avait été observé en 2020-2021, alors que le Québec était aux prises avec les effets de la pandémie. Selon le rapport dévoilé jeudi, les résultats préliminaires montrent que les revenus autonomes ont connu une croissance exceptionnelle de 20,0 % comparativement à 2020-2021, année fortement affectée par la crise sanitaire. Cela a généré des revenus de plus de 18,4 milliards supérieurs à l’année précédente. Le gouvernement affirme que la bonne performance des revenus autonomes a permis de soutenir la hausse des dépenses de portefeuilles, notamment en santé et en éducation, mais aussi de mettre en place différentes mesures, comme le montant ponctuel pour le coût de la vie annoncé en mars. La croissance des dépenses de portefeuilles, pour l’ensemble de l’année 2021–2022, s’établit à 7,0 %. Les résultats sont préliminaires et ils seront ajustés en fonction des renseignements additionnels qui auront été obtenus d’ici la clôture des états financiers du gouvernement. Les résultats définitifs seront présentés à l’automne dans les comptes publics 2021-2022, peut-on lire dans le communiqué du gouvernement. Un rapport préélectoral sur l’état des finances publiques sera déposé le 15 août, conformément à la Loi sur le ministère des Finances, ajoute-t-on. https://www.lapresse.ca/affaires/2022-06-30/le-deficit-du-quebec-est-revu-a-la-baisse.php
  5. Es-tu en mesure de démontrer ce que tu avances ou s'agit-il seulement d'une impression ou d'une simple opinion? Pour ma part j'ai observé une renaissance économique du Québec à partir du tournant des années 2000. Il me reste cependant à établir et documenter cette remontée. Une chose est certaine c'est que le Québec est passé devant le ROC relativement récemment même si cela se préparait depuis plusieurs années, voire plusieurs décennies. Si j'ai parlé de 2016 c'est que de mémoire c'est à cette époque que les chiffres de l'emploi et du PIB ont commencé à placer le Québec dans le peloton de tête. C'est aussi parce que j'ai le souvenir du régime d'austérité budgétaire imposé par le gouvernement Couillard qui s'est avéré complètement inutile, ou à tout le moins non nécessaire, étant donné l'insolente performance de l'économie québécoise. Mais ce qu'il faut comprendre c'est que cette performance qui semble être apparue soudainement se préparait en fait depuis longtemps. Je me souviens que lors de la Grande Récession de 2009 le Québec s'en était particulièrement bien tiré par rapport au reste du canada (-1% versus -3%). On avait alors attribué cette bonne tenue de l'économie aux investissements massifs du gouvernement Charest dans les infrastructures. Mais ce n'était qu'une coïncidence car il n'y a pas eu suffisamment de temps pour que l'on en ressente les effets en 2009. C'est la même chose aujourd'hui, on attribue à l'augmentation des salaires et à l'épargne la croissance exceptionnelle du PIB. En réalité ce sont des raisons évoquées par les économistes pour expliquer ce qu'ils ne comprennent pas. Pour ce qui est de la période où le PQ était de retour au pouvoir elle n'a pas été suffisamment longue (18 mois) pour que cela ait un impact mesurable sur l'économie. D'ailleurs pour en juger il faudrait voir les chiffres de différents indicateurs économiques sur la période disons de 2000 à 2020. Mais selon moi la bonne performance économique du Québec remonte vraisemblablement au tournant du millénaire et on a commencé à en ressentir les effets qu'aux environs de 2016, année d'importants surplus budgétaires qui a fait rétro-pédaler le gouvernement qui ne comprenait pas lui-même ce qui arrivait car normalement en période d'austérité l'économie ralentit. Or c'est l'inverse qui s'est produit sans qu'aucun économiste ne puisse l'expliquer. En fait la seule explication valable qui reste c'est qu'il s'agit d'une tendance lourde qui s'échelonne sur au moins deux décennies. Autrement dit le Québec est en restructuration depuis au moins 20 ans et on commence à en encaisser les dividendes.
  6. Il vrai que historiquement on s'en sort mieux que le ROC lors de crises économiques. Cependant entre les crises économiques il y a eu des hauts et des bas et selon mes observations ce n'est qu'à partir de 2016 que selon divers indicateurs économiques le Québec est passé devant de façon ininterrompue. Mais je n'ai pas les chiffres actuellement pour le démontrer sans équivoque.
  7. C'est comme ça depuis au moins 2016 et peut-être même avant. Selon François Legault l'écart du PIB avec l'Ontario serait passé de 16% à 13% depuis 2018. Et de la façon que la situation a évolué depuis le début de la pandémie il est fort probable que l'écart se rétrécisse encore davantage dans les prochaines années.
  8. Les chiffres du PIB pour le premier trimestre 2022 sont maintenant sortis et nous indique que le Québec poursuit sur sa lancée avec une croissance annualisée de 6,9%. Notez qu'il s'agit du PIB réel, c'est à dire après soustraction de l'inflation. Pour l'ensemble du Canada ce n'est que 3% de croissance du PIB malgré le prix élevé du pétrole et du blé. On explique cet écart par les salaires qui croissent plus rapidement au Québec et où l'épargne est plus élevée en même temps que l'endettement y est moindre ainsi que le nombre de faillites.
  9. Montréal accueillera un organisme de l’OTAN sur le changement climatique Le nouveau Centre d’excellence de l’OTAN pour le changement climatique et la sécurité s’installera à Montréal. L’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) vient d’accepter officiellement la proposition du Canada, formulée il y a un an, de créer et d’accueillir une telle organisation, tandis que le premier ministre Justin Trudeau se trouve en Espagne pour un sommet de l’OTAN largement axé sur la guerre de la Russie en Ukraine. Selon le gouvernement du Canada, l’OTAN a un rôle évident à jouer afin de faire face aux changements climatiques, qui « posent des défis uniques aux acteurs militaires et aux organes de sécurité chargés de maintenir notre sécurité ». Le centre d’excellence doit permettre aux acteurs militaires et civils de développer, d’améliorer et de mettre en commun leurs connaissances sur les répercussions des changements climatiques sur la sécurité. « Il permettra également aux participants de travailler ensemble pour mettre en place les capacités requises et les pratiques exemplaires et contribuer à l’objectif de l’OTAN de réduire l’incidence de nos activités militaires sur le climat », peut-on lire sur le site du gouvernement du Canada. La création d’un Centre d’excellence pour le changement climatique et la sécurité est une initiative en cours menée conjointement par Affaires mondiales Canada et le ministère de la Défense nationale. Lors du sommet de l’OTAN de juin 2021, le premier ministre Trudeau avait annoncé la proposition du Canada de créer et d’accueillir un tel centre d’excellence. Dans la présentation du nouvel organisme, le gouvernement souligne qu’« on ne comprend pas encore pleinement les divers effets des changements climatiques sur le comportement des acteurs étatiques et non étatiques ». « Les femmes, les filles, les populations autochtones, les personnes vivant dans la pauvreté et les autres populations vulnérables ou marginalisées sont souvent particulièrement exposées aux effets directs et indirects des changements climatiques », souligne-t-on également, en disant vouloir mieux comprendre ce que les changements climatiques représentent pour la sécurité et en relever les défis. https://www.lapresse.ca/actualites/environnement/2022-06-29/montreal-accueillera-un-organisme-de-l-otan-sur-le-changement-climatique.php
  10. Cet espace de dégagement est pour permettre aux commerçants d'avoir plein accès à leurs façades et pouvoir y effectuer des travaux d'embellissement afin de rendre leurs commerces plus attrayants.
  11. C'est au Québec que les citoyens s'en sortent le mieux économiquement au Canada.
  12. Je ne sais pas quelle était l'occasion de cette réception mais cela semble s'être tenu dans les nouveaux bureaux de Desjardins à un moment quelconque.
  13. Habituellement c'est la mauvaise herbe qui prend le dessus. 😛
  14. C'est un indice que cette voie ferrée ne peut pas être enlevée pour des raisons commerciales. Sinon elle aurait disparu dans l'évocation.
  15. Pour ceux qui l'aurait oublié, ou qui ne le savait pas, c'était la vision du maire Tremblay.
  16. Le lierre a déjà commencé à grimper et on peut penser qu'éventuellement le mur de béton disparaîtra sous les plantes.
  17. Avant 2015 cette phrase aurait été hilarante car à cette époque il ne se passait pas grand chose à Montréal dont l'économie était devenue léthargique. Mais c'est en 2015 que j'ai entendu pour la première fois l'expression Montréal est en feu et que l'on ne cesse de répéter depuis. Ceci étant dit, même si la photo est relativement récente (2.5 ans) il y a effectivement trois chantiers majeurs qui devraient apparaître sur la photo si elle ne datait que de quelques mois: le 1 Square Phillips, le Maestria et l'hôtel Art de vivre. Ce qui n'est pas rien on en conviendra. En ce qui a trait au développement immobilier potentiel dont tu parles j'espère qu'il servira à un agrandissement quelconque du siège social d'Hydro-Québec, et peut-être même est-t-il réservé à cet effet. Ce qu'il faut comprendre c'est que ce superbe édifice a été construit en 1962, avant même la 2e nationalisation de l'électricité (la première ayant eu lieu en 1944), et HQ a pris une expansion considérable depuis cette époque. Ce qui fait qu'aujourd'hui plusieurs de ses bureaux sont dispersés dans les environs et bénéficieraient d'être regroupés. Je ne sais pas s'il y a un lien avec ce manque d'espace mais même le bureau du premier ministre a été déménagé sur la rue Sherbrooke. Personnellement j'aimerais qu'un deuxième édifice appartenant à HQ soit construit sur ce terrain et qu'il soit relié au premier par une passerelle. Sinon il faudrait qu'éventuellement HQ déménage son siège social, une situation que j'aurais du mal à accepter car cet édifice avec l'imposant sigle d'Hydro-Québec apposé sur sa couronne fait partie du décor depuis plus de 60 ans maintenant.
  18. J'ai poursuivi mes recherches et je peux dire avec un assez haut degré de certitude que la photo date de l'automne 2019. Comme je le disais elle est donc relativement récente. Cliché 1: un détail de la photo d'Hydro-Québec. Cliché 2: un détail d'une photo de Matt datant du 26 octobre 2019. https://mtlurb.com/topic/8648-promenade-des-artistes-place-de-ladresse-symphonique-esplanade-tranquille/?do=findComment&comment=385037&_rid=4327
  19. Au contraire il s'agit d'une photo relativement récente car l'Îlot Balmoral et le Carré Saint-Laurent sont complétés et le chantier de l'esplanade Tranquille est très avancé. On voit aussi les rénovations alors en cours sur l'esplanade de la Place des Arts. De plus les étages additionnels du Birks sont également complétés. On peut même penser que les travaux du Maestria et de l'hôtel Art de vivre étaient déjà commencés mais il est impossible de le voir sur la photo. S'agissant d'une photo officielle je ne connais d'ailleurs pas d'autres photos plus récentes dont le sujet principal est le siège social d'Hydro-Québec.
  20. La bibliothèque Saint-Sulpice accueillera bien la Maison de la chanson et de la musique Radio-Canada Imaginée depuis plusieurs années par l’animatrice Monique Giroux et l’auteur-compositeur Luc Plamondon, la Maison de la chanson et de la musique du Québec s’installera bel et bien en 2026 dans l’endroit dont ils rêvaient : l’ancienne bibliothèque Saint-Sulpice, à Montréal. Le premier ministre François Legault et la ministre de la Culture et des Communications Nathalie Roy en ont fait l’annonce vendredi à la Grande Bibliothèque en présence notamment de la mairesse de Montréal, Valérie Plante, mais aussi de Monique Giroux. On veut que ce nouveau lieu fasse découvrir la musique d’ici aux Québécois, jeunes et moins jeunes, aux nouveaux arrivants et aux touristes. Qu’elle donne le goût de découvrir la musique d’ici et, à travers elle, nos grands artistes et notre culture, a déclaré, par communiqué, François Legault. Située dans le Quartier latin, la bibliothèque Saint-Sulpice, dont l’immeuble est classé bâtiment patrimonial, est inoccupée depuis 2005. Une vitrine pour la chanson québécoise La Maison de la chanson et de la musique du Québec ambitionnera aussi de faire rayonner l'histoire de la chanson et de la musique québécoises, en donnant notamment accès à des documents manuscrits, sonores, numériques et visuels qui lui sont liés. Ouverte au grand public comme aux artistes et aux personnes professionnelles de la musique, elle sera un espace de création ainsi que de pratique de la musique, mais aussi un lieu d’accueil de résidences d’artistes, d’ateliers scolaires, de classes de maître, de rencontres et d’échanges d’idées. La chanson et la musique québécoises avaient besoin d’une maison, la première qui leur soit exclusivement consacrée, avec des locaux où l’on puisse les conserver, les raconter et les projeter dans le futur, a réagi par communiqué Monique Giroux, présidente d’Écho Sonore. En partenariat avec BAnQ Créé en 2018, l’OBNL Écho Sonore, placé sous la présidence d’honneur de Luc Plamondon, s’occupera de l’animation ainsi que de la programmation artistique de la Maison et en assurera la codirection avec Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ). Les collections et les fonds de BAnQ liés à la chanson et à la musique sont riches. Chargée d’un passé hautement symbolique pour le Québec, la remarquable bibliothèque Saint-Sulpice nous permettra de les mettre en valeur et de les placer au cœur de l’animation et de la médiation culturelle et éducative de la Maison, a indiqué, par communiqué, Marie Grégoire, présidente-directrice générale de BAnQ. BAnQ, en partenariat avec Écho Sonore, produira du contenu pour cette nouvelle Maison de la chanson et de la musique du Québec avec un projet baptisé La trame sonore du Québec, qui recevra 2 millions de dollars d’aide de Québec. L’objectif est de permettre à la population québécoise d’accéder en ligne au patrimoine musical issu des collections et des fonds de BAnQ jusqu’à l’ouverture de la Maison. Un sondage sera aussi lancé à destination du grand public et du milieu culturel pour élire les 50 chansons québécoises incontournables. Chacune de ces chansons fera par la suite l’objet d’une capsule vidéo. Un budget de 50 M$ La rénovation de la bibiothèque Saint-Sulpice et sa transformation en Maison de la chanson et de la musique du Québec coûtera 50 millions de dollars, qui seront financés par le gouvernement du Québec, la ville de Montréal et la vente à Hydro-Québec d'un terrain appartenant à BAnQ. La Maison de la chanson et de la musique du Québec devrait ouvrir ses portes en 2026 au plus tard et ses frais de fonctionnement devraient s'élever à 7 millions de dollars par an. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1893394/bibliotheque-saint-sulpice-maison-chanson-musique-montreal
  21. Usine IBM de Bromont 50 ans… et de nouvelles dents Le 21 juin 1972, IBM venait d’inventer la disquette, mettait au point un système de reconnaissance vocale de 5000 mots… et inaugurait une usine de 200 personnes à Bromont. Un demi-siècle plus tard, la plus vieille installation d’IBM au monde se maintient encore à l’avant-garde, elle qui accueillera en 2023 le premier ordinateur quantique au Canada. IBM a ouvert – un peu – ses portes aux médias pour l’occasion. KARIM BENESSAIEH - LA PRESSE Discrétion IBM Bromont, ce sont quelque 1000 employés fabriquant 100 000 modules microélectriques chaque semaine. Mais vous ne les trouverez pas dans vos appareils à la maison : il y a presque deux décennies que le géant et précurseur de l’informatique IBM, officiellement fondé en 1911, a abandonné le marché des consommateurs. Les pièces fabriquées à Bromont sont destinées aux serveurs de l’entreprise et de ses clients, notamment les plus importantes institutions financières. Les installations de 850 000 pieds carrés sont à l’image de cette « nouvelle » IBM, très discrètes de l’extérieur avec des murs peints en beige à l’intérieur. « C’est pour pouvoir tout reconfigurer selon les nouvelles missions, et c’est une question d’efficacité », explique Frédéric Tracey, directeur des ressources humaines. Pas question de laisser les visiteurs accéder aux laboratoires les plus confidentiels, qu’on ne peut qu’entrevoir à travers des vitres grillagées. D’abord pour des questions de secret commercial, ensuite pour ne pas contaminer les précieux modules. « Un postillon peut être suffisant pour endommager la pièce », précise M. Tracey. Transformation Tout comme IBM, l’usine a changé de vocation durant son demi-siècle et a notamment eu droit à deux agrandissements majeurs. Les premières machines à écrire IBM Selectric y furent construites à partir de 1972 et des pièces d’ordinateurs en 1981. Chaque année, plus de 10 millions sont investis dans le développement de produits, et une centaine de brevets y ont été délivrés depuis 2011. Il n’y a pas de repos dans ce domaine : entre 20 et 30 % des modules qui y sont construits sont remplacés annuellement par de nouveaux modèles. « Ce sont des produits de haute technologie qui ont une vie courte, explique Stéphane Tremblay, directeur de l’usine. Il faut créer chaque année 200 ou 300 emplois. Si on arrêtait d’innover, on ne produirait plus rien dans moins de cinq ans. » Dans le département des tests, où les médias ont enfin pu entrer, on tombe sur une opératrice de 37 ans d’ancienneté, Manon Brodeur, de Waterloo. Elle a souvent changé d’affectation depuis son embauche, manifestement à son grand plaisir. « Le travail, ici, c’est vivant. L’avantage chez IBM, c’est qu’il y a beaucoup de secteurs, il y a toujours des opportunités, on peut apprendre. » Virages En 111 ans d’histoire, IBM n’a pas connu que des succès, loin de là, à commencer par son retrait du marché des ordinateurs personnels, qu’elle dominait au début des années 1980. L’usine de Bromont comptait près de trois fois plus de travailleurs, jusqu’à 2800 en 2008, avant de subir une série de compressions dans les années 2010. Et pourtant, avec des revenus de 57,4 milliards US en 2021 et un bénéfice net en hausse de 5,7 milliards, IBM n’a clairement pas subi le sort d’entreprises dominantes comme BlackBerry et Nokia qui se sont effondrées. Pour Claude Guay, qui a été PDG d’IBM Canada de 2020 à 2022 et qui occupe aujourd’hui le poste d’associé directeur mondial, entreprises, écosystème et acquisitions, cette résilience repose sur deux socles : les investissements et la recherche fondamentale. « Il y a plusieurs Prix Nobel qui travaillent pour IBM. L’entreprise a toujours cherché ce qui avait une valeur ajoutée plus grande. On a fait de nombreux paris : au lieu de se contenter de simples modifications, on a des dirigeants qui ont tout misé. » L’avenir IBM est aujourd’hui engagée dans d’autres secteurs prometteurs, notamment l’infonuagique et l’intelligence artificielle. C’est surtout ce dernier domaine qui va profiter de ce qui s’annonce comme la révolution technologique des prochaines décennies : les ordinateurs quantiques des millions de fois plus rapides que les ordinateurs actuels. IBM, aux côtés de Google et Microsoft, est considérée comme un des leaders dans ce domaine. Alors que la commercialisation des ordinateurs quantiques n’est pas attendue avant plusieurs années, IBM a même poussé la prévoyance jusqu’à protéger dès maintenant ses microprocesseurs des capacités redoutables de décryptage de ces machines. « Notre nouvelle plateforme, la z16, comporte un cryptage à l’épreuve des ordinateurs quantiques », assure Claude Guay. D’ici 2023, les installations de Bromont accueilleront le quatrième ordinateur quantique d’IBM à l’extérieur des États-Unis, le premier au Canada. Le « Quantum System One », dont la construction est estimée à 130,7 millions, dont 68 millions proviennent de Québec, sera le joyau de la zone d’innovation de Bromont annoncée en février dernier. https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2022-06-22/usine-ibm-de-bromont/50-ans-et-de-nouvelles-dents.php
  22. Je ne sais pas si le rendu suivant est valide mais on voit bien le contraste entre le podium et le reste du bâtiment et il est relativement facile de faire le décompte.
×
×
  • Créer...