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Normand Hamel

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Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. Le 29 juillet 1930, le R‑100 s’envola de sa base à Cardington en Angleterre à destination de Montréal, avec 43 personnes à bord, dont 37 membres d’équipage. Le R‑100 arriva à Saint‑Hubert aux petites heures du 1er août après un voyage de presque 79 heures, ayant parcouru 5 414 km (3 364 mi). Nevil Shute, ingénieur à bord: In the middle of the night, at about two in the morning, the myriad lights of a city showed up ahead of us where Montreal should have been, but in the black sky above these lights, suspended in the night, we saw an enormous fiery cross. I stared at it in consternation till somebody voiced my secret thoughts, and said: “That’s not Montreal. That’s the New Jerusalem. This is it boys.”
  2. C'est justement pour répondre à ce besoin que le 20-20-20 existe et d'ailleurs cette règle vise précisément les gens à faible revenu et les familles. Je suis d'accord sur ce point. Reste à voir jusqu'à quel point. Si à long terme cela devait s'avérer trop coûteux pour les promoteurs la Ville pourrait toujours diminuer la pénalité prévue pour se soustraire à l'obligation du 20-20-20. Le fait est que l'écart entre les salaires à Toronto et ceux à Montréal diminue constamment depuis plusieurs années alors que le logement demeure infiniment moins cher à Montréal. Il n'y a donc rien à craindre au niveau de la demande et tant qu'il y aura de la demande les promoteurs pourront se soustraire à l'obligation du 20-20-20, payer l'amende, et charger la différence aux acheteurs tout en sachant qu'ils n'auront aucune difficulté à en trouver sauf en période de ralentissement économique. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'on n'entend jamais les promoteurs se plaindre ouvertement de la dite règle et dire publiquement qu'ils ont renoncé à tel ou tel projet à cause de la règlementation. C'est la loi du marché qui prévaut, un point c'est tout.
  3. Il n'y a aucune contradiction dans ce que je dis si l'on tient compte de la phrase qui suit (soulignée ici) que tu as choisi d'ignorer: « Même Toronto s'apprête à connaître un ralentissement de la construction malgré la très forte demande. C'est tout dire concernant l'incertitude économique. » Ce que cela veut dire c'est que l'incertitude économique est un facteur tellement important que même Toronto qui pourtant a d'immenses besoins en termes de logement s'apprête à connaître un ralentissement de la construction. Autrement dit l'incertitude économique est plus importante que la demande qui normalement dicte le marché. Il s'agit d'un mythe créé de toutes pièces par les membres de MTLUB. Il n'y a aucune preuve que la règle du 20-20-20 est responsable du ralentissement que nous percevons présentement. En réalité c'est l'incertitude économique qui prévaut actuellement et celle-ci est beaucoup plus importante pour les promoteurs que la demande, qui demeure quand même assez forte à Montréal, ou la règlementation. Sur ce point je suis d'accord car pour se soustraire à la règle un promoteur devra débourser une somme supplémentaire aux coûts normalement prévus pour la construction. Mais delà à dire que tout est arrêté à cause de la règle du 20-20-20 c'est sauter un peu trop vite aux conclusions car il n'a pas encore été démontré que cela avait une si grande incidence que ça sur le développement immobilier montréalais autre que celui d'assurer aux moins nantis qu'ils auront une place à Montréal eux aussi.
  4. Il s'agit d'un losange replié sur lui-même. Mais lorsqu'on le regarde d'en bas on ne voit qu'un triangle: trait de génie de l'architecte qui a eu cette merveilleuse idée.
  5. Au contraire, un concessionnaire automobile est justement ce qui structure un quartier. Surtout si comme ce dépositaire VW de Griffintown il est d'apparence soignée et de facture moderne. Un Jean Coutu et un Metro sont déjà intégrés au complexe ÉTS sur la rue Notre-Dame et en ce qui me concerne n'apportent rien de plus sur le plan urbanistique en général et architectural en particulier que le dépositaire VW de la rue Peel. D'ailleurs bannière pour bannière je préfère celle de VW.
  6. Il serait alors très difficile d'établir un lien de cause à effet. Non, ce qui fait que les promoteurs lancent ou non un projet c'est la demande. Or comme nous sommes dans une période d'incertitude économique depuis 2020 tous les projets sont arrêtés, comme le 750 Peel par exemple. Même Toronto s'apprête à connaître un ralentissement de la construction malgré la très forte demande. C'est tout dire concernant l'incertitude économique. Et à ce que je sache il n'y a pas de règlement 20-20-20 à Toronto et c'est justement pourquoi cette très dynamique ville ne sera jamais aussi accueillante pour les gens à faible revenu que pour les riches qui affluent du monde entier pour y acheter des propriétés qu'ils n'habiteront vraisemblablement jamais.
  7. C'est bien ce que je disais: tu n'as aucune preuve de ce que tu avances.
  8. As-tu des preuves de ce que tu avances? C'est à dire as-tu entendu des témoignages, soit en privé ou en publique, de promoteurs disant ne pas pouvoir, ou vouloir, construire à cause du 20-20-20? Je ne crois pas car le ralentissement actuel est plutôt dû à l'incertitude économique, l'éternelle crainte des investisseurs, habituellement loin devant les obstacles de la règlementation.
  9. En parlant de l'accalmie due à la Grande Récession je dirais plutôt de 2008 à 2012. Ce qui d'ailleurs a bien fait paraître Coderre peu après son élection en 2013 car la reprise était alors déjà bien amorcée à Montréal et en 2015, soit trois ans plus tard, on commençait à dire que Montréal était en feu. 🔥
  10. Il est en effet étonnant que l'on ait construit toutes ces tours après l'arrivée du PQ malgré les nombreuses défections vers Toronto; je pense notamment à l'épisode de la Sun Life. Selon mes propres observations c'est surtout après le référendum de 1995 que Montréal est tombée en dormance et n'a commencé à s'en remettre qu'au début des années 2010, soit il y a une dizaine d'années environ, et cela est devenu particulièrement manifeste et tangible à partir de 2015 avec la démolition de l'autoroute Bonaventure et le début des grands projets comme l'échangeur Turcot et le pont Samuel-de Champlain.
  11. Taxi en attente devant la Banque de Montréal, Place d'Armes.
  12. Vue en direction du port de Montréal vers 1870. À l'avant-plan on voit le jardin derrière le Séminaire, Place d'Armes.
  13. Le centre-ville de Montréal en 1918. À gauche de la photo on voit la Presbyterian Church of Saint Paul qui fut expropriée par le CN en 1929. Après avoir été démolie cette église fut reconstruite de toutes pièces à côté du collège Saint-Laurent qui est aujourd'hui un cégep. À l'autre extrémité on aperçoit la cathédrale Marie-Reine-du-Monde. À l'avant-plan le tramway circule sur le boulevard Dorchester (aujourd'hui René-Lévesque) devant l'emplacement de la future Place Ville-Marie au nord et de la future Gare Centrale au sud.
  14. Caisse de dépôt et placement 100 milliards en actifs québécois d’ici 2026 La Caisse de dépôt et placement entend appuyer à fond sur la pédale d’accélérateur pour accroître ses investissements au Québec. L’institution annoncera lundi une nouvelle cible de 100 milliards de dollars en actifs québécois pour 2026, ce qui représenterait une hausse de plus du quart par rapport à aujourd’hui. Construction de résidences étudiantes et de logements locatifs, investissements dans des tours de télécommunications, injection de capitaux dans des entreprises d’ici qui veulent acheter à l’étranger : la Caisse envisage plusieurs avenues pour atteindre cet objectif. « Ce n’est pas un chiffre que je sors de mon chapeau comme ça : ça vient de notre planification stratégique », a assuré en entrevue à La Presse Charles Emond, son président et chef de la direction, qui exposait pour la première fois cette nouvelle cible. Cette annonce survient alors que la présence de la Caisse dans l’économie du Québec est plus que jamais scrutée à la loupe. Le gestionnaire de fonds de retraite a essuyé des critiques ces derniers temps en raison de la baisse du nombre d’entreprises québécoises dans lesquelles il détient une participation directe ou indirecte. Leur nombre a glissé de 756 à 548 depuis quatre ans. Le poids relatif des investissements détenus par la Caisse au Québec — 78 milliards — a aussi fléchi par rapport à ses actifs totaux, qui s’élevaient à 392 milliards au 30 juin. Rien n’est faux dans ces chiffres, reconnaît Charles Emond. Mais il estime que d’autres indicateurs permettent de mesurer de façon bien plus concrète la contribution réelle de l’institution à l’économie de la province. « L’actif de la Caisse par rapport à l’économie, il y a 10 ans, c’était 60 $ par tranche de 1000 $ de produit intérieur brut (PIB), et ce chiffre, il a doublé, souligne-t-il. C’est rendu à 120 $ par tranche de 1000 $ de PIB. » Des télécoms pour CDPQ Infra Aucun autre gestionnaire de fonds de retraite ailleurs dans le monde n’investit autant dans son économie locale, fait valoir son dirigeant. Et pour accélérer la cadence d’ici à 2026, la Caisse misera en priorité sur deux classes d’actifs bien tangibles : les infrastructures et l’immobilier. Plusieurs nouveaux secteurs sont à l’étude, confie Charles Emond. Pour moi, la définition de l’infrastructure, c’est quelque chose qui vient changer la qualité de vie des gens, qui augmente la productivité et donc en ce sens-là, l’infrastructure a une définition plus large que ce que les gens peuvent parfois s’imaginer. - Charles Emond, président et chef de la direction de la Caisse de dépôt et placement Le mandat de sa filiale CDPQ Infra, connue pour son projet du Réseau express métropolitain (REM), pourrait être élargi pour inclure des projets d’autoroutes et de télécommunications, notamment. « Les tours de [téléphonie] cellulaire, il y a quelque chose à faire là, dit M. Emond. Ce sont des actifs, tu les loues et tu connectes les gens encore plus dans certaines régions. » Charles Emond confirme que l’institution a toujours des discussions avec Québec en vue d’étudier différents projets d’infrastructures — notamment un lien de transport collectif au sud de Montréal. « C’est un interlocuteur qui a de l’intérêt, le gouvernement du Québec, c’est sûr, parce que dans le fond, c’est comme le REM, s’il voit quelque chose où il pense qu’on peut être utile, on va le considérer, indique-t-il. Des grands projets qui vont amener le Québec ailleurs et où on peut obtenir un rendement qui est excellent pour nos déposants. » Logements abordables Dans tous les cas, Charles Emond voit une interconnexion directe entre le segment des infrastructures et celui de l’immobilier. « L’immobilier suit l’infrastructure. Ça converge, ces deux choses-là. » Par exemple, plus de 5 milliards de dollars en projets immobiliers de toute nature ont déjà été construits par différents promoteurs autour des futures stations du REM depuis quatre ans, relève-t-il, pour un total de 20 millions de pieds carrés. La Caisse pensait que ce chiffre serait atteint en 10 ans. L’institution pourrait élargir ses horizons en immobilier et investir davantage dans certains segments où elle est moins présente aujourd’hui au Québec avec sa filiale Ivanhoé Cambridge. « On peut faire plein de sortes de choses au niveau des complexes multi-usages avec nos centres commerciaux, même faire des logements abordables avec une définition d’abordabilité où il y a un rendement à faire pour nous, explique Charles Emond. Les résidences étudiantes sont une classe d’actifs qui est extrêmement intéressante pour nous mondialement, mais Montréal, c’est aussi une ville universitaire extraordinaire. Est-ce qu’il y a un potentiel de projets signature ? » 350 acquisitions hors Québec Si la perte de sièges sociaux québécois comme celui de Rona a fait la manchette ces dernières années, Charles Emond rappelle que de nombreuses entreprises québécoises ont aussi fait des emplettes à l’étranger. Des sociétés dont la Caisse est actionnaire, comme Demers Ambulance, CAE, Cogeco, KDC et Previan, ont ainsi réalisé 350 acquisitions hors de la province depuis cinq ans. Une par semaine, en moyenne. « Les entreprises du Québec qui achètent des entreprises à l’international, ça, c’est le coup de circuit chaque fois, parce que tu coches plein de cases », dit-il. L’entreprise ici se renforce. L’entreprise ici devient plus grosse, elle est plus difficile à avaler pour un concurrent un jour. Elle s’exporte à l’étranger. Tu exportes le Québec et tu importes les rendements. - Charles Emond, président et chef de la direction de la Caisse de dépôt et placement La Caisse entend maintenir et même accroître autant que possible sa présence au capital de grandes et petites entreprises québécoises — une stratégie qui contribuera à les prémunir contre des tentatives de rachat étrangères, croit son président. « Il ne faut pas oublier que parfois, la meilleure défensive, c’est l’offensive, dit-il. Quand la société performe bien, quand la société grossit, on va être là. Puis quand, dans le passé, il y a eu des situations plus délicates, par exemple quand SNC-Lavalin a vécu une période de grande vulnérabilité, alors encore là, on avait des choses à faire. On était là, on est resté présent. » Vigie « détaillée » des sièges sociaux Charles Emond révèle que les équipes de la Caisse mènent une « vigie extrêmement détaillée », avec un plan stratégique précis, pour protéger chaque siège social d’importance de Québec inc. Entre 75 et 100 entreprises se trouvent sur cette liste, a-t-on appris. « On prévoit des années à l’avance quels sont les enjeux et on travaille déjà là-dessus avec des sociétés, explique-t-il. Est-ce que l’actionnariat est faible ? Est-ce que la performance est plus faible ? Est-ce que dans le secteur, il y a un joueur qui est en train d’émerger dans le monde qui est un acquéreur ? Est-ce qu’il y a des pilules empoisonnées ? Est-ce qu’il y a un régime de gouvernance ? » La Caisse a par ailleurs adopté une nouvelle stratégie pour faire davantage de « maillages » entre des entreprises dans lesquelles elle détient une participation, souligne Charles Emond. L’institution a contribué à réaliser l’an dernier 40 de ces « ventes croisées », qui ont profité à certaines sociétés québécoises comme Lion Électrique et Plusgrade. https://www.lapresse.ca/affaires/2022-12-05/caisse-de-depot-et-placement/100-milliards-en-actifs-quebecois-d-ici-2026.php
  15. Le membre en question est tellement actif qu'on a l'impression qu'is sont une armée.
  16. On m'a aussi donné l'exemple de la Biosphère. Je pourrais d'ailleurs moi-même ajouter l'Oratoire à ce palmarès. Ce sont là des preuves que l'architecture de Montréal est fort intéressante. D'ailleurs les touristes qui nous visitent sont souvent remplis d'éloges à l'égard de l'architecture de Montréal. En fait j'observe que ce sont surtout des membres de MTLURB qui dénigrent Montréal. Certains ont même oublié qu'en 1962 on venait de partout dans le monde pour voir la Place Ville-Marie qui est toujours aussi majestueuse 60 ans plus tard. Ce dont je suis le plus fier c'est qu'il y a très peu d'édifices importants à Montréal que je trouve franchement laids, comme c'est le cas pour Londres notamment et de plus en plus pour New York aussi dont pourtant jusqu'à récemment j'apprécias encore beaucoup l'architecture.
  17. Coin Saint-Denis et Dorchester (René-Lévesque) où se trouve aujourd'hui le CHUM.
  18. Autre point, ce ne peut pas être un 707 pour la simple raison que la flèche de l'aile (sweep angle) fait 35 degrés sur le 707 alors qu'elle fait seulement 30 degrés sur le DC-8, ce qui est particulièrement évident sur l'évocation de Rocco. Sur le dessin ci-joint on voit l'aile du 707 qui est davantage repliée vers l'arrière que celle du DC-8.
  19. United a reçu son premier DC-8-21 en 1959, ce qui correspond à peu près à l'évocation de Rocco que j'ai examinée sur mon ordinateur doté d'un écran de 27" et où j'ai remarqué que les moteurs étaient des P&W de type JT4A qui sont facilement reconnaissables grâce au exhaust mixer à l'arrière. De plus, si on regarde attentivement le livery sur l'évocation on reconnait certaines caractéristiques de United à l'époque, notamment la ligne verticale sur l'empennage qui est clairement visible sur l'évocation, du moins sur mon ordinateur. Il faut également savoir que les premiers exemplaires de DC-8 reçus de Douglas par United étaient des DC-8-21 équipés de JT4A, mais pas les modèles subséquents. Selon moi c'est ce modèle d'avion de United qui a inspiré l'artiste. On s'entend qu'il ne s'agit pas d'une photo mais d'un rendu artistique.
  20. C'est parce que le 1155 Dorchester était plus proche de Toronto.
  21. To me it looks like a United Airlines DC-8-21 with P&W JT4A engines.
  22. Ça fait cinq ans que je suis membre de MTLURB et je peux te dire que depuis ce temps-là j'en ai vu pas mal de projets se construire. À l'époque (septembre 2017) on inaugurait ce qui s'appelait alors le parc Robert-Bourassa. Le top en terme d'efficacité (on time/on budget) c'est Turcot. Et le pont Samuel-de Champlain n'est pas loin derrière. On parle ici de très gros projets alors que ceux qui semblent avoir le plus de difficultés sont les projets de plus petite envergure, comme l'esplanade Tranquille et la Tour du Vieux-Port. Un autre cinq ans (2017-2022 + 2022-2027) et la face de Montréal aura complètement changé. On se promènera en REM et on ira admirer la ville à partir de la place des Montréalaises. Si tout se passe bien il se pourrait même qu'on écoute des concerts sur la place Oscar Peterson. Mais le top du top (c'est le cas de le dire) sera de prendre l'ascenseur pour monter dans le lanterneau de l'Oratoire. La seule chose qui pourrait battre ça sera de prendre le nouveau funiculaire qui nous conduira sur le toit de la Tour de Montréal.
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