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Normand Hamel

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Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. Mark Twain en visite à Montréal en 1888: "This is the first time I was ever in a city where you couldn't throw a brick without breaking a church window."
  2. Plaidoyer pour des milieux de vie plus denses Florence Sara G. Ferraris Si elles souhaitent être des actrices de changement dans la lutte contre les dérèglements climatiques, les villes et les municipalités du Québec devront accélérer la cadence de la densification de leur territoire. Mais encore faut-il réussir à rendre attrayante cette manière de concevoir et de construire nos milieux de vie. Qu’elle prenne la forme de triplex collés dans les vieux quartiers montréalais ou d’une tour à logements élancée, comme celles qui se sont multipliées ces dernières années au centre-ville, la densité a rarement bonne presse auprès de la population. « Trop compacte », « pas assez verte », « parfois insalubre », elle donne — en théorie — souvent une impression d’étouffement à ceux qui lui préfèrent les espaces aérés des secteurs excentrés. Cette manière de concevoir et de construire la ville est pourtant inévitable pour les administrations municipales qui souhaitent mettre un frein à l’étalement urbain et, par le fait même, améliorer leur bilan carbone. Un lien de corrélation qui s’explique parce que la forme urbaine a un impact direct sur les types d’habitation qu’on trouve sur un territoire donné, mais aussi sur l’accessibilité des services et sur les modes de transport privilégiés par les résidents — tous des facteurs qui font gonfler (ou non) notre facture énergétique individuelle et collective. 83 % C'est la proportion de la croissance démographique qui s’est faite à l’extérieur de l’île de Montréal dans la région métropolitaine au cours de la dernière décennie. Source : Still Suburban : Growth in Canadian Suburbs 2006-2016, Conseil canadien d’urbanisme, 2018 C’est d’ailleurs pour cette raison que les ménages vivant dans les milieux moins denses, comme les banlieues des couronnes de la région métropolitaine, peuvent émettre jusqu’à 50 % plus de gaz à effet de serre que ceux installés dans l’agglomération de Montréal. « Ce n’est plus un secret pour personne : la densité est nécessaire si on veut protéger l’environnement, soutient le directeur général de Vivre en ville, Christian Savard. Mais, je vous l’accorde, elle n’est pas toujours très populaire, surtout auprès de ceux qui lui ont préféré la banlieue. » Jouer avec les perceptions Il faut dire que la densité a une réputation tenace. « C’est quelque chose qui remonte à la période d’après-guerre, raconte Samuel Descôteaux-Fréchette, le coordonnateur général d’Arpent, une firme d’urbanisme spécialisée dans la requalification des milieux suburbains. C’est à cette époque-là que les familles ont commencé à fuir les quartiers centraux. On a associé ces secteurs à l’insalubrité et à la pauvreté… Et étrangement, même si aujourd’hui on sait que plusieurs de ces quartiers sont dans les plus huppés de la région, la réputation de la densité persiste. C’est très long à déconstruire. » « Il y a quelque chose de presque culturel là-dedans, observe pour sa part Laurence Vincent, coprésidente du groupe immobilier Prével, dont le livre Bâtir Montréal à la table 45 dans lequel elle pose un regard sur l’entreprise de son père, Jacques Vincent, mais aussi sur les grands projets qui ont fait Montréal, vient tout juste d’arriver en librairie. On a beau offrir des projets pour les familles, c’est souvent la densité de nos installations qui les rebute ! » 40 % C'est la proportion de logements qui ont été construits dans les aires TOD (transit-oriented development) dans la grande région de Montréal entre 2011 et 2017. Source : Suivi du PMAD 2012-2018, Communauté métropolitaine de Montréal Sachant cela, est-il vraiment possible de rendre la densité attrayante ? « C’est tout un défi, concède en riant Christian Savard. Les gens ont souvent l’impression que vivre dans un milieu dense équivaut à vivre les uns entassé sur les autres, sans lumière, sans verdure… Pourtant, on construit déjà dense ! En fait, en ce moment, près de 85 % de ce qui pousse sur le territoire de la grande région de Montréal est du multiplex. C’est juste que ça ne se joue pas tout en hauteur, alors on ne s’en rend pas toujours compte. Mais vous savez, la densité peut prendre de multiples formes et est parfois là où on s’y attend le moins ! » Et comme de fait, à Montréal, ce ne sont pas les sommets de Griffintown qui remportent la palme de la densité, mais bien les rangées de triplex colorés de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal. Photo: ArpentQuatre manières d’agrandir un bungalow et, par conséquent, de densifier la banlieue, proposées par la firme d’urbanisme Arpent En jouant sur les volumes et les espaces, « il est même possible de construire très haut, tout en préservant une impression de dégagement à partir de la rue, souligne pour sa part Samuel Descôteaux-Fréchette. On appelle ça des basilaires. Ça consiste à construire ta tour en retrait pour que seuls les premiers étages soient visibles du sol. La densité est là, mais on l’oublie parce que ce qu’on nous suggère y ressemble un peu moins. » « C’est beaucoup une affaire de perception, tout ça, rajoute le directeur général de Vivre en ville. Car dans la réalité, avec leur indice de canopée qui est souvent plus élevé que celui des banlieues, leurs services de proximité et de transports collectifs, et leurs nombreux espaces publics, les quartiers centraux de Montréal sont souvent des milieux de vie plus vivants que leurs voisines des périphéries. » Prioriser les banlieues C’est pourtant sur ces dernières qu’il faudrait miser en priorité au cours des prochaines années si on veut freiner, une bonne fois pour toutes, l’étalement urbain. « Il y a encore du travail à faire à Montréal, je vous l’accorde, concède Christian Savard, en rappelant la présence de nombreux terrains vacants aux quatre coins de la métropole. Mais si j’avais à choisir un chantier à prioriser, ce serait celui des banlieues de la première couronne, comme Laval et Longueuil. Ces villes sont populeuses, elles ont déjà des pôles d’emploi, des hubs de transport… et beaucoup d’espaces inexploités. Elles ont un très grand potentiel ! » C’est d’ailleurs ce à quoi s’attèle, depuis maintenant plus de deux ans, la firme d’urbanisme Arpent. Spécialisée dans la requalification des zones suburbaines, la petite équipe accompagne, depuis sa création, les municipalités, les promoteurs et les citoyens qui souhaitent ajouter de la profondeur — et de la densité — à leur milieu de vie. « En gros, on accompagne tous les acteurs, peu importe leur niveau d’intervention, dans leur quête de la densité », expose le coordonnateur général de l’organisation. Concrètement, cela peut passer par la révision des réglementations de zonage, par l’ajout d’une unité d’habitation accessoire (sorte d’annexe résidentielle) ou par la revitalisation des noyaux villageois. « Ce qu’on fait, c’est de la densité douce qui vise à révéler des potentiels, note Samuel Descôteaux-Fréchette. On en est à la reconquête du territoire. » https://www.ledevoir.com/societe/transports-urbanisme/541657/amenagement-plaidoyer-pour-des-milieux-de-vie-plus-denses
  3. Je visualise déjà le REM circulant sur tous ces piliers.
  4. Il vaut voir dans quel contexte ces pancartes apparaissent. Plusieurs indices, au moins quatre à ma connaissance, pointent dans la même direction.
  5. Inquiétudes autour du chantier de la caserne 26 Jeanne Corriveau - Le Devoir La caserne 26, située dans le Plateau-Mont-Royal, est méconnaissable. L’ancien hôtel de ville du village De Lorimier est en rénovation depuis des années, mais la découverte de problèmes à la structure de l’immeuble a retardé les travaux et nécessité des interventions supplémentaires. Bien que la Société d’histoire du Plateau-Mont-Royal se réjouisse de la volonté de la Ville de restaurer l’édifice patrimonial, elle s’inquiète de l’état du chantier. Construite en 1901 à l’angle des avenues du Mont-Royal et Des Érables, la caserne 26 fait l’objet de travaux depuis 2015. Après une pause de plusieurs mois, les travaux se sont accélérés au cours des dernières semaines. Le toit a été démoli et la façade de pierre grise a été presque complètement démantelée, laissant l’intérieur de l’immeuble exposé aux intempéries. La Ville a entrepris ce chantier en raison de l’état de dégradation de l’immeuble. En 1999 notamment, un incendie avait fait d’importants dommages à la caserne, les pompiers ayant laissé leurs frites sur la cuisinière pour aller répondre à une alerte. Photo: Archives de la Ville de MontréalVue de la caserne 26 en 1920 Illustration: Groupe GeyserProjection de la future caserne 26 À la suite de cet incendie, le 2e étage ainsi que l’ascenseur ont été condamnés. Des infiltrations d’eau ont eu pour effet de détériorer davantage l’immeuble. Dans son avis rédigé en 2015, le Conseil du patrimoine reprochait d’ailleurs à la Ville de ne pas avoir suffisamment protégé l’immeuble après l’incendie. « La Ville de Montréal se doit d’employer un comportement de propriétaire exemplaire et de prendre les mesures nécessaires afin d’éviter les démolitions par négligence », écrivait le Conseil. Un montant de 11,3 millions de dollars a été prévu pour des travaux comportant la réfection de l’enveloppe du bâtiment, la construction de la dalle de garage, le remplacement des systèmes électromécaniques ainsi que le réaménagement des espaces intérieurs. À terme, le rez-de-chaussée et le 1e étage seront occupés par la caserne. Le 2e étage accueillera des activités culturelles. Les travaux devaient se terminer au mois d’août dernier, mais la découverte de lacunes structurales du bâtiment a nécessité des interventions supplémentaires, ce qui allongera la durée du chantier jusqu’au printemps prochain et entraînera une dépense supplémentaire de 747 000 $. La tour contemporaine L’importance des travaux entrepris et les retards du chantier ne rassurent pas la Société d’histoire du Plateau-Mont-Royal. « Ce n’est pas loin d’un massacre. L’ampleur des travaux est inquiétante », estime Richard Ouellet, président de la Société d’histoire du Plateau-Mont-Royal. Il se désole du démantèlement de la façade, bien que, dans l’opération, les pierres ont été numérotées pour être réutilisées. Il craint aussi que l’escalier de bois qui se trouvait à l’intérieur n’ait pas été conservé. « C’est un des rares édifices patrimoniaux situés dans l’est du Plateau. On se demande si la Ville réussira à mener ce chantier à terme ou si elle arrivera à la conclusion qu’il faille carrément démolir les restes de l’édifice. » La Ville de Montréal soutient toutefois que les travaux suivent leur cours. La réfection de la façade, la maçonnerie, l’ornementation, les portes et les fenêtres seront réalisées dans le respect de la valeur patrimoniale de l’immeuble, assure Audrey Gauthier, relationniste à la Ville de Montréal. « Le bâtiment sera reconstruit pratiquement à l’identique, sauf pour la tour d’ascenseur et l’entrée adjacente, qui ont été ajoutées au cours des années », précise-t-elle. Cette tour, qui aura une facture contemporaine contrairement au reste du bâtiment, déplaît d’ailleurs à la Société d’histoire du Plateau-Mont-Royal. Dès 2015, l’organisme avait écrit au maire du Plateau, Luc Ferrandez, pour lui signifier sa déception. Dans sa lettre, son président saluait la volonté de la Ville de rénover l’immeuble patrimonial et d’en maintenir la vocation de caserne, mais déplorait sa décision de donner un aspect moderne à la tour d’angle. La tour qui accueillait à l’origine l’entrée principale avait été démolie en 1931 pour être remplacée, en 1960, par une cage d’ascenseur. La Société d’histoire estime que la Ville aurait dû recréer la tour originale : « Il ne s’agit pas ici de faire du “faux vieux”, mais plutôt de réaliser la véritable restauration de l’édifice d’origine dans les règles de l’art. » Le Conseil du patrimoine avait aussi réservé un accueil tiède à la tour contemporaine, jugeant qu’elle nuisait à la mise en valeur des façades patrimoniales. « La multiplication des matériaux et des traitements différents induit des “patrons géométriques” qui présentent une charge de détail équivalente à celle des façades existantes », écrivait-il. Le Conseil avait alors recommandé de simplifier le concept, appelant à plus de sobriété. Il avait aussi eu un mot pour l’arbre majestueux planté à l’angle du bâtiment qu’il a décrit comme un « élément majeur du paysage ». Il avait insisté pour que celui-ci soit protégé malgré les importantes excavations prévues qui risquaient d’affecter ses racines. L’arbre a finalement été coupé. Les travaux de la caserne 26 devraient se terminer en mai 2019. À son inauguration en 1901, la caserne 26 abritait l’hôtel de ville du tout jeune village De Lorimier né six ans auparavant, de même que la caserne de pompiers et le poste de police. La petite municipalité fut finalement annexée à Montréal en 1909 et l’immeuble connut diverses vocations, accueillant notamment le Centre d’hygiène du Service de santé de la Ville de Montréal et le Musée des pompiers. https://www.ledevoir.com/politique/montreal/541672/inquietudes-autour-du-chantier-de-la-caserne-26
  6. En regardant cette photo c'est clair qu'une annonce majeure est imminente.
  7. Quelques photos de l'extérieur et de l'intérieur du Cinéma du Musée. https://twitter.com/claudedeschenes/status/1044785089375334400
  8. Je ne sais pas pour le projet Angus, par contre pour le McCord je suis absolument certain de ce que je dis. PS: Le musée qui sera au coin de Clark et Saint-Laurent se nommera le MEM, pour Mémoire des Montréalais. Il s'agit en fait du Centre d'histoire de Montréal qui est présentement situé dans l'ancienne caserne de pompiers de la Place d'Youville et qui déménagera dans le Carré Saint-Laurent en 2021.
  9. En fait Musée de Montréal est le nom que portera le nouveau McCord lorsqu'il sera construit. Lorsque je parle du Musée de Montréal je parle donc spécifiquement du projet de déménagement qui s'en vient. Mais pour éviter toute confusion dorénavant je préciserai en même temps qu'il s'agit du nouveau McCord. Lorsqu'on dit que le McCord se cherche un terrain c'est donc pour le futur Musée de Montréal. La raison invoquée pour le changement de nom est que Montréal serait l'une des rares villes en Amérique du Nord qui n'a pas encore de musée qui porte son nom.
  10. Lorsque tu as écrit ça (mon emphase) il y a six semaines environ, personne ne l'a contesté. C'est justement le genre de surprise auquel je faisais allusion dans un post précédent. Cela me donne espoir pour le McCord. Voilà deux autres messages, pour un total d'au moins quatre, qui abondent dans la même direction et qui nous laissent supposer qu'une annonce est imminente. Du moins avant la fin de l'année si on extrapole.
  11. Il faudrait d'abord acheter le terrain et je ne crois pas que le McCord ait les moyens de se le payer. Cela complexifie d'ailleurs énormément ce dossier. Ce n'est pas que les six petites maisons peuvent cacher ces tours mais plutôt que les bâtiments en question isoleront les tours de la rue. Je ne vois donc pas cette problématique d'un point de vue architectural mais plutôt urbanistique.
  12. J'ai d'ailleurs pensé d'écrire "l'un des coins de rues les plus fréquentées par les touristes" parce que j'avais aussi en tête le Vieux-Montréal et le Vieux-Port, mais ce secteur n'est pas susceptible d'accueillir une telle construction. Et par touristes j'inclue évidemment ceux qui viennent pour les nombreux festivals qui s'y déroulent à longueur d'année, même l'hiver. L'idée ici c'est de comprendre que ce coin de rue est extrêmement fréquenté et qu'il s'agit probablement de l'endroit le mieux placé du Quartier et un des rares qui n'ait pas encore été développé. Et compte tenu de cet achalandage il est d'autant plus important que tout nouveau bâtiment qui s'y construira ait une interface directe avec la rue.
  13. Non je ne m'y connais pas suffisamment. Par contre je peux dire que ce terrain a énormément de valeur car il est situé sur l'un des coins de rue les plus fréquentés par les touristes à Montréal.
  14. Elle vient de faire plus ou moins la même chose à l'autre extrémité. Je serais donc très surpris qu'elle le fasse de ce côté-ci également. D'autant plus que rien ne le justifie vraiment et que la Ville devrait débourser une somme considérable pour dédommager le propriétaire du terrain.
  15. Pour ceux qui ne l'auraient pas encore compris (je t'en exclu) le McCord c'est réglé. Ils ont trouvé un terrain et une annonce sera faite d'ici la fin du mois. Un seul des trois terrains offerts au Musée par la Ville est situé à l'intérieur des limites du Quartier des spectacles (au sens étroit du terme). Or, à ma connaissance il n'y a pas d'autre endroit que celui-ci qui serait disponible pour le Musée à l'intérieur de ces limites et ils ont d'ailleurs signalé à maintes reprises qu'ils voulaient s'installer au coeur du Quartier. Cela est d'autant plus troublant qu'il y a quelques jours une source fiable m'a laissé entendre (en langage voilé) qu'une annonce serait faite d'ici la fin du mois de novembre. Pour @Mondo_Grosso ce serait avant la fin de l'année, ce qui revient pas mal au même. Si on met tout ça ensemble on peut légitimement tirer la conclusion que le Fonds pourrait bientôt faire l'annonce d'un projet qui impliquerait le McCord. Les deux s'intéressent au Quartier et les deux ont semble-t-il une annonce à faire à peu près au même moment. Comme les options sont très limitées on nous pardonnera de sauter aux conclusions avant d'avoir la nouvelle officielle.
  16. Je ne veux rien reprocher à personne. J'exprime simplement ma vision personnelle "idéalisée" de ce secteur que je considère d'une extrême importance. J'ai d'ailleurs dit que que j'aurais aimé que le Fonds mette le paquet et achète ce terrain mais je ne leur ai pas reproché de ne pas l'avoir fait car il s'agit de leur argent et non du mien. Comme tout le monde ici j'attends ce projet avec impatience et en attendant j'essaye d'imaginer ce qu'il sera ou aurait pu être. Une fois que nous en saurons davantage sur ce projet et celui du McCord je le critiquerai positivement et négativement et j'essayerai de vous épargner les "ils auraient dû" que l'on entendra inévitablement. Cela ne m'empêchera cependant pas de dire que j'aurais préféré ceci ou cela. En attendant rien ne m'empêche de rêver tout haut. En fait j'essayais surtout de passer un message, mais il semble avoir échappé à plusieurs. Je voulais porter à l'attention des membres de MTLURB que le projet tel qu'il nous a été présenté jusqu'à présent est isolé du coin de rue le plus en vue de Montréal et que l'interaction avec la rue continuera de se faire à partir de ces maisons plutôt qu'à partir des tours QDS ou du Musée. Seul le segment de Sainte-Catherine vers de Bleury interagira directement avec la rue. C'est que je voudrais que l'impact de ce projet soit maximale compte tenu de l'importance de ce coin de rue.
  17. On pourrait même ajouter la Maison du Jazz qui a été entièrement rénovée. Il ne faudrait pas oublier non plus l'Esplanade Clark et l'Îlot Eugène-Lapierre. Ce qui amènerait le total à 20 en 10 ans, soit une moyenne de deux projets majeurs par année dans le même secteur de la ville. Et bientôt on aura peut-être les tours QDS ainsi que le Musée de Montréal. On a créé de toutes pièces deux nouveaux quartiers: le Quartier international et le Quartier des spectacles. Les deux sont un immense succès et continuent encore de se développer. Ils sont chacun le produit d'une remarquable vision.
  18. Le rendu suivant qui concerne le projet précédent résume en une seule image l'essentiel de mon propos. Le projet était compromis en partant car il était masqué par des bâtiments qui n'ont plus leur raison d'être. De plus ce projet n'avait aucun lien avec ce coin de rue si important.
  19. Non, hélas c'est juste du wishfull thinking.?
  20. On va peut-être avoir bientôt des surprises, du moins je l'espère! ?
  21. Ce serait bien aussi mais ce coin de rue est beaucoup moins stratégique que le coin Jeanne-Mance. Mais que le Musée soit sur un coin ou l'autre l'important est que les maisons laissent la place libre soit pour une plaza devant le projet QDS ou pour le Musée. Ou encore mieux: le projet QDS directement sur le coin Jeanne-Mance.
  22. Je suis tout à fait d'accord avec toi @monctezuma et je suis très heureux que tu aies souligné cet aspect. Mais que trouve-t-on présentement en tête de la Place des festivals? Six petites maisons qui ont une interaction directe avec la rue Sainte-Catherine, et c'est précisément pourquoi @Acajou les apprécie tant (à juste titre). Or, les tours du projet actuel, tel que nous le connaissons, seront derrière ou à côté de ces maisons. Les tours n'auront donc pas de lien direct avec le coin de rue le plus touristique de Montréal. On parle ici de Sainte-Catherine, la rue la plus emblématique de Montréal, où l'on trouve déjà deux coins de rue mythiques: Saint-Laurent et Sainte-Catherine à l'est, Peel et Sainte-Catherine à l'ouest. Depuis la création du Quartier des spectacles il y a une dizaine d'années il y a un autre coin de rue qui a le potentiel de devenir tout aussi mythique sur Sainte-Catherine, soit celui formé par Jeanne-Mance et Sainte-Catherine. Autant ce site en tête de la Place des Festivals est important autant les maisons qui l'occupent ne le sont pas. Par contre le projet QDS lui est d'une extrême importance pour Montréal en général et ce secteur en particulier. Les tours devraient avoir une interface direct avec ce coin de rue de telle sorte qu'une interaction soit créée avec les nombreux passants qui déambulent à cet endroit sur Sainte-Catherine. De plus, la vue sur ces tours ne seraient plus bloquée par les maisons qui se trouvent présentement sur le coin. Il est donc très important que l'espace entre les tours et la rue soit dégagé, tout en offrant une interaction avec la rue pour en faire une espace vivant et conviviale. L'autre possibilité est que le Musée de Montréal soit érigé à cet endroit. Ce qui serait tout à fait naturel car il serait alors relié au MAC par une diagonale et une synergie se formerait entre les deux, comme il en existe déjà une sur la Place des Arts entre les divers bâtiments qui s'y trouvent. Pourquoi alors le Fonds immobilier de solidarité FTQ n'a-t-il pas acheté ces terrains? Fort probablement parce que le prix exigé est trop élevé. Et pourquoi le prix est-il si élevé? Parce que ce coin de rue est d'une extrême importance et que son potentiel de développement est immense. J'aurais aimé que le Fonds mette le paquet et achète ces terrains, soit pour mieux mettre en valeur les tours qu'il entend y construire ou pour un projet intégré qui permettrait au Musée de Montréal de s'y installer. Photo: @Demon Balcon
  23. Au profit d'un musée. Il y a déjà un musée au coin de Jeanne-Mance et Sainte-Catherine: le MAC. Je verrais bien le Musée de Montréal sur le coin opposé. Comme on est sur Sainte-Catherine il est d'une extrême importance que toute nouvelle construction à cet endroit soit conçue pour créer une interaction immédiate avec la rue. Cela devrait d'ailleurs être un des premiers critères du concours d'architecture.
  24. Si c'est le cas les options restantes pour le McCord sont extrêmement limitées. Dans ma compréhension des choses le McCord a déjà choisi un des trois terrains qui lui ont été offerts par la Ville puisqu'une annonce est sensée être faite d'ici deux semaines. Or, un seul des trois terrains se trouve au coeur du Quartier des spectacles, les deux autres étant situés à proximité, comme par exemple le terrain où se trouve l'édicule du métro Saint-Laurent. Si on élimine le coin de rue Jeanne-Mance et Sainte-Catherine il ne reste donc plus que le projet QDS comme site au coeur du Quartier. Idéalement j'aimerais voir le Musée de Montréal au coin de la rue, en diagonale avec le MAC, avec deux belles tours de 50 étages en arrière.
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