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Normand Hamel

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Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. En apprenant cette nouvelle il y a quelques jours j'avais instantanément ressenti un malaise car je m'étais dit qu'un politicien ne devrait pas avoir de temps à mettre dans ce genre d'entreprise très personnelle même si dans ce cas-ci la cause est noble et concerne les femmes qui ont à vivre ce genre d'injustice. Selon moi elle aurait dû attendre d'être passée à autre chose avant de publier une bande dessinée, peu importe le sujet. Cela dit, est-ce une faute grave? Je dirais que oui car cela pourrait ternir son image, même auprès des femmes, car elle a l'air de n'être pas trop occupée en tant que mairesse d'une ville aussi importante que Montréal. Les parties d'opposition ne manqueront sûrement pas de lui remettre sur le nez lors de la prochaine campagne électorale. À moins bien sûr qu'elle ne se représente pas. Erreur de jugement donc, mais pour une bonne cause cependant.
  2. Caricature: @Serge Chapleau - La Presse
  3. Valérie Plante se défend de publier une bande dessinée La mairesse de Montréal, Valérie Plante, se dit à l'aise et emballée par la publication, cet automne, d'une bande dessinée, un projet qu'elle a initié en 2013 et qu'elle coscénarise. Yves Poirier - Le Journal de Montréal Lors d'une mêlée de presse, lundi après-midi, Mme Plante a expliqué le contexte derrière la BD Simone Simoneau - Chronique d'une femme en politique, qui jette un regard intime sur les défis et les surprises qu'offre le grand saut en politique. «Toute la rédaction de mes textes, parce que je suis une auteure, ça s’est terminé en décembre 2019. Donc pendant la COVID, j’étais toute là et ça ne m’empêche pas de faire mon travail», assure Valérie Plante. La mairesse affirme avoir hâte de présenter le personnage au public. «J’ai très hâte que les gens rencontrent ce personnage de Simone Simoneau parce qu’au final, moi, ce que j’ai envie, c’est de montrer un peu les dessous de la politique et de donner le goût à d’autres, dont des femmes, des filles, des hommes, de se lancer en politique parce que je trouve que c’est une façon incroyable de pousser son engagement citoyen», dit-elle. Valérie Plante est catégorique: la sortie de la BD n’est pas une nuisance. «Je pense qu’il y aura toujours des gens pour critiquer, mais moi, je considère que ce n’est pas incompatible et, surtout, ça ne m’empêche absolument pas de faire mon travail», soutient-elle. «Sur Facebook, la mairesse a écrit que ça faisait des années qu’elle griffonnait des notes dans un calepin et dessinait des bonshommes allumette et que ce processus créatif a contribué à sa santé mentale au cours des dernières années. J’en suis fort aise. Mais, nous, les Montréalais, qu’est-ce qu’on a comme ''processus créatif'' pour sauver notre santé mentale, nous qui vivons dans une ville qui rend fou? Essayez de vous y retrouver dans le labyrinthe des travaux, des rues fermées, des autoroutes de vélo, vous allez voir que ça rend dingue!», écrivait Sophie Durocher. Pour voir la vidéo cliquer sur le lien suivant: https://www.journaldemontreal.com/2020/08/24/valerie-plante-se-defend-de-publier-une-bande-dessinee-1
  4. S'il ne s'agit que de technicalité et de bureaucratie alors pourquoi le promoteur a-t-il refusé de répondre aux questions des journaliste du Devoir?
  5. MBAM: une mauvaise gouvernance et un gâchis énorme En devenant, en avril 2019, le 33e président du conseil du Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM), l’actuel président du conseil voyait enfin la possibilité de réaliser sa vision de la gouvernance du Musée. Michel Nadeau Il avait maintes fois reproché à son prédécesseur son absence dans les détails du fonctionnement quotidien du Musée qui aura désormais, pour reprendre son expression, « une direction bicéphale » : la directrice générale et lui-même. Exemple de microgestion : alors qu’il n’était que vice-président du conseil, il demande au directeur des finances et des ressources humaines, en mai 2018, de le mettre en copie dans tous les courriels touchant ces activités. Se disant « très impliqué quotidiennement avec les équipes du Musée », il écrit en juin 2018 : « J’ai beaucoup de disponibilité pour faire plus et pour m’impliquer davantage. En tant que donateur important, je crois qu’il est nécessaire que je sois plus proche des aspects administratifs et financiers. J’ai par ailleurs une vaste expérience en tant qu’entrepreneur et gestionnaire qui peut contribuer au bon fonctionnement du Musée. » Le plus grand malheur de la gouvernance vient quand des membres du conseil tiennent absolument à « donner un coup de main aux cadres ». Leur rôle n’est pas de gérer, mais bien de soutenir une vision de l’avenir. Ils doivent voir comment celle-ci est mise en place par la direction que le conseil doit superviser et évaluer, mais sans jamais faire le travail à sa place. L’article 75 des règlements du Musée est clair : « Le président du conseil exerce le contrôle général et assume la surveillance des affaires de la Corporation. » On ne touche pas aux opérations… En février arrive le rapport des experts commandé par le président. Le président garde la seule copie du rapport, pratique très inhabituelle en gouvernance où le conseil doit avoir accès à toute l’information. Comment un conseil pourra-t-il congédier un cadre sans avoir lu la principale pièce à conviction ni avoir entendu le point de vue de la direction ? Jamais le conseil ou un comité du conseil ne demande à entendre le point de vue de la direction générale : toute l’information pour la prise de décisions viendra du président du conseil. La principale recommandation du Cabinet RH est la création d’un poste de direction de la conservation – avec laquelle la direction est d’accord – mais dès le 8 mars, le président du conseil informe par écrit la directrice générale que la titulaire qu’il a choisie s’appelle Mary-Dailey Desmarais et que le conseil est favorable à cette candidature. Du même coup, il crée un comité de ressources humaines pour gérer un processus de sélection en 19 étapes… En réalité, le président du conseil gérera tout le processus. La candidate ayant, et de loin, le plus d’expérience n’est pas retenue, car ses références sont « mauvaises, toutes mauvaises ». Vérification faite par la candidate, huit des neuf personnes proposées n’ont pas été jointes et la neuvième s’est dite très favorable. Entre le conseil et la direction générale, il n’y aura aucun conflit : toutes les recommandations du rapport sont acceptées par l’équipe de direction qui reconnaît les difficultés rencontrées dans l’unité production des expositions et veut corriger la situation. Le seul point en discussion est la nomination de Mme Desmarais. Un compromis est avancé par l’équipe de la direction générale : la candidate d’expérience serait choisie et Mme Desmarais deviendrait conservatrice en chef adjointe. Mme Desmarais accepte volontiers. Sa candidate sera choisie par le comité de ressources humaines, d’où la direction générale est soudainement exclue et où ne siège aucun cadre du musée ni expert en muséologie. Le 27 juin dernier, un ancien président du conseil propose une solution très raisonnable et bien équilibrée. Le contrat de la directrice générale devant se terminer en juin 2021, il explique qu’il y a consensus au conseil pour saluer les résultats de la directrice générale. On retiendra ses services jusqu’en 2024, notamment pour la construction de la terrasse Riopelle. Huit jours plus tard, elle est brutalement congédiée. Pourquoi ? Le président du conseil est choqué par le refus de la directrice générale de mentionner dans sa lettre aux employés une petite phrase formulée ainsi : « Le processus de recrutement a été très rigoureux. » La directrice le « picosse ». Il propose alors des amendements au contrat de la directrice générale, qui est écartée de toutes les décisions de fonctionnement. Cette tutelle lui permet de réaliser son rêve : en utilisant son statut de président du conseil, il devient le véritable directeur général du Musée. Deux défis pour le conseil d’administration – Le conseil ne peut maintenir en poste un président du conseil qui est un farouche partisan de la direction bicéphale et de la microgestion. Est-il pertinent que le président, membre du conseil depuis neuf ans, sollicite un quatrième mandat lors de l’assemblée générale virtuelle du 29 septembre prochain ? – Le conseil doit trouver une entente raisonnable pour, comme le proposait le 27 juin l’ancien président du conseil, conserver l’expertise et l’important capital de sympathie de la directrice générale sortante. Si un retour à la fonction de directrice générale paraît désormais difficile, la gestion de certains projets serait un heureux compromis. * Michel Nadeau a été directeur général de l’Institut sur la gouvernance (2005-2020) et expert en finance et gouvernance. Ce texte n'engage que son auteur. https://www.lapresse.ca/debats/opinions/2020-08-25/mbam-une-mauvaise-gouvernance-et-un-gachis-enorme.php
  6. Le bâtiment du Rapido démoli sans permis Du bâtiment qui a abrité pendant plus de 20 ans le restaurant Rapido, à l’angle de la rue Saint-Denis et de l’avenue du Mont-Royal, il ne reste que deux des murs extérieurs. L’essentiel de l’immeuble a été démoli sans permis au printemps dernier, a constaté l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal qui a ordonné la suspension du chantier. Jeanne Corriveau et Jean-François Nadeau - Le Devoir Fréquenté par les noctambules pendant des années, le Rapido avait fermé ses portes en 2014. Depuis, le rez-de-chaussée était resté vacant. Les propriétaires du site comptaient transformer l’immeuble de pierres grises en appartements résidentiels dotés d’une terrasse, avec des espaces commerciaux au rez-de-chaussée. Selon les plans réalisés par la firme d’architecture Studio MMA, le projet devait nécessiter « une démolition très sélective d’éléments en mauvaises conditions dues à des années d’abandon », indique sur son site Internet la firme d’architectes. Le tout avec l’intention « de conserver et de restaurer les volumes principaux des bâtiments ». Les propriétaires avaient obtenu de l’arrondissement un permis de transformation qui devait leur permettre de réaliser un agrandissement de part et d’autre du bâtiment d’origine. Or, la Ville a plutôt constaté au printemps que les promoteurs avaient procédé sans permis à la démolition de l’immeuble, à l’exception des façades donnant sur la rue Saint-Denis et sur l’avenue du Mont-Royal. Un avis d’infraction leur a été remis et les travaux ont été suspendus pour cause de non-conformité, mais lundi, l’arrondissement n’a pas voulu préciser le montant de l’amende qui a été imposée aux propriétaires compte tenu des discussions toujours en cours. Les amendes minimales prévues pour les démolitions sans permis sont de 25 000 $, mais peuvent varier en fonction du type d’infraction, a précisé Geneviève Allard, chargée de communication à l’arrondissement. Des travaux de sécurisation ont été requis pour maintenir en place les façades de pierres grises, typiques des constructions du Montréal d’antan. La pierre grise était produite dans des carrières avoisinantes, souvent situées là où l’on trouve aujourd’hui des parcs. Le rôle foncier de la Ville indique 1940 comme année de construction du bâtiment. Le Devoir a tenté de joindre deux des propriétaires de l’immeuble, Matthew Lieberman et Karl Patrontasch, de même que la firme Studio MMA, sans succès. Compte tenu de la destruction des éléments intérieurs du bâtiment, le projet s’apparentera à un cas de façadisme. Ce n’était pas prévu à l’origine dans les plans présentés aux autorités municipales puisqu’il était plutôt question d’une restauration des caractéristiques architecturales du bâtiment et de son agrandissement dans un projet susceptible de revitaliser ce secteur stratégique, selon une source bien au fait du dossier. Les promoteurs devront soumettre un nouveau projet qui devra être présenté au comité de démolition de l’arrondissement. Autre cas, autre constat À un jet de pierre de là, une historienne de formation, Laurence Nadeau, possède une ancienne résidence bourgeoise de l’ère victorienne. Cette maison n’est pas citée par la Ville pour sa protection, mais elle n’est pas sans importance, tant par l’élégance dont elle témoigne que parce qu’elle fut habitée par un des maires de Montréal, Joseph-Octave Villeneuve. On doit au maire Villeneuve, qui sera élu député, l’annexion du village de Saint-Jean-Baptiste, alors une banlieue de Montréal qui appartient désormais de plein droit à l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal. La maison autrefois dégagée est cernée par d’autres bâtiments. « J’ai voulu remplacer les mansardes, quasiment invisibles de la rue. Autrefois, on devait les voir à deux kilomètres à la ronde », explique Laurence Nadeau. Depuis 50 ans au moins, elles sont en papier goudron. Le temps a fait son œuvre. Il faut les remplacer. Désormais cernées, les mansardes latérales se laissent à peine deviner. Or, Laurence Nadeau a appris avec surprise qu’elle devait désormais utiliser les matériaux d’époque, c’est-à-dire de l’ardoise. « En façade, je ne dis pas, observe-t-elle. Mais là où on ne les voit pas, c’est insensé. » Évaluation du coût des travaux : entre 70 000 $ et 100 000 $. Elle se demande comment, en contrepartie, un immeuble commercial iconique, situé à une des intersections les plus passantes de Montréal, peut se retrouver à peu près entièrement démoli sans qu’on ne rage. « Montréal devient comme un Disneyland. Bien sûr, ce n’est pas Paris ou Venise. Mais Montréal a son histoire. C’est du façadisme qu’on est à construire partout. Mais au même moment, on s’inquiète de lucarnes que personne ne voit. C’est fâchant. » https://www.ledevoir.com/societe/584747/le-batiment-du-rapido-demoli-sans-permis
  7. Ce sont les taux d'intérêt bas qui maintiennent le prix élevé des actions, surtout les actions des entreprises technologiques car plusieurs entreprises dites zombies sont maintenues en vie artificiellement pour la même raison: des taux d'intérêt bas. Les investisseurs sont donc coincés entre d'une part les bas taux d'intérêt et d'autres part les entreprises zombies dans lesquelles personne ne veut investir car elles pourraient disparaître du jour au lendemain à la faveur d'une remontée imprévue des taux d'intérêt. La résultante de tout cela c'est que les actions des entreprises technologiques montent en flèche et plusieurs sont même surévaluées. Mais cela semble être la nouvelle réalité dans laquelle nous sommes installés depuis un certain temps déjà car les taux d'intérêt pourraient rester bas encore très longtemps. C'est que si pour une raison quelconque les taux devaient se mettre à remonter l'économie mondiale s'enfoncerait vraisemblablement, et durablement, dans un Grande Dépression encore pire que celle des année 30 car tout le monde est lourdement endetté: particuliers, entreprises et gouvernements. Et pourquoi tout le monde est-il endetté? Parce que les taux d'intérêt sont bas!
  8. L’emploi ou l’inflation ? La Banque du Canada consulte Pour la première fois de son histoire, la Banque du Canada a décidé de consulter les Canadiens sur ce que devraient être les priorités de la politique monétaire pour les années à venir. Hélène Baril - La Presse La banque centrale et le gouvernement fédéral doivent renouveler leur entente sur le cadre de la politique monétaire en 2021. Ces ententes, d’une durée de cinq ans, guident les décisions de la banque centrale sur les taux d’intérêt. Depuis presque 30 ans, la Banque du Canada cible la stabilité des prix, et plus précisément un taux d’inflation annuel de 2 %. Les autorités monétaires consultent constamment beaucoup d’experts et de spécialistes de l’économie, mais c’est la première fois qu’ils demandent l’avis du grand public. Le renouvellement de son mandat, prévu pour 2021, lui semble une bonne occasion de prendre le pouls de la population. « Pour bien planifier, il faut d’abord écouter et nous voulons entendre ce que vous avez à dire », a dit le gouverneur de la banque, Tiff Macklem, en lançant la consultation. Les Canadiens ont jusqu’au 1er octobre pour répondre au sondage et la documentation est disponible sur le site de la Banque du Canada. La contribution du public et les autres consultations que mène la banque centrale feront l’objet d’un rapport qui sera publié dans les prochains mois. https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2020-08-24/l-emploi-ou-l-inflation-la-banque-du-canada-consulte.php
  9. Le Rodier : un lieu dédié à l’entrepreneuriat culturel et créatif à Montréal Quand on parle d’« entrepreneurs », on pense souvent à ceux qui sont à l’origine de la création d’un nouveau produit, d’une nouvelle qualité à un produit existant, d’une méthode de production, etc. Pourtant, les activités culturelles ont aussi adopté des rythmes d’innovation et de créativité inédits. Rencontre avec David Santelli, président du conseil d’administration de La Piscine, premier incubateur spécialisé dans le développement des industries culturelles et créatives à Montréal. L’entrepreneur culturel : un entrepreneur comme les autres? Pour Monsieur Santelli, bien que Montréal bouillonne d’incubateurs, d’accélérateurs et de volonté d’entrepreneuriat, il y avait un manque dans le secteur culturel. Dès 2010-2011, les grandes villes culturelles comme Paris ou encore New-York commençaient déjà à se doter de structures. Montréal était à la traine… jusqu’à aujourd’hui. « Les industries culturelles et créatives représentent à peu près 15 sous-secteurs incluant l’art vivant, le spectacle, la musique, l’audiovisuel, le design, l’architecture… et même la mode. Ce secteur représente 6 % du PIB de la grande région de Montréal, avec plus de 90 000 emplois directs et 50 000 emplois indirect! », explique M. Santelli. Pourtant, beaucoup de ces professionnels, qui font face à la réalité des travailleurs autonomes, ont encore des difficultés à vivre de leur art. Derrière le projet La Piscine, il y avait une volonté de construire un écosystème autour de l’accompagnement culturel et créatif afin d’arriver à « réconcilier les tensions entre l’artiste et l’homme d’affaires ou l’entrepreneur. » Mais pour porter le projet à un autre niveau, l’OSBL avait besoin de s’installer dans un lieu iconique de Montréal afin de créer un espace physique de rencontre et d’échanges entre les différents acteurs de l’entrepreneuriat culturel et créatif à Montréal. « On voulait que ce projet s’incarne dans le cadre du Quartier de l’innovation (QI) parce qu’il y a un lien à faire entre la technologie, les nouveaux usages, etc. L’ancrage dans le QI était donc important, et assez rapidement on a identifié un lieu : le Rodier », raconte M. Santelli. Le Rodier : « hub » de l’entrepreneuriat culturel et créatif À l’époque, Le Rodier, propriété de la Ville de Montréal, était abandonné et attendait sa reconversion. C’est la rencontre, suivi d’un partenariat solide, avec Georges Coulombe, promoteur immobilier mécène et citoyen très engagé dans la valorisation du patrimoine du Québec, qui permettra d’approcher le rêve de la réalité. « On veut que ce projet dépasse le simple projet d’accélérateur d’entreprises; on veut que Le Rodier devienne le point de rencontre, le point de passage pour l’entrepreneuriat culturel et créatif à Montréal. », explique M. Santelli. Pour ce dernier, Montréal foisonne de talents et il est temps d’avoir les structures adaptées pour les soutenir. Dans son discours prononcé lors de l’annonce du projet, il ajoute : « La Piscine s’est donnée pour objectif d’accompagner des entreprises et des OBNL ayant un fort potentiel de développement économique… et social… et a lancé au printemps 2016 un premier programme pilote d’accompagnement pour mieux comprendre les besoins des entrepreneurs voulant optimiser leur proposition de valeur, avoir accès aux marchés à l’international (dans un secteur où de nombreuses entreprises sont des “born global”. » L’ouverture officielle est prévue à l’automne 2018. Le bâtiment, sur cinq étages, totalise une surface d’environ 26 000 pieds carrés. Le projet du Rodier est d’établir un lien fort et d’être un point de convergence entre le patrimoine montréalais et l’expression de l'innovation culturelle. Pour cela, son intérieur sera divisé en trois zones : ● Un espace public : lieu de passage et de transit pour les entrepreneurs avec des espaces de restauration et d’échanges, des expositions, des conférences, et autres. ● Une maison de l’entrepreneuriat culturel et créatif à Montréal : avec des espaces de travail, la présence de différentes organisations partenaires pertinentes pour le développement de l’écosystème, notamment des institutions d’enseignement supérieur que ce soit au niveau collégial ou universitaire. ● Une offre de programmes d’incubation et d’accélération d'entreprises. https://quartierinnovationmontreal.com/fr/article/le-rodier-un-lieu-dedie-lentrepreneuriat-culturel-et-creatif-montreal
  10. Sur les photos suivantes, qui ont pour la plupart déjà été partagées ici, on peut apercevoir l'état de l'édifice au moment où les travaux ont commencé.
  11. Le mot audace est bien choisi car cela représentait en effet un immense défi sur le plan technique qui a été relevé avec brio par l'entrepreneur Georges Coulombe. Même si ce dernier en a vu d'autres il n'a vraiment pas eu la partie facile avec le Rodier. J'apprécie en particulier la concordance parfaite entre l'héritage du passé, qui a été préservé et restauré en profondeur, et la modernisation des lieux afin d'adapter l'édifice aux besoins d'aujourd'hui, notamment en créant de nouvelles divisions en verre qui permettent de voir ce qui se passe à l'intérieur sans avoir à frapper à une porte souvent close pendant les meetings et encastrée dans des cloisons opaques. On se retrouve donc aujourd'hui avec un édifice du 19e siècle parfaitement adapté à la réalité du 21e et qui me rappelle ce qui a été fait tout juste à côté du Rodier avec l'ancienne usine Williams & Wilson.
  12. D'autres photos récentes. https://www.facebook.com/LaPiscineMTL/photos/a.133940337267865/613975362597691/?type=3&theater
  13. Sûrement. Mais il s'agit quand même du Humaniti et cela projette une drôle d'image pour un édifice d'aussi haut de gamme.
  14. Ce qui m'étonne c'est que les planchers ne soient pas en vrai bois: « Le revêtement de sol a été choisi avec soin en tenant compte du prix, de la durabilité et de son impact sur la santé. Avec son fini imitant le bois, celui-ci amène un élément de la nature à l’intérieur. Il a été fabriqué par l’entreprise Gerflor. » Si ce n'est pas du vrai bois je ne comprends pas que l'on dise que cela amène un élément de la nature à l'intérieur! 😳
  15. Moishes quitte le boulevard Saint-Laurent Après avoir passé plus de 80 ans sur la Main, le restaurant Moishes a décidé de déménager ailleurs à Montréal. Cette décision attriste la critique gastronomique Lesley Chesterman, qui a de très bons souvenirs de cet endroit. Lesley Chesterman précise que le propriétaire du restaurant est ravi de changer d’air. Il trouvait que cette partie de Saint-Laurent était trop loin des gens d’affaires, explique-t-elle. Elle se souvient de l’époque où Moishes accueillait de nombreux gens d’affaires durant l’heure du dîner, mais, le quartier ayant changé, cette habitude s’est perdue. Lesley Chesterman ajoute que le propriétaire tenait aussi à avoir une terrasse, ce qui était impossible à son emplacement actuel. Je suis un peu triste, affirme la critique gastronomique. On a tous en mémoire ce fameux escalier qu’il fallait monter pour entrer dans le restaurant. J’ai toujours trouvé que ce lieu donnait la sensation d’être dans un film de Martin Scorsese. C’était le restaurant de New York, un steak house masculin, mais accueillant. Ils vont essayer de garder le feeling nostalgique, mais c’est très difficile de transférer une ambiance de restaurant à une nouvelle place. Lesley Chesterman souligne que Moishes est le plus vieux restaurant de Montréal après Schwartz’s. Il avait été acquis par le père de l’actuel propriétaire au terme d’une partie de poker. Elle rappelle que Schwartz’s, le plus vieux restaurant de la ville, a lui aussi déménagé au cours de son histoire. POUR ÉCOUTER L'ENTREVUE AVEC LESLEY CHESTERMAN CLIQUER SUR LE LIEN SUIVANT: https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/le-15-18/segments/entrevue/193879/restaurant-montreal-cuisine-gastronomie-histoire
  16. Prise de vue de la caméra de chantier il y a quelques minutes (13:00 h) où l'on aperçoit quelques travailleurs en train de terminer la nouvelle slab de béton.
  17. Déconstruire plutôt que démolir le vieux pont Champlain La déconstruction du vieux pont Champlain, qui débute ces jours-ci, frappera l'imaginaire des Montréalais à coup sûr. Plus d'un an après l'inauguration du nouveau pont, une première section de l'ancienne structure sera retirée près de L'Île-des-Sœurs. Si cela engendre beaucoup de bruit aux alentours, il s'agit néanmoins d'un passage obligé. Nathalie Lessard, de la société Les ponts Jacques Cartier et Champlain incorporée, nous dévoile la cascade d'événements qui mèneront l'imposante structure à son crépuscule. La déconstruction est un travail plus délicat que la démolition, [laquelle] implique souvent du dynamitage. Nous, on va démanteler, section par section, de façon à minimiser l'impact sur nos voisins, mais aussi sur l’environnement. C’est un travail plus délicat que ne le serait la démolition. - Nathalie Lessard, directrice des communications à la société Les ponts Jacques Cartier et Champlain incorporée Pour écouter l'entrevue avec Nathalie Lessard cliquer sur le lien suivant: https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/tout-un-matin/segments/entrevue/193964/pont-champlain-deconstruction-demolition
  18. Tu te contredis toi-même: comment peut-on avoir autant de succès aujourd'hui malgré la loi 101? Ça fait plus de 50 ans que j'entends le même discours de la part de Québécois anglophones qui ne veulent pas sacrifier leur prospérité au profit de l'émancipation d'un peuple que l'on appelait autrefois les Canadiens car ce sont eux qui ont fondé notre pays en 1534 et qui sont aujourd'hui encore largement majoritaires au Québec. De nombreux anglophones qui désiraient garder les choses telles qu'elles étaient avant ont fait ce qu'ils avaient alors à faire lorsqu'ils ont compris que chialer tout le temps contre la loi 101 ne le mènerait nulle part, sauf en Ontario.
  19. Les classements c'est comme les statistiques: on peut leur faire dire n'importe quoi. L'important c'est que Montréal y figure bien car certaines personnes accordent beaucoup de valeur à ces classements.
  20. En fait l'ÉTS accueille davantage d'étudiants que Polytechnique, soit 11 000 versus 9 000. Faits intéressants: 50 000 étudiants ont gradué de Polytechnique depuis 1873 tandis qu'à l'ÉTS 25 000 étudiants ont gradué depuis 1974. La progression de l'ÉTS est tout simplement fulgurante.
  21. Foreign direct investment: Montréal earns top spot! Greater Montréal has just been honoured by fDi Magazine (Financial Times) by claiming first place in the foreign direct investment (FDI) strategy category of the Tier 2 Cities of the Future 2020/2021global ranking. This recognition shows how well Montréal International (MI), Greater Montréal’s investment promotion agency, performed using a precisely targeted FDI strategy. “By targeting priority regions and strategic sectors, our prospecting efforts enabled us to achieve record results in 2019 and to expand the city’s growth niches, such as artificial intelligence, video games, visual effects, fintech, software development and life sciences,” said Stéphane Paquet, President and CEO of MI. By leveraging this strategy, in 2019 MI supported 89 foreign companies to set up or expand in the region, for record investments totalling $2.642 billion. These projects helped create 7,712 direct jobs, with an average salary of $84,407. Despite the long months spent in lockdown, MI achieved the best quarter in its history in 2020 by facilitating $1.38 billion worth of international investment. Note that MI also supports Greater Montréal’s economic attractiveness with its promotion and prospecting efforts among qualified foreign workers and international students. Greater Montréal, second-best Mid-Sized American City of the Future Greater Montréal also made a mark by earning second place, after San Francisco, in the Top 20 Tier 2 Cities of the Future 2020/2021 overall ranking. Montréal stood out in the Economic Potential category, where it placed second after San Francisco, as well as in the Human Capital and Lifestyle category, where it ranked second again, after Adelaide, Australia. Greater Montréal also earned top spot for the number of FDI projects in R&D among the 116 locations analyzed, accounting for a third of all FDI projects tallied between May 2015 and April 2020 in the region. https://www.montrealinternational.com/en/news/foreign-direct-investment-montreal-earns-top-spot/
  22. Il y a également un parc de prévu autour du Centech mais je ne sais pas ce qu'il en advient.
  23. https://www.facebook.com/MSDLarchitectes/photos/a.1531290263617147/3197612333651590/?type=3&theater
  24. Feu jaune dans l’immobilier, avertit la Banque Nationale En dépit des récentes données positives promues par les associations de courtiers, le marché de l’immobilier résidentiel au Canada ne sera pas pour autant « à l’abri des difficultés » au cours des prochains mois, avertissent les économistes de la Banque Nationale (BN) dans la mise à jour mensuelle de leur « Indice de prix de maison Teranet ». Martin Vallières - La Presse « La demande latente accumulée pendant le confinement économique a gonflé les chiffres de ventes en juin et en juillet. Or, un examen de la moyenne des prix de vente depuis cinq mois révèle que l’activité sur le marché de la revente de maisons demeure plutôt faible depuis mars », note l’économiste Kyle Dahms. De plus, « la progression de l’indice des prix Teranet le mois dernier s’est avérée la plus faible en 15 ans pour un mois de juillet. Il s’agit aussi du deuxième mois (consécutif) que cet indice révèle que le confinement a eu un impact sur l’évolution du marché immobilier résidentiel. » Par conséquent, souligne l’économiste de la BN, « nous pensons toujours que le marché immobilier résidentiel butera contre certaines difficultés » au cours des prochains mois. Pourquoi ? D’une part, note Kyle Dahms, « les ménages n’ont pas encore vraiment souffert (dans leur budget) des conséquences des difficultés économiques actuelles. » D’autre part, « les consommateurs ont bénéficié de reports de remboursements de dettes et les programmes d’aide au revenu établis par les divers paliers de gouvernement ont largement compensé les pertes sur le marché du travail. » Par conséquent, avertit l’économiste de la BN, « la fin de ces programmes et un marché du travail encore en convalescence pourraient soulever des obstacles dans le marché de l’immobilier résidentiel » au cours des prochains mois. L’Indice Teranet de prix des maisons calculé par le service des études économiques de la Banque Nationale mesure l’évolution des prix de vente parmi les principales régions urbanisées au Canada. L’indice principal et ses sous-indices régionaux sont calculés en fonction de moyennes mobiles sur trois mois des prix de vente des maisons qui sont inscrits dans les registres fonciers de chaque région. De cette façon, ces indices Teranet de prix des maisons sont moins volatils et plus représentatives, statistiquement, que les données de vente mensuelles promues par les associations de courtiers immobiliers. https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2020-08-21/feu-jaune-dans-l-immobilier-avertit-la-banque-nationale.php
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