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MontréalMartin

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Tout ce qui a été posté par MontréalMartin

  1. Parmi ces édifices, il y a une façade qui a peut-être certaines chances d'être conservée. Au 71-73 Saint-Antoine ouest on retrouve la maison de Louis Rubenstein. Photo vers 1900, générosité de Hillel Beckerimg. Une photo de Louis Rubenstein, archives La Presse M.Rubenstein en 1893 et quelques unes des médailles qu'il a remporté lors de compétitions de patinage. Voici un article de La Presse en 2009 avec une brève biographie de Rubenstein. Pour beaucoup plus d'informations, il y a plein de documents sur le web. Louis Rubenstein Grand Montréalais Publié le 12 avril 2009 à 09h41 | Mis à jour le 12 avril 2009 à 09h44 La Presse Des milliers de gens passent devant chaque jour. Certains s'arrêtent pour boire à cette fontaine publique particulière. De style Art déco, elle ressemble un peu à une pierre tombale et, dans un sens, c'en est une. PHOTO: ARCHIVES LA PRESSE Des milliers de gens passent devant chaque jour, mais bien peu remarquent l'inscription dans la pierre: Rubenstein. Et la plaque de l'autre côté: Louis Rubenstein, 1862-1931, conseiller municipal, champion mondial de patinage artistique... Le modeste monument se trouve à l'angle de l'avenue du Parc et de l'avenue du Mont-Royal, sur le coin sud-est. Il s'agit du seul monument érigé en l'honneur d'un Juif à Montréal, selon mon collègue John Kalbfleisch, de The Gazette, qui connaît bien le sujet (M. Kalbfleisch en connaît beaucoup plus, en tout cas, que les cinq fonctionnaires municipaux qui ont joué au ping-pong avec moi pendant quelques jours...). Louis Rubenstein, donc, fils d'immigrants polonais qui ont fait fortune dans l'industrie du vêtement, un domaine que les dynamiques Juifs de Montréal ont dominé et dominent toujours. Nous ne devons pas oublier l'énorme contribution des Juifs dans le développement de notre ville. Mais le jeune Louis était athlétique et sportif. Champion patineur de Montréal, puis du Canada, puis des États-Unis, il s'est rendu en Russie tsariste, en 1890, pour y disputer le championnat du monde. À son arrivée, les autorités russes ont confisqué son passeport, l'ont confiné à son hôtel et lui ont fait savoir qu'il ne pourrait participer à la compétition parce qu'il était juif, un point c'est tout. Ce n'était pas une bonne idée d'être juif en Russie à cette époque, nous dit M. Kalbfleisch. Pas seulement à cette époque, pourrait-on ajouter... Louis Rubenstein, qui a avoué plus tard avoir pensé à la Sibérie, a donc contacté l'ambassade d'Angleterre - le Canada n'avait pas d'ambassade en Russie à l'époque - et les Brits sont venus à sa rescousse. Sous la pression de l'ambassadeur anglais, Sir Robert Morier, les Russes ont remis son passeport au Montréalais et, toujours sous pression, l'ont autorisé à participer à la compétition de Saint-Pétersbourg. Rubenstein a tellement dominé, même contre les patineurs russes, que les juges n'ont eu d'autre choix que de lui accorder la médaille d'or. Mais, quelques jours plus tard, on lui a appris qu'un patineur russe avait déposé une réclamation et qu'il n'était plus le champion. Retour des Brits. Les Russes ont finalement cédé: Louis Rubenstein a de nouveau été couronné champion du monde et on lui a recommandé de quitter la Russie le plus tôt possible. Les archives de The Gazette nous apprennent qu'il a été accueilli par une foule en délire à sa descente du train, à Montréal, en mars 1890. Il avait 28 ans. Louis Rubenstein a ensuite été conseiller municipal du district Saint-Louis, où se trouve son monument. Il a occupé le poste jusqu'à sa mort, en 1931. Il est toujours demeuré un sportif passionné. Il a fondé et dirigé plusieurs associations et fédérations sportives, dont celles du cyclisme et des quilles, un sport qui allait devenir très populaire à Montréal et dans lequel il excellait. Et il a toujours travaillé dans l'entreprise familiale. Alors si vous entrez au parc Jeanne-Mance par le coin du Parc et Mont-Royal, vous êtes accueilli par un petit monument, de l'eau à boire et par Louis Rubenstein, un grand Montréalais. ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
  2. Pourquoi pas un fil humoristique sur MtlUrb ? Voici donc un premier article : Une technique éprouvée pour le pieutage. Je dirais que c'est dans la région de l'Asie du sud-est. J'espère que ceux qui ne sont pas abonnés à facebook pourrons aussi voir la vidéo. Bon visionnement !
  3. En tout cas ils font tout leur possible pour conserver les quelques vues restantes, même si y'en a qui trouvent ça trop contraignant et qui chialent contre.
  4. Au début ça ressemblait à ceci. En 1953, une première version de la rue University. Archives de la Ville de Montréal,VM94-Z513
  5. Bon ben j'ai toujours autant de difficulté à comprendre le fonctionnement du site depuis la nouvelle configuration. Je suis incapable de faire un montage adéquat du texte et des photos que je veux joindre. C'est de plus en plus frustrant.
  6. S'il peut être dommage de voir disparaître la façade du Children qui donne sur le square Cabot, on peut se consoler en prétextant une douce revanche pour les édifices du Western Hospital qui furent détruits à l'époque pour être remplacés par le Chidren. Croquis de 1876 pour la construction du Western Hospital. Carte postale vers 1910.
  7. En 1900 c'était tout autre chose. 1900v Place Neptune. Album des rues Massicotte, BAnQ
  8. Il faut dire que quelques années juste avant cet aménagement, la place avait été occupée par les chars. La photo de Nephersir7 date du 21 août 1968. Ici la photo date de 1962.
  9. En regardant les nouveaux croquis, on comprend qu'en fait les quatre dernières années ont servi à faire l'acquisition des deux bâtiments plus à l'est. Le plus près pour le démolir et le second pour conserver l'espace aérien libre au-dessus, et ainsi permettre la construction d'une tour plus large et fenêtrée des 4 côtés. Une photo d'ici qui date de décembre 2013.
  10. J'ai tellement hâte de voir comment eux vont s'y prendre pour contourner l'énorme problème de la rivière souterraine !
  11. Ah ben là je vois mieux ! Un parc ? Parquette, placette, allée, bon. Mais parc ?!
  12. En 2013, l'E.T.S. avait annoncé la construction du pavillon sur Notre-Dame en se vantant que les étudiants profiteraient d'un espace vert aménagé sur le terrain derrière le futur édifice, la partie donnant sur la rue William.
  13. La passerelle, après avoir traversé la rue Saint-Antoine, devrait longer la façade ouest de la tour Deloite et aller rejoindre l'autre passerelle qui relie le Centre Bell à la Tour Deloite et la Gare Windsor. Genre ça là. Pour plus de détails faudra attendre d'avoir de nouveaux croquis.
  14. Je crois que ce plan de 2014 reste valide, malgré la tour en moins. C'est le plan avec la passerelle tel qu'approuvé par la ville.
  15. Sur cette photo on dirait qu'enfin, Guy-Favreau vient d'ajouter une tour à son complexe !
  16. Par quels mécanismes le soutien financier aux artistes est-il octroyé ? Je suis convaincu qu'il serait plus facile d'évaluer le travail d'un artisan que celui d'un artiste.
  17. Ce sera relié au réseau d'aqueduc. Un nouveau réservoir pour le secteur. Mais je ne connais pas le côté technique de la chose.
  18. Alors les modules qu'ils installent ici pourront surement servir quelques années, car le parc à l'ouest du viaduc ne sera pas prêt demain matin. Ils doivent d'abord creuser et construire un bassin de rétention d'eau. Puis recouvrir le tout comme le tunnel Ville-Marie, puis ensuite commencer à aménager un parc, où les grands arbres seront rares vu le bassin souterrain.
  19. Ce secteur se trouve en fait enclavé par des murets qui vont protéger des bretelles d'accès à l'autoroute en souterrain. S'il y avait un endroit où installer des modules de jeux c'était bien là. Fallait-il qu'il y ait des modules de jeux, ça c'est une autre question.
  20. Mais ils ont abandonné l'idée de l'ascenseur extérieur après la sortie d'un certain film.
  21. Oui, et un restaurant tournant sur le toit.
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