Aller au contenu

mtlurb

Administrateur
  • Compteur de contenus

    18 710
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    15

Tout ce qui a été posté par mtlurb

  1. C'est surprenant, malgré l'absence de plusieurs constructeurs.... en espérant que ces chiffres les incitent à revenir.
  2. Il ne reste qu'une semaine avant le départ d'Illumi de Laval Rédaction Laval 1 janvier 2024 Il ne reste qu’une semaine avant le départ du parcours lumineux Illumi de Laval. En effet, cette activité quittera Laval, à compter du 7 janvier, tel que précisé par Normand Latourelle, fondateur de Cavalia et créateur d’Illumi, dans un communiqué émis le 20 décembre. «Mon but dans la vie est d’amener un peu de lumière et de bonheur dans la vie des gens, mentionne-t-il. Je vois que nous avons réussi encore une fois avec Illumi, et ça nous fait très chaud au cœur. Nous sommes à Laval jusqu’au 7 janvier pour en mettre plein la vue, pour une dernière fois.» Les organisateurs ont précisé que le déplacement des installations était dû à la fin de l’entente lui permettant d’opérer sur le site de la Ville de Laval. Les deux parties n’ont pas été en mesure de s’entendre lors de négociations afin de prolonger l’entente. Au total, plus de 2 millions de visiteurs se sont rendus à cette expérience tout en lumière depuis son lancement en novembre 2019. De nouvelles moutures ont ensuite été créées, ce qui inclut un parcours automnal et diverses soirées thématiques. «Les retombées économiques sont également non négligeables – l’expérience a généré des retombées économiques de près de 100 millions de dollars au total en cinq ans», évaluaient les organisateurs dans leur envoi du 20 décembre. Au sud de la frontière Rappelons que l’expérience Illumi s’est également rendue à Toronto au fil des années. Cette fois, les propriétaires ont annoncé que le concept prendra racine sur la côte ouest américaine, plus précisément à Los Angeles, en Californie. Plus de détails devraient être annoncés par l’équipe de production au retour des Fêtes. (N.P.) https://courrierlaval.com/il-ne-reste-une-semaine-avant-depart-illumi-laval-activite/
  3. Laval... pas beaucoup mieux... la lourdeur des permis est incroyablement compliquée et longue. Déclin de 50 % des mises en chantier en 2023 Stéphane St-Amour | Initiative de journalisme local16 janvier 2024 Les mises en chantier résidentielles ont chuté de moitié l’an dernier à Laval. Le bilan de 1170 propriétés construites ou démarrées en 2023 rivalise avec les pires performances enregistrées à Laval depuis que la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) compile ces statistiques. Il s’agit du 4e plus bas niveau d’activité observé en 34 ans après 1995 (917 unités), 1996 (1146 unités) et plus récemment 2014 (1027 unités). Effondrement du logement locatif Ce déclin s’explique essentiellement par l’effondrement du segment locatif, qui est passé de 1770 nouveaux logements en 2022 à 720 l’an dernier. C’est plus d’un millier d’unités d’habitation en moins alors que Laval affiche un recul de 1214 mises en chantier, toutes catégories d’habitation confondues. Cela dit, les logements locatifs ont tout de même dominé le marché de la construction domiciliaire avec 62 % des 1170 habitations sorties de terre en 2023. En 2022, cette proportion s’élevait à 74 %. Autres créneaux L’an passé, on a coulé les fondations de 271 copropriétés, un repli de 98 condos (-27 %) en comparaison à l’année précédente. Au chapitre de la maison unifamiliale, les 136 nouvelles constructions recensées accusent un retard de 61 propriétés (-31%) par rapport à 2022. Quant aux maisons jumelées et en rangée, elles ferment la marche avec 43 mises en chantier. Ces logements collectifs en propriété absolue comptaient en 2022 pour 48 des 2384 nouvelles habitations construites à Laval. Décembre catastrophique Le dernier mois de l’année a été pour le moins anémique à Laval avec seulement 6 mises en chantier comparativement à 187 pour la même période en 2022. À Montréal, par exemple, ce fut tout le contraire comme en témoignent les 1462 nouvelles constructions entamées en décembre alors qu’on en n’avait recensé que 360 douze mois plus tôt. Ailleurs dans le Grand Montréal À l’échelle métropolitaine, la SCHL note en 2023 un repli de 37 %, ce qui se traduit par un manque à gagner d’un peu plus de 8900 habitations en comparaison aux quelque 24 150 unités construites l’année précédente. On n’avait pas vu plus faible niveau d’activité dans le Grand Montréal depuis les 13 300 logements mis en chantier en 2021, relate l’agence fédérale du logement. C’est l’île de Montréal qui s’en tire le mieux avec un recul de 26 %; la métropole boucle l’année avec un peu plus de 7700 nouvelles habitations. C’est plus de la moitié des 15 235 unités enregistrées dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal. En contrepartie, les banlieues ont subi une baisse combinée de 45 % de leurs mises en chantier. La Rive Nord et Vaudreuil-Soulanges terminent ex-aequo avec un recul de 37 % pendant que Laval et la Rive Sud affichent un déficit respectif de 51 et 52 %. Ailleurs au Québec Pour l’ensemble du Québec, la SCHL a recensé 38 912 mises en chantier au cours de la dernière année, soit une baisse de 32 % en comparaison aux 57 107 unités démarrées en 2022. Parmi les régions métropolitaines de 100 000 habitants et plus, les RMR de Québec (-40 %), Montréal (-37 %), Drummondville (-33 %), Gatineau (-31 %) et Sherbrooke (-21 %) ont toutes été affectées par une baisse d’activité alors que les RMR de Trois-Rivières (+15 %) et Saguenay (+49 %) amélioraient leur performance de 2022. Au pays D’un océan à l’autre, le marché de la construction a affiché une baisse de 8 %, laquelle est largement attribuable à la situation qui a prévalu au Québec. En excluant la Belle Province de l’équation, le recul des mises en chantier à travers le pays se situe plutôt à 1,7 %. En clair, si on soustrait les 18 195 unités construites en moins au Québec l’an dernier, le déficit canadien passerait de 21 582 à seulement 3387 mises en chantier comparativement aux 204 742 habitations mises en chantier dans le reste du Canada en 2022. https://courrierlaval.com/declin-50-mises-chantier-2023/
  4. Me semble c’est 35$. Pas très incitatif 😂 et la vile de Montréal a étouffé les accès par rue autour du stade. Pas très plaisant d’aller là à tous les matins.
  5. Recommandation favorable unanime pour le projet Trudel Studios Stéphane St-Amour | Initiative de journalisme local26 janvier 2024 La Commission de la révision du schéma d’aménagement et de développement du territoire de Laval émet une recommandation favorable unanime relativement à la modification réglementaire proposée pour accueillir le controversé projet de studios de cinéma dans l’est de Laval. Les trois élus siégeant au sein de cette commission sont la présidente Christine Poirier, le vice-président du comité exécutif, Ray Khalil, et la conseillère de l’opposition représentant le district de Saint-François Isabelle Piché. À sa réunion du 23 janvier dernier, le triumvirat a pris acte du rapport de consultation du règlement S.A.D.R.-1.7 portant sur l’assemblée publique tenue le 13 décembre 2023 de même que sur la consultation écrite qui s’en est suivie jusqu’au 12 janvier 2024. Dans un avis transmis le jour même au comité exécutif, les membres de la Commission formulent également trois recommandations à l’effet : que l’analyse du projet Trudel Studios et la planification détaillée du secteur Val-des-Ruisseaux prennent en compte la réduction des nuisances occasionnées par les activités de la nouvelle affectation industrielle sur le quartier actuel et futur; que soit analysée toute amélioration pertinente sur l’avenue Marcel-Villeneuve dans la foulée de l’implantation du projet Trudel Studios, de manière à assurer la sécurité des usagers et des citoyens et à répondre aux préoccupations formulées quant à la circulation hors, vers et dans le quartier; que l’analyse soit poursuivie pour pérenniser le paysage agricole et adapter la planification détaillée du secteur, en réponse à la préoccupation citoyenne et associative exprimée à l’égard des terres cultivées situées hors de la zone agricole permanente. Le conseil municipal se réunira en assemblée extraordinaire mardi prochain, 30 janvier, pour approuver ou rejeter les règlements modifiant le schéma d’aménagement et le code de l’urbanisme liés à l’atterrissage de ce projet d’investissement évalué à 200 M$ sur d’anciennes terres agricoles. Sondage Léger Par ailleurs, un sondage Léger mené l’automne dernier pour le compte du Mouvement lavallois – Équipe Stéphane Boyer révèle que 58 % des Lavallois se disent en faveur de «la création de la Cité du cinéma, un grand studio de production cinématographique, dans l’est de Laval». Ce sondage Web a été réalisé auprès de 502 résident(e)s de Laval durant la période du 18 au 25 octobre 2023. C’est à l’est de l’autoroute 19 où l’on enregistre la plus grande adhésion au projet, qui rallie 62 % des répondants. Pour l’ensemble de l’île Jésus, 26 % des gens interrogés se sont prononcés contre le projet alors que 16 % ont refusé de répondre ou étaient indécis. À lire également: Trudel Studios: le CRE réitère son opposition au site retenu https://courrierlaval.com/recommandation-favorable-unanime-trudel-studios/
  6. Notre écart de richesse s’agrandit avec les Ontariens Michel GirardJeudi, 25 janvier 2024 00:00 En matière de valeur nette de leur patrimoine (les biens de la famille), les ménages québécois accusent un substantiel retard sur les ménages ontariens. Qui plus est, ce retard s’est même accentué depuis l’arrivée au pouvoir en octobre 2018 du gouvernement caquiste de François Legault. À preuve, selon les données de Statistique Canada, la valeur nette par ménage québécois de leur patrimoine s’élevait à une moyenne de 708 663$ au 3etrimestre 2023 à comparer à 1 131 456$ pour le ménage ontarien. Le ménage québécois dispose ainsi d’un patrimoine net qui est 37,4% inférieur à celui du ménage ontarien. On parle d’un écart de valeur nette de 422 793$. C’est pire qu’en 2018 lorsque les caquistes de François Legault ont accédé au pouvoir. Lors du 3e trimestre de 2018, la valeur nette du patrimoine détenu par ménage québécois atteignait une moyenne de 550 284$, comparativement à 837 294$ pour le ménage ontarien. Ce qui donnait un écart de richesse de 287 010$ On parlait à cette époque-là d’un écart de 34,3%, soit trois points de pourcentage de moins qu’aujourd’hui. Revenons à l’écart de valeur nette de 422 793$ qui nous séparait au 3e trimestre dernier des Ontariens. Une grande portion de cet écart est attribuable à la valeur nette des propriétés qui est nettement inférieure au Québec. Au Québec, les ménages possèdent une valeur nette moyenne (après déduction de l’hypothèque) de 210 318$ au chapitre de la propriété alors que les ménages ontariens comptent, eux, sur une valeur nette moyenne de 534 401$. Écoutez le segment économie avec Michel Girard via QUB : PAR QUINTILE Pour calculer la valeur nette de notre patrimoine, on soustrait du total de nos actifs (REER, régime de pension, immobilier, actions, fonds communs de placement, obligations, CPG, assurance vie, etc.) le total de notre passif, à savoir le total des sommes d’argent que l’on doit, comme les soldes de cartes de crédit, les emprunts, les hypothèques, etc. Vous aurez évidemment deviné que la valeur nette du patrimoine varie énormément entre les ménages qui se retrouvent dans le quintile de revenu inférieur (la tranche des 20% de revenu le plus faible) et ceux du quintile supérieur (la tranche des 20% de revenu le plus élevé). Voici ladite valeur nette du patrimoine des ménages québécois par quintile, avec, entre les parenthèses, l’augmentation par rapport à 2018. 1er quintile: 247 631$ (+ 77 574$) 2e quintile: 478 013$ (+ 175 141$) 3e quintile: 672 071$ (+ 168 662$) 4e quintile: 933 349$ (+ 221 042$) 5e quintile: 1 910 808$ (+ 171 465$) C’est quand même rassurant de voir que, globalement, les ménages québécois des cinq quintiles de revenu ont vu la valeur nette de leur patrimoine respectif augmenter sensiblement au cours des cinq dernières années. QU’EN EST-IL DU REVENU DISPONIBLE? Comme on vient de le voir, l’écart entre la valeur nette du patrimoine des ménages québécois et celui des ménages ontariens s’est malheureusement agrandi entre 2018 et 2023. Question: pourquoi chaque fois qu’ils en ont l’occasion, François Legault et son ministre des Finances Eric Girard se vantent d’avoir amélioré le niveau de vie des Québécois et d’avoir ainsi réduit l’écart de richesse avec l’Ontario depuis leur arrivée au pouvoir en octobre 2018? Parce qu’ils utilisent une autre base de comparaison, à savoir le PIB réel par habitant. Ainsi, en matière de PIB réel par habitant, selon le ministre Girard, l’écart de richesse avec l’Ontario est passé de 16,4% (en 2018) à 13,7% en 2022. Écoutez le segment économie avec Michel Girard via QUB : Cela s’est répercuté positivement sur le revenu disponible des ménages québécois, c’est-à-dire le revenu après impôts et cotisations payées aux administrations publiques. Et sur cette base, François Legault et son argentier caquiste ont «raison» d’indiquer qu’il y a eu une véritable amélioration depuis la prise de pouvoir des caquistes. En 2018, le revenu disponible des ménages québécois s’élevait à une moyenne de 64 925$, à comparer à 83 768$ pour le ménage ontarien. Notre revenu disponible accusait ainsi un recul de 18 843$ sur celui du ménage ontarien, soit un écart de 22,5%. En 2022, dernière année de compilation annuelle de ces données, le ménage québécois s’est retrouvé avec un revenu disponible de 80 473$, soit 16 191$ de moins que le revenu disponible (96 664$) du ménage ontarien. L’écart a été réduit à 16,7%. Le gouvernement Legault souhaite réduire davantage cet écart d’ici 2026. https://www.journaldemontreal.com/2024/01/25/notre-ecart-de-richesse-sengrandit-avec-les-ontariens
  7. Un projet de 1000 emplois au Québec tombe à l’eau, selon Montréal International Francis Halin Jeudi, 25 janvier 2024 11:30 «Aux dernières nouvelles, le projet de Webhelp fait partie d’une minorité de projets annoncés par Montréal International (MI) qui ne se sont pas concrétisés», a indiqué Ève Caron, directrice des relations publiques chez MI lorsque Le Journal a voulu savoir si les 1000 emplois annoncés en 2020 avaient vu le jour ou non. Il y a une semaine, Le Journal rapportait que le géant japonais de pièces automobiles Denso, chaleureusement accueilli par nos dirigeants, n’avait finalement pas de labo R-D ni d’employé chez nous. Or, Le Journal a appris que le fournisseur d’expérience client Webhelp, qui voulait embaucher 1000 personnes payées entre 15$ et 20$ l’heure en télétravail «au Québec, en Gaspésie, en Estrie, pas forcément qu’à Montréal», n’avait pas non plus concrétisé ses ambitions québécoises, selon Montréal International (MI). «À l’automne 2020, ce projet s’avérait particulièrement stratégique en raison de la nature “hybride” des emplois créés dans un contexte de confinement lié à la pandémie mondiale», a expliqué Ève Caron de MI. Cependant, «la hausse des salaires combinée au ralentissement économique mondial ayant suivi cette période volatile a refroidi les ardeurs de certains investisseurs», a-t-elle poursuivi. Soulignons que Québec n’avait pas accordé de soutien financier à l’entreprise. Webhelp évasive Interrogée maintes fois par Le Journal, Webhelp a fini par répondre par la bouche de sa maison-mère, Concentrix, qu’elle avait bel et bien encore des employés ici, mais a refusé de dire combien. «Nous continuons à avoir des membres de l’équipe (ou des “game-changers” comme on appelle nos membres de l’équipe) au Québec et nous continuons à servir des clients sur ce marché», s’est-on limité à énoncer laconiquement. C’est en mars dernier que Webhelp, qui était alors le plus important actif privé de Groupe Bruxelles Lambert (GBL), dont est actionnaire à 15,5% Power Corporation, a combiné ses activités avec le géant californien Concentrix. Plus de 20% ne voient pas le jour Par ailleurs, Montréal International (MI) a précisé au Journal que plus d’une annonce sur cinq d’investissement n’aboutit guère après trois ans. «Des sondages réalisés auprès des investisseurs étrangers accompagnés par MI démontraient, jusqu’en 2019, que plus de 80% des projets que nous avons annoncés se réalisaient sur trois ans», a détaillé Ève Caron de l’organisation. «Nous avons dû cesser la réalisation de ces sondages en raison de manque d’effectifs à l’interne», a-t-elle ajouté. Rappelons que Montréal International a licencié près de 20% de ses effectifs mercredi dernier. «Ce qui fait le plus mal est notre entente avec le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration de 1,8 M$ qui n’est pas renouvelée», avait notamment expliqué en entrevue au Journal son PDG, Stéphane Paquet. –Avec la collaboration de Sylvain Larocque https://www.journaldemontreal.com/2024/01/25/un-projet-de-1-000-emplois-au-quebec-tombe-a-leau-selon-montreal-international
  8. Pourquoi l’économie stagne-t-elle au Québec alors qu’elle bouillonne aux États-Unis? Sylvain Larocque Samedi, 27 janvier 2024 00:00 L’économie américaine a connu une croissance enviable de 3,1% en 2023. Le Québec, lui, a plutôt terminé l’année avec un produit intérieur brut (PIB) en stagnation. Comment expliquer un si grand écart? • À lire aussi: Girard remet en doute le retour à l’équilibre budgétaire en 2027 • À lire aussi: «Une récession avec un "r" minuscule»: quels seront les enjeux économiques à suivre en 2024? Chez nos voisins du sud, la récession que prévoyaient la plupart des économistes ne n’est pas concrétisée, du moins pas encore. L’indice boursier S&P 500 vient de franchir un nouveau record, le taux de création de nouvelles entreprises a atteint de nouveaux sommets tandis que le taux de chômage reste historiquement bas à 3,7%. Les grèves auront un impact Au Québec, le taux de chômage de 4,7% demeure largement en deçà de la moyenne canadienne de 5,8%. Par contre, le PIB a fléchi pendant le deuxième et le troisième trimestre de 2023, ce qui a plongé la province dans une récession technique. Les grèves du secteur public, l’automne dernier, ont probablement accentué le recul de l’économie. Bien sûr, le Québec a ses propres particularités, mais son économie est tout de même liée de près à celle du géant américain, qui reçoit les trois-quarts de nos exportations. Alors, pourquoi l’économie stagne-t-elle au Québec alors qu’elle bouillonne aux États-Unis, du moins pour le moment? La hausse des taux fait plus mal ici Desjardins Au Québec et ailleurs au Canada, des millions de propriétaires ont subi ou s’apprêtent à subir la hausse marquée des taux d’intérêt. Les plus touchés jusqu’ici ont été les détenteurs d’hypothèques à taux variable, mais d’ici 2026, 60% des hypothèques à taux fixe devront être renouvelées, a récemment indiqué la Banque Royale. Aux États-Unis, la hausse des taux fait beaucoup moins mal parce que la plupart des hypothèques ont des termes de... 30 ans. «L’Américain moyen est donc pas mal plus résilient à un resserrement de la politique monétaire», souligne Hendrix Vachon, économiste principal chez Desjardins. Les Américains consomment toujours plus Banque Royale du Canada Ne craignant pas de voir leurs paiements hypothécaires bondir, les Américains ont continué à accroître leurs dépenses de consommation alors que les Canadiens ont donné un coup de frein. «Les Américains pigent dans leurs épargnes pour soutenir leur consommation», note M. Vachon. «Étonnamment, malgré la hausse des taux, ils vont jusqu’à utiliser le crédit pour maintenir leur consommation», ajoute Matthieu Arseneau, chef économiste adjoint à la Banque Nationale. Pendant ce temps, au Québec et au Canada, les gens mettent de l’argent de côté, entre autres pour se préparer à la hausse des paiements hypothécaires. Washington dépense sans compter Banque du Canada Le gouvernement Biden n’a pas hésité, lui non plus, à soutenir massivement l’économie américaine. «C’est quasiment un plan de stimulation budgétaire de récession qui a été déployé aux États-Unis en 2023 alors qu’on était déjà au plein emploi», affirme M. Arseneau, en rappelant les dépenses de centaines de milliards de dollars prévues dans trois projets de loi adoptés depuis 2021. Le déficit budgétaire atteint plus de 6% du PIB aux États-Unis, contre 1,4% au Canada. Conséquence directe: les investissements des entreprises continuent de croître aux États-Unis alors qu’ils stagnent au Canada. Une productivité à la baisse Statistique Canada Depuis des décennies, la productivité (PIB par heure travaillée) est beaucoup plus faible au Canada qu’aux États-Unis. Or, au cours des cinq dernières années, la productivité des entreprises a reculé de 0,3% par année en moyenne, au Canada, alors qu’aux États-Unis, elle a connu une hausse annuelle moyenne de 1,7%. Selon les économistes, cet écart grandissant nuit à l’économie canadienne et contribue à affaiblir le dollar canadien face au billet vert. Notons qu’au Québec, la productivité est encore plus faible que la moyenne canadienne. https://www.journaldemontreal.com/2024/01/27/pourquoi-leconomie-stagne-t-elle-au-quebec-alors-quelle-bouillonne-aux-etats-unis
  9. mtlurb

    Quartier Laval

    Je ne crois pas que c'est ça.... les tests étaient très loin de là. Mais c'est sûr que cette bretelle est la bienvenue... ça n'as jamais été une bonne idée la façon de faire actuelle.
  10. Je crois que la population a augmentée de 2.5%. AU MINIMUM la croissance du PIB devrait être au de la de ce chiffre. Faut pas oublier que des nouveaux arrivants ont besoins de plus de produits et services pour s’établir.
  11. Le chiffre ne veut rien dire malheureusement... la population a augmenté plus rapidement.... au final le PIB par personne a sûrement baissé
  12. mtlurb

    Quartier Laval

    Comme je ne trouve pas le fil de ce projet (je sais qu'il existe...), voici les photos que j'ai pris tantôt sur les terrains de ce centre.... QQUn sait si c'est des tests de terrain? Ou autre? Peut-être une partie du terrain sera re-développé.
  13. mtlurb

    Fillière batteries

    Je suis sûr que pour beaucoup de québécois, le Québec est encore à 6-7M d'habitants.
  14. mtlurb

    Fillière batteries

    Quand j’allais à l’école, les livres scolaires mentionnaient Québec à 6 millions d’habitants et que ça stagnerait pas mal. Quand même incroyable d’être rendus à 9M aujourd’hui et pas près de ralentir.
  15. lol quand le CDPQ licencie ça va mal 😂
  16. Total GDP is down this last quarter, but on per-capita basis has been down for at least 3 I believe.
  17. C'est deux mentalités complètement différente en gestion de projet, ... clairement deux entreprises para-publique n'ont pas le même goût au risque.
  18. Qqun à la liste de tous les commerces qui ont étés expropriés ?
  19. Yeah I agree with you, with kids sometimes you don’t know what to do with them anymore in the winter … and this is a welcome addition.
  20. Royalmount : dernière étape avant l’ouverture de la phase commerciale Publié le 14 janvier à 14 h 14 HNE Le projet Royalmount deviendra finalement réalité l'été prochain. La firme Carbonleo, qui en est le promoteur, prévoit inaugurer la première phase du complexe à l'angle des autoroutes Décarie et 40, à Mont-Royal à la mi-août. Un espace vert, un cinéma, une centaine de commerces de détail et une soixantaine de restaurants seront alors accessibles. Sous une immense verrière, la future allée des produits de luxe abritera des marques telles Louis Vuitton, Gucci, Tiffany & Co et Saint Laurent. Carbonleo avait annoncé l’arrivée de ces grands noms de la consommation de luxe, à l'automne 2022. Ça témoigne de la qualité du projet et de sa capacité à répondre à une demande bien présente pour ce type d'expérience de la part du marché québécois, avait déclaré la firme québécoise. Le projet Royalmount a été annoncé en 2015, et son coût a été évalué à près de 10 milliards de dollars. La phase commerciale, dont la construction a commencé en 2019 et qui a coûté plus d’un milliard de dollars, est la première à être achevée. Une illustration du secteur commercial du projet Royalmount. (Photo d'archives) Photo : Courtoisie : promoteur Des craintes L’ouverture imminente de cette zone commerciale suscite des craintes à l’Association des Sociétés de développement commercial de Montréal (ASDCM). Compte tenu du contexte économique actuel et des conditions difficiles pour les commerces indépendants, on est assez préoccupés par le projet, a indiqué le directeur général de l’Association, Sébastien Ridoin. Notre priorité est vraiment de consolider la vitalité économique du centre-ville et des artères commerciales proches du secteur du Royalmount. Mais selon le vice-président exécutif de Carbonleo, Claude Marcotte, le projet Royalmount n'aura pas l'effet négatif appréhendé. Claude Marcotte, vice-président exécutif de Carbonleo, sur le site du Royalmount. Photo : Radio-Canada / Benoît Chapdelaine Faciliter l'accès Une passerelle reliera le Royalmount à la station de métro De la Savane, au-dessus de l'autoroute Décarie, et 2000 places de stationnement souterrain seront disponibles sur le site. Carbonleo a également investi 20 millions de dollars pour ajouter deux voies au chemin de la Côte-de-Liesse pour faciliter l'accès en automobile. On a décidé de ne pas attendre que les autorités le fassent, parce qu'on trouvait que c'était important, a dit M. Marcotte. La circulation, c'est comme un verre qui est plein d'eau : quand on ajoute une goutte, ça peut juste déborder. Alors on a voulu donner de la flexibilité en faisant ces interventions-là. La passerelle piétonne et cycliste couverte mènera au metro De la Savane. Photo : Courtoisie Carbonleo La question résidentielle Dans les prochaines phases du projet, Carbonleo veut bâtir des milliers de logements sur le site. La Ville de Mont-Royal refuse toutefois de modifier le zonage, entre autres pour ne pas nuire aux activités industrielles. Depuis le début de notre mandat, nous avons précisé notre position concernant l'ajout d'une composante résidentielle au projet commercial Royalmount et avons maintenu qu'il n'y aurait pas de changement au zonage actuel qui ne permet pas l'ajout d'une composante résidentielle au projet commercial existant, a soutenu le maire de Mont-Royal, Peter J. Malouf. L'ouverture de la phase commerciale du projet Royalmount est prévue pour le mois d'août 2024. Photo : Radio-Canada / Benoît Chapdelaine Malgré l’appui de l’administration de Valérie Plante aux phases résidentielles, l’avenir du projet dépend en grande partie des autorités locales. Carbonleo, qui prévoit verser 29 M$ en taxes municipales cette année, ne compte pas intégrer de logements sociaux au projet Royalmount. L’ouverture d’un aquarium, à la fin de l’année 2025, et de tours à bureaux constitue les prochaines étapes du projet. L’idée d’une salle de spectacles a été abandonnée après des discussions avec la Ville de Montréal. Carbonleo est également le promoteur du complexe commercial du Quartier DIX30, à Brossard. Il est aussi derrière le projet de revitalisation de l’hôtel Four Seasons, au centre-ville de Montréal. - D’après un reportage de Benoît Chapdelaine https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2041581/royalmount-montreal-carbonleo-phase-commerciale
  21. Ingénierie du bâtiment La montréalaise BPA acquiert une firme d’Halifax Martin Vallières La Presse Mis à jour le 17 janvier PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE Dominic Latour, PDG de BPA La firme montréalaise d’ingénierie du bâtiment BPA agrandit son marché vers les Maritimes avec l’acquisition de l’entreprise M & R Engineering, implantée à Halifax. Pour cette firme nommée auparavant Bouthillette Parizeau et Associés, il s’agit de la quatrième acquisition de croissance depuis une prise de participation à son capital par la Caisse de dépôt et placement du Québec, en juin 2022. Cette fois-ci, selon Patrick St-Onge, premier vice-président de BPA, « en intégrant M & R et ses 55 employés, nous renforçons notre présence dans l’est du Canada et nous nous positionnons pour offrir des services dans le Canada atlantique. « BPA est un chef de file en matière de décarbonation des bâtiments et l’intégration de M & R à notre équipe renforce encore davantage notre capacité à accompagner nos clients dans la transition énergétique. » Du côté de la haute direction de M & R, Denis Morris, associé principal, souligne que sa firme et BPA s’étaient déjà trouvé « des valeurs communes » au fil de leurs collaborations dans plusieurs projets dans les provinces maritimes et ailleurs au Canada. « En nous joignant à BPA, nous renforçons notre position sur le marché en accédant à de l’expertise et à des ressources pour rehausser notre compétitivité », indique M. Morris dans le communiqué d’annonce de la transaction transmis à La Presse. Au terme de cette transaction que l’on décrit sommairement à « plusieurs millions de dollars », les employés et les dirigeants de M & R et de BPA demeureront tous salariés de BPA. Un « leader » dans le domaine Selon Dominic Latour, PDG de BPA, l’acquisition de M & R « s’inscrit dans nos objectifs stratégiques d’élargir nos équipes et d’intégrer leur vaste expérience en mécanique et électricité (du bâtiment) afin de consolider notre position de leader dans le domaine de la décarbonation des bâtiments ». D’ailleurs, cette acquisition de M & R constitue un autre jalon du plan de développement pancanadien et de croissance accélérée de BPA qui s’est mis en place depuis 2022 avec l’appui financier de la Caisse de dépôt et placement. Avant l’acquisition de M & R, annoncée mercredi, BPA avait réalisé trois transactions à quelques mois d’intervalle durant l’année 2023. En avril, BPA avait agrandi son empreinte d’affaires en Ontario en acquérant la firme d’ingénierie de structure Cleland Jardine Engineering, établie à Ottawa. Deux mois plus tard, en juin 2023, BPA a mis la main sur la firme d’ingénierie du bâtiment Unigec, établie au Saguenay. Enfin, il y a un mois, en décembre 2023, BPA a encore rehaussé sa présence en Ontario avec l’acquisition de la firme torontoise The Mitchell Partnership (TMP), qui est aussi spécialisée en ingénierie du bâtiment. Méconnue du grand public parce qu’elle œuvre à l’ombre des grandes sociétés de génie multidisciplinaires comme AtkinsRéalis (ex-SNC-Lavalin) et WSP Global, la firme BPA regroupe maintenant plus de 700 spécialistes en ingénierie du bâtiment. Du siège social à Montréal, le réseau d’établissements de BPA s’étend désormais dans les principales villes du Québec ainsi qu’à Toronto et à Ottawa en Ontario, à Vancouver et à Edmonton dans l’Ouest canadien, et à Halifax en Nouvelle-Écosse. https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2024-01-17/ingenierie-du-batiment/la-montrealaise-bpa-acquiert-une-firme-d-halifax.php
×
×
  • Créer...