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Vers la disparition des panneaux publicitaires géants


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Panneaux publicitaires: ultime victoire du Plateau-Mont-Royal

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Cela met fin à un litige qui dure depuis près de 10 ans, et qui a débuté lorsque l’arrondissement montréalais a adopté un règlement municipal pour interdire de tels panneaux — et la pollution visuelle, soutenait-il.

(Montréal) L’arrondissement du Plateau-Mont-Royal gagne une ultime bataille dans l’affaire des panneaux-réclames sur son territoire. La Cour suprême a annoncé son refus d’entendre l’appel d’Astral Media et d'autres grands publicitaires jeudi matin.

Publié le 7 mai 2020 à 10h12 Mis à jour à 10h39

SARA CHAMPAGNE
LA PRESSE

Dans cette affaire, rappelons qu’un jugement de la Cour d’appel remontant à septembre 2019 avait donné six mois aux annonceurs pour retirer les affiches publicitaires de ce secteur central de l’île de Montréal. Toute cette saga judiciaire avait toutefois commencé neuf ans auparavant, en 2010, quand le Plateau avait adopté un règlement interdisant, sauf pour de rares exceptions, les panneaux-réclames dans son arrondissement.

La Cour suprême n’a pas l’habitude d’expliquer pourquoi elle décide d’entendre ou pas un appel.

Dans cette cause, les publicitaires avaient obtenu une première victoire en Cour supérieure en 2016, en faisant valoir que le règlement représentait une atteinte constitutionnelle à la liberté d’expression. La Ville avait contesté le jugement. Ensuite, en 2019, la Cour d’appel a tranché en jugeant que libre expression ou pas, le règlement était justifié pour prévenir la pollution visuelle.

Outre Astral Media, les annonceurs visés directement par cette nouvelle décision sont Outfront Media, Pattison Outdoor Advertising, ainsi que les propriétaires Irwin H. Lande et Glenn J. Feldman. Le règlement d’urbanisme interdisant les panneaux-réclames avait été adopté sous l’ex-maire du Plateau Luc Ferrandez, qui avait intimé la destruction de 45 affiches publicitaires. L’élu a soutenu qu’il fallait construire Montréal à échelle humaine.

La Ville de Montréal et le Plateau n’ont pas encore commenté le jugement de la Cour suprême venant tout juste de tomber, jeudi matin. Ni les publicitaires. L’automne dernier, il subsistait encore une quarantaine de panneaux publicitaires sur le territoire de l’arrondissement.

 

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/202005/07/01-5272555-panneaux-publicitaires-ultime-victoire-du-plateau-mont-royal.php?fbclid=IwAR0FdPpLGknVkayvpjqQ3RvhTuwlEBTUe4nB6XnwH6T-tOk2jjv975PyU3w

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il y a 44 minutes, IluvMTL a dit :

Panneaux publicitaires: ultime victoire du Plateau-Mont-Royal

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Cela met fin à un litige qui dure depuis près de 10 ans, et qui a débuté lorsque l’arrondissement montréalais a adopté un règlement municipal pour interdire de tels panneaux — et la pollution visuelle, soutenait-il.

(Montréal) L’arrondissement du Plateau-Mont-Royal gagne une ultime bataille dans l’affaire des panneaux-réclames sur son territoire. La Cour suprême a annoncé son refus d’entendre l’appel d’Astral Media et d'autres grands publicitaires jeudi matin.

Publié le 7 mai 2020 à 10h12 Mis à jour à 10h39

SARA CHAMPAGNE
LA PRESSE

Dans cette affaire, rappelons qu’un jugement de la Cour d’appel remontant à septembre 2019 avait donné six mois aux annonceurs pour retirer les affiches publicitaires de ce secteur central de l’île de Montréal. Toute cette saga judiciaire avait toutefois commencé neuf ans auparavant, en 2010, quand le Plateau avait adopté un règlement interdisant, sauf pour de rares exceptions, les panneaux-réclames dans son arrondissement.

La Cour suprême n’a pas l’habitude d’expliquer pourquoi elle décide d’entendre ou pas un appel.

Dans cette cause, les publicitaires avaient obtenu une première victoire en Cour supérieure en 2016, en faisant valoir que le règlement représentait une atteinte constitutionnelle à la liberté d’expression. La Ville avait contesté le jugement. Ensuite, en 2019, la Cour d’appel a tranché en jugeant que libre expression ou pas, le règlement était justifié pour prévenir la pollution visuelle.

Outre Astral Media, les annonceurs visés directement par cette nouvelle décision sont Outfront Media, Pattison Outdoor Advertising, ainsi que les propriétaires Irwin H. Lande et Glenn J. Feldman. Le règlement d’urbanisme interdisant les panneaux-réclames avait été adopté sous l’ex-maire du Plateau Luc Ferrandez, qui avait intimé la destruction de 45 affiches publicitaires. L’élu a soutenu qu’il fallait construire Montréal à échelle humaine.

La Ville de Montréal et le Plateau n’ont pas encore commenté le jugement de la Cour suprême venant tout juste de tomber, jeudi matin. Ni les publicitaires. L’automne dernier, il subsistait encore une quarantaine de panneaux publicitaires sur le territoire de l’arrondissement.

 

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/202005/07/01-5272555-panneaux-publicitaires-ultime-victoire-du-plateau-mont-royal.php?fbclid=IwAR0FdPpLGknVkayvpjqQ3RvhTuwlEBTUe4nB6XnwH6T-tOk2jjv975PyU3w

Encore l’échelle humaine utilisée à tort et à travers. C’est quoi le soucis avec des panneaux publicitaires dans une ville ? 

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il y a 15 minutes, Ousb a dit :

Encore l’échelle humaine utilisée à tort et à travers. C’est quoi le soucis avec des panneaux publicitaires dans une ville ? 

Deux mots

Pollution visuelle, et surtout quand les panneaux publictaires géants bloquent les vues exceptionnels  comme les vues du pont, du fleuve et les batiments patrimoniaux

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il y a 10 minutes, Ousb a dit :

Moi je trouve que ça fait partie des réalités d’une grande ville et j’ai l’impression que ces gens là utilisent l’argument de l’échelle humaine pour aseptiser nos villes et en faire de « gros villages ». Je trouve ça malhonnête. 

La cour suprême n'est pas d'acorrd avec toi!

Comme pour les reglements de  zonage, c'est aux politiciens et leurs urbanistes de déterminer ce qui est permis/acceptable  dans leur arrondssement, pas les entreprises. 

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il y a une heure, IluvMTL a dit :

La cour suprême n'est pas d'acorrd avec toi!

Comme pour les reglements de  zonage, c'est aux politiciens et leurs urbanistes de déterminer ce qui est permis/acceptable  dans leur arrondssement, pas les entreprises. 

Beh là. En tout respect mon avis ne dépend pas de la cour suprême et je serais un mouton si je le changeais juste parce que cette dernière a refusé d’entendre la cause. D’ailleurs ici, je ne m’oppose pas à la légitimité des politiciens de déterminer ce qui est acceptable dans leur arrondissement ou pas. Je dis tout simplement que l’argument de l’échelle humaine est utilisé n’importe comment pour toujours un peu plus aseptiser notre ville de ce certain « chaos » si j’ose le dire, si caractéristique d’une métropole dynamique. Après biensur, chacun sa conception de la ville. Attention à ne pas mettre de mots dans ma bouche :)

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On pourrait argumenter que défigurer le paysage urbain pour « encourager la consommation » est tout autant de l'idéologie et qu'on choisit bien celle qu'on veut. Défigurer nos vues au Québec au nom de la publicité ne tient pas plus d'une raison absolue. C'est un choix.

Pour ma part, je suis content pour une chose: ces panneaux sont hyper laids. Je ne pense pas qu'il va avoir le moindre changement de consommation, juste des vues moins défigurées.

On peut bien justifier la chose comme qu'on veut en bout de ligne, pour monsieur et madame tout le monde, je suis pas mal certain que c'est purement une question d'esthétisme. 

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1 hour ago, Fortier said:

Projet Montréal est un parti socialiste qui considère la publicité comme une démonstration indésirable du capitalisme (au moins pour la base dure du parti). Toute utilisation de termes comme « pollution visuelle » et « échelle humaine » ne fait que polir leur argumentaire et masquer leur haine véritable envers le marketing en soit. Ce qui les dérange, ce n'est pas la structure des panneaux, mais le fait qu'ils « encouragent la société de consommation ».

Ce n'est pas seulement mon impression. Si vous ne me croyez pas, allez suivre les pages Facebook de Richard Ryan, Alex Norris ou bon nombre de militants de PM pour mieux comprendre leur idéologie.

Nonobstant cet état de fait, c'est vrai qu'un panneau réclame, c'est Laitte.

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