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Publisac: la Ville doit maintenant valider «la conformité de la pétition»


acpnc

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il y a 28 minutes, ToxiK a dit :

En fait, la compagnie avait amélioré son produit en remplaçant les dépliants détachés à l'intérieur d'un sac de plastique par un dépliant unique.  On se débarrassait ainsi du sac de plastique (plus problématique que le reste du produit, il faut admettre).  Cependant, la ville (qui se plaignait justement du plastique) a refusé de changer d'idée sur l'abolition du Publisac, ce qui laisse entendre que le sac de plastique n'était qu'une excuse et le le différend sur le Publisac était plus idéologique qu'environnemental.

Comme on dit il est hasardeux d'être plus catholique que le pape et ici PM a erré en conduisant par son intransigeance à la disparition d'un média essentiel, pas seulement dans la communauté montréalaise, mais partout au Québec pour l'information régionale. C'est bien de vouloir contrôler les déchets et éviter le gaspillage de ressources. Comme dans toute évolution en société, il faut y aller par étape tout en s'assurant que tout le monde suit derrière.

Donc PM doit corriger son tir et réparer son geste quitte à demander plus d'argent des gouvernements supérieurs afin de diminuer les impacts environnementaux du Publisac. Car la disparition de ce médium crée une fracture brutale et intolérable qui déstabilise grandement la circulation de l'information et priverait une partie substantielle de la société qui n'a pas encore fait le saut vers l'électronique pour toutes sortes de raisons qui les rendent incapables de suivre la cadence des changements.

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2 hours ago, Rocco said:

MERCI VALÉRIE PLANTE. Merci de prendre des décisions sans en mesurer les impacts uniquement pour te faire du capital politique. Pour soi-disant économiser du plastique tu tues des hebdos et tu fais perdre des jobs, en plus de miner la démocratie. Bravo. On va essayer de te rendre la pareille à la prochaine élection. Hallucinant d'incapacité hors de ton paradigme.

Elle préfère dédiée son temps sur Corrupt News Network que de régler les problèmes chez elle  

https://x.com/val_plante/status/1690098486123941888?s=46&t=j24htRhYNxr6pRSF6y93Qg

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Suspension des activités de Métro Média | Un lendemain « dans le flou »

Bruno Marcotte La Presse

Au lendemain de la suspension des activités des 17 publications de Métro Média, un certain nombre de questionnements persiste chez des employés de la salle de rédaction.

« Les employés ont encore quelques questions », affirme Guillaume Ledoux, journaliste au Journal Métro depuis près d’un an. Il s’interroge notamment à savoir ce qui adviendra de la paie à venir et si elle sera versée conformément à l’habitude.

Pour l’heure, les informations qui circulent à l’interne ne sont guère plus fastes que celles connues du grand public. La fin de l’aventure « nous a été annoncée [sensiblement] dans les mêmes mots » que ceux employés par Andrew Mulé, PDG de Métro Média, dans l’annonce relayée en ligne, raconte M. Ledoux.

Caroline Bertrand, journaliste culturelle au Journal Métro, abonde elle aussi en ce sens. « On ne sait pas si on va avoir une prochaine paie », explique-t-elle. Jointe par La Presse alors qu’elle se trouvait en compagnie de collègues, elle estime que ce sentiment d’incertitude est partagé par beaucoup.

« Pour le moment, on est dans le flou. On est censés avoir plus d’informations pratico-pratiques lundi », dit-elle. Mais pour l’heure, les employés n’ont pas reçu de « communiqué ou de courriel interne ». Tant M. Ledoux que Mme Bertrand ont toutefois compris qu’ils ne rentreraient pas travailler lundi prochain, comme ils le faisaient d’ordinaire.

« J’avais une semaine remplie d’entrevue, mais je tiens pour acquis que tout cela est annulé », affirme-t-elle. Elle ajoute que bon nombre de textes déjà rédigés ne seront probablement jamais publiés dans le Journal Métro ou dans l’un des 16 hebdomadaires locaux de Métro Média. Du reste, la journaliste culturelle s’en remet à ses délégués syndicaux : « Notre syndicat va aller chercher réponse aux questions qu’on se pose. »

Confusion et surprise

À la source de cette confusion, affirment les journalistes sondés : les mots employés par la direction dans leurs communications. « La “suspension des activités”, on n’est pas trop sûrs de ce que ça implique », reconnaît Caroline Bertrand.

D’aucuns, toutefois, ne se bercent d’illusions : l’aventure du Journal Métro et de ses antennes locales semble bel et bien terminée, mais ce n’est pas parfaitement clair si « on est mis à pied ou bien carrément renvoyés », affirme Mme Bertrand.

« On n’a pas été plus affirmatif qu’en parlant de la “suspension des activités” », confirme M. Ledoux. Ce dernier est, pour l’heure et jusqu’à preuve du contraire, l’auteur du tout dernier texte paru en ligne.

C’est La Presse qui lui a fait part de ce constat, et bien qu’il y voit une « belle poésie », il est surtout tourné vers l’avenir. « Je peux trouver ça fun d’être métaphysiquement lié à la fin du journal […], mais ça ne me touche pas plus qu’il le faut, je suis assez pragmatique et j’accueille encore la nouvelle », affirme-t-il.

Si les difficultés financières de l’entreprise alimentaient les discussions à l’interne depuis quelque temps déjà, l’annonce faite vendredi soir en a surpris plus d’un. « On savait que ça n’allait pas très bien, que les difficultés étaient assez poignantes, mais on ne savait pas que ça allait fermer du jour au lendemain », articule M. Ledoux. « Personne ne s’attendait à ça un vendredi en fin d’après-midi », ajoute Mme Bertrand.

« Mode de financement » à revoir

Montrée du doigt par Andrew Mulé en raison de sa décision de compliquer la distribution de Publisac, la mairesse Valérie Plante a réagi samedi par l’entremise de son attachée de presse. « Les médias locaux sont essentiels à notre démocratie, et si on veut les protéger et éviter des fermetures supplémentaires, la discussion nationale qui s’impose [porte non pas] sur le modèle de distribution, mais bien sur le mode de financement. »

https://mobile-img.lpcdn.ca/v2/924x/e0df99925a013b679eb01da508f080ce.jpg

PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

La Ville se dit par ailleurs prête à contribuer aux réflexions qui s’imposent « avec les moyens qu’elle a » et en considérant l’« enjeu dans son ensemble ».

La Fédération nationale de la culture et des communications, affiliée à la Confédération des syndicats nationaux (FNCC-CSN), a déploré samedi l’annonce de Métro Média. Elle a demandé une « concertation des pouvoirs politiques tant à Québec qu’à Montréal […] afin de sauver l’information locale » dans la métropole.

« On ne peut tout simplement pas laisser aller le seul média qui couvre les actualités politiques, culturelles et sportives dans tous les arrondissements de la métropole du Québec », a déclaré Annick Charette, présidente de la FNCC-CSN.

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Il y a 2 heures, acpnc a dit :

Suspension des activités de Métro Média | Un lendemain « dans le flou »

Bruno Marcotte La Presse

 

(...)

 

Montrée du doigt par Andrew Mulé en raison de sa décision de compliquer la distribution de Publisac, la mairesse Valérie Plante a réagi samedi par l’entremise de son attachée de presse. « Les médias locaux sont essentiels à notre démocratie, et si on veut les protéger et éviter des fermetures supplémentaires, la discussion nationale qui s’impose [porte non pas] sur le modèle de distribution, mais bien sur le mode de financement. »

En gros, Valérie Plante dit: "Que les autres ordres de gouvernements financent Métro pour que l'on n'aie pas à mettre de l'eau dans notre vin concernant notre décision dogmatique d'interdire le Publisac".

Typique...

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Valérie Plante devra rétropédaler si elle souhaite épargner son image de fossoyeuse du journal Métro. En effet difficile de distinguer les problèmes du journal local de l'attaque en règle de la mairesse depuis des années contre le Publisac, dont dépendait le journal Métro pour sa rentabilité.

D'autant plus qu'il n'y a pas de relève journalistique qui pourrait remplir ce grand vide en matière de nouvelles locales au niveau politique, économique, sociale et culturelle. >:(

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Entrevue très intéressante concernant la décision de la ville de Montréal concernant le Publisac et les conséquences pour le journal Métro:

https://www.tvanouvelles.ca/2023/08/16/montreal-joue-a-lautruche-le-pdg-du-groupe-metro-media-critique-les-decisions-de-la-ville

 

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Autre article dénonçant l'administration Plante et son "progressisme de façade":

 

OPINIONS

JOSÉE LEGAULT

L’information locale est essentielle à la démocratie

PHOTO MARTIN CHEVALIER

Josée
Legault

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Mercredi, 16 août 2023 15:30

MISE À JOUR Mercredi, 16 août 2023 15:30

La crise qui secoue les médias au Canada et au Québec est complexe. Les raisons sont loin d’être unidimensionnelles. J’y reviendrai à la rentrée. Cet été, les projecteurs se braquent sur la suspension désolante d’une vingtaine de publications locales du groupe Métro Média, dont le Journal Métro.  

C’est la perte dramatique d’une information locale variée, fouillée et, ce faisant, vitale pour les citoyens. Sans elle, la démocratie municipale en prendra durement pour son rhume. 

Ici, l’explication du fiasco est plus directe. Selon la direction et les journalistes eux-mêmes, le principal facteur se nomme Valérie Plante, mairesse de Montréal.  

Lettre crève-cœur

Dans Le Devoir, Zoé Magalhaès, Jason Paré et Zoé Arcand le rappellent dans une lettre ouverte crève-cœur, signée au nom du Syndicat montréalais de l’information. 

«Les causes de la crise que nous vivons sont multiples, écrivent-ils, mais la décision de la Ville de Montréal concernant le Publisac a été déterminante.» 

Il était évident que la fin de sa distribution pour des raisons «écologiques» risquait de sonner le glas pour la presse locale. Dans cette saga, l’enfer était peut-être pavé de bonnes intentions. Moins de pollution. Etc.  

L’absence d’une réflexion préalable de la mairesse sur l’impact que cela aurait sur l’information locale et ses artisans se pardonne cependant beaucoup moins.  

Progressisme de façade

Encore une fois, l’administration Plante a basculé dans son pire travers: le progressisme de façade. Elle agit pour faire «progressiste», mais sans se soucier des répercussions possibles pour les citoyens. 

Comme pour l’itinérance. En forte croissance à Montréal, au lieu de prendre des moyens concrets pour alléger cette mer de misère humaine, la mairesse invite les Montréalais à «cohabiter» gentiment avec...  

Pour les journaux locaux, il n’est pas question, toutefois, de «cohabiter» avec leur suspension. Au lieu de verser des larmes de crocodile, les décideurs doivent contribuer à leur pérennité et non pas précipiter leur mort.

https://www.journaldemontreal.com/2023/08/17/linformation-locale-est-essentielle-a-la-democratie#cxrecs_s

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Le PLQ réclame un million pour sauver Métro Média

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PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE

Métro Média a annoncé il y a une semaine « la suspension immédiate des activités de Métro, de tous [ses] journaux et de [ses] sites web communautaires ».

(Montréal) L’opposition officielle à Québec réclame une aide d’un million de dollars pour sauver le groupe Métro Média, qui compte plus d’une vingtaine de publications hyperlocales à Montréal et à Québec.

Publié à 10h38
https://static.lpcdn.ca/lpweb/mobile/img/share-icon.png
 
La Presse Canadienne

Dans un communiqué publié vendredi matin, le Parti libéral du Québec (PLQ) affirme que ce montant permettrait à l’entreprise de presse de compléter sa transition numérique d’ici six mois.

Métro Média a annoncé il y a une semaine « la suspension immédiate des activités de Métro, de tous [ses] journaux et de [ses] sites web communautaires ».

La nouvelle a été qualifiée de « bombe atomique » pour l’information locale par plusieurs observateurs de la scène médiatique québécoise.

 

Le PLQ affirme qu’une aide gouvernementale garantirait le maintien à long terme des emplois et de la couverture journalistique actuels, « au bénéfice des citoyennes et des citoyens ».

Michelle Setlakwe, porte-parole de l’opposition officielle en matière de culture et de communications, et Filomena Rotiroti, porte-parole pour la Métropole, soulignent que ces journaux « jouent un rôle essentiel à Montréal et à Québec, à une époque où l’information locale se fait malheureusement très rare ».

« [Le journal Métro] est un incontournable de l’information qui emploie des journalistes d’ici qui font un travail essentiel pour informer la communauté », affirme la députée de Mont-Royal–Outremont, Mme Setlakwe.

« Le gouvernement doit trouver des sommes pour donner la chance à l’entreprise de terminer sa transition numérique et de regarder vers l’avenir », ajoute-t-elle.

Les deux députés pressent les ministres caquistes Pierre Fitzgibbon et Mathieu Lacombe d’agir.

Elles craignent que les gens laissés sans emploi au Métro se relocalisent et que la relance du journal devienne encore plus difficile.

« C’est une bien mauvaise nouvelle pour les citoyens. L’accès à des sources d’information locales est important. Le ministère de la Culture et des Communications continuera de soutenir les journaux locaux, comme il le fait depuis plusieurs années », avait réagi vendredi dernier le ministre de la Culture et des Communications, Mathieu Lacombe, lui-même un ancien journaliste.

Métro Média a été créé en avril 2018 au moment de l’acquisition du quotidien Métro ainsi que de 11 publications métropolitaines et de 5 publications de la Capitale-Nationale. Certaines de ces publications frôlaient le siècle d’existence.

L’entreprise comptait environ une centaine d’employés, dont plus de la moitié étaient syndiqués.

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Oh come on.  More money for failing news organizations?  

If Métro Média STILL hasn't completed a "digital transition" at this point, how many decades into the online age, what makes anyone think a million bucks will allow them to operate for any length of time?  The lack of transition is on them, a private company, and yet taxpayers are supposed to foot the bill for bad corporate governance in a business area that's dying already.

There are already dozens upon dozens of successful hyper-local online publications that are perfectly successful.  The Suburban and Néomédia are just two examples off the top of my head, both having transitioned to online decades ago.    

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