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L'exode de Montréal vers la banlieue s'accentue


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Publié le 20 février 2019 à 16h28 | Mis à jour à 16h28

L'exode de Montréal vers la banlieue s'accentue

 

La Presse Canadienne
Québec

 

La ville de Montréal a perdu 1,24 % de sa population entre le 1er juillet 2017 et la même date un an plus tard, ce qui représente le plus important déficit pour la métropole depuis 2009-2010. La plus grande ville au Québec a ainsi vu son nombre de citoyens chuter de près de 24 000 durant cette période.

Ces informations ressortent du bulletin Coup d'oeil sociodémographique publié mercredi par l'Institut de la statistique du Québec. 

Globalement, près de 200 000 personnes ont changé de région administrative de résidence au Québec pendant la période de référence, soit 2,4 % de la population. 

Les régions des Laurentides, de Lanaudière et de la Montérégie ont fait des gains importants dans leurs échanges migratoires avec les autres régions, surtout au détriment de Montréal. Seule la région de Laval n'a su profiter de l'exode de Montréal. 

La région des Laurentides a gagné 6300 citoyens dans ses échanges migratoires, ce qui équivaut à un taux net de migration interrégionale de 1,05 %, le plus élevé de toutes les régions. Le taux est moindre en Montérégie, avec 0,58 %, mais les gains y sont les plus importants en nombre absolu, soit près de 9000 personnes. Dans ces deux régions, les gains ont augmenté pour une quatrième année consécutive. Lanaudière demeure elle aussi parmi les grandes gagnantes avec un solde migratoire interrégional de 3400 résidants ou 0,67 %. 

En Estrie, les échanges migratoires avec les autres régions administratives ont engendré des gains de près de 1500 personnes entre la populaire date des déménagements de 2017 et celle de 2018, ce qui représente un taux net de migration interne de 0,46 %. Il s'agit du meilleur bilan pour cette région depuis 2001-2002, soit depuis que ces données sont compilées. 

Les régions plus éloignées sont presque toutes demeurées déficitaires dans leurs échanges migratoires internes en 2017-2018. Les pertes nettes ont été particulièrement marquées sur la Côte-Nord. Celle-ci a perdu environ 900 résidants au profit des autres régions du Québec, soit près de 1 % de sa population. La Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine fait figure d'exception parmi ce groupe en affichant, pour une deuxième année de suite, un solde migratoire interrégional positif. Ses gains, de près de 250 personnes, se concentrent surtout dans les groupes d'âge actif. 

Solde et taux net de migration interrégionale (régions administratives du Québec, 2017-2018)

Montréal : -1,24 % ou 23 663 personnes

Laval : +0,06 % ou +267 personnes

Lanaudière : + 0,67 % ou +3381 personnes

Laurentides : +1,05 % ou +6294 personnes

Montérégie : +0,58 % ou +8918 personnes

Capitale-Nationale : +0,21 % ou +1521 personnes

Chaudière-Appalaches : +0,23 % ou +974 personnes

Mauricie : +0,33 % ou +868 personnes

Centre-du-Québec : +0,36 % ou +874 personnes

Estrie : +0,46 % ou +1469 personnes

Outaouais : +0,25 % ou +951 personnes

Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine : +0,26 % ou +238 personnes

Bas-Saint-Laurent : -0,07 % ou-132 personnes

Côte-Nord : -0,99 % ou-905 personnes

Saguenay-Lac-Saint-Jean : -0,20 % ou-554 personnes

Abitibi-Témiscamingue : -0,28 % ou-406 personnes

Nord-du-Québec : -0,22 % ou-94 personnes

 

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/201902/20/01-5215508-lexode-de-montreal-vers-la-banlieue-saccentue.php

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Montréal est la porte d'entrée du Québec, les logements sont saturés.

Ça va continuer tant que ces deux faits existeront.

Montréal a eu une forte croissance ces dernières années, ça doit aussi contribuer à alimenter le volume de trop-plein qui déborde ailleurs.

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Et parallèlement, on vit une crise du logement avec un taux d'inoccupation à moins de 2%. Encore pire pour les grands logements. 

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/quebec/201811/28/01-5206024-montreal-flirte-avec-la-crise-du-logement.php

Taux d'inoccupation des logements de trois chambres et plus, les plus rares. En fait, plus le logement est grand, moins on trouve d'unités disponibles : on passe d'un sommet de 3,1 % de taux d'inoccupation pour les studios à 2,1 % pour les logements d'une chambre, puis à 1,9 % pour ceux offrant deux chambres.

Il faut sérieusement se questionner sur nos outils urbanistiques. Mais bon, avec toutes les chemises qui s'arrachent quand on parle de logement familiaux dans les projets résidentiels... 

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il y a 33 minutes, UrbMtl a dit :

Il faut sérieusement se questionner sur nos outils urbanistiques. Mais bon, avec toutes les chemises qui s'arrachent quand on parle de logement familiaux dans les projets résidentiels... 

Ou les chemises que se déchirent quand on veut construire trop haut...  Ou les chemises qui se déchirent quand on veut construire un quartier dense sur un terrain vague et que soudainement la ville veut en faire un parc...

Ça fini par coûter cher de vêtements...

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il y a 2 minutes, UrbMtl a dit :

Oui! Et c'est encore plus surprenant quand les chemises appartiennent à ceux qui n'habitent pas dans les quartiers en question ou dans des tours! 

Mais à ceux qui voudraient y habiter peut-être.

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il y a 12 minutes, ToxiK a dit :

Mais à ceux qui voudraient y habiter peut-être.

Alors nous sommes d’accord toi et moi!

Puisque la crise touche principalement les logements familiaux de 2 et 3 chambres à coucher, il faut en faire construire davantage. Et pour donner le goût aux familles de s’y installer, il faut un environnement urbain adapté et agréable. :)

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Just now, UrbMtl said:

Alors nous sommes d’accord toi et moi!

Puisque la crise touche principalement les logements familiaux de 2 et 3 chambres à coucher, il faut en faire construire davantage. Et pour leur donner le goût de s’y installer, il faut un environnement urbain adapté et agréable. :)

Pas d’accord, faut que le marché répond à la demande et celle est trop faible. Sinon elles seraient construites d’elles même. 

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il y a 6 minutes, Malek a dit :

Pas d’accord, faut que le marché répond à la demande et celle est trop faible. Sinon elles seraient construites d’elles même.

La demande n'est pas faible. Il y a une surenchère sur les plex et une situation de rareté sur les gros logements. Mais c'est plus rentable de construire des petits logements. 

Tu peux faire de l'argent et répondre aux besoins des familles.

Où tu peux faire encore plus d'argent et répondre aux besoins des petits ménages. 

Tant qu'il y a la deuxième option, c'est pas compliqué ce que tu construits sur ton terrain...

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