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Dossier exportation Hydro-Québec


acpnc

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20 hours ago, Habsfan said:

 Pourquoi est ce qu'on ne fait pas des "pitch" de vente à Boston et Toronto???

Pour Boston, c'est déjà un marché conclu.

Pour Toronto, l'Ontario préfère payer le gros prix pour maintenir les emplois de son secteur nucléaire. 
https://www.tvanouvelles.ca/2019/02/25/doug-ford-dit-non-a-lhydroelectricite-de-francois-legault

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L'argument du coût moindre de l'énergie du Québec est de moins en moins vrai, le prix de revient des projets hydroélectrique continu d'augmenter alors que celui des nouvelles énergies comme l'éolien et le solaire descend. Le point de croisement approche et est déjà atteint dans certains marchés. Il y a également l'acceptabilité sociale de tels projets hydroélectriques. Ceci étant dit, une optimisation des ressources actuelles est fort probable et souhaitable comme l'ajout de groupes alternateurs aux réservoirs existants et la conversion de ligne en HVDC.

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  • 2 mois plus tard...

Publié le 24 juillet 2019 à 05h00 | Mis à jour à 06h06

Vente d'hydroélectricité: consulter d'abord, négocier ensuite

https://www.lapresse.ca/actualites/201907/24/01-5234880-vente-dhydroelectricite-consulter-dabord-negocier-ensuite.php

 

Laura-Julie Perreault
La Presse

En amont des négociations pour conclure un contrat d'électricité avec Hydro-Québec, le bureau du maire de New York a envoyé trois experts au Québec. Depuis la semaine dernière, ces derniers sillonnent le nord de la province et consultent des représentants autochtones.

Joint hier par La Presse à New York, Mark Chambers, chef du bureau du développement durable à la mairie de New York, a expliqué que le maire, Bill de Blasio, tient à obtenir une entente avec Hydro-Québec pour alimenter en hydroélectricité les opérations de la Ville de New York. Cependant, avant de lancer les négociations formelles, le bureau du maire veut bien comprendre les répercussions globales d'une éventuelle entente, sur le plan tant des droits de la personne que de l'environnement.

« Nous ne savons pas quel pourrait être l'incidence d'une entente sur les Premières Nations et les Inuits. C'est pourquoi nous les consultons directement. Nous ne pouvons pas nous fier seulement à ce que nous dit Hydro-Québec », a dit M. Chambers à La Presse.

Climat et droits de la personne

« New York est la plus grosse ville des États-Unis. Ce que nous faisons sera imité ailleurs ensuite, continue-t-il. En ce sens, notre approche et nos décisions doivent refléter nos valeurs. Nous croyons fermement que combattre les changements climatiques et combattre les inégalités sociales vont de pair. Un combat ne va pas sans l'autre », affirme M. Chambers en ajoutant que les visites de site et les discussions qui ont lieu avec divers leaders inuits et des Premières Nations sont « cruciales pour comprendre le contexte » dans lequel un éventuel accord serait négocié.

La délégation new-yorkaise, actuellement sur la Côte-Nord, est composée de Michael Shaikh, directeur adjoint pour les initiatives stratégiques au bureau du développement durable de la Ville et expert en droits de la personne, de Suzanne DesRoches, directrice adjointe à l'énergie et aux infrastructures au sein du même bureau, ainsi que d'Anthony Fiore, chef de la gestion de l'énergie pour les services administratifs de la Ville de New York.

Enthousiasme dans les communautés visitées

Joints hier, deux des leaders autochtones qui ont pris part aux discussions avec la délégation de New York au cours de la dernière semaine soulignaient l'originalité de la démarche.

« Dans les années 80, les contrats étaient signés entre Hydro-Québec et les clients potentiels, et la construction des centrales commençait sans que les populations touchées soient consultées. Nous sommes devant une toute nouvelle approche et nous l'accueillons favorablement. »

- Bill Namagoose, directeur général du gouvernement de la Nation crie et du Grand Conseil des Cris

« La Ville de New York parle avec les gens qui peuvent connaître des répercussions avant le début des négociations. Avant, Hydro-Québec tenait des pourparlers avec nous, mais le client, le véritable utilisateur de l'électricité, n'était pas dans le portrait. C'est vraiment une première », relève M. Namagoose, en rappelant que près de la moitié de l'hydroélectricité québécoise est produite en territoire cri. Lors de leur visite à la baie James, les représentants new-yorkais ont notamment pu visiter le complexe hydroélectrique de la Grande Rivière.

Chef de la communauté innue d'Ekuanitshit, dont le territoire accueille le complexe de la Romaine, Jean-Charles Piétacho est ravi que les trois experts aient fait le voyage jusque dans sa communauté, située à 200 km à l'est de Sept-Îles. « On a été honorés d'avoir l'occasion d'échanger avec eux. Dans le passé, dans des situations semblables, c'est nous qui nous déplacions aux États-Unis pour parler de nos préoccupations. Les gens ne venaient pas à nous. Nous leur avons fait visiter les quatre barrages de la Romaine, ils ont rencontré des anciens de la communauté ainsi que des jeunes qui font pousser des herbes médicinales. C'étaient des rencontres inspirantes », dit-il.

Le chef Piétacho, qui a négocié dans le passé un accord avec Hydro-Québec, a été surpris par la composition de la délégation. « C'est novateur de voir un expert en droits de la personne s'impliquer dans des pourparlers entourant une entente sur l'hydroélectricité », dit-il.

Selon les deux chefs interrogés, les représentants de New York ont prêté une oreille attentive à leurs préoccupations. « Pour le moment, Hydro-Québec affirme qu'aucun nouveau barrage ne sera nécessaire pour l'entente avec New York, qu'ils vont utiliser leurs surplus. Mais si dans l'avenir, pour répondre à la demande accrue, on avait à construire de nouveaux barrages, là, on aurait des choses à dire », a dit M. Piétacho.

Les délégués new-yorkais ont rencontré d'autres communautés autochtones et inuites, et prévoient continuer les consultations après leur retour dans la Grosse Pomme. « Nous sommes dans la phase d'enquête prénégociation. Nous avons aussi des discussions avec Hydro-Québec, le gouvernement du Québec et l'État de New York, a noté Mark Chambers. Nous voulons une entente puisque nous croyons que l'hydroélectricité fait partie de notre avenir énergétique. »

M. Chambers affirme que l'annonce de la semaine dernière, selon laquelle l'État de New York développera deux importants projets d'éoliennes au large de l'État, n'a pas d'incidence sur l'entente poursuivie avec Hydro-Québec. « Afin d'atteindre nos objectifs en matière de réduction d'émissions de carbone, nous avons besoin de nombreuses formes d'énergies renouvelables », dit le directeur du bureau du développement durable.

Une priorité du maire

Avant de se lancer dans la course pour devenir le candidat démocrate à l'élection présidentielle de 2020, Bill de Blasio a lancé en avril un projet environnemental d'envergure pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de New York de 40 % d'ici 2030. Il compte arriver à ses fins notamment en achetant de l'hydroélectricité au nord de la frontière. Le maire veut arriver à une entente avant la fin de 2020 et aimerait que l'énergie québécoise coure dans les veines énergétiques de la métropole américaine avant 2025. Actuellement, près de 5 % de l'hydroélectricité de New York provient du Québec. L'entente qu'espère négocier le Québec doublerait cet apport énergétique et pourrait représenter plus de 10 milliards de vente pour Hydro-Québec.

L'engagement de Bill de Blasio

« La Ville de New York, en travaillant avec des partenaires, ira de l'avant pour alimenter à 100 % les opérations de la Ville avec de l'énergie sans carbone en construisant une nouvelle connexion liant la Ville de New York à l'hydroélectricité canadienne zéro-émission. Les négociations commenceront immédiatement, avec comme objectif d'arriver à une entente avant la fin de 2020 et d'alimenter les opérations de la Ville uniquement avec de l'énergie renouvelable en moins de cinq ans. Cette action est l'équivalent de convertir l'État du Vermont en entier à l'énergie propre. »

- Tiré du projet de lutte contre les changements climatiques du maire de New York, Bill de Blasio

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Excellente nouvelle! Cette approche originale aura certainement avec le temps un effet d'exemplarité pour toutes les autres ententes de même nature dans le monde. Comme on peut le comprendre, ce n'est plus suffisant d'avoir la ressource et des clients, encore faut-il que les populations concernées (puisqu'elles vivent sur le territoire des centrales), soient parties prenantes et même partenaires pour assurer la pérennité des contrats à venir.

C'est ce que j'appellerais faire du développement durable responsable. Puisqu'on met les populations dans le coup et qu'on s'assure de leur consensus à long terme. Le Québec avait déjà été un pionnier en la matière avec la Paix des Braves. Mais New-York va un peu plus loin, en reconnaissant un droit de regard et de consultation aux peuples autochtones afin de garantir leur accord pour tous les projets à venir.

Aucun doute que ces nations sont au première loges et de ce fait les gardiens du territoire, la conscience et la mémoire des lieux. Mieux que quiconque, ils connaissent intimement leur environnement et les moyens pour en assurer l'équilibre naturel, puisqu'ils en dépendent directement dans leur quotidien. A ce niveau ce sont les vrais experts et les meilleurs consultants, pour non seulement exploiter durablement la ressource, mais aussi pour s'assurer de son renouvellement à perpétuité dans le respect de l'équilibre écologique. 

Cette vision d'affaires pourrait faire jurisprudence dans le monde entier et peser lourd sur les abus environnementaux causés un peu partout sur la planète. Je pense notamment à l'Amazonie et son développement sauvage sans égard aux peuples qui y vivent.

En effet, le Brésil plus que jamais avec le gouvernement Bolsonaro, pille la forêt et réduit les populations à la pauvreté et à la dépendance, tout en ravageant littéralement le territoire. Une action totalement irresponsable, premièrement vis à vis des brésiliens eux-mêmes, mais aussi vis à vis de l'ensemble du monde, car l'Amazonie est un des poumons de la planète.

C'est donc une manière révolutionnaire et des plus respectueuses de faire des affaires avec laquelle on ne peut qu'être d'accord. Ce qui est le plus ironique dans tout cela et qui me donne espoir, c'est que la ville la plus emblématique du monde capitalisme, ajoute une valeur sociale incontournable dans ses nouvelles méthodes de négociation de contrats à long terme.

Ce qui prouve qu'il est possible de conjuguer le développement économique avec l'équilibre environnemental sans porter préjudice à l'un ou à l'autre. On garanti ainsi le développement durable sans épuiser la ressource, qui est depuis toujours la méthode ancestrale des peuples aborigènes. Une étincelle de sagesse qui pourrait faire boule de neige :applause:

 

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  • 4 mois plus tard...

Hydro-Québec pense à son prochain grand barrage

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/201912/05/01-5252579-hydro-quebec-pense-a-son-prochain-grand-barrage.php

 

Hydro-Québec voit arriver la fin de ses surplus et réfléchit aux options possibles pour répondre à la demande future d’électricité. La construction d’un autre grand barrage est tout à fait parmi ces options, a indiqué jeudi son président-directeur général, Éric Martel.

Publié le 06 décembre 2019 à 8h00

Hélène Baril
La Presse

« On ne l’exclut pas du tout », a-t-il précisé lors d’un point de presse qui a suivi la publication du plan stratégique de la société d’État pour les quatre prochaines années.

La construction d’un autre grand projet comme la Romaine fait partie des options, tout comme les centrales solaires et les parcs éoliens. « Ça pourrait bien être un cocktail d’un peu de tout », a-t-il dit.

La décision dépendra de plusieurs facteurs, dont les choix que feront les marchés voisins. Si le nord-est des États-Unis se lance à fond dans le solaire et l’éolien, il aura besoin d’énergie de base pour prendre la relève en l’absence de soleil ou de vent, a expliqué M. Martel.

La capacité du Québec d’équilibrer les différentes formes d’énergie renouvelable « est unique », et pourrait être très recherchée, selon le PDG d’Hydro, qui répète que la société d’État pourrait devenir la « batterie » du nord-est du continent.

« On pourrait avoir une nouvelle Romaine, ça va dépendre des besoins », a-t-il expliqué.

La décision de se relancer dans la construction de nouvelles installations de production dépendra aussi de l’évolution des besoins en électricité du Québec. « Si une usine qui consomme beaucoup ferme, on va reporter la décision », a-t-il expliqué.

De même, l’avenir du contrat d’approvisionnement à bas prix avec Churchill Falls, qui prend fin en 2041, pèsera dans la balance.

Des doutes

Pierre-Olivier Pineau, professeur à HEC Montréal et spécialiste en énergie, doute de la nécessité de construire de nouvelles installations de production d’électricité. « Le plan d’Hydro-Québec ne parle pas d’efficacité énergétique et des kilowattheures qui pourraient être économisés », a-t-il commenté après la présentation du président devant le Cercle canadien de Montréal.

Aussi, le projet Muskrat Falls de Terre-Neuve-et-Labrador entraînera une production supplémentaire d’électricité qui devra trouver preneur, a-t-il souligné.

Au cours des quatre prochaines années, Hydro-Québec a l’intention d’augmenter ses profits annuels de 50 %, de 2,8 milliards à 4,2 milliards. En 2030, le bénéfice net devrait être de 5,2 milliards, soit un bond de 73 % par rapport à la rentabilité actuelle.

« Ça ne se fera pas sur le dos des Québécois », a assuré Éric Martel.

Hydro compte sur l’augmentation des exportations pour atteindre cet objectif, notamment sur le contrat à long terme conclu avec le Massachusetts, et sur des acquisitions au Québec et hors Québec. Même si les acquisitions sont dans les plans d’Hydro-Québec depuis 2016, aucune transaction n’a encore été conclue. Éric Martel affirme que l’objectif demeure et qu’il faut être patient pour faire les bons choix.

Les nouveaux marchés, comme l’électrification des transports et les centres de données, devraient aussi aider Hydro à augmenter sa rentabilité.

Les technologies développées par Hydro-Québec, notamment dans les batteries et la motorisation électrique, devraient commencer à contribuer au bénéfice, prévoit Éric Martel.

Hydro-Québec souligne avec fierté qu’elle a développé des technologies uniques au monde, notamment dans les matériaux de batteries, un secteur où elle travaille depuis 1967. Ces activités n’ont cependant jamais généré de profit, a reconnu M. Martel.

Les ambitions d’Hydro-Québec

Produire de l’hydrogène

Hydro-Québec a l’intention de se lancer dans la production d’hydrogène, soit en fournissant de futurs producteurs en énergie verte, soit en produisant elle-même de l’hydrogène propre. Produit à partir de l’électrolyse de l’eau, l’hydrogène peut remplacer le carburant fossile pour des usages qui se prêtent mal à l’électrification, comme le transport routier et ferroviaire. « L’hydrogène propre représente une occasion de croissance économique pour le Québec, au même titre que les centres de données », estime maintenant la société d’État.

Un deuxième contrat avec le Massachusetts

Un deuxième contrat d’approvisionnement en électricité avec l’État du Massachusetts pourrait être conclu par Hydro-Québec, selon son président. « On a des surplus pour conclure deux contrats et demi », a-t-il affirmé. Le premier contrat signé avec le Massachusetts dépend de la construction d’une ligne de transport très controversée à travers le Maine. Hydro-Québec est en discussions préliminaires avec l’État de New York pour un contrat similaire. Un deuxième contrat avec le Massachusetts fait partie des options, comme une éventuelle entente avec le Nouveau-Brunswick et les autres provinces maritimes, qui veulent se débarrasser du charbon, a fait savoir Éric Martel.

Augmenter la part de l’électricité

Le Québec est le royaume de l’hydroélectricité, mais cette forme d’énergie ne satisfait que 35 % des besoins totaux des Québécois. La plus grande partie des besoins en énergie du Québec est comblée par les énergies fossiles, soit le pétrole (41,6 %) et le gaz naturel (14,6 %). Hydro-Québec y voit des occasions de croissance. « Notre plan est extrêmement ambitieux, parce que je crois qu’on a le droit de rêver au Québec », a fait valoir jeudi le président de la société d’État. Le secteur du transport est celui où Hydro-Québec pense pouvoir augmenter sa part de marché. Elle investit massivement dans le déploiement de bornes de recharge rapide dont le nombre devrait augmenter à 1600 au Québec en 10 ans, exigeant un investissement de 120 millions.

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  • 5 mois plus tard...

Hydro-Québec renonce à investir à l'étranger

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Hydro-Québec rapporte une baisse de ses profits pour le trimestre d’hiver 2020, des résultats pré-pandémie qui annoncent que le pire est à venir.

En raison de la pandémie, Hydro-Québec met un frein à ses ambitions internationales et consacrera plutôt ses efforts à la relance économique du Québec.

Publié le 15 mai 2020 à 10h58 Mis à jour à 12h48

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/202005/15/01-5273690-hydro-quebec-renonce-a-investir-a-letranger.php

Hélène Baril
La Presse

« Je vois mal comment on pourrait prendre 5 milliards pour investir au Chili en ce moment, affirme Jean-Hugues Lafleur, vice-président et chef de la direction financière d'Hydro-Québec. Si j'ai 5 milliards, ça va être investi au Québec. »

La société d'État rapporte une baisse de ses profits pour le trimestre d’hiver 2020, des résultats pré-pandémie qui annoncent que le pire est à venir. « Le ralentissement économique découlant de la crise actuelle nous force en effet à anticiper une diminution des ventes d’électricité sur tous nos marchés », prévient Jean-Hugues Lafleur, qui annonce en même temps une révision à la baisse des prévisions déjà faites pour la période 2020-2024.

Le bénéfice net des trois premiers mois de l’année a été de 1,5 milliard, en baisse de 249 millions comparativement à la même période l’an dernier. La consommation d’électricité a baissé au Québec, en raison des températures moins froides que l’an dernier, et les ventes à l’exportation ont diminué.

La situation économique s’étant beaucoup détériorée depuis la fin du trimestre, le 31 mars, Hydro-Québec prévoit que ses ventes continueront de reculer au Québec comme sur les marchés d’exportation. Les exportations ont rapporté 91 millions de moins, en raison d’une demande plus faible et des prix plus bas sur le marché. Hydro-Québec a obtenu un prix moyen de 4,9 cents par kilowattheure exporté, comparativement à 5,1 cents le kilowattheure l’an dernier.

Depuis le 31 mars, le prix de l'électricité sur les marchés hors Québec a continué de dégringoler, a indiqué M. Lafleur. Actuellement, le prix est aussi bas que 1,5 cent US le kilowattheure aux États-Unis, a-t-il précisé.

Hydro utilise des outils financiers pour atténuer l'impact de la variation du prix du marché aux États-Unis. Sans ces outils, elle aurait obtenu seulement 2,2 cents le kilowattheure par kilowattheure exporté plutôt que 4,9 cents.

Au prix actuel, il n'est pas intéressant d'exporter, selon Jean-Hugues Lafleur. « On préfère emmagasiner l'eau dans nos réservoirs et vendre quand les prix seront plus intéressants. » C'est la faiblesse de la demande, conjuguée à l'abondance de gaz naturel, qui expliquent le prix très faible de l'électricité sur le marché de gros américain.

Aucune amélioration n'est attendue au deuxième trimestre, qui prendra fin le 30 juin, a indiqué M. Lafleur. Pour la seule période du 13 mars au 13 mai, la consommation d’électricité au Québec est en baisse de 5 %, ce qui a privé Hydro de 81 millions de revenus.

Selon lui, la situation est particulièrement difficile dans le secteur des pâtes et papier, un des gros clients industriels d'Hydro-Québec.

Sur les marchés hors Québec, la demande a diminué de 6 à 9 %. Les baisses les plus importantes viennent de l’Ontario (-10 à-12 %), de l’état de New York (-8 %) et de la Nouvelle-Angleterre (-3 à-5 %).

Hydro-Québec prévoit aussi une baisse de ses investissements en 2020, en raison du ralentissement de l’activité sur les chantiers causé par la pandémie. L'entreprise investit bon an mal 4 milliards de dollars.

De même, la prévision de bénéfice net de 2,9 milliards ne tient plus, a fait savoir M. Lafleur. « Je vois mal comment on va être en mesure de l'atteindre », a-t-il dit.

Les états financiers d’Hydro-Québec pour le premier trimestre sont les premiers signés par sa nouvelle présidente-directrice générale, en poste depuis le 6 avril. « Nous nous souviendrons longtemps du printemps 2020 », dit Sophie Brochu dans son message d’introduction.

Parmi ses projets pour la suite des choses, elle énumère l’élimination de la consommation inutile, la production d’électricité décentralisée, le développement des batteries et de la domotique, ainsi que la production d’hydrogène vert.

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  • 7 mois plus tard...

Feu vert final pour l'interconnexion avec le Massachusetts

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

Le permis présidentiel obtenu vendredi était la dernière d’une longue série d’autorisations réglementaires que devaient obtenir Hydro et son partenaire américain, Avangrid, avant de commencer la construction de l’interconnexion.

Hydro-Québec a reçu le permis présidentiel pour construire la ligne de transport qui lui permettra d’acheminer son électricité au Massachusetts.

Publié le 15 janvier 2021 à 11h59

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-01-15/hydro-quebec/feu-vert-final-pour-l-interconnexion-avec-le-massachusetts.php

Hélène Baril
La Presse

« Le département fédéral de l’Énergie a accordé le permis présidentiel au projet de ligne de transport New England Clean Energy Connect (NECEC), a fait savoir la société d’État. Toutes les autorisations réglementaires nécessaires à la réalisation du projet ont donc été obtenues aux États-Unis ».

Le permis présidentiel était la dernière d’une longue série d’autorisations réglementaires que devaient obtenir Hydro et son partenaire américain, Avangrid, avant de commencer la construction de l’interconnexion.

« L’obtention du permis présidentiel est une excellente nouvelle, a commenté Sophie Brochu, présidente-directrice générale de la société d’État, dans un communiqué. Tout comme la pandémie, l’urgence climatique ne connaît pas de frontières. Ce projet d’interconnexion constitue un grand pas dans nos efforts de décarbonation ».

Le projet permettra à Hydro-Québec d’acheminer 1200 mégawatts d’hydroélectricité jusqu’en Nouvelle-Angleterre, en passant par Lewiston, dans le Maine et d’encaisser des centaines de millions de revenus. Le projet demeure soumis à l’approbation de la portion québécoise de l’interconnexion.

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  • 3 mois plus tard...

Hydro-Québec veut fournir New York en électricité

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

La société d’État a annoncé mercredi qu’elle et son partenaire américain Transmission Developers proposent de construire une ligne de transport pour alimenter le cinquième de la grosse pomme avec une combinaison d’hydroélectricité québécoise et d’électricité renouvelable produite dans le nord de l’État de New York.

(Montréal) Après le Massachusetts, c’est à l’État de New York qu’Hydro-Québec veut vendre de l’électricité. Si le projet va de l’avant, ça pourrait être son plus gros coup à ce jour.

Publié le 12 mai 2021 à 11h50 Mis à jour à 12h05

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-05-12/hydro-quebec-veut-fournir-new-york-en-electricite.php

Michel Saba
La Presse Canadienne

La société d’État a annoncé mercredi qu’elle et son partenaire américain Transmission Developers proposent de construire une ligne de transport pour alimenter le cinquième de la grosse pomme avec une combinaison d’hydroélectricité québécoise et d’électricité renouvelable produite dans le nord de l’État de New York.

Le projet, nommé Champlain Hudson Power Express (CHPE), permettrait de livrer jusqu’à 1250 mégawatts (MW), soit l’équivalent de la consommation de 1,2 million de foyers.

« Cet apport d’énergie propre réduirait les émissions de carbone d’environ 3,9 millions de tonnes métriques annuellement, ce qui équivaudrait à retirer 44 % des voitures des rues de New York », insiste Hydro-Québec dans un communiqué.

Dans son approche, Hydro-Québec mise sur le côté vert de l’énergie qu’elle produit. Sa grande patronne, Sophie Brochu, note d’ailleurs qu’elle veut « aider l’État et sa métropole à atteindre leurs objectifs climatiques ambitieux ».

L’État le plus peuplé de la Nouvelle-Angleterre s’est donné pour cible de réduire ses émissions polluantes de 40 % d’ici 2030 et de 85 % d’ici 2050, par rapport aux niveaux de 1990.

Ligne souterraine

Selon la proposition, la ligne de transport serait entièrement souterraine. « Son tracé commence à la frontière canado-américaine, à la limite sud du Québec, puis passe sous le lac Champlain, le fleuve Hudson et la rivière Harlem avant de rejoindre le poste électrique Astoria, dans le Queens, à New York », détaille Hydro-Québec.

La ligne électrique qui devra être construite au Québec sera également souterraine, a assuré Lynn St-Laurent, une porte-parole de la société d’État, en entrevue avec La Presse Canadienne. Elle reliera le poste Hertel, situé à La Prairie, jusqu’à la frontière. Des consultations publiques seront lancées dans les prochaines semaines.

Le projet a reçu toutes « les autorisations voulues ». Avec une mise en chantier dès cette année, la société d’État projette que la ligne pourrait être mise en service en 2025.

En parallèle, Hydro-Québec mène une bataille dans le Maine où passerait un éventuel corridor énergétique visant à exporter de l’électricité au Massachusetts.

Hydro-Québec souhaite y acheminer 9,45 térawattheures d’hydroélectricité par année pendant 20 ans dans le cadre d’un contrat dont les revenus sont estimés à environ 10 milliards US.

Note aux lecteurs : Ceci est une version corrigée. Dans une version précédente, La Presse Canadienne avait indiqué que la ligne située en sol québécois serait hors terre. Or, il s’agira d’une ligne souterraine.

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  • 2 semaines plus tard...

Ligne Appalaches-Maine

Hydro-Québec obtient le feu vert

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

(Montréal) Hydro-Québec annonce qu’elle dispose maintenant de toutes les autorisations nécessaires pour construire au cours des prochaines semaines et éventuellement exploiter la ligne d’interconnexion des Appalaches-Maine entre Saint-Adrien-d’Irlande, au Québec, et Lewiston, au Maine.

Publié le 21 mai 2021 à 6h31

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-05-21/ligne-appalaches-maine/hydro-quebec-obtient-le-feu-vert.php

La Presse Canadienne

La société d’État précise vendredi que la Commission de la Régie de l’énergie du Canada (REC) a délivré le permis qui pave la voie au raccordement au New England Clean Energy Connect (NECEC), dont la construction est entamée depuis février dernier dans l’État du Maine.

Hydro-Québec mise grandement sur le NECEC pour acheminer par le Maine 9,45 térawattheures d’hydroélectricité par année pendant 20 ans à l’État du Massachusetts dans le cadre d’un contrat dont les revenus sont estimés à environ 10 milliards US.

De plus, grâce à une entente conclue avec le Maine l’été dernier, cet État bénéficiera d’un approvisionnement de 0,5 térawattheures par année, également pendant 20 ans.

Selon le tracé retenu au Québec, la ligne s’étendra sur 100 kilomètres entre le poste des Appalaches, à Saint-Adrien-d’Irlande, et un point de raccordement situé dans la municipalité de Frontenac en Estrie, à la frontière entre le Québec et le Maine.

L’ajout au poste des Appalaches d’un convertisseur qui transformera le courant alternatif en courant continu pour alimenter la nouvelle ligne est aussi prévu.

Quant à la longueur du tracé au Maine, il est de 233 kilomètres.

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  • 3 mois plus tard...

Fournisseur d’énergie propre

L'État de New York choisit Hydro-Québec

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Les autorités de New York ont choisi Hydro-Québec comme fournisseur d’énergie propre pour les 25 prochaines années, ce qui est le plus important contrat d’exportation conclu par la société d’État.

Publié le 20 septembre 2021 à 12h06

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-09-20/fournisseur-d-energie-propre/l-etat-de-new-york-choisit-hydro-quebec.php

Hélène Baril La Presse

La décision a été annoncée ce matin par la gouverneure de l’État, Kathy Hochul à l’occasion de la Climate Week de New York. Le contrat d’une durée de 25 ans rapporter plusieurs milliards de dollars à Hydro-Québec.

Il prévoit la construction d’une ligne de 545 kilomètres en partie sous-marine sous le lac Champlain et le fleuve Hudson pour rejoindre la ville de New York. Hydro-Québec a déjà fait savoir que la construction de ce nouveau lien pourrait commencer rapidement et être achevée en 2025.

Hydro-Québec fournira 10,5 térawattheures à l’État de New York, soit le cinquième de la consommation totale d’électricité de la ville de New York. Ce sera le plus important contrat d’exportation jamais conclu par l’entreprise. Le Massachusetts a déjà signé une entente avec Hydro-Québec pour acheter 9,45 térawattheures d’électricité pendant 20 ans. Dans les deux cas, des dizaines de milliards de revenus sont attendus, même si Hydro-Québec n’en précise pas le montant.

Selon Hydro-Québec, l’électricité québécoise réduirait les émissions de carbone d’environ 3,9 millions de tonnes métriques annuellement, ce qui équivaudrait à retirer 44 % des voitures des rues de New York.

Au Québec, une portion de ligne de 60 kilomètres devrait être construite pour connecter le réseau québécois à celui de l’État de New York.

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