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Normand Hamel

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Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. C'est ce que je souhaite. Je verrais très bien à cet endroit une murale représentant Céline Dion qui, avec Leonard Cohen, est l'artiste Montréalaise la plus connue dans le monde.
  2. L'administration du maire Tremblay a confié le développement de trois projets majeurs du coeur de Montréal à un seul homme. Christian Yaccarini, homme d'affaires au passé criminel, qui s'est présenté comme «bras immobilier» de la Ville devant des propriétaires du Quadrilatère Saint-Laurent. L'administration du maire Tremblay a concédé le développement des trois pièces maîtresses du Quartier des spectacles, sans appel d'offres, à un homme d'affaires qui traîne un passé criminel. Christian Yaccarini a été reconnu coupable deux fois pour fraude, à Montréal et à Québec, et a même été emprisonné à deux reprises durant 30 jours, pour bris de probation, au milieu des années 80. Christian Yaccarini était membre du conseil d'administration de l'Association générale des étudiants de l'UQAM, dans les années 80. Il a été reconnu coupable d'avoir volé le contenu d'une caisse étudiante. Il avait aussi été reconnu coupable d'une fraude à la librairie Caron, où il était employé, pour la somme de 11 604$. Et en 1986, il a été reconnu coupable de vol à l'étalage, pour un millier de dollars, chez Audio d'occasion. En plus d'une infraction, à la maison Les disques Mille-Pattes. L'un des édifices de Christian Yaccarini, dans le Quadrilatère Saint-Laurent, a passé au feu. L'hypothèse d'un acte criminel n'est pas écartée par la police de Montréal, qui poursuit son enquête. https://www.lapresse.ca/actualites/regional/montreal/200910/30/01-916624-trois-edifices-phares-confies-a-un-homme-au-passe-criminel.php
  3. I don't know if there is enough material out there, but maybe yay can wait until esplanade Tranquille is open and do the same for skating in Montréal, both indoor and outdoor.
  4. D'abord merci pour ce magnifique poème à Montréal! Je voudrais seulement rajouter que la grosse différence entre Montréal et les autres grandes villes du Canada, en particulier Toronto, c'est qu'ici nous avons une véritable histoire. I's a storied city. À part Québec, notre histoire est beaucoup plus longue aussi car elle remonte à Jeanne Mance et Paul de Chomedey de Maisonneuve qui ont fondé cette ville en 1642. Plus tard en 1701 il y a eu la Grande Paix qui a réuni à Montréal les chefs des Cinq Nations iroquoises du nord-est de l'Amérique pour faire la paix. En 1775 les Américains ont envahi Montréal et le château Ramezay est momentanément devenu le quartier général de la rébellion des Treize colonies. Sans oublier Louis-Hyppolyte La Fontaine qui, avec Robert Baldwin, a créé la première démocratie dans le monde et est devenu en 1842 le tout premier Premier ministre du Canada (alors appelé simplement chef du gouvernement) peu avant la Confédération. Ce ne sont là que quelques exemples. J'aurais pu parler de l'incendie de l'hôtel du parlement en 1849, Expo 67, la crise d'Octobre en 1970, Pink Floyd en 1977, etc. Cela n'a jamais cessé depuis bientôt 400 ans.
  5. Pourquoi Énergir accepte de perdre de l’argent La décision est vraiment extraordinaire. Comme disent les Anglais, on a « pensé en dehors de la boîte ». Francis Vailles - La Presse Non seulement l’entente fera économiser 1,5 milliard de dollars aux Québécois, mais elle permettra aussi de réduire les gaz à effet de serre (GES) de 540 000 tonnes par année d’ici 2030, l’équivalent de l’émission de 150 000 voitures. En plus, elle exige que le distributeur de gaz naturel Énergir accepte une baisse significative de son volume d’affaires, ce qui est contre nature. Wow ! De quoi s’agit-il ? D’une entente tripartite entre le gouvernement, Hydro-Québec et Énergir (l’ex-Gaz Métro) pour proposer de la biénergie aux Québécois. La nouvelle a été annoncée le 14 juillet. Sa particularité ? Énergir consent à ce que la moitié de ses clients québécois réduise massivement sa consommation de gaz naturel au profit de l’énergie plus verte d’Hydro-Québec. Plus précisément, l’entente prévoit que 100 000 clients résidentiels, commerciaux et institutionnels d’Énergir réduiront leur volume de consommation de gaz de 70 % d’ici 2030. Comment est-ce possible ? D’abord, il faut savoir que le gouvernement du Québec subventionnera les clients d’Énergir pour qu’ils convertissent leurs installations en unités biénergie, qui fonctionnent au gaz naturel et à l’électricité. Québec déboursera jusqu’à 125 millions de dollars pour financer possiblement entre 75 % et 100 % de la conversion. L’investissement est intéressant pour le gouvernement, dans la mesure où il fera réduire les GES de 540 000 tonnes au coût moyen de seulement 26 $ la tonne, soit l’équivalent du prix du carbone sur le marché. En comparaison, les subventions aux autos électriques reviennent à entre 200 $ et 400 $ la tonne de GES économisée. Autre comparaison : le REM de l’Est contribuera à faire réduire les GES de 35 000 tonnes par année, soit 15 fois moins que l’initiative Hydro-Québec–Énergir–Québec. Ensuite, il faut comprendre la dynamique des coûts d’Hydro-Québec. Pour la société d’État, servir un client coûte très peu cher durant le printemps et l’été, quand ses barrages sont remplis et que la demande est faible. En revanche, la période de pointe hivernale (de 100 à 400 heures par année) coûte extrêmement cher. En vertu de l’entente, essentiellement, Hydro-Québec fournira aux clients de l’énergie durant les mois où elle a des surplus (70 % du total), tandis qu’Énergir prendra la relève durant les pointes d’hiver (30 % du total). Ce faisant, Hydro fera de grandes économies à la pointe, qu’elle partagera avec Énergir. Par rapport à une conversion à l’électricité à 100 %, l’entente procurera une économie nette de 1,5 milliard de dollars pour l’ensemble des parties d’ici 2030. Quand même ! Cela dit, malgré la compensation d’Hydro, la transaction aura pour effet de faire diminuer les profits d’Énergir. Pas énormément, puisque l’autre moitié des clients québécois d’Énergir qui n’est pas visée par l’entente – essentiellement les industriels – apporte le plus gros du volume d’affaires de l’organisation. Mais tout de même, il y aura une baisse. Pourquoi accepter de perdre de l’argent ? D’une part, Énergir pourra refiler la perte – l’excédent de coûts – à l’ensemble de sa clientèle avec une hausse de tarifs, tel que le lui permettent les règles de la Régie de l’énergie. La hausse sera modeste, soit l’équivalent de l’inflation, et sera faite dans le contexte où le gaz naturel est bien meilleur marché que les autres sources d’énergie. D’autre part, Énergir fait le calcul qu’elle aurait éventuellement perdu une bonne part des clients visés, compte tenu des ambitions canadiennes et mondiales de réductions de GES. Et que cette perte, à long terme, aurait été plus dommageable pour elle. « On veut faire partie de la solution pour décarboner l’économie. Ne rien faire aurait été pire », explique la porte-parole d’Énergir, Catherine Houde. Selon Mme Houde, la transaction a été approuvée par le conseil d’administration d’Énergir, et donc par son actionnaire de contrôle, soit la Caisse de dépôt et placement du Québec. Même la pétrolière Enbridge – actionnaire indirecte d’Énergir – a appuyé l’entente, précise Mme Houde. « Le conseil est très à l’aise avec la décision, qui fait partie de notre stratégie de diversification de nos sources d’énergie et de verdissement de notre gaz naturel. » Début juin, la Caisse a annoncé le rachat éventuel de la participation indirecte de la pétrolière Enbridge dans Énergir pour la somme de 1,14 milliard de dollars. La transaction, une fois approuvée dans quelques mois, fera de la Caisse l’actionnaire indirect à 65,7 % d’Énergir. Parmi les autres actionnaires se trouve aussi le Fonds de solidarité FTQ. Pour Hydro-Québec et Énergir, le partenariat pour la biénergie est unique au monde, fait valoir le communiqué. Une telle transaction aurait-elle été possible, n’eût été la proximité des parties et leur caractère public ou quasi public ? « Le fait que ce soit deux sociétés à propriété collective ou quasi collective a été une condition gagnante, qui a permis de discuter avec ouverture dès le départ. Ç’aurait été plus compliqué avec deux sociétés cotées en Bourse », dit Marc-Antoine Pouliot, porte-parole d’Hydro-Québec. Bref, le genre d’entente qui nous fait apprécier le modèle québécois, en quelque sorte. Chapeau ! https://www.lapresse.ca/affaires/chroniques/2021-07-16/pourquoi-energir-accepte-de-perdre-de-l-argent.php
  6. Définitivement pas. Il faut se rappeler que c'est en 1963 qu'à Montréal ont été posées les premières bombes du FLQ. Cela signalait le début d'une période trouble qui marquait tout autant le commencement de l'émancipation de la nation francophone que l'accélération du déclin économique de Montréal. C'est à partir de ce moment-là que les anglophones ont commencé à quitter et le phénomène s'est amplifié avec l'élection du PQ en 1976. FLQ + PQ = émancipation des francophones accompagnée du déclin économique de Montréal. C'était le prix à payer.
  7. Je me disais exactement la même chose il y a quelques heures à peine alors que je faisais une petite recherche autour de la gare Centrale. Ma réflexion allait dans le sens suivant. Suite au départ massif des anglophones la décroissance de Montréal, qui s'était amorcée au sortir de la 2e guerre mondiale, s'est accélérée. Cela a créé un immense vide qui ne pouvait être comblé rapidement par les francophones car nous revenions nous-mêmes de loin. Il aura fallu au moins deux générations (2 X 20 = 40) après la Révolution tranquille pour combler ce vide. Ce qui nous amène au début du 20e siècle où on a commencé à sentir le vent tourner, notamment avec l'arrivée d'une nouvelle industrie: les jeux video et le tournant technologique qui l'accompagnait et qui a permis à Montréal de se repositionner suite au départ tout aussi massif des industries désuètes, comme le textile par exemple. Mais il faut savoir que ce déclin industriel avait commencé dès l'ouverture de la Voie maritime qui avait alors permis aux bateaux de poursuivre leur route jusqu'à Toronto, ce qu'ils ne pouvaient pas faire jusque là. Pour employer une expression à la mode en temps de pandémie je dirais que nous devions nous réinventer. Et c'est exactement ce que Montréal a réussi à faire de manière remarquable au tournant du nouveau millénaire. Une chose est certaine, c'est que Toronto ne sera jamais pour le Canada ce que Montréal fut à une certaine époque. Car ce temps-là est révolu non seulement pour Montréal mais aussi pour toutes les autres grandes villes d'Amérique du Nord. Cependant Montréal retrouve peu à peu de sa superbe et elle est appelée à renouer avec la gloire de son passé car c'est dans l'ADN de cette ville d'exceller, de briller et de séduire.
  8. C'est exactement ce que j'avais entendu il y plusieurs mois déjà. Montréal n'avait pas jusqu'à présent les espaces nécessaires pour accueillir certains gros projets et on espérait de l'aide du gouvernement pour agrandir afin de rester dans la course.
  9. Hollywood : François Legault veut attirer davantage de tournages à Montréal La Presse canadienne (2019-12-09) Risque-t-on de voir plus souvent Brad Pitt et Bradley Cooper arpenter les rues de Montréal, en marge du tournage de leur prochain succès de salle? C'est du moins ce que souhaite le premier ministre François Legault, qui rencontrera lundi quelques-uns de ceux qui sont reconnus pour tirer les ficelles du cinéma hollywoodien, afin de les convaincre de choisir Montréal comme lieu de tournage de leurs prochaines productions cinématographiques. Il veut surtout les inciter à changer d'approche, en leur demandant de s'engager à s'installer pour plusieurs tournages à Montréal, au lieu d'y aller à la pièce. Cela procurerait ainsi une certaine stabilité d'emploi aux techniciens québécois qui gravitent dans cette industrie. En échange, le premier ministre serait disposé à offrir aux producteurs américains des mesures fiscales avantageuses, sous forme de crédit d'impôt ou autre, ce qui pourrait les convaincre de préférer Montréal à ses deux rivales, Toronto et Vancouver. C'est en substance ce qu'il a indiqué, dimanche, lors d'une mêlée de presse, à Los Angeles, en marge de la mission de quatre jours qu'il dirige en Californie. Le monde du cinéma est un des trois enjeux de la mission, avec l'avenir de la bourse du carbone et la recherche de partenariats à conclure entre le monde universitaire et celui de l'industrie. Plus de permanence Année après année, il se tourne toujours davantage de films étrangers au Québec. Mais le premier ministre croit qu'on pourrait faire plus pour profiter de ce secteur d'activité en pleine expansion. Ce qu'on veut, c'est qu'il y ait plus de permanence dans l'industrie québécoise du tournage, a indiqué le premier ministre. Ce que je veux essayer de faire avec les compagnies de production – Walt Disney, Sony, Netflix – c'est de leur dire : pourquoi vous ne venez pas de façon un peu plus permanente, plutôt que de venir par projet, a-t-il ajouté, en disant qu'il était prêt à offrir aux géants américains du cinéma « de meilleurs avantages financiers », s'ils sont disposés en échange à garantir « un certain nombre d'emplois sur un certain nombre d'années ». L'idée consisterait à leur remettre une partie des revenus fiscaux additionnels dans les coffres de l'État engendrés par des tournages étrangers procurant « 100-200 emplois, au moins sur une période de trois à cinq ans », a mentionné le premier ministre, qui ne se fixe pas d'objectif précis quant au nombre de tournages idéal à atteindre au Québec dans les années qui viennent. Pour le trésor québécois, les retombées économiques de ces productions cinématographiques étrangères ne sont pas négligeables. Des atouts Et le Bureau du cinéma et de la télévision du Québec croit lui aussi qu'elles pourraient être encore plus importantes. Le Bureau veut voir les dépenses de tournages étrangers à Montréal atteindre un total de 700 millions de dollars en 2022. L'an dernier, elles ont frôlé les 400 millions de dollars. Déjà, pour les attirer chez nous, les producteurs étrangers ont droit à des crédits d'impôt qui peuvent atteindre jusqu'à 36 % des dépenses, principalement sur le coût de la main-d'oeuvre. Par rapport à ses deux rivales canadiennes, Montréal a plusieurs atouts, selon M. Legault. La ville offre un milieu « créatif », sans compter ses deux « immenses » studios, Montréal Grandé et Mels, et son expertise reconnue dans le secteur des effets spéciaux. Le taux de change, très avantageux pour les Américains, peut aussi peser lourd dans la balance. Lundi, M. Legault rencontrera donc en rafale les dirigeants de Netflix, de Sony Pictures Studios et de Walt Disney, pour voir s'ils seront réceptifs à ses arguments. Sur l'heure du midi, il cassera la croûte avec le réalisateur de la série télé à succès Petits secrets, grands mensonges, Jean-Marc Vallée, devenu une valeur sûre à Hollywood, comme en témoignent les prix Emmy reçus pour son travail ces dernières années. Visite du Staples Center Après une semaine mouvementée à l'Assemblée nationale, qui s'est conclue par un bâillon sur le projet de loi 34, samedi soir, M. Legault est arrivé dimanche midi à Los Angeles. En bon amateur de hockey, il n'a pas tardé à se rendre au Staples Center, au centre-ville, pour y rencontrer le président des Kings de Los Angeles, le Québécois Luc Robitaille, lui-même un ancien joueur de l'équipe et membre du Panthéon du hockey. Accompagné de son épouse, Isabelle Brais, le premier ministre a eu droit à une visite guidée du temple californien du hockey et du basketball, y compris un détour par le vestiaire des joueurs. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1423886/tournages-cinema-montreal-mesures-fiscales-hollywood-francois-legault
  10. Un an après son élection le premier ministre François Legault s'est rendu à Hollywood afin d'y rencontrer les dirigeants du monde du cinéma. Le but de son voyage était d'amener davantage de tournages à Montréal. L'aide apportée aujourd'hui par le gouvernement pour la construction du studio MELS 4 étant un pas de plus dans cette direction.
  11. Une évocation nous donnant un aperçu de ce à quoi ressemblera ce nouveau studio.
  12. Un nouveau studio de tournage de 76 M$ pour MELS MELS construira un nouveau studio de tournage à Montréal, le MELS 4, un projet de 76 M$ pour lequel Québec accorde un prêt de 25 M$. MELS procédera à la construction d’espaces supplémentaires de tournage d’envergure ainsi que d’achat équipements de pointe. Le nouveau studio de 160 000 pieds carrés pourra notamment accueillir de grandes productions locales et étrangères. C’est par le truchement d’Investissement Québec que MELS Studios et postproduction obtiendra son prêt. C’est le ministre des Finances et ministre de l’Économie et de l’Innovation du Québec qui en a fait l’annonce. «Montréal doit pouvoir offrir aux producteurs des installations de pointe pour profiter de la croissance de la demande pour des espaces de tournage au Québec. La construction du studio MELS 4 permettra à l’entreprise de répondre à cette demande, de développer nos talents locaux et d’attirer de grands tournages cinématographiques et télévisuels au Québec», souligne Eric Girard. MELS est un leader de l'industrie cinématographique et télévisuelle au Canada. L’entreprise dispose de plusieurs studios de différentes tailles à Montréal et sur la Rive-Sud. Membre de Groupe TVA, MELS Studios offre de nombreux services: la location de studios et d'équipement, les effets visuels, de la postproduction image et son, distribution, de mobiles de production et de diffusion cinématographique, télévisuelle, web et sur les appareils intelligents en plus d'un plateau de production virtuelle. https://www.tvanouvelles.ca/2021/07/16/importante-annonce-pour-les-studios-mels
  13. Lorsque Boeing a amené Airbus devant les tribunaux pour concurrence déloyale cette dernière n'a pas manqué de souligner le fait que outre les subventions militaires déguisées Boeing avait bénéficié de divers avantages fiscaux et monétaires de la part des municipalités et des États où elle opère.
  14. Il est vrai que ce projet ne semble pas très excitant à prime abord mais est quand même intéressant à plus d'un titre. D'abord cette centrale hydroélectrique devrait coûter au moins 8,7 milliards de dollars pour une puissance de 695 MW. Pour un coût légèrement inférieur La Romaine produit 1550 MW de puissance. Le complexe La Romaine c'est en fait quatre centrales comme Keeyask, dont la Romaine-2 qui produit 640 MW à elle seule. De plus, il a fallu construire une ligne de transport d'électricité du nord du Manitoba jusqu'à la frontière américaine dans l'espoir d'exporter une partie de la production. Or cette ligne de haute tension politique a coûté 5 G$. Ce qui fait que Manitoba Hydro se retrouve aujourd'hui avec une lourde dette qui l'oblige à hausser ses tarifs. En comparaison, Hydro-Québec a une dette de 48 G$ et Manitoba Hydro a une dette de 23 G$. Mais HQ est 7 à 8 fois plus grosse que MH. Comme le projet est récent on ne connait pas encore l'impact à long terme que cela aura sur les tarifs. C'est bien dommage pour les Manitobains car ce projet n'était pas nécessaire et le Manitoba bénéficiait des tarifs les plus bas au Canada après le Québec. Alors que les tarifs demeurent stables au Québec ils ne feront hélas qu'augmenter dans l'avenir au Manitoba, comme partout ailleurs au Canada. Je ne connais pas les coûts d'exploitation pour les centrales aux énergies fossiles. Cependant je connais un peu mieux ceux du nucléaire et de l'hydroélectricité. À titre d'exemple, prenons une centrale nucléaire comme Bruce en Ontario, qui incidemment a été privatisée. Cette immense centrale de huit réacteurs a besoin d'au moins 4000 personnes pour opérer alors que les installations d'Hydro-Québec à la Baie James ne nécessitent que 900 personnes pour opérer et produisent trois fois plus d'énergie. Sans parler des coûts d'entretien extrêmement élevés du nucléaire et du prix du combustible (uranium).
  15. Un journaliste a tenté d'en savoir davantage à ce sujet lors de la conférence de presse mais les réponses sont demeurées évasives car selon moi les pays concurrents pourraient se servir de ces informations pour poursuivre ces entreprises pour concurrence déloyale. En effet, une aide spéciale sera vraisemblablement apportée à De Havilland pour son Dash 8-400. Mais selon toute vraisemblance la majorité des sommes ira (plus ou moins au prorata) au Québec car le gros de l'industrie aérospatiale se trouve ici.
  16. La Romaine a un coût de production équivalent aux coûts actuels de l'éolien. Cependant, La Romaine appartient à Hydro-Québec alors que pour les éoliennes il s'agit de contrats d'approvisionnement qui permettent à HQ de refaire le plein de ses barrages lorsque les éoliennes sont en action. L'autre différence encore plus importante est que l'électricité du complexe La Romaine est disponible quasiment en tout temps car parmi les quatre centrales hydro-électriques qui la composent trois sont à réservoir et une seule au fil de l'eau, donc tributaire du débit de la rivière qui varie en fonction des précipitations et selon la période de l'année. Pour cette dernière (Romaine-1) la disponibilité demeure néanmoins de l'ordre de 85%, si ma mémoire est bonne, tandis que l'éolien n'est disponible que de 20 à 25% du temps au mieux. En résumé, pour un coût de production équivalent, HQ est propriétaire de La Romaine et celle-ci produit grosso modo quatre fois plus tout en étant disponible en tout temps. L'éolien n'étant pas une source d'approvisionnement fiable il est utilisé comme complément de l'hydro-électricité. Ce qui semble faire l'affaire d'Hydro tant que le coût de revient est équivalent. En passant, aucune des autres centrales hydro-électriques qui ont été construites au Canada pendant la même période n'a un coût de production aussi bas que La Romaine même si elles aussi bénéficient des faibles taux d'intérêts. Pour les trois autres centrales en question (Terre-Neuve, Manitoba, Colombie-Britannique) on parle d'un facteur de 2, 3 et même 4 fois plus cher. L'expertise d'Hydro-Québec en la matière est d'ailleurs reconnue partout sur la planète. Au rythme où vont les choses La Romaine s'avère une véritable aubaine et un jour HQ se félicitera d'avoir construit ce méga projet. D'ailleurs sans La Romaine il n'aurait pas été possible de signer des contrats à long terme (20 ans) avec le Massachusetts et New York qui rapporteront chacun 10 milliards de dollars à l'État québécois sur la durée de ces contrats. Dit autrement, ces deux contrats rapporteront 1 milliard par année au Québec, assurés sur une période d'au moins 20 ans.
  17. Pour un total de 690 millions de dollars en provenance du fédéral. Ce qui veut dire que le meilleur est à venir car lors du dernier budget fédéral une somme de 1,8 milliards de dollars était prévue pour le secteur de l'aéronautique.
  18. Le coût de production moyen d'Hydro-Québec est de 2 cents le kilowattheure (kWh). Pour les centres de données, les tarifs débutent à 4,04 cents le kilowattheure (kWh) lorsque le tarif de développement économique s’applique. Dans d'autres cas le prix est de 5,05 cents le kilowattheure (kWh). Au Québec les seuls nouveaux projets de production d'électricité sont les parcs d'éoliennes qui aujourd'hui peuvent vendre à profit leur électricité à HQ pour moins de 6 cents le kilowattheure (kWh). Le projet QScale possède au moins trois atouts qui jouent en sa faveur auprès du gouvernement: 1- Importante source de revenus pout l'État (140 MW). 2- Recyclage de l'énergie consommée, pour chauffer des serres notamment. 3- Création de 200 emplois techniques permanents et hautement rémunérés. À noter que la planification d'Hydro-Québec est faite en fonction des tarifs autorisés par la Régie de l'énergie qui pour les cinq prochaines années ne permet aucune augmentation au delà du taux d'inflation. De plus, malgré le fait que le Québec continue d'attirer en grand nombre des entreprises énergivores (donc lucratives) les tarifs des particuliers demeurent néanmoins les plus bas en Amérique du Nord. Et comme je l'expliquais précédemment HQ prévoit inciter ses clients québécois à réduire leur consommation d'électricité, surtout en heure de pointe, afin d'être en mesure de répondre à la demande sans avoir à construire de nouvelles installations de production et de transport. Par conséquent il est à prévoir que pour les prochaines années les revenus d'Hydro-Québec continueront d'augmenter sans qu'il soit nécessaire de rehausser les tarifs des particuliers au delà de l'inflation. La source de l'augmentation des revenus d'Hydro-Québec proviendra principalement des exportations (ici le réchauffement climatique joue en faveur d'Hydro), des fermes de Bitcoin, des centres de données comme Google, et de plus en plus espérons-le de centres de calcul comme QScale qui incidemment prévoit construire un deuxième centre à Saint-Bruno-de-Montarville.
  19. Les exportations du Québec se portent bien, malgré la pandémie Les exportations de la province ont totalisé plus de 31 milliards de dollars de janvier à avril 2021, en hausse de 12 % par rapport à 2020. Véronique Prince - Radio-Canada Défi de taille pour les délégations du Québec à l'étranger : faire en sorte que les entreprises québécoises tirent leur épingle du jeu, en pandémie. Martine Hébert était déléguée du Québec à Chicago depuis quelques mois seulement quand la première vague a frappé au printemps 2020. Personne ne savait où on s’en allait ni quand ça allait finir! On ne pouvait pas prédire ce qui allait arriver… et vous savez qu’en affaires, la prévisibilité est une chose très importante!, nous explique-t-elle. La dernière année aura représenté un défi de taille pour le réseau du Québec à l’étranger. La pandémie a modifié la façon de réaliser les échanges commerciaux. Terminées les grandes missions économiques durant lesquelles des représentants de dizaines d’entreprises québécoises étaient invités à des tables rondes ou à des déjeuners-causeries avec des acheteurs étrangers potentiels. Les banquets ont été remplacés par des mini-missions économiques virtuelles, durant lesquelles un groupe restreint d’acheteurs rencontrait trois ou quatre entreprises québécoises ciblées. La nécessaire agilité Déléguée à New York, l’une des villes les plus touchées par la COVID-19, Catherine Loubier a dû, elle aussi, repenser son approche auprès des partenaires d’affaires. Dans cet État américain, avec lequel les échanges commerciaux totalisent presque 9 milliards de dollars par année, les intérêts économiques n’étaient plus les mêmes et les menaces protectionnistes ont augmenté durant la pandémie. Le Québec devait s’adapter pour tirer son épingle du jeu. On s’est aperçu que, dans les produits médicaux, on avait une offre importante et on a réussi à être très agile pour transformer certaines usines dans la fabrication de produits liés à la COVID. - Catherine Loubier, déléguée du Québec à New York Elle explique que les États-Unis avaient des besoins importants en matières premières disponibles de notre côté de la frontière. Par exemple, la demande de bois d’œuvre a explosé de 85 % pour les quatre premiers mois de l’année 2021, comparativement à l’année dernière. Les exportations de métaux comme l’aluminium, le fer et le cuivre ont aussi connu une croissance importante. L’Institut de la statistique du Québec calcule que la province a réussi à augmenter ses exportations de marchandises de 4,7 % au premier trimestre de 2021, une hausse d'un peu plus de un milliard de dollars par rapport à la même période l’an dernier. Le ministère des Relations internationales, de son côté, analyse les données sur une période de quatre mois plutôt que trois. Ainsi, il calcule que les exportations ont totalisé plus de 31 milliards de dollars de janvier à avril, ce qui représente une augmentation de 12 %. Les deux tiers étaient destinés aux États-Unis. Globalement, le réseau des délégations du Québec à l’étranger a doublé les ventes fermes. On a mis le pied sur l’accélérateur, on s’est demandé quelles opportunités saisir et on s’est retroussé les manche! - Martine Hébert, déléguée du Québec à Chicago Prévisions automnales L’augmentation des échanges commerciaux après une crise sanitaire ne surprend pas, puisque la relance économique mondiale est amorcée dans les pays riches. Les experts anticipent même une croissance exceptionnelle aux États-Unis. Au Québec, la stabilité des échanges rassure le gouvernement, qui s’attend à une accélération dans la prochaine année. La pandémie a fait naître des opportunités, ne serait-ce que par le changement de comportement des consommateurs, affirme Martine Hébert. Les délégations québécoises à l’étranger doivent maintenant se préparer à l’automne. Il y a beaucoup de liquidités dans le système […] Je vois l’automne comme un moment où nos entrepreneurs devront faire l’effort de traverser la frontière, occuper le territoire et intensifier les affaires du côté américain. - Catherine Loubier, déléguée du Québec à New York Des comités de veille sectorielle ont été mis en place, notamment dans le domaine des transports, de l’énergie et de l’environnement, afin de surveiller les enjeux et les occasions pour le Québec. Le plan vert de l’administration Biden est aussi perçu comme une occasion de se démarquer. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1807910/exportations-quebec-pandemie-covid-echanges-commerciaux-international
  20. À ce sujet le plan d'Hydro-Québec pour inciter les usagers à réduire leur consommation s'en vient bientôt. Le but d'Hydro-Québec est d'éviter de devoir construire de nouvelles installations (production et transport) qui auraient pour effet d'augmenter les tarifs comme c'est le cas présentement dans la plupart des autres provinces. L'idée étant de diminuer la consommation individuelle, commerciale et industrielle afin de permettre l'électrification des transports (incluant les voitures électriques), l'implantation de centres de données (incluant le Bitcoin), la création de nouvelles usines, l'exportation, etc., sans devoir augmenter la production. De cette façon HQ pourra maintenir les tarifs au niveau de l'inflation tout en remettant de juteux dividendes au gouvernement.
  21. Petite précision: J'ai cru initialement que l'annonce d'aujourd'hui était une confirmation d'une annonce faite antérieurement concernant le même sujet. En fait l'annonce précédente, très semblable, concernait spécifiquement les gros consommateurs industriels alors que celle d'aujourd'hui concerne le chauffage des bâtiments résidentiels, commerciaux et institutionnels. Les deux annonces combinées concernent donc l'ensemble des clients d'Hydro-Québec. https://www.tvanouvelles.ca/2021/07/14/hydro-quebec-sallie-a-energir-1
  22. Pour toutes ces raisons Hydro-Québec désire minimiser la construction de nouvelles installations car cette nouvelle énergie coutera nécessairement plus cher, cela va de soi. Pour y arriver HQ prépare un programme de diminution de la consommation dont nous ne connaissons pas encore les détails. En attendant HQ vient de signer une entente avec Énergir qui permettra aux gros consommateurs industriels notamment de réorienter leurs choix énergétiques. Ces derniers bénéficieront en effet de subventions gouvernementales (125 M$) pour la modification d'installations existantes, ou pour de nouvelles installations, qui leur permettra d'utiliser le gaz naturel lors des périodes de pointe, ce qui évitera à HQ d'acheter à grand frais de l'électricité lorsqu'elle n'est plus capable de répondre à la demande. Le reste du temps ces même utilisateurs passeront à l'électricité. Naturellement c'est HQ qui décidera quand il est temps que son client passe au gaz. Une telle entente entre un fournisseur de gaz et un fournisseur d'électricité est unique au monde. Pour les chiffres il faudrait consulter les pages d'Hydro-Québec. En attendant voici un extrait (mon emphase) d'un article concernant l'entente entre HQ et Énergir. « Hydro-Québec et Énergir affirment qu’à cet horizon de 2030, la biénergie aura représenté des économies de 1,5 milliard $ par rapport à l’électrification complète des marchés visés qui s’alimentent actuellement au gaz naturel, un montant qui aurait entraîné des hausses de tarifs pour les clients des deux distributeurs. » https://www.lesoleil.com/affaires/hydro-quebec-et-energir-sallient-pour-developper-la-bienergie-10bc9e71e75a626a5dac1a59956ae650
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