Normand Hamel

Je dirais que c'est aussi de la partisanerie.

Disons que ce n'est pas la meilleure entrevue de Ferrandez. Cependant, même si cela ne change pas grand chose au final, je me dois de mentionner que l'entrevue, que j'ai écoutée au complet, à été coupée abruptement sur le fil Twitter. Mais cela ne change toutefois pas grand chose à son argumentaire de base que j'ai trouvé quelque peu boiteux. Ferrandez est souvent lumineux mais de temps à autres laisse entrevoir des zones d'ombre. Ses nombreux travers ne m'empêchent cependant pas de l'aimer et de le respecter. On peut aborder la question du REM au centre-ville de trois manières: 1- Sur le plan financier. 2- De façon pragmatique. 3- D'un point de vue urbanistique. Sur le plan financier c'est un no-brainer: on construit une structure aérienne car cela revient beaucoup moins cher qu'en tunnel. Du côté pragmatique des choses on essaye de desservir le plus de monde possible en adoptant des solutions de transport qui soient le plus efficaces possible et optimisées de manière à rendre le tout cohérent. Là où les choses se compliquent c'est lorsque l'on aborde le sujet du point de vue urbanistique. Dans le cas présent un REM aérien défigurerait complètement le boulevard René-Lévesque et altèrerait de façon significative une partie très importante du tissus urbain de Montréal. Devant un tel dilemme trois possibilités s'offrent à nous, mais il est toutefois important de comprendre qu'aucune solution ne se prête à un quelconque consensus: 1- On construit un REM aérien pour la simple raison que c'est la solution la moins coûteuse, peu importe les conséquences du point de vue urbanistique. 2- On construit un tunnel souterrain dans lequel on fait passer le REM, peu importe le prix que cela coûtera. 3- On abandonne l'idée de faire passer le REM sur, ou sous, le boulevard René-Lévesque, peu importe les conséquences pour les usagers.

À l'époque de Jean Drapeau le plan d'urbanisme venait directement de lui. Aujourd'hui je suis fier de ce que réalise les équipes de la ville qui effectuent un travail très professionnel. Ils ont un plan, ce qui est déjà beaucoup, et l'applique avec une certaine souplesse tout en suivant une ligne directrice très claire. On peut leur reprocher bien des choses selon les goûts et aspirations de chacun mais au moins ils savent où ils s'en vont et par conséquent nous aussi.

La direction d'Hydro-Québec est parfaitement consciente de cette réalité et c'est pourquoi elle prépare un programme d'économie d'électricité qui repoussera dans le temps la construction de nouveaux barrages tout en diminuant la nécessité d'importer de l'électricité en période de pointe.

Pas besoin de voir une esquisse pour comprendre qu'un REM branché à un caténaire et filant à 42 km/h dans les deux directions à 6 mètres au dessus du sol aurait besoin d'une structure imposante peu importe les considérations esthétiques mises en oeuvre.

Je n'ai jamais dit ça, ni même suggéré. Bien au contraire, je sais que Coderre, et pire encore Legault, y sont favorables, de même que bon nombre de membres de MTLURB. Je sens cependant qu'un nombre plus important encore, et pas seulement des résidents du secteur, s'y opposent fortement. Je savais que quelqu'un allait mentionner ça car c'est une évidence. C'est pourquoi j'avais pris soin d'écrire que c'était sans doute l'une des raisons pourquoi il avait quitté. Je profite de l'occasion pour dire que la nouvelle équipe de CDPQ Infra ne m'inspire pas confiance alors que sous le règne de Macky on voyait la lumière non seulement au bout du tunnel mais à l'intérieur même de celui-ci (le tunnel ou Macky, à vous de choisir). Je ne partage pas ton opinion mais je la respecte car elle est parfaitement défendable, contrairement à un REM qui est tout sauf aérien au centre-ville. C'est d'ailleurs pourquoi je préfère parler ici de REM en surface, ou above-ground.

If they don't want to dig, it's actually the only acceptable alternative. Voilà! The REM is a very nice system but unfortunately is not a practical solution for downtown Montréal and would be extremely detrimental to the quality of life of this area of the city. It's mind-boggling to just think that they would even consider this scenario, let alone making it the only acceptable solution for them. I can't help but think that this might be one of the reasons why Macky Tall left CDPQ.

Il n'y a pas eu à cet effet de déclarations officielles d'aucune des parties (Plante, Coderre ou Legault) du genre "je suis en faveur de, ou contre ceci ou cela," cependant on peut facilement lire entre les lignes et comprendre que Valérie est contre alors que Denis et François sont pour. D'où mon utilisation du terme "implicitement." Pour ce qui est des diverses compositions aucune ne sont de moi. Malheureusement je ne connais pas les sources respectives et ne peut donc les mentionner comme il se devrait. Par contre je peux préciser que la composition « avant/après » est de Serge Chapleau, le célèbre caricaturiste de La Presse. Je me disais exactement la même chose: je préfèrerais me priver du REM de l'Est plutôt que de défigurer le centre-ville. Dès l'annonce de ce projet insensé je m'étais alors dit à peu près ceci: "Bin voyons-donc! Ils veulent créer un nouveau boulevard Métropolitain sur René-Lévesque! Ça pas de maudit bon sens!" 👹

Hydro-Québec quadruple ses profits Le retour à la normale de l’économie québécoise a permis à Hydro-Québec de quadrupler ses profits au deuxième trimestre, comparativement à la même période l’an denier. Hélène Baril - La Presse La société d’État affiche un bénéfice net de 352 millions pour les mois d’avril, mai et juin, comparativement à 80 millions au deuxième trimestre de 2020 qui marquait le début du grand confinement. En 2019, une année plus normale, le profit du 2e trimestre avait atteint 264 millions. La mise en place de mesures sanitaires strictes l’an dernier avait eu un impact important sur notre performance financière, rappelle le chef de la direction financière, Jean-Hugues Lafleur. « Cette année, les très bons résultats du premier semestre nous permettent d’envisager les mois à venir avec optimisme ». Ce retour à la normale de la rentabilité d’Hydro-Québec s’était amorcé au trimestre précédent. L’entreprise avait profité de l’augmentation des exportations et de la baisse des taux d’intérêt pour augmenter son bénéfice net de 116 millions, à 1,64 milliard, au premier trimestre de 2021. Le chef de la direction financière avait alors indiqué que l’impact de la crise du coronavirus serait moins important que prévu. Après les six premiers mois de l’année en cours, les profits d’Hydro-Québec sont en hausse de 388 millions par rapport à la même période l’an dernier. Les ventes totales d’électricité, sur le marché québécois et sur les marchés d’exportations, ont atteint un record, à près de 110 térawattheure, a souligné M. Lafleur. Au Québec, la demande d’électricité a augmenté dans toutes les catégories de clientèle. « La reprise des activités économiques et la poursuite du télétravail pour bon nombre d’employés ont conduit à une croissance de la demande de la clientèle d’affaires et du secteur résidentiel », explique la société d’État. Le printemps chaud a aussi fait augmenter les ventes d’électricité sur le marché américain. En volume, les ventes ont atteint 18,5 térawattheure, soit tout près du record historique établi en 2018. Le prix moyen à l’exportation, soit 4,2 cents le kilowattheure, est toutefois plus bas que celui du trimestre précédent qui était de 4,5 cents le kilowattheure. La baisse des taux d’intérêt a contribué à l’augmentation des profits d’Hydro-Québec. Depuis le début de l’année, les frais financiers sont en baisse de 124 millions. Après six mois le profit net est de 1,9 milliard et l’objectif de bénéfice pour l’ensemble de l’année, qui est de 2,7 milliards, sera vraisemblablement dépassé. https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-08-27/hydro-quebec-quadruple-ses-profits.php

Thanks for this. I had not read your previous comment(s) because when I first heard the news I was so upset that I decided I would no longer visit this section of MTLURB. I am still upset, but at least those who think this is a great idea no longer need to fear for their lives. 😎 That being said, I never thought this composite image was made to scale. As you probably know it comes from the cartoon section of La Presse and when Serge Chapleau created it he just wanted to pass a message and was mainly driven by an artistic intention. After all he is a graduate of the École des Beau-arts, not Polytechnique. 😛 Still, I am happy that you responded to my posting because I did not realize until then that the structure was actually quite a bit bigger than what is represented here (and below as well). But unfortunately some people still think that the visual impact can be reduced to an acceptable level. Well, the architects that took part in the initial design thought that there were no acceptable solutions for an above-ground REM downtown Montréal and I share "their view."

Hier j'ai appris que Denis Coderre était favorable au projet, et aujourd'hui j'ai compris que c'était également la solution privilégiée par François Legault, du moins implicitement. Sur le site de MTLURB, ou n'importe où ailleurs, mes appréciations des différents projets commencent presque toujours au niveau de la rue. C'est pourquoi par exemple je me suis toujours montré favorable au projet du 750 Peel dans son avant-dernière mouture. Un autre exemple, plus subtil celui-là, est la Tour CIBC que je trouvais beaucoup plus impressionnante avant l'extension actuelle lorsque mon regard balayait l'édifice de bas en haut. Malheureusement cette extension lui a fait perdre de sa superbe. J'avais pris conscience de ce phénomène pour une première fois lorsqu'un membre a mentionné que l'Hôtel Laurentien offrait à l'époque une remarquable interaction avec la rue, et par conséquent avec les passants. C'est aussi la raison pour laquelle j'utilise fréquemment Street View. Dans mon livre à moi lorsque l'on parle d'échelle humaine cela commence au niveau du trottoir. Essayons alors d'imaginer, comme le montre la composition ci-jointe, la structure du REM devant le portique nord du Quartier chinois. Ce serait tout simplement une aberration! Ce ne serait d'ailleurs guère mieux tout le long du boulevard jusqu'au pont Jacques-Cartier. Cette proposition est d'autant plus étonnante, pour ne pas dire choquante, que ce qui fait l'un des principaux attraits de Montréal c'est que c'est une ville dans laquelle les citoyens, tout autant que les touristes, ont envie de s'y promener. Il y a en effet une ambiance particulière à Montréal, et cette ambiance est créée par le dynamisme de la population qui ne rate jamais une occasion de faire la fête. Or avec le REM passant au beau milieu du boulevard René-Lévesque on peut dire adieu à cette suave ambiance dans l'un des secteurs les plus importants de Montréal.

Précision: j'ai dit l'un des plus beaux boulevards de Montréal à cause des édifices qui bordent cette somptueuse avenue dont le potentiel est énorme. S'il n'y a pas beaucoup d'arbres pour l'instant on peut facilement en planter davantage et cela est d'ailleurs presque assuré d'être fait dans les prochaines années lorsque son tour sera arrivé. On a refait la rue Saint-Hubert et on est en train de refaire la rue Sainte-Catherine; éventuellement ce sera au tour du boulevard René-Lévesque. Mais lorsque l'on plantera des arbres j'espère que ce ne sera pas des séquoias en ciment ou en acier.

Peu importe quels seront les matériaux utilisés, la structure surélevée serra suffisamment imposante, avec son rail et son caténaire, pour obstruer complètement la vue et défigurer le boulevard René-Lévesque. Si toi tu n'es pas inquiet moi je suis complètement abasourdi que quelqu'un ait même songé à faire passer le REM au beau milieu de l'un des plus beaux boulevards de Montréal.

En fait la tour est tout juste rendue au point où elle commence à s'élever à sa pleine largeur. Elle est donc massive avant même d'avoir atteint sa largeur maximale. Mais ce qui pourrait atténuer un peu l'effet de grande largeur ce sont les deux volumes semi-transparents encastrés à mi-hauteur et au sommet de la tour. D'après les rendus cela aura un impact majeur sur l'aspect visuel même le jour, et encore davantage le soir.

C'est vrai qu'il est massif, mais selon moi cela pourrait s'avérer un avantage car cette imposante structure occupera un coin de rue très important à l'entrée de la ville. Mais il est encore trop tôt et il serait préférable d'attendre qu'il soit terminé, incluant la couronne végétale, pour se faire une idée plus juste. Cela dit, on aurait pu ériger le Victoria sur le coin et le 800 actuel serait devenu le 700. De cette façon les deux édifices auraient été mis pleinement en valeur alors que dans l'état actuel le 800 cache quasi entièrement le Victoria.

Voici un extrait d'un article du Journal de Montréal: Regrettez-vous la décision de construire un nouveau siège social de 500 millions $ au centre-ville de Montréal ? On est des banquiers, alors on pense toujours que le ciel va nous tomber sur la tête ! En planifiant l’édifice, on n’avait pas prévu la pandémie, mais on avait prévu la possibilité d’une récession. On a donc la possibilité de sous-louer une partie des espaces si on en a trop. Je rappelle aussi qu’en s’en allant dans la nouvelle tour, on abaissera notre superficie de 20 % parce qu’on savait déjà que les employés ne seraient pas toujours en présentiel et qu’on aurait des espaces ouverts qui prennent moins de place que des bureaux fermés. Il y a une partie de l’espace potentiellement excédentaire qu’on va utiliser pour des raisons sanitaires, donc ce n’est pas clair qu’on va avoir trop d’espace. [...] Bref, on ne regrette rien. Avoir des bureaux attrayants dans un marché compétitif pour la main-d’œuvre, je pense que c’est un avantage comparatif. Ça rend la décision encore plus pertinente qu’il y a deux ans. https://www.journaldemontreal.com/2021/08/26/un-pari-payant-sur-leconomie-dici

Absolument! Dès l'instant où j'ai entendu parler de ce projet je me suis dit que c'était une très mauvaise idée, et ce essentiellement pour les mêmes raisons que tu as évoquées de façon on ne peut plus claire dans ta dernière intervention. Le fait qu'une firme comme Daoust Lestage se soit désistée parce qu'elle croit qu'il n'existe aucune solution acceptable et qu'elle ne veut pas perdre sa réputation si chèrement acquise avec le Quartier international, en dit long sur la viabilité de ce projet qui ne serait rien d'autre, s'il devait se réaliser, qu'une catastrophe urbanistique. Dès le début la mairesse Valérie Plante semblait quelque peu sceptique à l'égard de ce projet, mais en prenant soins toutefois de s'exprimer de manière diplomatique. Et jusqu'à hier je me demandais justement où se situait Denis Coderre par rapport à ce projet insensé et c'est avec stupéfaction (excusez mon retard) que j'ai compris qu'il lui était favorable. J'ai aussi retrouvé en lui le même personnage qui nous a quitté il y a quatre ans au grand soulagement d'une majorité de Montréalais. Je croyais qu'il aurait pu prendre un peu de maturité pendant son exile, mais force est de constater qu'il est resté le même politicien suranné que nous avons envoyé paître en 2017 alors que celle qu'il tente de remplacer aujourd'hui est une femme de son temps qui demeure tout aussi fraiche après quatre années à la tête de la magnifique ville de Montréal.

Vue de la caméra de chantier à l'instant.

Montréal International reçoit 3 600 000 $ pour attirer les meilleurs talents dans notre métropole Le Québec est une terre d’accueil exceptionnelle qui comprend de nombreux avantages. Seule nation francophone en Amérique du Nord, les établissements scolaires québécois jouissent d’une forte renommée internationale. Par l’établissement de solides partenariats, notre gouvernement souhaite toujours mieux positionner le Québec sur la scène internationale. Nous mettons en place tous les jalons afin d’inciter les meilleurs talents à considérer le Québec comme destination d’études et d’immigration. Le financement annoncé aujourd’hui concrétise cet objectif et servira à appuyer des initiatives de recrutement pour les programmes d’études francophones pertinents liés aux besoins du marché du travail, de niveau universitaire, collégial et professionnel, notamment dans le secteur des technologies de l’information. À terme, l’attraction d’étudiantes et d’étudiants internationaux au sein de programmes francophones contribuera à répondre aux besoins en main-d’œuvre et à renforcer le caractère francophone de notre métropole. Les diplômées et diplômés du Québec, des personnes candidates de choix Les entreprises québécoises ont de grands défis de recrutement à relever et les besoins grandissants en main-d’œuvre se font sentir sur l’ensemble du territoire. Forte d’une situation économique florissante, la communauté métropolitaine de Montréal n’y fait pas exception. Afin de relever ces défis et de soutenir le développement socioéconomique du Québec, le gouvernement ne ménage aucun effort en s’appuyant sur l’expertise des acteurs clés dans le domaine du recrutement international et en mettant en place des actions concrètes pour rendre Montréal toujours plus attractive. Les étudiantes et étudiants internationaux diplômés du Québec sont, par la suite, d’excellents candidats à l’immigration. Les employeurs apprécient leurs compétences, leur dynamisme et leur ambition. Les expériences de travail au sein d’entreprises locales viennent à la fois consolider leur intégration à la société québécoise et enrichir leurs bagages personnels et professionnels. Grâce à cette entente, Montréal international pourra faire la promotion des programmes d’immigration permanente appropriés auprès des diplômées et diplômés internationaux. Il fut annoncé lors du dévoilement du budget du Québec 2021-2022 que le MIFI recevrait 246,1 millions de dollars supplémentaires d’ici 2023-2024 pour mieux reconnaître les compétences des personnes immigrantes, favoriser l’immigration en région en fonction des besoins du marché du travail, poursuivre les efforts d’intégration, bonifier l’appui offert pour l’apprentissage du français et favoriser l’attraction et la rétention d’étudiantes et d’étudiants étrangers. https://www.montrealinternational.com/fr/actualites/montreal-international-recoit-3 600 000-pour-attirer-les-meilleurs-talents-dans-notre-metropole/

I was anxious to find out if you had included the latest developments on the tower and observatory. You did! 👍 Like it was discussed in this beautiful montage, there is a parallel to be made with the Eiffel tower. One day Montrealer will be as proud of the Tour de Montréal as the Parisian are of the Eiffel tower. 1976: Stadium completed without its tower. 1987: Tower completed and the roof is installed on the stadium. 2018: Tower renovated and its very first occupants moved in. 2024: New observatory with spectacular view of Montréal from a distance. Photo: J-F Savaria

Cliché 1: rue Saint-Paul en mars 1924. Cliché 2: rue Saint-Paul en mars 1926, après l'enfouissement des câbles électriques. Ce serait un bel exemple à suivre pour Griffintown... 😜

Ils n'avaient pas non plus entendu parler de l'intelligence artificielle.

On a aussi LA meilleure école d'hôtellerie en Amérique du Nord.