Normand Hamel

Dès ce printemps, la Ville de Montréal donnera le coup d’envoi aux travaux d’aménagement du parc des Gorilles dans le secteur Marconi-Alexandra. Située entre les rues Beaubien Ouest, Saint-Urbain, Saint-Zotique Ouest et l’avenue de l’Esplanade, l’ancienne friche ferroviaire sera renaturalisée afin d’offrir un lieu de fraîcheur et de détente aux usagers du quartier. Prévus jusqu’à l’automne 2024, les travaux permettront de végétaliser 78 % de la superficie du parc, notamment grâce à la plantation d’une mini-forêt de plus de 1 500 arbres et arbustes. Le nouvel espace vert comprendra entre autres un sentier multifonctionnel, des aménagements universellement accessibles, une agora pour la tenue d’activités et des jardins de pluie pour assurer la gestion écologique des eaux du parc et de la rue Waverly. Le tronçon de la rue Waverly qui borde le parc accueillera des aménagements transitoires en vue d’un réaménagement complet. Créé sous l’impulsion d’une forte mobilisation de la communauté portée par les AmiEs du parc des Gorilles, ce nouveau lieu public a fait l’objet d’une démarche de participation citoyenne, afin de concevoir un espace ancré dans son milieu et porteur de sens. Rappelons que le parc des Gorilles s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet MIL Montréal. La Ville saisit l'occasion pour remplacer toutes les entrées de service en plomb dans le périmètre des travaux du parc et prépare le terrain à l'enfouissement des réseaux câblés actuellement dans l'emprise du parc et de la rue Waverly, ce qui sera fait dans une seconde phase.

En fait le terrain appartenait plutôt au Canadien Pacifique. La Ville a voulu négocier avec Olymbec, qui ne voulait rien entendre, dans le but de racheter le terrain. L'expropriation était donc la seule option qui restait.

Et deux fois plutôt qu'une: ils ont même permis à la Banque Nationale d'arborer la plus longue courbe de toute l'histoire architecturale de Montréal. Et ce n'est pas tout, crois-le ou non ils ont également autorisé une façade supérieure en forme de losange pour le VSLP. Et, comble de l'audace, ils sont allés jusqu'à autoriser une entaille géante dans l'Odea.

Il y a effectivement eu de la fausse représentation dans les rendus qui nous montraient un édifice légèrement plus haut que la Tour des Canadiens qui fait pourtant 52 étages. Cependant il a toujours été dit qu'il aurait 45 étages et non pas 50 étages comme l'Avenue. Il faut donc se référer à ce qu'ils disent de préférence à ce qu'ils nous montrent. Cependant le prolongement des façades, qui fera office de couronne, devrait lui donner une certaine élégance. Il aurait certes pu être un peu plus élancé mais je ne crois pas qu'il sera aussi trapu que certains le prétendent.

Le nom a été donné à ce parc lorsque le promoteur Olymbec a promptement coupé tous les arbres du boisé après avoir acheté le terrain. Surtout depuis l'établissement du complexe d'intelligence artificielle O Mile-Ex en 2018. Les citoyens se sont mobilisé afin de retrouver l'espace vert qu'ils avaient perdu aux mains des gorilles et ont finalement eu gain de cause auprès de la Ville qui a cependant dû procéder à l'expropriation d'Olymbec afin de récupérer le terrain pour en faire un parc.

Les "gorilles" désigne Olymbec qui après avoir acheté le terrain a coupé tous les arbres.

Le chantier hier (2022-11-21) et aujourd'hui (2022-11-22). Voilà un chantier qui progresse rondement depuis l'arrivée de Pomerleau. J'ai bien hâte de voir où ils seront rendus à Noël.

Vers un parc des Gorilles dès le printemps 2023 21 nov 2022 Dès ce printemps, la Ville de Montréal donnera le coup d’envoi aux travaux d’aménagement du parc des Gorilles dans le secteur Marconi-Alexandra. Située entre les rues Beaubien Ouest, Saint-Urbain, Saint-Zotique Ouest et l’avenue de l’Esplanade, l’ancienne friche ferroviaire sera renaturalisée afin d’offrir un lieu de fraîcheur et de détente aux usagers du quartier. Prévus jusqu’à l’automne 2024, les travaux permettront de végétaliser 78 % de la superficie du parc, notamment grâce à la plantation d’une mini-forêt de plus de 1 500 arbres et arbustes. Le nouvel espace vert comprendra entre autres un sentier multifonctionnel, des aménagements universellement accessibles, une agora pour la tenue d’activités et des jardins de pluie pour assurer la gestion écologique des eaux du parc et de la rue Waverly. Le tronçon de la rue Waverly qui borde le parc accueillera des aménagements transitoires en vue d’un réaménagement complet. Créé sous l’impulsion d’une forte mobilisation de la communauté portée par les AmiEs du parc des Gorilles, ce nouveau lieu public a fait l’objet d’une démarche de participation citoyenne, afin de concevoir un espace ancré dans son milieu et porteur de sens. Rappelons que le parc des Gorilles s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet MIL Montréal. La Ville saisit l'occasion pour remplacer toutes les entrées de service en plomb dans le périmètre des travaux du parc et prépare le terrain à l'enfouissement des réseaux câblés actuellement dans l'emprise du parc et de la rue Waverly, ce qui sera fait dans une seconde phase. https://www.realisonsmtl.ca/milmontreal/news_feed/vers-un-parc-des-gorilles-des-le-printemps-2023

Comme le rapportait @David St-Laurent vendredi dernier le plan vertical commence à se courber légèrement vers l'intérieur; on le voit même à partir de la caméra de chantier (2022-11-22).

Cela me rassure car s'il y a un projet qui me tient à coeur c'est bien celui-là.

On ne voit pas beaucoup d'activité, sauf peut-être pour la pompe à béton. 😳

La façade triangulaire du VSLP sera bien visible du Vieux-Port et du parc Jean-Drapeau.

2022-11-15

Je suis tout à fait d'accord. Moderna s'est en effet installée dans la Cité de la Biotech et c'est tout dire. Il faut savoir aussi que c'est précisément là que le docteur Armand Frappier est venu s'installer après que, faute d'espace, l'Université de Montréal eu refusé de renouveler son bail en 1962 et c'est ce qui a constitué plus tard le noyau de la dite Cité. En passant, c'est l'UQAM qui a repris l'institut en 1972. L'institut Armand-Frappier étant l'un des quatre centres appartenant à l'INRS qui a offert le terrain à Moderna. Je suis d'autant plus en faveur de ce choix que je suis né à Laval, à quelques kilomètres de là, et d'ailleurs je m'y rendais souvent à pied ou à bicyclette car ma mère disait que c'était un haut-lieu de la science qui sauvait des vies. Je crois que le REM était plus proche que la station de métro à Laval ne l'est de la future usine de Moderna. Chose certaine c'est que peu importe la raison Saint-Laurent était le premier choix de Moderna qui était pressée de construire son usine et n'était pas prête à attendre que les responsables de l'arrondissement, et/ou de la ville-centre, se déniaisent. C'est ce qu'on appelle un fast-paced project qui ne supporte pas bien les tracasseries administratives. L'expertise ARN messager que Moderna recherche se trouve à l'Université McGill et dans une moindre mesure à l'Université de Montréal. Mais ils pourront en effet trouver dans la Cité certaines compétences qu'ils recherchent. Il faut cependant comprendre que l'arrivée de Moderna engendrera la création d'un nouveau pôle de compétence qui en retour donnera naissance à tout un écosystème qui n'existe pas présentement. À long terme cela va donc bien au delà des 80-100 emplois promis à l'ouverture de l'usine. Ce choix entre Laval et Saint-Laurent appartient en définitive à Moderna et dans le fond ne nous regarde pas vraiment. Cependant l'objet de la discussion se rapportait surtout au fait que Moderna n'avait pas obtenu satisfaction à Saint-Laurent (son premier choix) et s'était virée de bord sur un 10 cens pour finalement atterrir à Laval (son deuxième choix). En tant qu'observateurs de la scène urbaine il est donc légitime que nous nous demandions comment la Ville de Montréal en général, et l'arrondissement de Saint-Laurent en particulier, son gérés.

J'ai déjà entendu ce commentaire avant et je crois d'ailleurs que c'était sur MTLURB. Je n'ai pas vraiment suivi ce débat mais j'ai l'impression que cela fait la plupart du temps référence à sa "doctrine" du 20-20-20. Si tel est le cas il est en effet défendable de dire qu'on est ici dans l'idéologie, un peu comme QS au niveau provincial. Mais si je peux me permettre de faire l'avocat du diable je crois qu'il y a une vision derrière cette politique qui permettra à Montréal de demeurer une ville accessible à tous contrairement à ce qui se passe dans d'autres grandes métropoles. On voit un peu la même philosophie dans les autres mesures comme l'aménagement des rues et des pistes cyclables, ce qui au demeurant est tout à fait louable compte tenu de l'évolution du mode de vie des Montréalais qui encore une fois est assez différent de ce que l'on observe dans les autres grandes villes d'Amérique du Nord. En ce sens je dirais que la mairesse est en phase avec sa population. J'ai cependant des réserves quant à ses compétences en affaires. Heureusement il y a des organismes comme Montréal International qui veillent à nos intérêts économiques et un ministre responsable de la Métropole qui a comme priorité l'économie afin d'assurer la prospérité de Montréal.

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Je pense que la façon de voir les choses à Québec a évolué avec le temps. J'en veux pour preuve la nomination de Pierre Fitzgibbon comme ministre responsable de la Métropole en remplacement de Chantal Rouleau qui était loin de faire l'unanimité quant à ses compétences et l'efficacité de ses interventions. Dans le dossier de Moderna il aurait certainement joué un rôle déterminant quant au choix de l'emplacement s'il avait cru préférable que cette entreprise pharmaceutique s'établisse à Montréal plutôt qu'à Laval.

En fait dans ce cas-ci j'ai plutôt l'impression que l'arrondissement s'est tiré une balle dans le pied car l'issue de cet affrontement n'a certainement pas tourné en sa faveur.

J'ai eu la même impression, mais je crois qu'avec le temps la saleté viendra couvrir la partie qui a été nettoyée mieux qu'elle ne pourrait couvrir les graffitis eux-mêmes.

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Il est évident que certains ont un biais anti-VP. Je dois dire cependant que cela est tout à fait normal car c'est la nature du monde politique. Le problème vient du manque d'objectivité des propos de certains pour qui la mairesse sera toujours coupable car dans leur esprit c'est une incompétente. Personnellement je ne suis pas convaincu que notre mairesse est une femme d'affaires de haut niveau même si pour le reste je suis plutôt satisfait de la façon dont elle gère la Ville. J'ai lu des articles à ce sujet dans différents journaux, notamment Le Devoir, La Presse et le Journal Métro. Comme il a été rapporté plus haut tout le monde blâme l'autre partie et cela ne fait qu'ajouter à la confusion. Ce qui fait qu'on ne sait pas vraiment ce qui s'est réellement passé dans ce dossier. Il n'en demeure pas moins qu'ultimement c'est la mairesse de Montréal qui porte la responsabilité même si le blocage a eu lieu au niveau de l'arrondissement. On ne parle pas ici d'une simple querelle de déneigement mais d'un dossier économique d'une extrême importance. Même si je ne suis pas un fan de Denis Coderre je suis convaincu qu'il aurait réglé ce dossier à la satisfaction de Moderna. C'est un bon point. Je crois que si Moderna a choisi le Québec c'est parce qu'Ottawa était d'accord. Et pour ce qui est de Québec il faut savoir que le gouvernement a avancé la somme de 25M$ et que le terrain où Moderna s'est finalement installée à Laval appartenait à l'INRS. Ceci étant dit, il n'en demeure pas moins que si un arrondissement refuse de coopérer pour quelque raison que ce soit la situation peut devenir très compliquée pour la ville-centre. Et là la posture du maire ou de la mairesse sera déterminante pour dénouer l'impasse. En attendant d'en savoir plus, je résumerais ma pensée ainsi: je condamne le comportement de l'arrondissement mais ultimement j'en fais porter la responsabilité à la mairesse.

En fait j'ai eu à peu près la même réflexion que toi à ce sujet. L'une des plus belles qualités que doit développer un leader est le sens de la supervision. C'est bien beau de prendre des décisions rapidement et de donner des ordres pour la marche à suivre, encore faut-il s'assurer dans un premier temps que les ordres ont bel et bien été exécutés et ensuite que le résultat attendu s'est effectivement concrétisé, ou est en voie de l'être. Clairement il y a eu un manque au niveau de l'administration et à moins qu'il y ait eu blocage ou obstruction au niveau local le blâme revient ultimement au général, en l'occurence la mairesse de Montréal.

Je ne suis pas certain que la mairesse soit en cause dans ce dossier car selon ce que rapporte Le Devoir la Ville avait réglé le dossier en moins de 48 heures. C'est plutôt au niveau de l'arrondissement que les démarches ont achoppé.