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Marc90

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Tout ce qui a été posté par Marc90

  1. Je crois que ce fil devrait être mis dans la section «Lieux culturels». C'est une rénovation, mais tout comme le MAC et le Théâtre St-Denis ou la bibliothèque St-Sulpice, qui sont également toutes des rénovations / transformations, mais qui sont dans la section lieux culturels.
  2. Ça va vraiment être un bâtiment iconique, à terme. Un genre de gros bateau monolithique. Très hâte de voir comment il va modifier le skyline de la Petite-Patrie.
  3. Je suis d'accord. Plus c'est proche du sol, plus c'est invasif. C'est aussi vrai pour la métropolitaine aussi : la proximité de la métropolitaine au sol fait en sorte que c'est omniprésent dans le champs de vision à échelle de piéton, et la lumière naturelle n'atteint pas le dessous. La proportion de l'infrastructure dans le paysage est plus grande, à distance rapprochée (la distance qui importe en matière de confort visuel et sonore), par la faible hauteur. C'est également plus lourd pour les édifices riverains de faible hauteur (la vaste majorité des édifices). Si l'infrastructure était plus élevée, le son serait plus diffus, la lumière naturelle davantage présente, et l'impact de la masse moindre dans le champs de vision, puisque situé au-dessus du regard.
  4. Il est lourd mais pas très envahissant, étant situé au coeur d'une zone industrielle. Peu de gens ont à l'endurer de chez eux, contrairement à un viaduc comme la métropolitaine. Urbanistiquement, il permet aussi de créer certains lieux intéressants, protégés au-dessous, et permet une multitude de mises en perspectives inusitées qui ont une esthétique intéressante. Il agit comme cadre pour mettre certaines vues en valeur et permet de créer un espace public surélevé d'où on peut apprécier un panorama unique sur la ville. Il parle aussi d'une époque. Il a un fort potentiel de créer des liens de transport collectif structurant en surface aussi, puis "pluggé" sur la station Rosemont et sur le Mile End, et faisant la connexion entre deux axes quasi continus à travers la ville de la 15 à la 25, soient Rosemont et Van Horne. Bref, je ne crois pas que je me ferais l'apôtre de sa démolition. Sa démocratisation, un meilleur partage, de meilleurs accès, un plus grand confort, un meilleur aménagement au dessous - certes. Mais pas sa démolition.
  5. Je ne sais pas si il y a des fils pour ces deux projets? Un en excavation au coin Hutchison et Beaubien O., et l'autre presque terminé sur Hutchison.
  6. Le prolongement de l'avenue Therese-Lavoie-Roux donne de belles perspectives dans le coin.
  7. Oui à tout ça. Totalement en accord. Mais cet idéal ne nécessite pas la création de canyons pour autant. La densité forte doit s'accompagner d'un confort, pas que de chiffres.
  8. Ça dépend de tes limites du village. Le Zenith est techniquement dans le Village, à sa frontière Ouest.
  9. Le calcul de la densité ne se base pas sur le nombre d'unité résidentielle ou sur les fonctions mais sur le rapport entre la surface cumulée des planchers par rapport à la surface du terrain. Par exemple, si on a un C.O.S (coefficient d'occupation du sol) de 6 permis, ça veut dire qu'on a le droit de construire 6 fois la superficie du terrain. Si tu veux 12 étages, tu peux construire donc sur 50% de ton terrain (12x 0.5x terrain). 24 étages : 1/4 du terrain. Évidemment si tu as un étage ou deux au bas avec implantation sur presque 100% du terrain, ça veut dire que ça retranche des possibilités dans les étages supérieurs. Il y a des éléments qui sont exclus du calcul de la densité, notamment les stationnements souterrains et les commerces au rez-de-chaussée il me semble. Et circulation verticale. Si ma mémoire est bonne. Et le C.O.S maximal à Montréal est de 6, aussi, si ma mémoire est encore une fois bonne. Mais il me semble que la révision prochaine du plan d'urbanisme doit permettre une catégorie de plus.
  10. Je suis aussi perplexe quant à cette envie de créer des canyons étroits, aux murs continus sur 20 étages de haut, presque sans percées vers le ciel. À part pour faire des cartes postales un peu générique qui finalement ressemble à n'importe quelle autre métropole du monde, quel intérêt y-a-t-il sur le plan qualitatif, pour les gens qui y vivent, pour les gens qui y travaillent? Très peu, sinon aucun. C'est impressionnant du premier coup d'oeil, peut-être, mais on peut clairement impressionner d'une autre manière qui ait plus de sens et amène davantage de qualités, de profondeur. Un basilaire continu, certes, ça n'a pas vraiment d'impact négatif d'avoir un mur de 3, 4, 5 voire 6 étages. Mais au-delà, un mur continu devient un enjeu environnemental, pour le vent, la luminosité, les vues, et la possibilité à la végétation au sol de croître correctement.
  11. Le projet est effectivement toujours en chantier. Le volume est complété mais les revêtements ne sont pas terminés d'installer Oui le produit fini sera normalement comme le rendu.
  12. Une avenue possible est que le Babylone ait demandé une dérogation non-obtenue auprès de la ville, back in the days.
  13. Can I get an Amen up in here? - référence de moune -
  14. Ça fait 3 ans qu'ils consultent pour le REV. Ça fait 3 ans qu'ils consultent pour le 20-20-20, un règlement qui est d'ailleurs tout sauf uniforme. Les autres voies cyclables et espaces piétonnisés, c'est dans une mouvance internationale de grandes métropoles qui ont à peu près toutes fait ça pour faciliter la vie des gens en contexte de distanciation sociale. Par ailleurs, il y a 500 000 espaces de stationnements sur rue à Montréal. Assez pour créer 13.5 nouveaux parc Lafontaine. De plus, 78% de la voirie est consacrée à l'auto, pour une part modale de 45%. Il y a un énorme déséquilibre, en faveur de l'auto, qui coûte très cher en termes de finances publiques et de coût sociétal, qui nuit à l'environnement et à la sécurité de tous et toutes. Pour Camilien-Houde, vous devez être content, puisque la ville a carrément reculé, et qu'on a encore une autoroute de transit qui cicatrise notre plus grand parc. Si la ville avait été dogmatique comme vous l'accusez d'être, ce n'est pas ça qui se serait passé, bien au contraire, et vous le savez très bien. Finalement, si vous n'allez pas porter votre point de vue en consultation, c'est bien votre problème. Et si votre point de vue n'est pas celui des citoyens qui viennent à la consultation, c'est bien hypocrite ensuite de mettre la décision finale sur le dos d'un dogmatisme X quand au final, l'administration a fait son travail et a pris acte de ce que les organismes et gens ont exprimé quand ils ont pris la peine de le faire quand il le fallait. retour au sujet principal.
  15. C'est faux. Il y a clairement une ouverture pour de la surhauteur si c'est pour offrir en contrepartie dans l'espace public, ou côté protection du patrimoine. Les discussions entre la ville et les promoteurs pour les projets Molson et Radio-Canada vont dans ce sens. En général, cette ouverture concerne les vastes redéveloppements. Ne vous méprenez pas sur un pseudo dogmatisme anti-hauteur : l'opinion publique est contre les grandes hauteurs aux endroits où le plan d'urbanisme ne la prévoit pas déjà. Les édifices en hauteur n'ont pas du tout bonne presse en général, et c'est vrai de la plupart des villes au Québec. Hormis sur des blogs de fans comme ici, la majorité de la population ne veut rien savoir de voir des tours pousser proche de chez eux. Si leur tissu urbain est à 3/4 étages, bonne chance pour faire passer du 8+. Il faut que la ville justifie en long et en large ses approbations en la matière parce qu'ils ont une horde d'organismes et de citoyens prêts à leur sauter à la gorge s'il n'y a pas de bonne raison qui soit profitable pour l'ensemble de la société, pour la qualité de vie des quartiers. Et non, un ajout de taxe n'est pas considéré comme une bonne raison, ce n'est rien de qualitatif. C'est facile d'accuser l'administration de dogmatique, c'est encore plus facile de décider, par opposition dogmatique et idéologique, de rejeter 100% de ce que l'administration fait. Et ça n'amène rien de bon.
  16. Oui je suis pas mal certain qu'ils vont tenter le coup. Ce serait stupide de ne pas essayer. Mais c'est absolument certain qu'avec une telle demande il y aura de la part de la ville des exigences, comme par exemple une architecture exemplaire, probablement un don sur le plan de l'espace public... Difficile à dire, mais lorsqu'il y a demande de projet particulier, la ville peut accepter mais rarement sans conditions.
  17. En effet, impossible de recycler les plans du projet précédent pour celui-ci. Cependant, l'amalgame démontre bien le manque de personnalité et de caractère de ce genre d'architecture «bloc de verre taillé» générique qui se prête à n'importe quoi, n'importe où, pour n'importe qui, mais qui demeure toujours sans âme. C'est un peu comme un pneu quatre saisons. C'est sensé être pratique en toute situation mais au final, ça ne fonctionne jamais vraiment bien.
  18. Un terrain avec un très fort potentiel pour une bannière hotellière de luxe.
  19. Je suis d'accord avec la plupart du propos, j'ajouterais que 1- La rentabilité n'y serait tout simplement pas. En fait, pour construire des projets rentables de grande-hauteur, il faut impérativement jouer en sous-oeuvre, et donc charcuter en grande partie le bâtiment existant. Il pourrait être obligatoire de reconstituer le bâtiment avec ses cloisons d'origine par la suite, mais obliger une conservation des cloisons originales tel quel coûterait une fortune compte tenu des travaux à y faire passer, tant sur le plan de la structure, de la mécanique que des système de prévention d'incendie aussi, tous désuets ou insuffisants dans le bâtiment original. Ensuite, 2, je ne crois pas qu'il s'agisse que de photos de famille sur un meuble neuf : c'est davantage à mon sens l'utilisation de portes antiques sur un meuble à la structure sous-jacente neuve. L'effet est beaucoup plus important. Dans le cas de ces bâtiments de faible hauteur, ce qu'on préserve, c'est littéralement le visage historique de la ville à hauteur de piétons et l'interface extérieur-intérieur à l'échelle de la vie urbaine réelle (puisque tout ce qui se passe à hauteur de drone n'est pas le reflet d'une vie urbaine réelle et vécue). Donc la préservation des façades est un rappel imparfait, mais quand même extrêmement intéressant, puisque c'est ce que l'ont voit de proche, c'est ce que nos yeux sont amenés naturellement à regarder. De toute façon, dans une ville aux bâtiments mitoyens comme Montréal, les façades ont une réalité distincte de l'intérieur des bâtiments et de leur arrière. L'arrière est beaucoup plus sobre et informel, l'intérieur fonctionnel et privé, personnalisé, et la façade, le visage noble, l'image qu'on projette sur la ville, sans avoir de lien nécessaire avec la réalité socio-économique des habitants qui vivent derrière les portes. Un peu comme Denise Scott Brown et Robert Venturi ont exprimé dans Learning from Las Vegas avec leur concept de decorated shed, l'enfilade de bâtiments mitoyens d'une rue nord-américaine historique présente à l'espace public une réalité qui souvent ne parle pas de son intérieur ni de l'arrière, disjoints, en rupture en raison de leur distance, en raison des perceptions trop éloignées des uns et des autres. Comme un décor de cinéma de far-west, les façades pouraient toutes être de minces pans artificiels pour encadrer le film qui se déroule dans l'espace public. Ce qui change souvent dans l'expression des façades, c'est le traitement distinct pour certains éléments programmatiques. Et ça, c'est un élément intéressant à conserver - par exemple, de s'assurer qu'une façade résidentielle demeure résidentielle. D'ailleurs, la ville de Montréal, peu importe les arrondissements, donne une très grande liberté créatrice dans les ruelles et à l'intérieur, puisque la façade ruelle n'est pas jugée importante sur le plan des unités de paysage. C'est la rue qui compte, c'est ça qui donne l'image de la ville - pour le moment. De la même manière, on permet à n'importe quel propriétaire de refaire l'intérieur du bâtiment sans se poser de question. «Heureusement dans les quartiers centraux principalement résidentiels, la réalité est moins accablante» En fait, la réalité est tout aussi accablante dans les quartiers centraux, Plateau, Rosemont, Villeray, Hochelaga, Outremont, Sud-Ouest compris : combien de fois voit-on, à travers les fenêtres de ce qui apparaît être un plex tout simplement bien entretenu, des aires ouvertes et des pièces immaculées, des mezzanine et des aires communicantes, de nouveaux puits de lumière, des spots innombrables au plafond, des cuisine plus modernes les unes que les autres, des escaliers aériens et hyper contemporains aux garde-corps de verre ou d'acier? Les pièces ont été grandement modifiées, certains ont conservé des boiseries certes mais clairement pas tous. Il n'y a qu'à regarder les projets de NatureHumaine, la Shed, Tom Balaban, Pelletier de Fontenay, tous ces architectes excellents, prisés, qui font des petites merveilles contemporaines : bien peu de plex touchés par eux voient leur réalité intérieure intouchée et préservée, et leur façade sur ruelle finit bien souvent complètement modifiée et offerte en statement architectural. Seule la façade est réellement la même, à quelques éléments près. Est-ce qu'on s'en offusque comme on s'offusque du façadisme au centre-ville, lorsqu'une tour de 30 étages vient au-dessus? Non. Or, c'est, à une toute autre échelle, et sans la tour de 30 étages, ce qu'ils font quand même un peu. Cependant, les fonctions demeurent les mêmes. Les arrondissements exigent souvent la préservation voire le retour à l'origine des façades, mais n'ont cure de ce qui se passe derrière, sauf si ça mène à la perte de logements ou à l'éviction de locataires, ce qui n'a aucun rapport avec le bâti comme tel. Clair qu'il faille garder des témoins du passé, qu'il faille avoir des exemples intouchés de chaque époque, pour pouvoir apprécier les techniques, le vécu, l'histoire, mais c'est bien irréaliste de penser qu'on puisse tout conserver et même qu'il faille le faire. C'est limite hypocrite, en fait, et ça ne sert personne. Le façadisme est une solution qui est là pour rester, tant au centre-ville que dans les quartiers, et je suis très à l'aise de vivre avec, lorsque c'est bien fait et bien mis en valeur et pas complètement dénaturé quant à l'usage, par exemple.
  20. C'est un projet résolument contemporain, avec des matériaux recherchés, des formes intéressantes et hors du commun sans tomber dans le bling-bling et l'anecdote, et l'ensemble présente un véritable travail de composition pour les différentes façades et les volumes. On est à un niveau de qualité immensément supérieur ici par rapport à nos répétitives boîtes de vitre sans intérêt, sans âme et sans texture. Les architectes n'ont pas été paresseux, ici. C'est très en phase avec ce qui se fait dans les métropoles européennes en effet, comme souligne Greg16. Le contraste entre ce geste et son illustre voisin, avec qui il continue de partager un souci de composition et des éléments tels que l'échelle des ouverture et les proportions des volumes, va être éventuellement sujet de photographies architecturales plus qu'intéressantes! Ma seule déception c'est la perte de la masse de brique rouge de la façade existante, qui détonne et amène une ambiance assez singulière en ce moment. Aussi, j'aurais opéré un retrait un peu plus grand sur Mansfield pour dégager la Sunlife dans la diagonale depuis Ste-Cath. Mais à part ça, c'est heureux d'enfin voir du vrai design contemporain à Montréal, et on commence à enfin sortir de la torpeur et de la paresse du copier-coller de mur-rideau de vitre.
  21. En effet. Rien d'impressionnant, rien de recherché, juste un angle pour se faire accroire que c'est plus "dynamique". Architecturalement très quelconque comme proposition. Ce qui est bien c'est que le verre va refléter ses beaux voisins à l'Est. Mais voilà, très très très générique et ça commence à être un peu outdated, en termes de design.
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