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Les villes ripostent Mise à jour le dimanche 7 juin 2009 à 9 h 41 Les maires des municipalités canadiennes réagissent à la montée du protectionnisme aux États-Unis. Ils ont accepté une résolution pour empêcher les entreprises américaines d'obtenir des contrats des municipalités canadiennes. La résolution a été adoptée par un peu plus de la moitié des 364 délégués présents à la rencontre de la Fédération canadienne des municipalités, à Whistler, en Colombie-Britannique. Il s'agit d'un acte de représailles à la clause « Buy American », contenue dans le programme de relance économique du président américain, Barack Obama. Les maires disent vouloir envoyer un message fort et clair à Washington. « Aujourd'hui, les villes et les collectivités du Canada se sont jointes aux gouvernements fédéral et provinciaux pour faire front commun et essayer de mettre fin au protectionnisme américain », a déclaré le président de la Fédération, le maire de Sherbrooke, Jean Perrault. La résolution ne prendra toutefois pas effet avant quatre mois, afin de donner le temps au gouvernement canadien de négocier avec les autorités américaines. « La politique protectionniste des États-Unis nuit aux entreprises canadiennes, coûtant des emplois canadiens et sapant les efforts de croissance économique du Canada au milieu d'une récession mondiale », a ajouté M. Perrault. Des compagnies canadiennes se sont déjà plaintes de souffrir du « Buy American ». La résolution des maires canadiens a d'ailleurs été présentée par la communauté ontarienne de Halton Hills, où deux compagnies locales ont perdu des contrats qu'elles avaient déjà aux États-Unis, avant l'adoption de ce nouveau protectionnisme.
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Presse Canadienne 05/03/2007La Fédération canadienne des municipalités et son Caucus des maires des grandes villes pressent le gouvernement du Canada d'adopter une stratégie nationale de transports en commun comportant des mesures concrètes pour s'attaquer aux changements climatiques, mais également pour accroître la compétitivité des villes et améliorer la qualité de vie. L'Association canadienne du transport urbain estime que les réseaux de transports en commun du pays ont besoin de 20,7 milliards $ pour leurs infrastructures d'ici à 2010. Gérald Tremblay, maire de Montréal, croit que le transport en commun accroît l'attractivité et la compétitivité des régions métropolitaines. Il rappelle que le secteur des transports représente 30 pour cent des émissions de gaz à effet de serre du Canada, et les véhicules particuliers produisent, à eux seuls, 70 pour cent des émissions de ce secteur. Compte tenu qu'un autobus peut transporter autant de passagers que 50 voitures et qu'il pollue 18 fois moins, il serait logique de convaincre les Canadiens de ranger leur voiture et de prendre les transports en commun, selon les maires. Les maires reconnaissent que le gouvernement fédéral investit déjà dans les transports en commun, mais ils soutiennent que les besoins sont de beaucoup supérieurs aux gestes fédéraux consentis. Les maires demandent aussi d'intégrer l'aménagement du sol et la planification des transports, d'adopter des mesures pour inciter la population à choisir les transports en commun, de mener des recherches pour stimuler l'utilisation des transports en commun et de mettre en oeuvre des mesures de reddition de comptes visant tous les ordres de gouvernement. L'Association canadienne du transport urbain estime que les réseaux de transports en commun du pays ont besoin de 20,7 milliards $ pour leurs infrastructures d'ici à 2010.
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