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Les festivals à Montréal


Messages recommendés

Tout simplement aberrant. Gérer à la petite semaine, ça donne ça. Un méga site neuf qui ne correspond plus aux besoins et qui est déjà trop grand. Misère. Temps de rénover la Place des Nations, ça presse!

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4 hours ago, Kolev3000 said:

J’ai hâte devoir comment ils vont reconvertir l’auditorium naturel en question…Également, juste souligner que c’était un Leg de Codère…

Je dis ça, je dis rien !

Le Parc Olympique et le Parc Jean-Drapeau ont un très gros potentiel d’aménagement pour accueillir ces nouveaux mini-festivals nichés, Trendy…

Je pense que Plante est mieux outillé pour répondre à cette tendance-là…

En même temps, Coderre mange dans la main d'Evenko.. si ils veulent 6 auditoriums/scènes il va leur en donner 6. La seule chose que je veux c'est qu'on refasse la Place des Nations à neuf selon les plans originaux et que Jean Drapeau en hologramme accueille les gens à l'ouverture dans SON lieu mythique. Thats it.

  • Haha 1
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  • 1 année plus tard...

Les festivals montréalais tirent la sonnette d’alarme

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PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, ARCHIVES LA PRESSE

Plusieurs directeurs généraux de festivals, dont Montréal complètement cirque, s’inquiètent des contrecoups de la pandémie.

La crise sanitaire est peut-être chose du passé, mais les contrecoups de la pandémie se font encore lourdement sentir, notamment auprès des festivals montréalais qui craignent pour leur survie devant l’absence de soutien financier gouvernemental.

C’est donc pour alerter le public et les instances gouvernementales que les directeurs généraux de 16 festivals montréalais ont écrit une lettre ouverte destinée au ministre du Patrimoine canadien, Pablo Rodriguez, au ministre Pierre Fitzgibbon, responsable de la Métropole et de la région de Montréal à la CAQ, au ministre québécois de la Culture et des Communications, Mathieu Lacombe, ainsi qu’à la mairesse de Montréal, Valérie Plante. Cette lettre est publiée aujourd’hui dans notre section Débats.

« Les lendemains de cette crise sont abrupts, dévoilant la fragilité de nos structures et l’essoufflement de nos équipes. Nous sommes inquiets de ce qui se profile, que ce soit l’inflation, qui se reflète dans les frais de production, l’augmentation essentielle des cachets d’artistes ou les enjeux concernant les ressources humaines. […] Le financement actuel ne nous permet plus de maintenir les emplois nécessaires au bon déploiement de nos activités. La conjoncture a des conséquences dramatiques pour l’avenir », peut-on lire dans cette lettre signée notamment par les directeurs généraux de Montréal complètement cirque, Nuits d’Afrique, le Festival du nouveau cinéma de Montréal, Fantasia ou Présence autochtone.

Il faut savoir que depuis le milieu de 2022, l’aide financière gouvernementale déployée pour permettre au milieu culturel de passer au travers de la crise pandémique s’est tarie. « Pour l’instant, il n’y a plus aucun soutien, lance David Lavoie, directeur général du Festival TransAmériques (FTA). Les subventions salariales fédérales sont terminées. Même chose du côté de Tourisme Québec, qui avait bonifié de 50 % son soutien aux évènements sur deux ans. »

 

Parallèlement, les coûts de production ont explosé. Les salaires, de moins en moins compétitifs, doivent être bonifiés pour tenir compte de l’inflation qui sévit et pour éviter une fuite des compétences. Pire, le public n’est pas tout à fait de retour.

David Lavoie explique : « Dans la situation actuelle, je ne sais pas comment on va résoudre l’équation pour l’année prochaine. Je ne veux pas être alarmiste, mais oui, on craint pour la suite. »

Alain Mongeau, directeur général du festival MUTEK, abonde dans le même sens : « Si rien n’est fait, l’écosystème va se fragiliser. Certains festivals ne résisteront pas. Les disparitions récentes des festivals Coups de théâtres et Grosse lanterne en sont d’ailleurs les premiers signes avant-coureurs. Et la qualité des programmations de ceux qui passeront au travers risque aussi de souffrir. »

Déjà, les chiffres ont de quoi effrayer, estime M. Mongeau. « Avec la fin des aides de soutien pour la COVID accordées par les gouvernements, nous avons un manque à gagner de 200 000 $. Et il faut absorber une augmentation des coûts de 30 à 40 %. Sans compter les ajustements nécessaires qui doivent être faits sur les salaires. »

On ne peut pas refiler la facture aux spectateurs, car on va perdre le public qu’on essaie de reconquérir.

David Lavoie, directeur général du FTA

Pour aider les festivals à se remettre sur pied, les signataires souhaiteraient que le gouvernement du Québec prolonge pour les quatre années à venir ses investissements dans le secteur culturel. Cette recommandation figurait d’ailleurs dans un récent mémoire du Réseau des conseils régionaux de la culture du Québec, dont fait partie Culture Montréal.

« C’est un vrai cri du cœur qui est lancé avec cette lettre, explique Alain Mongeau. Le monde qui nous entoure n’est plus le même qu’avant la pandémie. » Ce constat, dit-il, est partagé par tous les signataires de la lettre, qui dirigent tous des festivals consacrés à des disciplines spécialisées installés dans la métropole.

C’est pourquoi plusieurs souhaiteraient voir naître un Sommet des festivals, où les enjeux liés à ces évènements particuliers pourraient être débattus afin de dégager des pistes de solution.

« Les festivals sont très importants pour le positionnement de Montréal. Il ne faudrait pas les tenir pour acquis, car tous en arrachent. Ils sont portés à bout de bras. Ce cri du cœur est à prendre au sérieux. On veut que les gens le sachent. Si on décide de laisser disparaître nos festivals, ce sera fait en toute connaissance de cause… »

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  • 3 semaines plus tard...

https://www.lapresse.ca/actualites/2023-03-10/serie-de-concerts-aurora/faux-festival-vraie-arnaque.php

lapresse.ca
 

Série de concerts Aurora | Faux festival, vraie arnaque

Marissa Groguhé La Presse
 

L’affiche du Festival Aurora est alléchante : le chanteur britannique Harry Styles, en concert dans le Vieux-Port de Montréal, lors d’un week-end de juin où se produiront également d’autres vedettes de la musique tels SZA, Doja Cat et Tyler, The Creator. Si l’offre semble trop belle pour être vraie, c’est parce qu’elle l’est. Le festival, qui demande jusqu’à 650 $ pour un billet d’un jour, n’est que le plus récent coup monté d’un homme dont les frasques en série font des victimes depuis des années.

La page de l’évènement est apparue sur Instagram le week-end dernier. Harry Styles, Doja Cat et SZA seront les têtes d’affiche du tout nouveau Festival Aurora, du 1er au 3 juin, annonce-t-on dans des publications au graphisme soigné. Khalid, FKA Twigs, Charli XCX et Tyler, The Creator sont également au programme. L’affiche est tout droit sortie du plus beau rêve d’un mélomane dans la vingtaine. Les entreprises Pepsi et American Express sont même affichées comme commanditaires.

  • Le compte @festivalauroramtl est apparu sur Instagram le week-end dernier, faisant la promotion du festival dans des publications au graphisme soigné.

    CAPTURE D’ÉCRAN TIRÉE DU COMPTE INSTAGRAM FESTIVALAURORAMTL

    Le compte @festivalauroramtl est apparu sur Instagram le week-end dernier, faisant la promotion du festival dans des publications au graphisme soigné.

  • Le compte @festivalauroramtl est apparu sur Instagram le week-end dernier, faisant la promotion du festival dans des publications au graphisme soigné.

    CAPTURE D’ÉCRAN TIRÉE DU COMPTE INSTAGRAM FESTIVALAURORAMTL

    Le compte @festivalauroramtl est apparu sur Instagram le week-end dernier, faisant la promotion du festival dans des publications au graphisme soigné.

  • Le compte @festivalauroramtl est apparu sur Instagram le week-end dernier, faisant la promotion du festival dans des publications au graphisme soigné.

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    Le compte @festivalauroramtl est apparu sur Instagram le week-end dernier, faisant la promotion du festival dans des publications au graphisme soigné.

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Mais voilà, le Festival Aurora n’existe pas. Certains artistes à l’affiche ne sont même pas disponibles aux dates annoncées, dont Harry Styles, en tournée en Europe durant cette période. Le festival est une arnaque montée de toutes pièces par un jeune homme, Nathan Scuderi, connu des policiers et lié à de nombreux autres stratagèmes.

Contactés par La Presse, la Société du Vieux-Port de Montréal et le Grand Quai, où sont censés se dérouler les spectacles, ont confirmé n’avoir jamais entendu parler de ce festival.

« American Express n’est pas un commanditaire et n’est en aucun cas affiliée au Festival Aurora, affirme Maddie Geddes, directrice adjointe aux affaires corporatives de l’entreprise, dans un courriel à La Presse. Toute utilisation de notre logo en relation avec ce festival a été faite sans notre permission. »

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CAPTURE D’ÉCRAN TIRÉE DU COMPTE INSTAGRAM FESTIVALAURORAMTL

Le Festival Aurora affiche Pepsi et American Express parmi ses commanditaires.

Déjà 7000 $

Bon nombre de promoteurs, croyant l’évènement réel, ont approché le festival pour des occasions d’affaires. La Presse s’est entretenue avec un jeune entrepreneur projetant d’organiser des after partys pour les artistes prétendument invités à l’évènement.

Des internautes qui suivent la page Instagram du Festival Aurora ont été intrigués, mais ont flairé l’arnaque. D’autres personnes sont en revanche tombées dans le panneau. En cinq jours, plus de 7000 $ ont déjà été amassés dans les coffres du Festival Aurora, a appris La Presse. Nous avons nous-mêmes pu nous procurer une place pour l’évènement : en quelques clics, notre billet était acheté, avec un courriel de confirmation dans notre boîte de réception et un montant de 316,18 $ porté à notre carte de crédit.

  • Les billets pour le Festival Aurora, coûtant jusqu’à 650 $ (plus taxes), sont en vente sur le site internet du Groupe Cenari.

    CAPTURE D’ECRAN LA PRESSE

    Les billets pour le Festival Aurora, coûtant jusqu’à 650 $ (plus taxes), sont en vente sur le site internet du Groupe Cenari.

  • Les billets pour le Festival Aurora, coûtant jusqu’à 650 $ (plus taxes), sont en vente sur le site internet du Groupe Cenari.

    CAPTURE D’ECRAN LA PRESSE

    Les billets pour le Festival Aurora, coûtant jusqu’à 650 $ (plus taxes), sont en vente sur le site internet du Groupe Cenari.

  • Les billets pour le Festival Aurora, coûtant jusqu’à 650 $ (plus taxes), sont en vente sur le site internet du Groupe Cenari.

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    Les billets pour le Festival Aurora, coûtant jusqu’à 650 $ (plus taxes), sont en vente sur le site internet du Groupe Cenari.

  • Les billets pour le Festival Aurora, coûtant jusqu’à 650 $ (plus taxes), sont en vente sur le site internet du Groupe Cenari.

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    Les billets pour le Festival Aurora, coûtant jusqu’à 650 $ (plus taxes), sont en vente sur le site internet du Groupe Cenari.

  • Les billets pour le Festival Aurora, coûtant jusqu’à 650 $ (plus taxes), sont en vente sur le site internet du Groupe Cenari.

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    Les billets pour le Festival Aurora, coûtant jusqu’à 650 $ (plus taxes), sont en vente sur le site internet du Groupe Cenari.

  • Les billets pour le Festival Aurora, coûtant jusqu’à 650 $ (plus taxes), sont en vente sur le site internet du Groupe Cenari.

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    Les billets pour le Festival Aurora, coûtant jusqu’à 650 $ (plus taxes), sont en vente sur le site internet du Groupe Cenari.

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Des laissez-passer réguliers ou VIP pour les trois journées de l’évènement sont en vente sur le site internet du Groupe Cenari. Car si le Festival Aurora est un évènement fictif, l’agence qui le promeut existe bel et bien. Cenari est une entreprise inscrite au Registraire des entreprises.

Son président-directeur général, Kyllian Mahieu, a appris jeudi matin qu’une arnaque se déploie par l’entremise de la société qu’il a cofondée avec Nathan Scuderi en 2022.

« Il est en train de foutre ma vie en l’air », lâche-t-il au téléphone lorsque nous le contactons. Le jeune homme de 20 ans a la voix vacillante lorsqu’il raconte ses déboires. « Je ne sais même pas si je vais m’en sortir, dit-il au bout du fil. C’est surréel que quelque chose comme ça m’arrive. »

Kyllian Mahieu est le garant principal de Cenari. Après avoir rencontré Nathan Scuderi lors d’une soirée, il s’est lancé en affaires avec lui pour la production de petits évènements.

Il semblait être une personne qui aime les affaires et qui s’y connaît. Il m’a fallu quelques semaines pour me rendre compte que j’avais fait une grosse erreur et que c’était trop tard.

Kyllian Mahieu, président-directeur général de Cenari, au sujet de Nathan Scuderi

Le 18 février dernier, le Bain Mathieu, à Montréal, devait accueillir un premier évènement promu par Cenari, la soirée dansante Fun Factory, dont les billets ordinaires se vendaient 20 $ et les laissez-passer VIP, 400 $. Or, à la mi-janvier, la banque a prévenu Kyllian Mahieu que les antécédents financiers de son partenaire d’affaires étaient inquiétants ; Nathan Scuderi n’avait pas les fonds qu’il prétendait posséder.

« À deux semaines de l’évènement, on ne pouvait pas vendre de billets parce que la banque nous a refusé l’ouverture d’un compte. L’évènement n’a pas pu avoir lieu. »

Il ne nous a pas été possible de confirmer que des participants ou des artistes ont perdu de l’argent à la suite de cette annulation.

Maintenant qu’une autre tuile s’abat sur lui, Kyllian Mahieu vient de déposer une plainte à la police et a dénoncé ce qu’il croit être une fraude à Revenu Québec. « Légalement, c’est mon nom qui est associé à tout ça, dit-il. Mais je n’ai aucun contrôle sur la situation, aucun accès pour arrêter ça. J’ai peur de combien ça va me coûter. Je veux juste trouver comment me dissocier de tout ça. »

Il faut souligner que Kyllian Mahieu, tout juste la vingtaine, a un curriculum vitæ fort garni dans le milieu théâtral. Il a par exemple été directeur technique de tournée pour le Théâtre du Nouveau Monde. La Presse a pu confirmer que ses projets et ses expériences sont véridiques.

Nous avons tenté de joindre Nathan Scuderi aux quatre numéros ainsi qu’aux trois adresses courriel associées à son nom, sans succès. Nous avons aussi frappé à la porte de son domicile, dans la Tour des Canadiens, selon l’adresse qu’il a enregistrée dans le registre des entreprises. En vain…

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PHOTO FOURNIE, LA PRESSE

Nathan Scuderi

Dans le passé, le jeune peintre et entrepreneur a fait l’objet de portraits et de reportages, notamment dans Fugues, et a reçu une médaille d’honneur en 2017 pour son implication artistique dans la circonscription d’Alfred-Pellan, à Laval.

Des coups de poker

Kyllian Mahieu fait partie d’une longue liste de personnes qui se disent victimes de Nathan Scuderi, a appris La Presse. Six de ses anciens collaborateurs ou amis, interviewés séparément, nous ont décrit un homme extrêmement charismatique, mais manipulateur et sans scrupule. « J’aime gambler, a-t-il l’habitude de dire à son entourage, selon des témoignages qui se recoupent. Pas juste au casino, mais aussi dans la vie. »

Seul hic : il semble parfois jouer avec l’argent des autres.

« Il m’a porté préjudice à moi et à beaucoup d’autres gens dans mon entourage », raconte Émile Racine, designer industriel qui a fondé l’entreprise de mode Racine. Celle-ci a entre autres chaussé et vêtu le chanteur international Lil Nas X.

Après cinq ans de recherche et développement, la marque a embauché Nathan Scuderi à titre de directeur des opérations.

Il n’avait de toute évidence pas l’expérience qu’il prétendait avoir et, malheureusement, je lui ai fait confiance.

Émile Racine, fondateur de l’entreprise de mode Racine

Le designer ne souhaite pas entrer dans les détails, puisqu’il évalue ses options légales et qu’il est encore à mesurer les conséquences financières du passage de M. Scuderi dans sa vie. Les deux partenaires, qui ont fait l’objet d’un reportage dans La Presse en décembre 2021, se sont dissociés il y a environ un an. Émile Racine poursuit sa carrière de designer industriel à son compte.

« Il a disparu dans la brousse sans l’intention d’assumer aucune responsabilité de l’énorme chaos financier et psychologique qu’il a engendré dans ma vie », regrette l’artisan.

Expositions bidon

Stéphane Goulet, alors travailleur autonome pour la boutique Éros et Compagnie, raconte avoir participé en 2019 à une exposition d’art érotique, Sexposition, organisée par le jeune homme dans le Village. L’achalandage était « décevant », mais l’évènement s’est passé rondement, relate-t-il.

M. Scuderi a ensuite sollicité M. Goulet pour deux expositions subséquentes, du 13 au 16 juin, puis du 12 au 15 juillet, dans des espaces culturels de la rue Sainte-Catherine. Somme des contrats payée à l’avance par l’exposant : 1500 $. Quelques jours avant la première foire, silence radio. « Il ne donnait plus aucun signe de vie », lance l’entrepreneur, qui s’est pointé sur les lieux, en vain. « Son numéro de téléphone était hors service. »

L’exposant malheureux, aujourd’hui propriétaire de la boutique érotique Soirée Coquine, a déposé une plainte au Service de police de la Ville de Montréal.

Selon nos informations, quatre personnes ont porté plainte pour fraude contre Nathan Scuderi depuis 2019. Aucune, pour l’instant, n’a abouti à des accusations criminelles.

Fabrice de Bray, photographe de charme, a lui aussi été amadoué par une première expérience à Sexposition. M. Scuderi a invité l’artiste à répéter l’expérience lors d’une exposition en marge du festival Mtl en Arts, du 24 juin au 1er juillet 2019.

Après avoir payé 550 $ d’inscription pour un espace, il s’est lui aussi heurté à un local vide, 1489, Sainte-Catherine Est, au premier jour d’exécution du contrat. L’endroit se nommait alors l’Espace Scuderi. « Avec les impressions sur acrylique et la perte de temps immense, j’évalue [les dommages] à environ 1500 $ », explique M. de Bray.

M. Scuderi est vite devenu injoignable, un leitmotiv, selon d’anciens amis et partenaires d’affaires. « Du jour au lendemain, il a fermé toutes ses pages, il a complètement disparu, jusqu’à aujourd’hui », raconte le photographe.

Au moins six exposants ont mis en commun leurs histoires malheureuses avec l’organisateur événementiel dans un groupe Facebook privé. La Presse a pu consulter des captures d’écran de contrats et d’échanges courriel en lien avec les expositions avortées.

La 7e Sexposition, « plus grande exposition d’art érotique au Canada », doit se tenir au Bain Mathieu les 25 et 26 mars prochains. La direction de l’espace culturel a confirmé que le site avait bel et bien été loué pour l’évènement, qui a fait l’objet d’un article du site Mtl Blog. « C’est exactement la même façon dont il faisait la promotion de l’exposition en 2019, alerte M. de Bray. Il promet plein d’artistes, qui pourront toucher la totalité des ventes. C’est à peu près les mêmes mots. »

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IMAGE TIRÉE DU COMPTE INSTAGRAM DE SEXPOSITION

La photo utilisée pour l’affiche de Sexposition appartient à un photographe ukrainien, qui n’a pas autorisé son utilisation.

Même dans l’éventualité où l’évènement a lieu, au moins deux personnes s’estiment déjà lésées. L’image de l’affiche a été utilisée sans l’autorisation du photographe de charme Andriy Shkvarko, qui réside en Ukraine, avons-nous constaté. « Ni le mannequin ni moi n’avons donné notre permission », a-t-il regretté lorsque joint par La Presse.

Avec la collaboration de Daniel Renaud, d’Émilie Côté, de Tristan Péloquin et de Vincent Larin, La Presse

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  • 1 mois plus tard...

Un festival canin aura lieu à Montréal cet été 

 
img-12.png?resize=1051%2C591Photo: Unsplash / Hannah Lim

Vous allez entendre des «wouf» et des «awww» à Montréal cet été puisque la toute première édition du Woopaw Fest se déroulera dans la métropole. L’événement qui se décrit comme un «carnaval canin ludique» aura lieu du 31 juin au 2 juillet 

C’est au bassin Peel, tout près du canal Lachine, que se déroulera l’événement estival qui espère rassembler de nombreux pitous. Les parents de ces adorables compagnons à quatre pattes seront aussi conviés et toute personne voulant s’offrir une petite séance de zoothérapie sera aussi la bienvenue.  

Au programme: des rassemblements entre chiens de mêmes races, une grande parade de pitous en tous genres, des activités et un espace marchand réservé aux commerces locaux qui ont à cœur le bien-être de vos animaux.  

D’autres détails sur les activités et les événements qui animeront ces trois jours de festival seront dévoilés prochainement, la programmation étant encore en construction, précisent les organisateurs.  

Le Woopaw Fest est organisé par Pawsome Club MTL, organisateur d’événements pour chiens, qui était notamment derrière la marche de corgis de septembre dernier (on s’en doutait!).  

Coût : 3$ pour les parents de chiens 

5$ pour le public 

Les billets seront en vente à l’entrée du site.  

Horaire : Vendredi 30 juin de 17h à 22h 
Samedi 1er juillet de 12h à 22h 
Dimanche 2 juillet de 12h à 21h 

Page Facebook de l’événement ici.

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  • 2 mois plus tard...

https://www.lapresse.ca/arts/spectacles/2023-07-05/violences-sexuelles/le-plan-d-action-des-festivals.php

Violences sexuelles | Le plan d’action des festivals

Marilou Bayard Trépanier
8–10 minutes

Les allégations d’intoxication au GHB au Festi-Plage de Cap-d’Espoir, l’an dernier en Gaspésie, ont secoué les festivals partout au Québec. Elles ont aussi servi de bougie d’allumage : alors que les services sont implantés depuis quelques années à Montréal, le milieu festif en région se mobilise pour soutenir les victimes d’agressions et de harcèlement sexuels.

Publié à 1h26Mis à jour à 5h00

Un projet pilote, Festif & Safe, a par exemple vu le jour pour accompagner les festivals de la Gaspésie. Le festival BleuBleu, à Carleton-sur-Mer, qui a pris fin le 25 juin, a été le premier à accueillir sur son site les intervenants du centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) La Bôme-Gaspésie, mis en lien par le projet.

« Les festivaliers ont été heureux de voir une équipe présente sur le terrain puisqu’ils se souvenaient des allégations de l’an dernier », souligne Sara Ternoir, de la Table de concertation des groupes de femmes de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, qui est à l’origine de Festif & Safe.

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PHOTO FOURNIE PAR SARA TERNOIR

Sara Ternoir, chargée de projet à la Table de concertation des groupes de femmes de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, qui est à l’origine de Festif & Safe

Le Festi-Plage de Cap-d’Espoir, qui débute le 26 juillet à Percé, sera le prochain à participer au projet de la Table de concertation. L’an dernier, plusieurs participants disaient avoir été agressés et drogués contre leur gré en marge du festival. Des plaintes avaient été portées à la Sûreté du Québec, qui a enquêté au sujet des allégations. « C’est vraiment important que ce soient des mesures collectives et non pas des mesures victimisantes ou à portée individuelle seulement », croit Sara Ternoir. Il est question d’identifier des ressources sur le terrain et dans les organisations des évènements « plutôt que de dire : check ton verre toute la soirée », ajoute-t-elle.

« On est dans un mouvement. On est loin d’être les seules », précise-t-elle. Le CALACS sera aussi présent pour la première année au Festif ! de Baie-Saint-Paul, qui commence le 20 juillet. Ce sont également les allégations à Cap-d’Espoir, l’an dernier, qui ont accéléré la mise en place de ressources sur le terrain, indique le directeur général, Clément Turgeon. « On a eu envie de prendre les devants », affirme-t-il, bien conscient que la tâche n’est pas simple pour tous les festivals qui n’ont pas nécessairement ce « réflexe ».

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PHOTO SARKA VANCUROVA, ARCHIVES LA PRESSE

Un concert au Festif ! de Baie-Saint-Paul à l’été 2022

Comme d’autres évènements au Québec, le festival avait déjà sa « zone de réconfort » sur le site, où se trouvent des organismes œuvrant en prévention de consommation d’alcool et de drogue. Cet espace peut maintenant être utilisé par les personnes qui se sont senties visées par des violences sexuelles, soit des gestes psychologiques ou physiques, à caractère sexuel, qui sont portés contre quelqu’un sans son consentement. Ils peuvent prendre plusieurs formes, telles que le harcèlement, le voyeurisme et l’agression sexuelle.

Entre les mains des festivals et des dirigeants

L’enjeu sera la pérennité de ces espaces sûrs et la prévention à long terme, selon Sara Ternoir. C’est un avis que partage Jordanne Blais-Rochefort, une des cofondatrices de l’organisme Scène & Sauve : « Notre plus grand rêve, c’est d’arrêter d’exister. »

En plus d’avoir des intervenants présents sur le terrain lors des évènements, Scène & Sauve accompagne aussi les organismes dans la prévention des violences à caractère sexuel. Le projet a vu le jour après que deux étudiantes habituées de fréquenter les festivals, « alarmées par le manque de ressources », en ont eu assez de n’avoir personne vers qui se tourner lorsque des gestes d’agression sexuelle étaient commis contre elles.

L’absence de porte de sortie venait normaliser ces comportements-là.

Jordanne Blais-Rochefort

« On a décidé d’être la solution », ajoute-t-elle. Scène & Sauve a d’abord commencé à intervenir dans les fêtes étudiantes comme les initiations, et il se joint pour l’été à Aire commune à Montréal, qui accueille des évènements tout l’été. Aire commune n’avait pas de politique de prévention des violences à caractère sexuel avant l’arrivée de Scène & Sauve. « Scène & Sauve est aussi venu former nos employés. Comme ça, tout le monde, le serveur derrière le bar, le busboy, est un témoin actif et peut être un allié », explique Marie-Pier Tessier de L’étoile, cofondatrice et directrice générale d’Aire commune.

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PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

Marie-Pier Tessier de L’étoile, cofondatrice et directrice générale d’Aire commune, et Jordanne Blais-Rochefort, cofondatrice et présidente-directrice générale de Scène & Sauve

Les deux femmes espèrent que leur projet pilote inspirera d’autres acteurs du milieu à mettre la main à la pâte. Il faudra toutefois que ce soit un travail collectif, et qu’il inclue une multitude d’acteurs de la société québécoise, souligne Patrick Kearney, du Regroupement des festivals régionaux artistiques indépendants (REFRAIN). Les festivals peuvent se doter de mesures afin d’être prêts lorsque des intoxications au GHB arrivent, mais le gouvernement doit aussi être de la partie pour ce qui est de la prévention, ajoute-t-il.

Ce sera un gros travail d’équipe, de société. Tout le monde a son bout de responsabilité.

Patrick Kearney

Sara Ternoir est du même avis : « Notre objectif est aussi de remettre la responsabilité pas seulement entre les mains des festivals, mais dans les mains de nos décideurs politiques. » Elle aimerait s’asseoir avec les municipalités afin que les nouveaux festivals qui s’implantent aient des mesures de prévention des violences à caractère sexuel.

Un mouvement déjà lancé à Montréal

Un rapport du Conseil des Montréalaises publié en 2018 avait eu un effet boule de neige à Montréal. Depuis, les grands festivals de la métropole se sont dotés de brigades d’intervention visibles sur le terrain.

Selon ce rapport, l’absence de possibilité évidente d’appeler à l’aide est la première source d’insécurité chez les femmes lors d’un évènement festif extérieur.

Toujours selon le document, 56,4 % des répondantes disaient avoir vécu au moins une agression ou une forme de harcèlement, un nombre qui augmente pour celles âgées de 14 à 24 ans et pour les personnes s’identifiant aux communautés LBTQ+.

Pendant les Francos, qui ont pris fin le 17 juin, la brigade d’intervenants habillés en rose, les Hirondelles, était présente sur le terrain. Ce n’est pas en vain : une intervention aurait eu lieu une fois tous les deux jours, selon Alain Simoneau, directeur de la sécurité du Groupe CH, qui rassemble la plupart des grands festivals montréalais sous la bannière d’evenko.

Les Hirondelles feront le tour des festivals chapeautés par la plus grande organisation en évènementiel à Montréal. Après les Francos, le Festival international de jazz de Montréal les accueille, puis Juste pour rire, avant leur migration au parc Jean-Drapeau, où auront lieu Osheaga et Île Soniq.

Pour ceux qui n’ont pas déjà emboîté le pas, Alain Simoneau est catégorique : « Il n’y a aucune raison de ne pas mettre en place des services comme ceux-là. »

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  • 6 mois plus tard...
  • Administrateur
4 hours ago, Djentmaster001 said:

C'est surprenant, malgré l'absence de plusieurs constructeurs.... en espérant que ces chiffres les incitent à revenir.

  • D'accord 1
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  • Administrateur

Quelques photos du salon de l'auto que j'ai pris... sans ordre précis de certaines autos qui ont retenus mon attention.

Samedi 20 janvier.

IMG_2176.jpegIMG_2170.jpegIMG_2162.jpegIMG_2160.jpegIMG_2153.jpegIMG_2150.jpegIMG_2148.jpegIMG_2138.jpegIMG_2135.jpegIMG_2134.jpegIMG_2129.jpegQue

 

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