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Économie du Canada


Normand Hamel

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Le ministre Bill Morneau annonce sa démission

Bernard Barbeau - Radio-Canada

Embourbé dans l’affaire UNIS qui ébranle le gouvernement de Justin Trudeau, avec qui il entretient en plus des relations tendues, Bill Morneau va quitter ses fonctions de ministre des Finances du Canada et de député de Toronto-Centre, a-t-il annoncé lundi soir à Ottawa.

Cependant M. Morneau n'a à aucun moment fait mention du scandale UNIS.

J'ai rencontré M. Trudeau aujourd'hui pour l'informer que je n'avais pas l'intention de me présenter à nouveau lors de la prochaine élection fédérale, a-t-il dit. Il a nié que M. Trudeau lui ait demandé de démissionner.

J'ai toujours eu le plus grand respect pour mes fonctions et j'étais conscient du privilège qui était le mien. - Bill Morneau, ministre et député démissionnaire

En poste depuis 2016, Bill Morneau a assuré qu'il n'avait jamais eu l'intention de réaliser plus de deux mandats.

Et comme il est impensable que l'économie canadienne puisse se rétablir de la pandémie de COVID-19 d'ici la fin de son mandat, il a préféré laisser sa place à un nouveau ministre des Finances qui pourra accompagner le premier ministre sur le long chemin semé d'embûches qui se trouve devant lui. Nous devons reconnaître que ce processus prendra plusieurs années.

Les médias ont beaucoup fait état des divergences d'opinions entre MM. Morneau et Trudeau. Le ministre des Finances aurait privilégié un contrôle beaucoup plus serré des dépenses, alors que son patron a préféré délier les cordons de la bourse.

Justin Trudeau a néanmoins salué dans un communiqué l'engagementet le dévouement de M. Morneau. J'ai compté sur son leadership, ses conseils et son amitié au fil des ans et j'ai confiance que cela se poursuivra dans le futur. Bill, tu as ma plus profonde gratitude et je sais que tu continueras à apporter de grandes contributions à notre pays et aux Canadiens dans les années à venir.

Bill Morneau tentera maintenant d'accéder au poste de secrétaire général de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), a-t-il indiqué. Je vais passer les prochaines semaines à me préparer à ce défi.

Il a ajouté que le premier ministre Trudeau l'appuie dans cette démarche.

Le Canada appuiera fortement sa candidature en vue de diriger cette importante institution mondiale qui jouera un rôle essentiel dans la reprise économique mondiale, a confirmé M. Trudeau.

Quel chaos libéral! Une démission du ministre des Finances en pleine pandémie! Justin Trudeau doit démissionner pour avoir perdu le contrôle de son gouvernement! a lancé sur Twitter le député conservateur Luc Berthold. C'est pourtant sa propre formation qui exigeait le plus fort le départ de Bill Morneau.

En eaux troubles

L'opposition demandait en effet depuis des semaines que M. Morneau quitte ses fonctions.

Le commissaire fédéral aux conflits d'intérêts et à l'éthique, Mario Dion, a confirmé le mois dernier qu'il allait enquêter sur le fait que M. Morneau ne s'était pas récusé lors de l’examen par le gouvernement fédéral d'un important contrat accordé à l’organisme UNIS, avec lequel ont collaboré étroitement ses deux filles, Grace et Claire.

Bill Morneau a aussi voyagé gratuitement avec l’organisme à deux occasions, en 2017, en Kenya et en Équateur. M. Morneau a remboursé les frais de 41 000 $ découlant de ces voyages à UNIS, il y a quelques semaines, tout juste avant de témoigner devant le comité des finances et donc bien après qu’il eut fait l’objet de questionnements.

Il y a à peine six jours, Justin Trudeau assurait faire toujours confiance à Bill Morneau, malgré la nomination, la veille, de Mark Carney, ancien gouverneur de la Banque du Canada, à titre de conseiller spécial sur la gestion de la crise de la COVID-19.

Le premier ministre a pleinement confiance en le ministre Morneau et toute déclaration contraire est fausse, soutenait un communiqué.

Le commissaire Mario Dion a également ouvert une enquête sur la conduite du premier ministre Trudeau lui-même dans l'affaire UNIS.

L'organisme a depuis renoncé au contrat du gouvernement fédéral, qui portait sur la gestion de bourses.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1727315/ministre-bill-morneau-demission-finances-trudeau-federal-ottawa-unis-we

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L’emploi ou l’inflation ? La Banque du Canada consulte

Pour la première fois de son histoire, la Banque du Canada a décidé de consulter les Canadiens sur ce que devraient être les priorités de la politique monétaire pour les années à venir.

Hélène Baril - La Presse

La banque centrale et le gouvernement fédéral doivent renouveler leur entente sur le cadre de la politique monétaire en 2021. Ces ententes, d’une durée de cinq ans, guident les décisions de la banque centrale sur les taux d’intérêt. Depuis presque 30 ans, la Banque du Canada cible la stabilité des prix, et plus précisément un taux d’inflation annuel de 2 %. 

Les autorités monétaires consultent constamment beaucoup d’experts et de spécialistes de l’économie, mais c’est la première fois qu’ils demandent l’avis du grand public. Le renouvellement de son mandat, prévu pour 2021, lui semble une bonne occasion de prendre le pouls de la population. « Pour bien planifier, il faut d’abord écouter et nous voulons entendre ce que vous avez à dire », a dit le gouverneur de la banque, Tiff Macklem, en lançant la consultation. 

Les Canadiens ont jusqu’au 1er octobre pour répondre au sondage et la documentation est disponible sur le site de la Banque du Canada. La contribution du public et les autres consultations que mène la banque centrale feront l’objet d’un rapport qui sera publié dans les prochains mois.

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2020-08-24/l-emploi-ou-l-inflation-la-banque-du-canada-consulte.php

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Avant même la tenue de cette consultation, j'estime que des décisions très significatives et dont l'impact sera durable, ont déjà été prises: on a choisi de prioriser l'emploi, quitte à subir une inflation monétaire plus importante.  Comment cela? -- En permettant au gouvernement fédéral d'encourir un déficit budgétaire record, par le biais de l'achat massif de la dette publique par la Banque du Canada (plutôt qu'en provenance des épargnants canadiens ou étrangers).

Je noterai aussi que si le Canada avait été le seul pays à procéder de la sorte, l'impact se serait manifesté instantanément par une dévaluation du CAD.  Le fait que le taux de change ne se soit pas détérioré au cours des quatre derniers moins est consistent (avec un "e": synonyme de cohérent) avec le fait que nos principaux partenaires économiques ont choisi une voie similaire.  

Maintenant, si par hasard "les Canadiens" indiquaient lors de la consultation qu'ils préfèrent que la Banque du Canada poursuive une politique monétaire visant à maintenir un faible taux d'inflation, cet objectif ne serait pas tellement plus atteignable pour autant.  Les taux d'intérêt élevés qui seraient nécessaires pour juguler la demande seraient catastrophiques pour les débiteurs (publics et privés).  De plus, le prix des importations (dont de nombreuses composantes entrent dans la production domestique ou la consommation finale) monterait quand même.  Je considère que le portrait actuel (inflation très modérée) n'est pas un bon prédicteur de l'avenir à moyen terme.

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On est en inflation modérée depuis au moins 30 ans. La haute finance a enfin trouvé le scénario 'goldilock' perpétuel, qui fait monter le prix des actions, tout en gardant l'inflation basse grâce à l'augmentation famélique des salaires. Les seuls qui s'enrichissent sont donc les riches et les plus riches. Les pauvres et les plus pauvres s'appauvrissent, mais 'l'économie' va bien car la bourse monte, les compagnies font des profits records et l'inflation est basse. 'Ils' vont tout faire pour maintenir ça car ça marche depuis 30 ans. Regardez la courbe de la bourse depuis 1990 et la courbe des salaires. En plus, avec les nouvelles technologies, Jo Blo n'est même pu intéressé à se battre pour sa qualité de vie, trop occupé est-il à mettre à jour son état d'âme sur Facebook ou poster ses photos sur Instagram. Le rêve de la haute finance et des corporations est atteint.

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Il y a 10 heures, Rocco a dit :

La haute finance a enfin trouvé le scénario 'goldilock' perpétuel, qui fait monter le prix des actions, tout en gardant l'inflation basse grâce à l'augmentation famélique des salaires.

Ce sont les taux d'intérêt bas qui maintiennent le prix élevé des actions, surtout les actions des entreprises technologiques car plusieurs entreprises dites zombies sont maintenues en vie artificiellement pour la même raison: des taux d'intérêt bas.

Les investisseurs sont donc coincés entre d'une part les bas taux d'intérêt et d'autres part les entreprises zombies dans lesquelles personne ne veut investir car elles pourraient disparaître du jour au lendemain à la faveur d'une remontée imprévue des taux d'intérêt.

La résultante de tout cela c'est que les actions des entreprises technologiques montent en flèche et plusieurs sont même surévaluées. Mais cela semble être la nouvelle réalité dans laquelle nous sommes installés depuis un certain temps déjà car les taux d'intérêt pourraient rester bas encore très longtemps.

C'est que si pour une raison quelconque les taux devaient se mettre à remonter l'économie mondiale s'enfoncerait vraisemblablement, et durablement, dans un Grande Dépression encore pire que celle des année 30 car tout le monde est lourdement endetté: particuliers, entreprises et gouvernements. Et pourquoi tout le monde est-il endetté? Parce que les taux d'intérêt sont bas!

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L’Alberta prévoit deux années financières difficiles

Le déficit prévu pour 2020 atteint un record de 24 milliards de dollars selon la mise à jour économique de la province.

Tiphanie Roquette

La pandémie et la chute des prix du pétrole ont forcé le gouvernement provincial à revoir ses prévisions budgétaires. La mise à jour économique rendue publique jeudi dévoile des résultats financiers désastreux et beaucoup d’incertitude sur l’avenir. 

Le premier ministre Jason Kenney avait prévenu d’un déficit historique et il n’a pas menti. Comparativement au budget déposé en février, le déficit a plus que triplé pour se situer à plus de 24 milliards de dollars.

Selon le ministre des Finances, Travis Toews, ces prévisions confortent son gouvernement dans l’accomplissement de ses objectifs : réduire les dépenses et attirer l’investissement dans la province.

Victime principale : les hydrocarbures

La pandémie a largement affecté les revenus du gouvernement provincial. Avec de nombreuses entreprises forcées de fermer même temporairement, le montant tiré de l’impôt des sociétés a chuté de 2,4 milliards de dollars, soit une baisse d'environ 53 %.

Les pétrolières ont été les victimes principales de cet effondrement économique. S'ajoutant à la pandémie, la guerre des prix entre la Russie et l’Arabie saoudite a amené le baril de pétrole en territoire négatif. Les redevances tirées de la production de bitume rapporteront 2 milliards et demi de dollars de moins que prévu au dépôt du budget.

Les dépenses augmenteront de plus de 5 milliards de dollars, majoritairement pour lutter contre la pandémie.

Les contrats du transport du pétrole par train dont le gouvernement albertain tente de se débarrasser vont également coûter plus cher que prévu. 

Légère reprise en 2021

Si le gouvernement provincial prévoit une contraction de 8,8 % de l’économie en 2020, un retour à la croissance est envisagé en 2021. L’Alberta ne retournera cependant pas à un rythme de production de l’avant-pandémie. 

Preuve de cette incertitude : le prix du baril de pétrole qui était prévu à 58 $ en février n’est plus qu’à 36 $ dans les prévisions budgétaires du gouvernement. 

Le ministre des Finances maintient que la reprise économique passera par une diminution des dépenses pour les services publics. 

Les secteurs du tourisme, de l’aérospatial et des nouvelles technologies seront également vus comme des industries prioritaires pour diversifier l’économie. 

Le retour à l’équilibre budgétaire prévu en 2022 sera retardé, a admis le ministre, mais il n’a pas voulu donner de nouvelles dates : Nous devons gérer l’incertitude de l’évolution de la pandémie et l’incertitude économique. Ce serait prématuré de le dire maintenant. Une mise à jour économique sur trois ans sera présentée en novembre et un nouveau budget sera dévoilé en février 2021.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1729557/economie-budget-deficit-dette-depenses-pandemie-petrole

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Plongeon record de l’économie canadienne au deuxième trimestre

L’économie a affiché la plus forte baisse jamais enregistrée au deuxième trimestre, la pandémie de COVID-19 ayant forcé la fermeture d’entreprises non essentielles et ralenti l’économie, rapporte Statistique Canada, vendredi.

L’agence annonce que le produit intérieur brut réel s’est contracté à un taux annualisé de 38,7 % pour la période de trois mois. 

Les économistes s’attendaient à une contraction à un taux annualisé de 39,6 % pour le trimestre, selon la société de données sur les marchés financiers Refinitiv. 

Presque toutes les composantes de l’économie servant à calculer le PIB ont été à leur point le plus bas en avril, mai et juin — en grande partie en raison du confinement d’avril. 

La production économique a rebondi de 4,8 % en mai, et l’agence affirme que qu’une augmentation de 6,5 % a été enregistrée en juin. 

L’estimation préliminaire de l’agence pour juillet indique une hausse de 3 % du PIB réel.

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2020-08-28/plongeon-record-de-l-economie-canadienne-au-deuxieme-trimestre.php

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As oil money dries up, Alberta's financial woes laid bare

No longer can the province ignore its revenue crunch as oil and gas royalties tumble further

Kyle Bakx - CBC News

Ever since Jason Kenney and the United Conservative Party took power in Alberta, they have repeatedly argued the province has a spending problem. That's where they have centred their fiscal focus.

Thursday's fiscal update, however, showed just how bad the revenue side of the government's finances has become — the plight of the oilpatch is leaving a giant hole in the budget.

Revenue from the oilpatch is expected to be $1.2 billion this year, down from the $3.9 billion forecast and a far cry from better days in the sector, such as 2014-15 when those revenues were $8.9 billion.

Revenues from the oil and gas sector haven't been this low since the early 1970s, according to government documents.

The oilsands are especially woeful. Bitumen royalties were expected to generate more than $3 billion this year, but instead could now provide just $686 million.

Many oilsands projects are generating little to no positive returns this year, according to government documents, since many are unable to turn a profit.

Projected corporate income tax revenue has been cut in half.

Massive deficit

The oilpatch's struggles, in addition to the impacts of the pandemic, have contributed toward an expected deficit of more than $24.2 billion.

That is equivalent to roughly 8.1 per cent of the province's GDP. Not only is that the largest in Canada and the widest shortfall on record for Alberta in several decades, but it would be the "largest deficit recorded by any province over the past 35 years," according to Robert Kavcic, an economist with BMO Capital Markets.

Kenney's government will need to figure out where it will find the money to pay its bills.

"The challenge for Alberta will really show itself over the medium term, with the energy sector likely to remain restrained and some fundamental issues (like revenue sources) possibly needing to be addressed," said Kavcic in a research note.

The government's fiscal update on Thursday provided little insight into what choices they will make to help rectify the situation or when the province could eventually return to a balanced budget.

Instead, Finance Minister Travis Toews explained how it will take a while to return to pre-pandemic levels, when the economy was already sputtering.

"The road to recovery will be slow and fragmented. Real GDP is not expected to surpass 2019 levels until after 2022. Unemployment is unlikely to fully recover until after 2021," he said in a speech to the legislature.

Getting out of the red

On the same day, neighbouring Saskatchewan provided its own fiscal update and, despite similar pressure from depressed oil and gas activity, the government expects to have a balanced budget by 2024.

In Alberta, the plunge in oilpatch revenues is "significant" and creates a "sizeable dent in the budget," according to Charles St-Arnaud, chief economist with Alberta Central, the central banking facility for credit unions in the province.

The worst of the province's economic hit is likely over, he said, but he would still like to see a plan from the government or expectations for the years to come.

"With growth coming next year and with the unemployment rate expected to lower next year, should we expect revenues to gain back?" He said in an interview: "With that, you could have probably gauged what to expect on the resource revenue side."

The answer to the province's revenue shortfall isn't easy to find. Introducing provincial sales tax is often suggested by economists, but there is little political will by any past or present Alberta government to do it. Moreover, a new sales tax would only narrow the deficit, not solve it.

For now, Alberta remains an overwhelming petro-economy and as such, it faces the same uncertain outlook as the oilpatch itself.

Addiction to royalties

Since the pandemic, the sector has struggled with too much oil production and too little demand for fuels. Oil prices have stabilized around $40 US for the North American benchmark, West Texas Intermediate. At that price, some companies are able to turn a small profit, but it is not enough to spur new drilling.

That oil price also remains fragile. Companies and countries around the globe continue to limit how much oil they supply to keep the market from being awash in crude and send the price spiralling down again.

The reliance on the oil and gas sector is nothing new, as the University of Calgary's Ron Kneebone detailed in a 2013 research paper about Alberta's finances. He compared it to a substance-abuse problem.

"The substance is fossil fuels, and the province has become hooked on the revenues from oil and gas sales to fund its spending on health, education and social services. As we are so often told, the first step in beating an addiction is admitting that a compulsion has gotten out of control," he wrote.

Industry headwinds

The difference today is how bad Alberta's finances have become and the industry's inability to help because of its own poor health.

The state of the oilpatch was reflected south of the border this week; Exxon-Mobil is being kicked out of the Dow Jones Industrial Average.

Exxon was one of the most valuable companies on Earth as recently as 2013, but it's now losing money and its stock price, like many oil and gas companies in North America, has slowly fallen over the last five years.

The headwinds facing the sector can't be ignored, according to Barry Schwartz, chief investment officer at Baskin Wealth Management.

"We've seen just the beginning of the electrification of the overall transportation system around the globe. And it's hard to imagine that fossil fuels will be leading in terms of market capitalization and profitability going forward, so I guess I applaud the folks at the Dow," he said in an interview earlier this week.

"You can't just be married to a business or a business model forever. You got to be on top of things, and really recognize: that was then and this is now," said Schwartz. "It's hard to imagine this trend reversing."

For now, the capital investment, jobs and government revenue generated by the oilpatch remain restrained in Alberta.

Royalties from the oilpatch have cratered and the government will have to figure out where to find money to battle its hefty deficit, let alone pay off the nearly $100 billion in debt the province has accumulated.

While Kenney and the UCP have tried to shine a light on government spending, it's becoming increasingly clear they'll need to take a hard look at where they get their money, too.

https://www.cbc.ca/news/business/toews-kenney-ucp-debt-1.5702617

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^ We should send them some money and then complain to everyone else that their streets are paved with our hard work, despite the fact that that's not how equalization really works... how the mighty have fallen. Who could possibly have seen this coming?

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