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Un/Des terrains désignés pour les personnes sans domicile fixe


Faitlemou

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il y a une heure, Faitlemou a dit :

Visiblement, Austin au Texas tente l'expérience que je décris et il sera intéressant de voir les résultats. Je propose ce modèle pour Montréal, il y en d'autres, mais le système en place ne fonctionne pas.

Il faut tenter de mieux intégrer les itinérants à la société, pas de les isoler au milieu de nulle part et loin de la vue. Pour les cas de santé mentale sévère, il faut leur fournir un encadrement approprié et adapté à leurs besoins, tout en leur assurant la sécurité et le bien-être dans un lieu d'hébergement conçu à cette fin. Il faudrait aussi inclure des espaces verts (confinés) où ils pourraient profiter d'un sentiment de plus grande liberté. Il faut aussi que le personnel soit en nombre suffisant et qu'on développe des programmes de socialisation et de développement personnel quand c'est possible.

C'est sûr que le statu quo n'est pas la réponse pour tout le monde, mais aller à l'autre extrême (style gated city) pose un problème de logistique autant pour assurer la stabilité du personnel (loin du centre urbain) que d'offrir des soins près des services communautaires et des ressources déjà existantes.  En fait l'objectif premier serait de permettre une réinsertion sociale en douceur pour les candidats qui le souhaitent ou qui le peuvent.

A noter finalement que cette population n'est pas statique, elle évolue avec le temps et se renouvelle avec des plus jeunes qui ont le malheur de tomber dans ce piège, dont il n'est pas facile de s'extraire sans l'aide appropriée. Ici plus on intervient tôt, plus on a des chances de succès.

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il y a 39 minutes, acpnc a dit :

Il faut tenter de mieux intégrer les itinérants à la société, pas de les isoler au milieu de nulle part et loin de la vue. Pour les cas de santé mentale sévère, il faut leur fournir un encadrement approprié et adapté à leurs besoins, tout en leur assurant la sécurité et le bien-être dans un lieu d'hébergement conçu à cette fin. Il faudrait aussi inclure des espaces verts (confinés) où ils pourraient profiter d'un sentiment de plus grande liberté. Il faut aussi que le personnel soit en nombre suffisant et qu'on développe des programmes de socialisation et de développement personnel quand c'est possible.

C'est sûr que le statu quo n'est pas la réponse pour tout le monde, mais aller à l'autre extrême (style gated city) pose un problème de logistique autant pour assurer la stabilité du personnel (loin du centre urbain) que d'offrir des soins près des services communautaires et des ressources déjà existantes.  En fait l'objectif premier serait de permettre une réinsertion sociale en douceur pour les candidats qui le souhaitent ou qui le peuvent.

A noter finalement que cette population n'est pas statique, elle évolue avec le temps et se renouvelle avec des plus jeunes qui ont le malheur de tomber dans ce piège, dont il n'est pas facile de s'extraire sans l'aide appropriée. Ici plus on intervient tôt, plus on a des chances de succès.

Je n'ai pas parler de les isolés loin de la vue de tous. Un terrain dans la ville proche des transports en commun serait l'idéal.

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Il y a 4 heures, Faitlemou a dit :

Je n'ai pas parler de les isolés loin de la vue de tous. Un terrain dans la ville proche des transports en commun serait l'idéal.

Je ne mets pas en doute tes intentions louables. Néanmoins je vois mal le gouvernement s'engager dans cette voie sans étude ni consultation auprès des experts dans le domaine. J'ajouterais qu'il serait intéressant de prendre connaissance plus à fond sur le sujet et les différentes approches expérimentées. Comme je suis moi-même très sensible à cette problématique voici une liste non exhaustive de documents que j'ai trouvé. Il y en a beaucoup d'autres.

 

https://www.latribune.ca/opinions/itinerance-pas-de-solution-simple-a-un-probleme-complexe-6041559bb346a40bc11382031aff0070

https://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/document-000813/

https://www.msss.gouv.qc.ca/professionnels/itinerance/lutte-a-l-itinerance/

http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/bs1762726

https://msss.gouv.qc.ca/professionnels/itinerance/portrait-de-l-itinerance-au-quebec/

https://thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/l-itinerance-au-canada

https://www.ledevoir.com/societe/550655/recensement-des-itinerants

https://www.erudit.org/fr/revues/nps/2001-v14-n2-nps682/009082ar.pdf

https://www.canada.ca/fr/emploi-developpement-social/programmes/sans-abri/ressources/denombrement-ponctuel.html

https://archipel.uqam.ca/6245/1/M13282.pdf

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  • 2 semaines plus tard...

Et avec la crise actuelle, plusieurs itinérants se concentre dans plusieurs lieux du centre-ville, comme Émilie-Gamelin, faut pas se fermer les yeux sur les problèmes que ça peut apporter. Il y a des déchets partout dans la rue, j'en ai vue se battre, ça geule après le monde. Personnes ne respectent les distances de 2m, si ils veulent pas fair attention entre eux, c'est leur problème, mais quand j'attend le bus et que je me fais geuler dans face si j'ai une cigarette, c'est pas super.

D'autres prenait de la drogue, une personne à mis le feu à une des toilettes chimiques fournies pas la ville... Ce genre d'installation aurait besoin de sécurité et de supervision, ce que les refuges offrent déjà. 

Ces personnes ont besoin d'encadrement et règles et de ressources pour les aider, juste les faire disparaitre n'est pas une solution, on doit vivre avec eux, mais les laisser a eux-même sur une terrain à faire leur tent-city, ça ne serais pas judicieux et je ne crois pas que ça aiderais grand monde (pas de courrier, pas de ressource internet, pas de ressource de thérapie, pas d'accès à l'eau courant, électricité, etc....

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J'habite a Seattle depuis un ans. Seattle/Vancouver sont assez notoire pour le taux massif de sans abris. Ce n'est pas un myth. C'est literallement 20x pire qua Montreal. Il y a les deux "systeme" ici. Une grande partie des sans abris cache leurs cabanes/tente dans la verdure. La ville interdit officielement les campement individuel permanant, mais ne fait (volontairement) rien pour eviter une escalation. Mais il y a aussi des tent-city. Travailleur sociaux ou pas, les hidden tents sont beaucoup moin problematique que les pusher infested tent cities. La France, l'Angleterre (et Montreal Nord) ont fait des experimentation de logement sociaux de grande taille dans les annees 60/70 et ce fue un desastre. Les tours sont devenues des Getho verticaux sous le controle de gangs de rue. Une tent-city, c'est encore pire, il y a pas de porte.

Les piqueries /soupe populaire sont un meilleur moyen de connecter les travailleur sociaux aux addicts. C'est plus facile a controller et securiser. Encore la, [c'est pas facile](https://www.bbc.com/news/world-us-canada-51216187). Ce mass shooting est pas loin de mon travail. Ce "spot" est fameux et tout le monde font le tour 1 rue plus loin pour pas passer la. C'est proche d'un shelter et la limite entre 2 gangs. Il y a des "soldats" des deux camps armee 24/24 pour proteger la ligne. C'est ca qui arrive quand tu concentre les sans abris, tu concentre "la business" aussi.

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  • 2 mois plus tard...

Itinérance: Montréal accorde près de 294 000$ à la réalisation d’une maison de chambres

16:46 5 août 2020 | mise à jour le: 5 août 2020 à 16:54 Par: Zacharie GoudreaultMétro

La Ville de Montréal accorde près de 294 000$ à un organisme qui lutte contre l’itinérance afin que celui-ci puisse démolir une maison de chambres désuète dans Ville-Marie et en construire une nouvelle au même endroit.

«Afin de sortir les gens de la rue, ça prend des logements», a déclaré mercredi matin, en séance du comité exécutif, le responsable de l’habitation à la Ville, Robert Beaudry. Il réagissait alors à l’octroi d’une subvention de 293 853$ à un projet de l’organisme Vilavi.

 

Ce dernier souhaite construire une nouvelle maison de 12 chambres sur un terrain de l’arrondissement de Ville-Marie où se trouve déjà un bâtiment ayant la même vocation. La démolition de ce dernier est toutefois inévitable en raison de son piètre état.  Le coût de réalisation total de ce projet s’élève ainsi à environ 2,7 M$, indiquent des documents décisionnels de la Ville. La somme accordée mercredi par la Ville vise donc à compléter le montage financier de l’organisme afin de rendre ce projet «viable».

«On acquiert un bâtiment, on le requalifie complètement et on y ajoute un espace communautaire pour aider les personnes dans leur démarche de réinsertion», a détaillé M. Beaudry, qui rappelle que les maisons de chambres servent souvent de «dernier rempart avant l’itinérance».

Contactée par Métro, la Ville n’a pas voulu indiquer le lieu exact de ce chantier, que l’organisme prévoit entamer en octobre 2021. «Puisqu’il s’agit d’un projet pour personnes en situation ou à risque d’itinérance, nous ne dévoilons aucune adresse, et ce, afin notamment de protéger la vie privée des futurs locataires», indique une relationniste par courriel.

Les travaux à venir devraient prendre fin en octobre 2022.

Conserver les maisons de chambres

Au cours des dernières décennies, le nombre de maisons de chambres n’a cessé de diminuer à Montréal. Il s’agit d’immeubles de plusieurs chambres où les locataires partagent différentes commodités, comme la cuisine et la salle de bain. Le loyer moyen y était d’environ 450$ par mois l’an dernier, dans la métropole.

«L’enjeu de [la préservation des] maisons de chambres est très important. D’ailleurs, plusieurs arrondissements centraux sont dans un processus d’adoption de règlements pour préserver les maisons de chambres, qui est souvent le dernier rempart avant l’itinérance», a souligné M. Beaudry.

Il faisait ainsi référence aux sept arrondissements montréalais qui entendent adopter officiellement cet automne des projets de règlements pour prévenir des évictions justifiées par des travaux de rénovations. C’est notamment le cas dans Ville-Marie, où ce projet de règlement vient notamment interdire la conversion de maisons de chambres en logements.

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  • 2 mois plus tard...

Une première soirée réussie à l’Hôtel Place Dupuis

PHOTO PATRICK SANFAÇON, LAPRESSE

Un refuge pour les personnes en situation d’itinérance a été aménagé dans l’Hôtel Dupuis, au centre-ville de Montréal. Steve a apprécié sa première nuit.

Une petite foule est sortie tôt mercredi matin de l’Hôtel Place Dupuis au centre-ville de Montréal, où un nouveau refuge pour sans-abri a accueilli presque 200 usagers au cours de sa première soirée.

Publié le 4 novembre 2020 à 18h01

https://www.lapresse.ca/actualites/2020-11-04/refuge-pour-sans-abri/une-premiere-soiree-reussie-a-l-hotel-place-dupuis.php

Léa Carrier
La Presse

« Ça fait deux semaines que je dors dehors. C’était deux semaines d’enfer », raconte Steve. Hier, c’était son anniversaire. Pour cadeau, il a dormi dans un lit. « Ça fait tellement du bien, je suis tombé comme une roche dans mon lit ! », rigole Steve derrière son masque.

L’homme au rire contagieux s’est retrouvé sans logement pour la première fois cet été. C’est un monde nouveau pour lui. « Je suis impressionné, pareil. C’est un vrai hôtel, pas juste un refuge », ajoute-t-il.

Juste à côté, Marie est une habituée des refuges. Lors de la première vague de la pandémie, elle était hébergée au YMCA Centre-ville. La nuit dernière, elle s’est tournée vers l’Hôtel Place Dupuis.

« C’est très propre. On a une salle de bain, tout le monde porte un masque », décrit Marie, entre deux gorgées de café. Elle raconte que chaque chambre est occupée par deux usagers et que la distanciation sociale est respectée. Les femmes et les hommes sont séparés, sauf les couples.

« On a vraiment misé sur la santé et la sécurité de tout le monde », affirme Sam Watts, président-directeur général de Mission Bon Accueil, qui chapeaute le projet. À l’entrée, les usagers doivent se laver les mains et prendre leur température. Des agents de sécurité patrouillent à chaque étage pendant toute la nuit.

« C’est tranquille et on se sent en sécurité », poursuit Marie.

Trouver un plan B

À quelques mètres de l’entrée de l’hôtel, Raymond sort de sa tente pour fumer une cigarette. « J’aurais aimé dormir au refuge, mais la file était beaucoup trop longue. Je savais que j’allais pas pouvoir rentrer », explique-t-il.

PHOTO PATRICK SANFAÇON, LAPRESSE

Raymond trouvait que la file d’attente pour rentrer dans le refuge était trop longue. Il a préféré rester à son campement derrière l’ancien terminus d’autobus.

Pour sa première soirée, le refuge a accueilli 180 personnes. D’ici les prochains jours, il devrait atteindre sa pleine capacité de 380 personnes.

« Pour l’instant, je pense que ce qu’on a mis en place est suffisant. Mais où est-ce qu’on va être rendu en janvier ? On ne sait pas, alors il faut avoir un plan B et un plan C », soutient Sam Watts, qui se dit toutefois très satisfait de l’ouverture du refuge.

Du côté du Centre intégré universitaire de santé de services sociaux (CIUSSS) du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal, on qualifie cette première soirée de belle réussite. « Plus de 180 personnes, c’est un beau succès. On est très content », indique Jean Nicolas Aubé, conseiller-cadre aux relations médias du CIUSSS.

À l’approche de l’hiver, l’ouverture d’un refuge pour sans-abri à l’Hôtel Place Dupuis fait partie d’une série de mesures annoncées par le gouvernement provincial jeudi dernier pour lutter contre l’itinérance. « L’hôtel à lui seul ne va pas combler toute la demande, mais il fait partie de toute une stratégie », explique M. Aubé.

Au total, 700 nouvelles places pour les personnes en situation d’itinérance seront créées cet hiver à Montréal.

En septembre dernier, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, avait estimé le nombre de sans-abri dans la métropole à 6000 personnes, soit le double depuis le début de la pandémie.

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Il y a 5 heures, Monsieur_MA a dit :

Les itinérants seront beaucoup mieux à l'hôtel Dupuis qu'ils ne l'étaient à l'urgence du CHUM. Cette démarche était vraiment nécessaire.

Restera ensuite à construire des maisons de chambres adaptés à cette clientèle et mieux distribuées en ville, tout en offrant davantage de services délocalisés et plus personnalisés. En visant la réinsertion et l'accompagnement, on diminuera l'indigence et on permettra à une majorité de ces personnes de reprendre le contrôle de leur vie et de l'indispensable estime de soi, qui est le début de la vraie guérison.

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  • 1 mois plus tard...

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