Normand Hamel Posté(e) 16 mai 2022 Auteur Partager Posté(e) 16 mai 2022 il y a 37 minutes, Norman a dit : Évidemment les PME à court terme sont laissées pour compte Il existe divers programmes d'aide aux PME afin de faciliter et d'accélérer l'automatisation et la robotisation, et ce tant au fédéral qu'au provincial. Le but étant d'augmenter la productivité des PME tout en réduisant les besoins de main-d'oeuvre. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ToxiK Posté(e) 16 mai 2022 Partager Posté(e) 16 mai 2022 Il y a 8 heures, YUL a dit : Salut Toxik. J'ai aussi travaillé au gouvernement (au fédéral, plus de 35 ans). Et je suis d'accord qu'il y a un bon potentiel içi, mais surtout pour une raison différente. Les programmes gouvernementaux sont extrêmement laborieux à gérer. J'ai eu à vérifier (internal auditing) des programmes comme l'assurance emploi etc et aussi une multitude d'autres programmes de "subventions et contributions". La complexité de ces programmes est telle qu'il nous en coûtent parfois 30-40% en gestion/ administration. Et on a pas le choix à cause les lois qui régissent ces programmes. Il faudrait scrapper plusieurs de ces programmes et/ou les combiner - et sourtout de les simplifier. Et ça inclut les programmes d'aide $$ directs aux individus, où le fouilli amène souvent des effets pervers. (Où c'est plus payant de quitter un emploi à $20/heure afin de bénéficier de certains programmes et crédits d'impôt) Je pense qu'on se rejoint là-dessus. Il faut se poser 3 questions quand on veut améliorer la productivité d'un service ou d'un ministère: -Quoi ? -Pourquoi ? -Comment ? Le Quoi est un inventaire des programmes et des tâches à accomplir. Le Pourquoi est la raison de l'existence de ce programmes ou des tâches qui sont à faire. On décide ici de la pertinence ou non de certaines activité de même que de la redondance possible de programmes (on peut alors choisir de garder le meilleur ou de fusionner plusieurs programmes semblables)). Finalement, le Comment détermine la façon la plus efficace d'accomplir les tâches pour que le résultat final soit obtenu avec les moins de coûts possible. Si on fait tout ça pour tout ce que le gouvernement fait, je suis certain qu'on peut dégager des économie substantielles et libérer une grande de main-d'œuvre (ou du moins limite les embauches futures). C'est gagnant pour tout le monde (saur les syndicats…). 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Né entre les rapides Posté(e) 17 mai 2022 Partager Posté(e) 17 mai 2022 Il y a 3 heures, ToxiK a dit : Je pense qu'on se rejoint là-dessus. Il faut se poser 3 questions quand on veut améliorer la productivité d'un service ou d'un ministère: -Quoi ? -Pourquoi ? -Comment ? Le Quoi est un inventaire des programmes et des tâches à accomplir. Le Pourquoi est la raison de l'existence de ce programmes ou des tâches qui sont à faire. On décide ici de la pertinence ou non de certaines activité de même que de la redondance possible de programmes (on peut alors choisir de garder le meilleur ou de fusionner plusieurs programmes semblables)). Finalement, le Comment détermine la façon la plus efficace d'accomplir les tâches pour que le résultat final soit obtenu avec les moins de coûts possible. Si on fait tout ça pour tout ce que le gouvernement fait, je suis certain qu'on peut dégager des économie substantielles et libérer une grande de main-d'œuvre (ou du moins limite les embauches futures). C'est gagnant pour tout le monde (saur les syndicats…). Ça fait au moins 40 ans que ces exercices ont cours de temps en temps au sein du gouvernement fédéral. Le "principe" est donc bien connu. Ce qui a pu faire défaut, c'est la persistance dans la mise en oeuvre. Un nouveau gouvernement est élu, ou bien les circonstances appellent des interventions "urgentes" (souvent promises lors des campagnes électorales), et tout est à recommencer -- ce qui n'est pas ressenti avec la même urgence. Ceci dit, certaines simplifications, révisions des méthodes et des procédures, informatisation, etc. ont bel et bien été introduites. Je suis beaucoup moins familier avec la bureaucratie provinciale. Ce que j'ai pu observer à titre de citoyen ordinaire, c'est que d'ambitieuses tentatives de réforme, notamment dans les secteurs clefs de la santé et de l'éducation, ne semblent pas avoir donné des résultats probants, au bas mot. Les gouvernements provinciaux, y compris celui du Québec, sont beaucoup plus axés sur la prestation directe de services aux citoyens; aussi, leurs budgets combinés (la somme des budgets provinciaux) sont nettement plus considérables que celui du fédéral: c'est d'abord là que les gains d'efficacité seraient les plus importants. Aussi, il ne faudrait pas négliger les administrations municipales (qui demeurent des créations des législatures provinciales). Puis entre les deux, on trouve des "structures" dont le rôle et les attributions gagneraient à être clarifiés. On voudrait que leur contribution soit positive. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
andre md Posté(e) 17 mai 2022 Partager Posté(e) 17 mai 2022 20 hours ago, Norman said: En effet une grande partie des tâches de bureaux est en train d’être automatisée. Pour ce qui est de la santé ce sont des investissements considérables mais qui si on laissait le privé s’en charger seraient mieux réussis. Je pense à Dialogue par exemple qui n’a pas besoin de toute l’infrastructure existante. Il faut donc laisser de nouveaux modèles émerger afin de faciliter cette transformation. La construction ou la mécanique en effet c’est souvent plus complexe mais ça va venir rapidement au vu des gains majeurs d’efficacité qui peuvent être réalisés. Par conséquent de nombreuses entreprises font de la recherche pour arriver à automatiser une grande partie des tâches, ce qui va arriver dans la prochaine décénie. Évidemment les PME à court terme sont laissées pour compte mais on voit plusieurs compagnies robotique américaines qui émergent avec un système de location de robots “intelligents” qui vont accélérer cette adoption. Les robots obtiennent un meilleur rendement pour les placements boursiers que les conseillers financier. https://www.lesaffaires.com/mes-finances/placement/les-robots-conseillers-debarquent/583563 Quoiqu'en disent certain on a besoin de main d'oeuvres dans beaucoup de domaine et ne peut pas vraiment automatisé ces postes de travail. Je ne voit pas comment on pourrai utiliser un robot pour changer un demarreur ou remplacer des lames de suspension sur un vehicule. Meme chose dans la construction. Dans le milieu de la santé c'est la meme chose. On peut utiliser des nouveau outils pour nous aider dans notre travail mais reste que le besoin de main d'oeuvre est la. J'ai des outils electrique pour acceler mon travail mais reste que j'utilise toujours encore des outils manuels. Et a moins que l on de se debarasse des magasins , restaurant , entrepots etc... Les jobs a faible valeur ajouté seront toujours la dans une certaine mesures. Amazon peine a recruter pour ses entrepot et c'est les champions de l'automatisation. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Norman Posté(e) 17 mai 2022 Partager Posté(e) 17 mai 2022 3 hours ago, andre md said: Les robots obtiennent un meilleur rendement pour les placements boursiers que les conseillers financier. https://www.lesaffaires.com/mes-finances/placement/les-robots-conseillers-debarquent/583563 Quoiqu'en disent certain on a besoin de main d'oeuvres dans beaucoup de domaine et ne peut pas vraiment automatisé ces postes de travail. Je ne voit pas comment on pourrai utiliser un robot pour changer un demarreur ou remplacer des lames de suspension sur un vehicule. Meme chose dans la construction. Dans le milieu de la santé c'est la meme chose. On peut utiliser des nouveau outils pour nous aider dans notre travail mais reste que le besoin de main d'oeuvre est la. J'ai des outils electrique pour acceler mon travail mais reste que j'utilise toujours encore des outils manuels. Et a moins que l on de se debarasse des magasins , restaurant , entrepots etc... Les jobs a faible valeur ajouté seront toujours la dans une certaine mesures. Amazon peine a recruter pour ses entrepot et c'est les champions de l'automatisation. Honnêtement pour bien connaître les dernières avancées dans cette industrie, la robotisation va être capable justement de prendre le relai dans les jobs à faible valeur ajoutée d’ici moins d’une décennie 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
andre md Posté(e) 17 mai 2022 Partager Posté(e) 17 mai 2022 1 hour ago, Norman said: Honnêtement pour bien connaître les dernières avancées dans cette industrie, la robotisation va être capable justement de prendre le relai dans les jobs à faible valeur ajoutée d’ici moins d’une décennie N'empeche qu'un entrepot tres automatisé comme celui de terrebonne compte quand meme 190 employés. https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2022-02-09/sobeys/des-employes-du-centre-de-distribution-a-terrebonne-declenchent-une-greve.php Et c est des jobs que Legault aime aux alentours de son fameux 56 000 $ . Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Né entre les rapides Posté(e) 18 mai 2022 Partager Posté(e) 18 mai 2022 Il ne s'agit pas d'essayer de remplacer toutes les fonctions accomplies par les humains! On ne veut pas passer d'un extrême à l'autre, de la pénurie de main d'oeuvre au chômage généralisé. En ce qui a trait aux "jobs à faible valeur ajoutée", ils ne sont pas tous condamnés, ni à disparaître ni même à continuer d'offrir de bas salaires. La raréfaction de la main d'oeuvre rattachée à ces secteurs fait/fera en sorte d'exercer une pression à la hausse sur les salaires d'équilibre. On peut faire une distinction entre 1) les secteurs produisant des biens et (surtout) des services destinés au marché domestique sans possibilité de concurrence étrangère; et 2) ceux produisant des biens (surtout) et des services ouverts à la concurrence étrangère, tant sur le marché domestique que sur les marchés internationaux. Les premiers peuvent collectivement augmenter leurs prix et les salaires de leurs employés au-delà du taux général d'inflation. Cette augmentation relative des prix affectera négativement la demande, mais pas nécessairement dans une proportion similaire: diminution de l'offre globale mesurée en dollars constants, mais pas nécessairement en dollars courants. Les entreprises et les employés restants se partageront une valeur ajoutée accrue; on ne pourra plus invariablement dire que leurs jobs sont à faible valeur ajoutée, car celle-ci se mesure aux prix du marché. Quand aux seconds, étant soumis à la concurrence internationale, ils ne pourront imiter les premiers que si les mêmes pressions s'exercent chez leurs principaux concurrents. S'il s'agit des USA, je pense qu'il y a de bonnes chances que ce soit le cas. Pour les autres pays, le tableau est très variable. En même temps, des secteurs qui affichent présentement des valeurs ajoutées élevées (et des salaires à l'avenant) ne sont pas tous à l'abri de futures baisses causées par une intensification de la concurrence et/ou par l'introduction de techniques plus efficaces. L'assemblage des automobiles est un bon exemple. Les niveaux d'emplois et les salaires relatifs payés en Occident ont baissé depuis au moins 40 ans, tandis que la production s'est largement déplacée vers des pays à bas coûts. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
KOOL Posté(e) 19 mai 2022 Partager Posté(e) 19 mai 2022 Seulement une trentaine d'emplois mais qui sait ce que ça pourrait avoir comme autres répercussions : https://www.journaldemontreal.com/2022/05/18/le-promoteur-du-world-trade-center-sinstalle-a-montreal#cxrecs_s 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Normand Hamel Posté(e) 19 mai 2022 Auteur Partager Posté(e) 19 mai 2022 Extraits de l'article référé par Kool: Silverstein Properties, le promoteur immobilier des tours du World Trade Center, installera ses pénates à Montréal. L’entreprise souhaite y implanter un important centre de recherche et développement, Inspire Labs, ce qui va contribuer à la création de 30 emplois dans la métropole. À Montréal, le centre travaillera à la transformation d’une application de gestion des 50 000 locataires du promoteur en une solution numérique personnalisée. Un autre projet intitulé RTSP, s'adresse aux entreprises qui cherchent à offrir à leur personnel des espaces lors de voyages professionnels. Le dirigeant de la firme n’a pas voulu détailler l’ampleur de l’investissement, mais il s’agira d’un actif stratégique pour le promoteur. « Il s’agira de notre plus grand centre de recherche et développement », a souligné M. Weisman. 1 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Normand Hamel Posté(e) 19 mai 2022 Auteur Partager Posté(e) 19 mai 2022 il y a 11 minutes, KOOL a dit : Seulement une trentaine d'emplois mais qui sait ce que ça pourrait avoir comme autres répercussions Merci pour le partage, mais il aurait peut-être été préférable de l'inscrire dans le fil Économie de Montréal car cette nouvelle concerne d'abord et avant tout Montréal. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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