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Enjeux de densité urbaine


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Le 2020-01-14 à 12:27, Ousb a dit :

Ces shémas sont tellement biaisés en défaveur des tours. Pourquoi en mettre une seule et du parking ?

C'est vrai que le parking pourrait laisser place à du vert, ou bien à une autre tour.

Toutefois, le verdissement autour d'une tour et le verdissement en cour intérieure ou en cour individuelle n'a pas la même valeur ni la même fonction.

Autour d'une tour, l'espace vert est contemplatif, on le regarde. Il est très rarement utilisé par les gens pour différentes raisons. Les gens se sentent observées, les gens n'ont pas l'impression que cet espace leur appartient. Ce n'est pas mal en soi, mais ça ne fonctionne pas pour tout le monde. En coeur d'ilot, et encore plus en cour privé, les gens s'approprient l'espace, l'utilisent. Le sentiment de sécurité est fort, l'espace est agréable, à la bonne échelle. Un quartier comme l'île-des-soeurs a une clientèle qui fonctionne bien avec les espaces verts contemplatifs, mais si on veut attirer les familles en ville et compétitionner avec les banlieues, ça prend des quartiers de l'option 3.

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  • 2 semaines plus tard...
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Le 2020-01-14 à 12:27, Ousb a dit :

Ces shémas sont tellement biaisés en défaveur des tours. Pourquoi en mettre une seule et du parking ?

Je crois qu’il est clair que le but est de montrer des formes bâties différentes à densité égale, pour fin d’illustration. Pas besoin d’un schéma pour montrer que des tours plus hautes seraient plus denses, à occupation du sol égale...

Je trouve que le schéma fait très bien la job d’illustrer en quoi les politiques actuelles de densité fixe peuvent avoir un effet pervers.

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Il y a 5 heures, bob a dit :

Je trouve que le schéma fait très bien la job d’illustrer en quoi les politiques actuelles de densité fixe peuvent avoir un effet pervers.

La oui on est d’accord. Mais le caption disait « pas besoin de tours pour amenager des milieux de vie denses. » un truc du genre. Mais la vérité c’est que ça dépend de quel niveau de densité on parle et de quel aménagement on souhaite (en terme d’emprise au sol par exemple). Selon la publication ce schema avait pour but de décrédibiliser la nécessité des tours. Or il n’en est rien. Voila ce à quoi j’ai réagi

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  • 3 années plus tard...
il y a 9 minutes, Le Roach a dit :

Il faudrait faire ça ici, mais Montréal (une administration supposément pro TEC et pro logements et qui n'écoute jamais les NIMBY (uniquement ceux qui sont contre les pistes cyclables, évidement...)) s'y opposerait surement.

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  • 2 mois plus tard...

Dans le Devoir aujourd'hui, j'ai mis en gras un passage intéressant:

Les villes doivent cesser d’imposer une densité maximale, plaident des experts

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Les grands centres doivent cesser d’imposer une densité maximale aux projets immobiliers et être tenus d’alléger la charge fiscale imposée aux projets immobiliers à but non lucratif, plaide un comité d’experts canadiens à la recherche de solutions à la crise du logementqui frappe le pays.

Le Groupe de travail indépendant sur l’habitation et le climat, composé d’une quinzaine d’experts, notamment en urbanisme et en architecture, de même que de plusieurs anciens politiciens, a réalisé un plan détaillé d’une soixantaine de pages comprenant une dizaine de recommandations destinées aux différents paliers de gouvernement. L’objectif de cette démarche : faciliter l’atteinte de la cible fixée par la Société canadienne d’hypothèques et de logement, selon laquelle 5,8 millions de propriétés devraient être construites à l’échelle du pays d’ici 2030 afin de rétablir l’abordabilité du marché immobilier pour les Canadiens.

En ce sens, les auteurs du rapport, rendu public ce mardi, proposent notamment que les villes et les provinces cessent d’imposer une densité maximale aux projets immobiliers dans certains secteurs, afin que ceux-ci puissent accueillir plus de logements. Les membres de ce groupe de travail estiment en particulier que des développements immobiliers de grande hauteur devraient être autorisés dans les secteurs desservis en transport en commun, dans une optique de développement durable. « Ça ne fait pas de sens d’avoir une densité basse autour de secteurs où il y a un bon réseau de transport en commun, comme le [Réseau express métropolitain] », illustre en entrevue Lisa Raitt, ex-ministre fédérale des Transports et membre de ce groupe, jointe par Le Devoir en amont de la publication de ce rapport obtenu sous embargo.

À l’inverse, les nouvelles constructions devraient être interdites dans les zones inondables ou ayant été la proie dans le passé d’incendies de forêt dont l’intensité a pris de l’ampleur dans les dernières années, notent les membres de ce groupe de travail. « On doit s’assurer que les gens ne construisent pas dans des zones où c’est voué à l’échec », puisque leur demeure y sera détruite dans les prochaines années par les aléas du climat, souligne Mme Raitt.

Traitement différencié

Le rapport recommande d’autre part que 40 % des 5,8 millions d’unités qui seront construites au pays soient des logements à but non lucratif, et donc protégées de la spéculation immobilière. Pour faciliter l’atteinte de cette cible, le rapport recommande aux villes canadiennes de « renoncer aux redevances d’aménagement et aux taxes foncières sur toutes les formes de logement dont l’abordabilité est garantie pour 40 ans ».

« Ce qu’on demande au niveau municipal, c’est un traitement différencié en faveur du secteur à but non lucratif », afin que les promoteurs privés développent un plus grand appétit en faveur de la construction de logements abordables, explique en entrevue Adam Mongrain, directeur des dossiers en habitation de Vivre en ville. « Il y a beaucoup de nos mesures qui vont dans le sens de réduire les coûts de réalisation de la construction neuve pour que les projets à but non lucratif réussissent à trouver preneur », relève-t-il. Le rapport demande également aux pouvoirs publics de faciliter la conversion de bureaux en logements dans les centres-villes, comme cela se fait déjà à certains endroits.

À l’approche de la saison des budgets, tant de la part des provinces que du gouvernement fédéral, Lisa Raitt se montre d’ailleurs optimiste quant à la place que ceux-ci accorderont à la crise du logement, qui est au coeur des préoccupations des Canadiens. « Les gouvernements vont vouloir agir, et rapidement », espère-t-elle.

http://url4076.ledevoir.com/ls/click?upn=u001.u5fP6CjschWVz-2B-2BJCjMy2d0DbLyoi6nGyDdbkcYjJF751eRYblSC5kIRbv4l8NHE0wJ-2FkYGolrErlN-2Bb2DuN-2BlVFdB-2FBwIQip0EeEsZ46GMHUQQKx0C0UvE9TZlLBWeXun4HYo9KypAP-2FBeAcPHUxr9H2StFzZiA8kVGbtA-2B3LoHsf4M3muz6lYolOxge-2FbzFy84_Xtt4-2FBpONRcUua7JLxmdyMhJQ-2B85d-2FEXCpPPJUB024kEoAR1GnDWiyNEe-2BTvEI5k1tjLYkjLszaYGeN-2F4xBf-2F1JZT3zYry9bVR70QpO5Id8EmnZzcVHdlkx6BxnhViIGAcLx3VOpm-2BgbWygnu5TK1V12py7TVSpnuEHJTIfK-2BiaQhbuRa3m69IMwf0pn4Fz9benuF0eCxABKeqrRMwj9RA-3D-3D

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Dans La Presse ce matin:

GRAND MONTRÉAL

La densification divise les élus

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Avec la nouvelle proposition, le seuil de densification des quartiers de Brossard près des stations du REM passerait au-dessus du seuil actuel au centre-ville de Montréal.

Préparez-vous à voir votre quartier changer de visage. Les maires du Grand Montréal discutent ces jours-ci de la possibilité d’y augmenter de manière importante la densité, au risque de « bouleverser considérablement l’équilibre et la qualité de vie » dans certains secteurs, selon des élus rébarbatifs.

La Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) propose de doubler, tripler, voire quintupler les objectifs de densification dans la région métropolitaine, afin d’y voir naître des centaines de milliers de logements. Les quartiers traversés par le métro et les villes desservies par le REM ou un train de banlieue sont particulièrement visés.

La CMM propose ainsi d’exiger une densité de 450 logements par hectare au centre-ville de Montréal, alors que le seuil était de 150 logements par hectare jusqu’à maintenant. Pour les quartiers de banlieue dotés d’une gare du REM, le seuil passerait de 80 à 200. 

Concrètement, de telles hausses des seuils de densité augmenteraient de façon importante le nombre de tours d’habitation en ville et en banlieue, selon l’urbaniste émérite Gérard Beaudet.

Les tenants de la proposition la qualifient de « responsable et réaliste », mais des critiques dénoncent une « densification à tout prix » préoccupante. Avec les nouveaux seuils, « des tours de 30 étages feront face à des bâtiments de deux étages », prévoit l’arrondissement de Montréal-Nord. Westmount dénonce des « cibles irréalistes et non souhaitables », Saint-Léonard craint « des projets qui seront complètement hors d’échelle avec les milieux établis », alors que Saint-Laurent déplore une cible « disproportionnée ». Le Plateau-Mont-Royal devrait être parsemé de tours de moyenne hauteur, selon une modélisation effectuée par la Ville de Montréal.
 

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MODÉLISATION AGGLOMÉRATION DE MONTRÉAL

Modélisation de l’impact des seuils de densité proposés par la CMM, près du métro Mont-Royal (vue vers l’ouest et le mont Royal).

Le champ de bataille pour cet affrontement : l’élaboration du prochain Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD), qui doit être adopté l’an prochain et sur lequel les 82 municipalités du Grand Montréal devront s’aligner. Une première version circule dans les couloirs des hôtels de ville de la région depuis l’automne dernier. Les critiques envers cette proposition viennent d’être révélées au grand jour dans un document du conseil d’agglomération de Montréal (la structure qui regroupe les villes de l’île).

« Pas du copier-coller »

C’est la conseillère municipale montréalaise Marie Plourde qui a été choisie pour mener le processus d’élaboration du PMAD, avec une quinzaine d’autres élus de partout dans le Grand Montréal.

« On a besoin d’avoir un plan commun pour l’ensemble de la région métropolitaine », a fait valoir l’élue, mardi, en entrevue avec La Presse. Leur travail a commencé en 2022 et devrait aboutir en 2025 avec l’adoption du plan.

Ce sont des hausses qui peuvent être significatives dans certains endroits qui sont capables de le soutenir. On n’impose pas des seuils élevés dans des endroits qui ne pourraient pas le soutenir, qui n’ont pas de transport en commun. Ce n’est pas du copier-coller sur l’ensemble du territoire.

 La conseillère municipale Marie Plourde

Ces seuils s’appliquent seulement aux développements et aux redéveloppements, a-t-elle souligné.

Mme Plourde a indiqué avoir pris connaissance de l’avis très critique de l’Agglomération de Montréal. « Nous sommes en période de consultation avec les MRC, les municipalités et le gouvernement. Cette période nous permet d’ajuster certains seuils à l’aide des commentaires constructifs reçus tels que ceux-ci », a-t-elle ajouté. De « nouveaux seuils » ont d’ailleurs été présentés à la Ville de Montréal dans les derniers jours.

Le plan semble avoir l’appui de l’administration Plante. « La ville est favorable à l’approche de densification du PMAD, mais certaines méthodes de calcul proposées dans le projet de la CMM étaient difficilement applicables sur le territoire », a indiqué le cabinet de la mairesse Valérie Plante, par écrit, mardi. « Le prochain plan d’urbanisme et de mobilité sera en adéquation avec ces objectifs de densification. »

Le visage de Montréal « complètement » transformé

Pour Gérard Beaudet, urbaniste émérite et professeur à l’Université de Montréal, une augmentation si rapide des seuils de densité risque d’être problématique.

Une telle proposition suppose de transformer « complètement » le visage de Montréal. 

Pour atteindre ces densités-là, si on veut qu’il reste des espaces verts et des parcs, il va falloir construire en surhauteur partout. Et ça non plus, les gens n’en veulent pas nécessairement.

 Gérard Beaudet, urbaniste émérite et professeur à l’Université de Montréal

Il ne faut pas oublier, a ajouté l’urbaniste, que l’application de ces seuils sera nécessairement inégale sur le territoire. « Il y a des milieux où on ne pourra pas densifier, les gens vont s’y opposer : il y a des banlieues pavillonnaires haut de gamme où les gens ont tous les moyens qu’il faut pour s’opposer à quelque forme de densification que ce soit », a-t-il dit. Ce sont alors des secteurs moins nantis qui risquent de voir leur densité augmenter « encore plus ».

 

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2024-03-13/la-densification-divise-les-elus.php

 

Modifié par Brick
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