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Normand Hamel

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Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. Comment Montréal est devenue une Silicon Valley de l'IA Reportage à Montréal, devenue en quelques années, à force de subsides et des efforts d’un parrain de l’apprentissage profond, Yoshua Bengio, une des chefs de file mondiales de l’intelligence artificielle. On y entre sans histoires comme dans n’importe autre lieu, « comme dans une grange ». Ici, pas de portique. Pas de gardien, ou d’hôte d’accueil. A peine une pancarte pour indiquer qui siège où. Pendant 50 ans, dans ces deux immeubles, on a filé, tissé, cardé, peut-être teint. L’endroit était autrefois une manufacture de textile, Tricots Main Inc. Aujourd’hui s’y tisse tout autre chose : des lignes et des lignes de code. Dans de larges open spaces s’élèvent les cliquetis de programmeurs sur leurs claviers. Sur les murs en verre s’étalent au feutre blanc de jolies arabesques, formules mathématiques et autres esquisses d’algorithmes. Nous sommes au 6650-6666 rue Saint-Urbain à Montréal. Plus précisément, dans le complexe O Mile-Ex qui accueille le MILA (Montreal Institute for Learning Algorithms), la plus grande cité de recherche en intelligence artificielle (universitaire) au monde. Le MILA est un centre de recherche - le plus important en milieu universitaire en apprentissage profond - qui explore une idée « de la recherche à son application ». A des chercheurs académiques se greffent des chercheurs appliqués, des programmeurs, un incubateur d’entreprises et un groupe de transfert technologique. Les murs sentent encore un peu la peinture. L’espace a ouvert en janvier 2019 et accueille encore de nouveaux arrivants. Samsung vient de rejoindre la liste notable des entreprises partenaires à occuper le lieu. On compte en tout 13 laboratoires d’entreprise. En face, Microsoft bâtit ses prochains bureaux qui accueilleront plusieurs équipes de recherche en IA. Dans ce quartier Mile End, où se croisaient et croisent encore le plus grand nombre de hipsters au m2 et toute la fine fleur artistique montréalaise – les théâtreux en ont fait leur quartier, le groupe Arcade Fire y logerait et le réalisateur Xavier Dolan y avait situé le cœur de l’action de ses Amours imaginaires ­­- se pressent désormais étudiants, entrepreneurs, cadres d’entreprise et aussi, la plus grande concentration de chercheurs en apprentissage profond au monde (350). A l’origine, Yoshua Bengio, l’un des pères fondateurs du deep learning et clairement, le Parrain de ces lieux. Il n’y a pas un jour où on n’entendra pas son nom invoqué plusieurs fois. En plus d’être une superstar parmi ses pairs, Bengio vient de recevoir le Prix Turing, sorte de « Nobel de l’informatique » aux côtés de Geoffrey Hinton, directeur de la recherche chez Google et Yann Le Cun, patron de l’IA chez Facebook. Trois princes de l’apprentissage profond, 2 façons différentes d’aborder la recherche. Contrairement à ses camarades, Yoshua Bengio n’a pas encore cédé aux sirènes des GAFA et est en train de bâtir, bien entouré, une Mecque - éthique - de la recherche en intelligence artificielle. Il est un des premiers chercheurs à avoir ouvert le débat autour d’une IA responsable qui s’est concrétisé d'une part, dans une Déclaration de Montréal « pour un développement responsable de l’IA », et d’autre part, dans un département entier consacré à l’exploration du sujet de l'IA pour le bien via des projets de recherche concrets. L’histoire du MILA remonte à 1993. Yoshua Bengio fonde alors à l’Université de Montréal le LISA – Laboratoire d’informatique des systèmes adaptatifs. « Il y a eu une longue traversée du désert. Certaines recherches étaient compliquées à prouver, faute d’ordinateurs assez puissants, explique Vincent Martineau, notre guide et directeur de la communication du centre, c’est à partir de 2005 qu’on commence à pouvoir prouver la théorie de l’apprentissage profond ». Les données – la Big Data - foisonnent et la puissance de calcul est à disposition. 2014, le LISA devient MILA. 2015, l’Alphago de Google Deep Mind triomphe face à Lee SeDol, maître du jeu de go, réputé complexe. Depuis, l’apprentissage profond jouit d’une hype sans précédent auprès du grand public et des grandes entreprises. Au niveau gouvernemental, elle devient un enjeu de développement économique. Entreprises + chercheurs = IA Le gouvernement canadien annonce en mars 2017 sa grande stratégie pancanadienne en matière d’intelligence artificielle et la dote d’un budget de 125 millions de dollars canadiens, soit 83 millions d’euros avec pour objectif de financer des projets de recherche. Le MILA récupère la part du lion (le tiers, 44 millions de dollars). Le gouvernement du Québec annonce, lui, le financement d’un cluster en IA, doté de 100 millions de dollars sur 5 ans. L’université de Montréal, fief de Yoshua Bengio, est alors mandatée pour mettre en place un institut québécois de l’Intelligence artificielle. Le MILA est intronisé, et séduit. « L’année passée, on a reçu un millier de candidatures. On en a sélectionné une centaine », se félicite Vincent Martineau. Le MILA attire au bercail les chercheurs exilés à l’étranger. L’histoire de Simon Lacoste-Julien, c’est un peu le retour de l’enfant prodigue. Ce chercheur spécialisé en apprentissage automatique a passé quelques années en France et dirigé un groupe de recherche à INRIA. Il était resté suffisamment longtemps pour être « sur le point de demander {sa] citoyenneté française ». Yoshua Bengio le rattrape tout juste et lui propose de le rejoindre au MILA. Aujourd’hui, rattaché à l’Université de Montréal, il enseigne… et vient de prendre la tête du SAIT Lab, le laboratoire de recherche en apprentissage profond de Samsung à Montréal. Un combo qui détonne en France où les liens entre entreprises et recherche sont autrement réglementés. Bengio avait d’ailleurs donné le la, en cofondant la startup Element AI, qui permet aux entreprises de bénéficier de l’expertise en intelligence artificielle de chercheurs. L’IVADO (Institut de valorisation des données), qui rassemble sur l’initiative de l’Université de Montréal, d’HEC Montréal et de Polytechnique Montréal industriels et universitaires (1200 !) autour de la science des données, de l’intelligence artificielle et de la recherche appliquée, suit. Les germes de l’écosystème montréalais sont là : la recherche fondamentale côtoie la recherche appliquée qui se fond en transfert technologique au profit de la création d’entreprises ou d’entreprises existantes. « Vous savez, 85% de la recherche au Canada se fait en université, explique Gilles Savard, directeur général de l’IVADO, le lien avec les entreprises et les industries se fait de manière naturelle. Chez nous, les universités sont très présentes dans les clusters et les pôles de compétitivité ». « Cette proximité avec la recherche fait partie de l’attrait de Montréal », renchérit Gwendal Bihan, PDG de la startup française Axionable, installée dans la ville québécoise. Alléchées par le vivier de talents technologiques des universités – McGill, l’Université de Montréal, Polytechnique Montréal et HEC Montréal, les entreprises étrangères s’installent (Ubisoft est pionnière). La ville concentrerait la plus forte concentration d’emplois technologiques du Canada – 70% supérieur à la moyenne canadienne (selon une étude du Brookfield Institute for Innovation and Entrepreneurship). GAFA, attention danger ? Quand on l’interroge sur la place des GAFA, le directeur général de l’IVADO, Gilles Savard, se renfrogne. « Le problème, c’est que 90% des experts en deep learning travaillent aujourd’hui avec ces géants. Quand le scandale Cambridge Analytica a explosé, personne n’a vraiment écrit sur le sujet. Vous comprenez, la personne qui collabore avec Samsung, elle ne va pas critiquer Facebook, et vice versa ». De peur d’être à son tour critiqué le jour où un scandale similaire émerge, pense-t-on. Il existe donc bel et bien le risque pour le milieu universitaire de manquer de distance, mais aussi celui de perdre, face à des GAFA plus généreux en salaires, leurs talents. Et pour cause, un post-doctorant en apprentissage automatique peut doubler ou tripler son salaire s’il accepte l’offre d’un GAFA. Même tarif pour les professeurs « pourtant bien payés au Canada ». Simon Lacoste-Julien l’explique par les conditions offertes par ces laboratoires de recherche. « Elles sont merveilleuses. On travaille à des projets de recherche fondamentale avec beaucoup plus de ressources, aucun problème administratif et quasiment la même liberté académique que dans les universités ». Dans les locaux, une office manager nous glisse que les recrues chercheurs de ces laboratoires sont très regardants quant à la « cuisinette » et son contenu. Chez FAIR Montréal, le laboratoire de recherche en IA de Facebook à Montréal, la « cuisinette » est une véritable épicerie. On y sert du café avec des machines proches de celles de Starbucks, fruits et jus cohabitent avec des snacks colorés. Au sous-sol, des tables de ping-pong, baby-foots et salles pour faire du yoga et du Pilates. La revanche des nerds serait-elle enfin arrivée, se surprend-on à penser. Les forces vives de la recherche universitaire ne vont-elles pas s’assécher au profit de structures plus grandes et tuer toute créativité ? Mais à quel prix ? A force, les forces vives de la recherche universitaire ne vont-elles s’assécher au profit de structures plus grandes et tuer toute créativité ? « La communauté scientifique s’interroge énormément, répond Simon Lacoste-Julien, on ne peut pas avoir tous les professeurs qui s’en vont dans les entreprises. C’est aussi pour ça que je reste professeur. Je ne suis qu’à 20% chez Samsung ». « Ce que j’aime à Montréal, c’est qu’on peut bénéficier à la fois d’une vie de recherche très riche et dans de très bonnes conditions et à la fois, d’une scène culturelle foisonnante », nous raconte Sasha Luccioni, jeune chercheuse au MILA. Sauf que si la créativité universitaire montréalaise a peut-être encore des beaux jours devant elle, la créativité artistique est autrement menacée, du moins dans ce quartier de Mile-Ex. Dans le quartier, des artistes s’inquiètent de la vente de bâtiments qui abritaient des ateliers d’artistes. « C’est sûr que, comme artiste, on ne peut pas contribuer de la même façon qu’un entrepreneur qui va venir ici et construire un édifice de huit étages pour accueillir une compagnie comme Facebook, s’inquiète l’artiste Dominique Pétrin au micro de Radio Canada. On ne peut pas compétitionner avec ça. Mais est-ce qu’on peut être inclus là-dedans ? ». https://usbeketrica.com/article/comment-montreal-est-devenue-une-silicon-valley-de-l-ia
  2. Nouveaux records pour Montréal International Une croissance marquée des investissements étrangers et du nombre d’embauches de travailleurs qualifiés internationaux Le Grand Montréal n’aura jamais été aussi attractif. En 2019, Montréal International (MI) a appuyé 89 projets d’investissements directs étrangers, dont 58 implantations, ce qui signifie l’arrivée de plus d’une nouvelle entreprise par semaine sur le territoire. L’équipe de MI a également facilité le recrutement de plus d’un millier de travailleurs qualifiés internationaux et joué un rôle stratégique dans l’implantation de deux organisations internationales en plus d’en créer une de toute pièce, à la demande du gouvernement du Québec. Ces résultats records ont été dévoilés lors d’une conférence de presse par Stéphane Paquet, président-directeur général de Montréal International, et Jean Laurin, président du conseil d’administration, en présence d’ÉlisabethBrière, députée de Sherbrooke et secrétaire parlementaire de la ministre du Développement économique et des Langues officielles ; Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation ; Nadine Girault, ministre des Relations internationales et de la Francophonie ; Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal et Valérie Plante, mairesse de Montréal et présidente de la Communauté métropolitaine de Montréal. Investissements directs étrangers (IDE) En 2019, Montréal International a accompagné les projets d’implantation ou d’expansion dans la région de 89 sociétés étrangères, dont les investissements records totalisent 2,642 G$, une hausse de 7 % par rapport à 2018 et 30 % par rapport à 2017. Ces projets ont permis la création de 7 712 emplois directs et le maintien de 349 emplois, avec un salaire moyen de 84 407 $. Encore une fois cette année, les secteurs de haute technologie demeurent les piliers économiques du Grand Montréal et font rayonner le savoir-faire de la région sur la scène internationale. Les secteurs du logiciel, de l’aérospatiale, des effets visuels et animation, des jeux vidéo et de l’intelligence artificielle se démarquent, regroupant à eux seuls plus de la moitié des investissements accompagnés par MI en 2019. L’ensemble des projets émanent des Amériques (52 %), d’Europe (33 %) et d’Asie-Pacifique (15 %). Pour une deuxième année, MI a poursuivi ses activités de promotion et de prospection d’entrepreneurs internationaux à fort potentiel. Les efforts de l’équipe ont porté fruit puisque 11 startups se sont installées dans la grande région montréalaise au cours de l’année. Talents internationaux En 2019, Montréal International a contribué au recrutement de 1 122 travailleurs qualifiés et expérimentés, soit une augmentation de 75 % par rapport à l’année précédente, grâce à la tenue de 21 missions de recrutement international auxquelles ont participé 229 entreprises du Grand Montréal. L’initiative Je choisis Montréal, lancée par Montréal International en collaboration avec le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI), a permis de rencontrer en 2019 plus de 10 300 étudiants internationaux déjà présents dans la région afin de leur faire valoir les avantages d’un projet de vie à Montréal. Le volet d’attraction d’étudiants internationaux s’est traduit par la tenue de 7 missions de recrutement et 3 salons virtuels, ayant mené à la rencontre de plus de 5 500 candidats à l’étranger. Mentionnons que Montréal International appuie également les entreprises et les travailleurs dans leurs démarches d’immigration. Pour la résidence temporaire, 573 travailleurs et leur famille (1 111 personnes au total) ont ainsi pu bénéficier des conseils de l’organisation. Organisations internationales Au cours de l’année 2019, MI a également eu l’occasion d’attirer deux nouvelles organisations internationales à Montréal, tout en apportant son soutien à 42 organisations qui ont bénéficié de 150 interventions stratégiques. Le Global Open Data for Agriculture and Nutrition a déménagé son siège social d’Oxford au Royaume-Uni à l’Université McGill à Montréal. L’organisation, qui s’est donné pour mission de promouvoir la sécurité alimentaire et d’enrayer la famine à l’échelle mondiale, compte tirer avantage de la réputation grandissante de Montréal comme leader en technologie. L’organisation indienne ZMQ Global a quant à elle choisi Montréal pour établir son bureau international afin de mieux soutenir l’autonomie des communautés les plus pauvres et marginalisées. Avec le soutien du gouvernement du Québec, Montréal International a créé l’organisation Égides, l’Alliance internationale francophone pour l’égalité et les diversités, qui contribue à la protection et à l’avancement des droits des personnes LGBTQI. https://www.montrealinternational.com/fr/actualites/nouveaux-records-pour-montreal-international/
  3. Voici le lien: https://www.devisubox.com/dv/dv.php5?pgl=Project/interface&sRef=90H3MZ6K
  4. Si je peux me permettre, voici les tableaux qui vont avec avec l'article de La Presse partagé par @Lappy
  5. Un gros surplus dans les coffres du gouvernement québécois Un surplus de 4,5 milliards se trouvait dans les coffres de l’État québécois à la fin du mois de novembre, une somme qui devrait diminuer considérablement au cours des quatre derniers mois de l’exercice financier en cours, selon le gouvernement Legault. L’excédent qui figure dans le Rapport mensuel des opérations financières au 30 novembre, dévoilé vendredi, en fin d’après-midi, est légèrement plus élevé par rapport à il y a un an et tient compte d’une somme de 1,6 milliard versée dans le Fonds des générations. En excluant ce versement, le surplus est de 6,1 milliards et essentiellement similaire à la période correspondante de l’exercice financier précédent. « Les résultats au 30 novembre confirment la bonne performance économique du Québec », a souligné le ministre des Finances, Eric Girard, dans un communiqué, en réitérant que son budget du 10 mars sera notamment axé sur la lutte aux changements climatiques. Dans sa mise à jour automnale, celui-ci anticipait une hausse du produit intérieur brut de la province de 2,4 % en 2019, soit une augmentation de 0,6 point de pourcentage par rapport à la prévision du dernier budget et une performance supérieure à la moyenne canadienne « pour une deuxième année consécutive ». Malgré tout, d’ici la fin de l’année financière, les engagements pris par Québec devraient faire fondre le surplus à 1,7 milliard, soit la prévision budgétaire. La mise à jour économique de M. Girard prévoyait de nouvelles dépenses de l’ordre de 857 millions dans l’exercice en cours. L’excédent de 1,7 milliard ne tient toutefois pas compte de la provision de 600 millions que devra comptabiliser le gouvernement Legault en raison de la révision à la baisse de son placement dans l’A220 — l’ex-C Series de Bombardier. Québec avait injecté en 2015 environ 1,3 milliard dans ce programme maintenant contrôlé par Airbus et le gouvernement du Québec depuis la sortie récente de Bombardier. Ce placement vaut désormais environ 700 millions. À la fin novembre, les revenus autonomes n’ayant pas été générés par les sociétés d’État totalisaient 58,4 milliards, en hausse de 3,7 %, ou 2,1 milliards, par rapport aux huit premiers mois de l’exercice financier précédent. Québec a pu prélever 945 millions, ou 4,5 %, de plus en impôt sur le revenu des particuliers, notamment en raison d’une croissance des salaires, alors que les dépenses croissantes des ménages et la construction résidentielle ont fait grimper de 877 millions, ou 6 %, le montant obtenu par l’entremise des taxes à la consommation. Les sociétés d’État ont contribué à hauteur de 2,3 milliards aux recettes gouvernementales, ce qui constitue un recul de 15,6 %. « En juin 2018, Hydro-Québec avait réalisé un gain exceptionnel à la suite de la cession partielle de la filiale TM4 », explique-t-on dans le rapport, en ajoutant que les revenus de la société d’État ont été affectés par les températures plus douces. De leur côté, les dépenses de programme ont totalisé 65,4 milliards depuis le début du mois d’avril, en hausse de 5,9 %. Les hausses ont respectivement été de 5,2 % et de 6,1 % en éducation et en enseignement supérieur ainsi qu’en santé et services sociaux. Pour novembre, l’excédent, après le versement au Fonds des générations, a été de 835 millions, par rapport à 857 millions en novembre 2018. https://www.lapresse.ca/affaires/economie/202002/21/01-5261912-un-gros-surplus-dans-les-coffres-du-gouvernement-quebecois.php
  6. Les profits d'Hydro-Québec reculent à 2,9 milliards en 2019 Grâce à un niveau « sans précédent » des ventes d’électricité au Québec et à des exportations soutenues, Hydro-Québec affiche un bénéfice net de plus de 2,9 milliards pour l’exercice 2019 — qui est toutefois en baisse par rapport à l’exercice précédent. Plus précisément, le bénéfice net atteint 2,9 milliards en 2019 comparativement à 3,2 milliards en 2018. La direction d’Hydro-Québec explique la baisse par le fait que lors de l’exercice précédent, en 2018, elle avait enregistré un gain non récurrent de 277 millions après avoir cédé une participation dans sa filiale TM4. Elle explique aussi la baisse par un deuxième élément : en 2019, elle a dû comptabiliser une charge d’amortissement de 46 millions à cause de la radiation de certains coûts du projet Northern Pass Transmission. N’eût été de ces deux éléments, le bénéfice net de l’exercice aurait progressé de 54 millions en 2019 par rapport à celui de 2018, fait valoir la société d’État. Entre autres éléments intéressants de l’exercice 2019 : l’hiver plus froid a fait grimper la consommation d’électricité au Québec, ce qui a permis d’atteindre un sommet historique des ventes de l’ordre de 174,6 térawattheures. Il s’agit d’une augmentation de 1,8 Twh par rapport à 2018. Les exportations n’ont pas été en reste, Hydro-Québec rapportant pour l’exercice 2019 un « fort volume d’exportations nettes » de 33,7 Twh. À elles seules, les exportations contribuent à hauteur de 631 millions au bénéfice net. https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/202002/20/01-5261688-les-profits-dhydro-quebec-reculent-a-29-milliards-en-2019.php
  7. Caisse de dépôt: rendement de 10,4% en 2019 C'est un rendement de 10,4% que Michael Sabia laisse en héritage pour sa dernière année à la tête de la Caisse de dépôt et placement. Hélène Baril - La Presse «Le portefeuille livre la performance attendue», a commenté son successeur, Charles Émond, en conférence de presse. L'année 2019 a été marquée par des marchés boursiers «qui se sont emballés», estime M. Émond, mais la Caisse a gardé les pieds sur terre. «On ne cherche pas à suivre la vague, on cherche une performance stable d'une année à l'autre». La performance de la Caisse en 2019 est inférieure à son indice de référence, en raison notamment de son portefeuille immobilier, qui affiche un rendement de -2,7%. Le rendement de 2019 est le plus élevé des cinq dernières années. Il a ajouté 31,1 milliards à l'actif de la Caisse, qui a atteint 340,1 milliards au 31 décembre. Le rendement des différents déposants varie entre 9,5% et 10,8% pour 2019. Le président-directeur général de la Caisse a souligné que sur un an, cinq ans et dix ans, le rendement est supérieur aux besoins des déposants. Sur les marchés boursiers, la Caisse affiche un rendement de 17,2% pour 2019, une année de tous les records en bourse. C'est un peu moins que l'indice de référence de 18%. Un seul titre peut expliquer ce petit écart, c'est SNC-Lavalin, a précisé M. Émond. Les placements privés, qui prennent de plus en plus d'importance dans le portefeuille de la Caisse, a obtenu un rendement de 10,5%, supérieur à l'indice de référence. La Caisse obtient un bon score pour ses investissements en revenus fixes, dont le rendement a été de 8,9%, supérieur à son indice de référence. Au Québec, la Caisse a investi 3,3 milliards de plus en 2019. Au total, les investissements de la Caisse au Québec atteignent 66,7 milliards, dont 47,6 milliards dans le secteur privé. «C'est là qu'on peut avoir plus d'impact», a assuré Charles Émond. Contre-performance dans l'immobilier La valeur des centres commerciaux au Canada, dans lesquels la Caisse a investi massivement, a baissé en 2019. Des pertes ont aussi été enregistrées dans le marché résidentiel de New York à cause de la réglementation visant à contrôler les hausses de loyer. La sous-performance du secteur immobilier plombe les résultats de la Caisse depuis plusieurs années. «On ne peut pas être satisfait de ce rendement», a commenté la nouvelle responsable du portefeuille, Nathalie Palladitcheff, qui promet un coup de barre. Le portefeuille global de la Caisse a beaucoup changé au cours des dernières années, a précisé son PDG. Il est composé de plus de placements non liquides, dans les infrastructures notamment, et il a une exposition plus grande hors du Canada. La mondialisation de la Caisse se poursuivra, a indiqué M. Émond. «Il faut aller partout sur la planète pour aller chercher du rendement», a-t-il dit. Accusée d'avoir augmenté ses investissements dans les paradis fiscaux, la Caisse affirme que son intention est toujours de réduire son recours aux «juridictions à fiscalité réduite», ce qui peut être difficile dans les transactions réalisées avec des partenaires internationaux . «L'objectif est toujours de réduire la double imposition», a plaidé M. Émond. Le successeur de Michel Sabia s'attend à ce que la recherche de rendement soit plus difficile au cours des prochaines années. Rendement annuel 2019: 10,4% 2018: 4,2% 2017: 9,3% 2016: 7,6% 2015: 9,1% https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/202002/20/01-5261697-caisse-de-depot-rendement-de-104-en-2019.php
  8. C'est une excellente question. C'est peut-être pour une raison technique afin de ne pas nuire aux travaux en cours, ou vice versa. Par ailleurs je remarque que des travaux viennent d'être amorcés dans la rue, sur Côte du Beaver Hall; c'est sûrement en lien avec le chantier.
  9. Caméra de chantier, 16 février.
  10. Caméra de chantier, 15 février.
  11. PROVENCHER_ROY a maintenant une nouvelle série de rendus sur son site. Si certains d'entre eux peuvent vous paraître familiers c'est qu'il s'agit d'anciens rendus qui ont été modifiés. D'autres sont inédits et un seul à ma connaissance a déjà été partagé tel quel. Je préfère les nouveaux rendus aux anciens même s'ils sont assez semblables.
  12. Radio-Canada ne veut pas payer son loyer pour l’instant Radio-Canada doit-elle payer tout de suite son loyer mensuel de 1,8 million de dollars dans la nouvelle Maison de Radio-Canada, même si elle n’y emménagera que dans quelques mois ? La question se réglera devant les tribunaux. Vincent Brousseau-Pouliot - La Presse La société d’État estime qu’elle ne doit pas payer son loyer pour l’instant car la nouvelle Maison de Radio-Canada, où elle est locataire, n’est pas encore prête. Radio-Canada veut plutôt que le propriétaire paie les pénalités prévues au contrat pour le retard des travaux. Le propriétaire, lui, estime plutôt que la Maison de Radio-Canada a été livrée comme prévu le 31 décembre dernier. Et que le loyer d’environ 1,8 million par mois est dû à compter du 1er janvier 2020, tel que prévu au contrat. Devant ce désaccord, le propriétaire de la nouvelle Maison de Radio-Canada, un consortium mené par le promoteur immobilier Broccolini, a intenté une poursuite civile contre Radio-Canada mardi dernier. Le lendemain, Radio-Canada intentait à son tour une poursuite civile contre le propriétaire de la Maison de Radio-Canada où elle demande notamment le paiement des pénalités pour retards prévues au contrat. Radio-Canada n’a pas précisé le montant des pénalités prévues au contrat. Invoquant la confidentialité du contrat, Radio-Canada et Broccolini n’ont pas précisé lundi le montant des pénalités qui étaient prévues. Une fois installée comme locataire dans ses nouveaux bureaux, Radio-Canada paiera un loyer d’environ 21 millions par an (incluant les taxes et le chauffage), soit environ 1,8 million par mois. En janvier, les architectes des deux parties ont effectué un examen des lieux pour voir si la livraison de la nouvelle Maison-Blanche était suffisamment avancée pour que le loyer commence à être perçu. Le 27 janvier, le propriétaire a envoyé à Radio-Canada un certificat officiel attestant la livraison de l’édifice (mais rétroactif au 30 décembre). Radio-Canada conteste ce certificat officiel. Radio-Canada est d’avis que les documents soumis par Broccolini lors du dépôt du certificat d’achèvement substantiel en date du 27 janvier 2020 sont inadéquats et incomplets et ne nous permettent pas de nous prononcer sur l’acceptation ou non de celui-ci. Il n’est donc pas possible de conclure sur la date de livraison de l’édifice. — Radio-Canada, dans un courriel « Il n’est pas rare dans des projets de cette complexité qu’il y ait des points sur lesquels on ne s’entende pas à l’approche de la livraison. Les parties font les efforts nécessaires pour trouver une solution », ont indiqué chacun Radio-Canada et Broccolini lundi par courriel. Au départ, Radio-Canada pensait déménager dans ses nouveaux bureaux en février 2020. En raison de retards, le déménagement a été repoussé au printemps 2020. Le déménagement aura lieu en différentes phases entre le printemps 2020 et le printemps 2021. Radio-Canada devra ainsi payer un loyer pour conserver ses bureaux plus longtemps dans sa tour actuelle. Radio-Canada n’a pas voulu préciser, lundi, le montant de ce loyer supplémentaire dans sa tour actuelle. Une bonne décision financière, dit Radio-Canada Radio-Canada fait valoir avoir pris une bonne décision financière en quittant sa tour pour une nouvelle maison où elle sera locataire. Le déménagement coûtera 287 millions à Radio-Canada, soit 112 millions pour l’aménagement des locaux et 175 millions pour l’achat de nouveaux équipements. Or, l’achat de ces nouveaux équipements aurait été nécessaire même dans ses anciens locaux, fait valoir Radio-Canada. Ce qui veut dire que le déménagement coûte en réalité 112 millions. Et il faut compter les 42 millions obtenus par Radio-Canada pour la vente de sa tour au Groupe Mach. Le coût réel du déménagement est donc de 70 millions. Selon les calculs de Radio-Canada, sa tour inaugurée en 1973 aurait nécessité des investissements de 171 millions pour la maintenir fonctionnelle. Ce qui voudrait dire que Radio-Canada épargnerait environ 100 millions en déménageant. En contrepartie, Radio-Canada devra payer un loyer d’environ 22 millions par an pour les 30 prochaines années. Cette somme représente les « coûts annuels » d’entretien et de maintien des actifs dans l’actuelle tour de Radio-Canada, faisait valoir la société d’État dans un communiqué de presse l’automne dernier. Au final, Radio-Canada épargnerait donc environ 100 millions au terme de l’exercice, selon les estimations de la société d’État. Radio-Canada indique avoir utilisé uniquement ses budgets existants d’immobilisation pour payer son déménagement dans la nouvelle Maison de Radio-Canada. « Nous sommes fiers de ce projet moderne, ambitieux et écoresponsable, réalisé à coût neutre pour le contribuable », a indiqué le vice-président principal de Radio-Canada, Michel Bissonnette, dans un communiqué l’automne dernier. Il reste maintenant à savoir à partir de quand le loyer commencera à être payé. https://www.lapresse.ca/affaires/202002/10/01-5260405-radio-canada-ne-veut-pas-payer-son-loyer-pour-linstant.php
  13. La construction d’un vaste complexe sportif divise la population de Mont-Royal La petite ville cossue de Mont-Royal fait face au premier référendum de son histoire récente, concernant la construction d’un complexe sportif et communautaire. Ce projet, dont le coût estimé a crû de 47 % depuis son lancement en 2016, soulève des inquiétudes dans la population. Katleen Lévesque - La Presse Le centre de loisirs actuel date de 1962. Le bâtiment est vétuste : il ne respecte plus les normes de construction et connaît des problèmes d’infiltration d’eau, explique la Ville. En 2016, le projet a commencé à prendre forme. Il était alors question d’un investissement de 33 millions. Aujourd’hui, le coût du complexe, qui comprendra notamment un gymnase double, trois piscines, des vestiaires et des locaux multifonctionnels, s’élève à 48,6 millions. Cela représente une hausse de 47 % par rapport à l’estimation précédente. Le montage financier prévoit un emprunt de 27,8 millions. C’est ce dernier élément qui a soulevé l’ire de nombreux contribuables : ils ont été 938 à exiger un référendum en signant le registre municipal, l’automne dernier. Ainsi, dimanche et lundi, les citoyens sont appelés à se prononcer sur ce règlement d’emprunt lors d’un vote par anticipation. Ils pourront aussi choisir de le faire lors du scrutin prévu dimanche prochain. En juin 2018, le conseil municipal a attribué un mandat à un consortium d’architectes composé des cabinets Poirier Fontaine et Riopel et Associés pour mener le dossier. Le cabinet Poirier Fontaine a travaillé sur d’autres projets municipaux qui incluaient des piscines intérieures, notamment dans l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie. Or, en février dernier, le Bureau de l’inspecteur général (BIG) de Montréal s’est penché sur le projet dans Rosemont–La Petite-Patrie et a conclu que l’appel d’offres avait été rédigé de manière à favoriser un constructeur de piscines qui était seul à pouvoir respecter les exigences techniques. Le cabinet Poirier Fontaine a rédigé cet appel d’offres en collaboration avec la firme de génie GBi Experts-conseils. Manque de transparence reproché Outre l’enjeu financier, les opposants au projet de Mont-Royal soutiennent que l’administration du maire Philippe Roy manque de transparence. « Depuis le début du projet en 2016, la Ville s’appuie seulement sur les résultats d’un sondage et sur le point de vue des groupes ciblés, restreints et des gens qu’elle a choisis. De plus, il n’y a pas de traces, de documents et de suivis de ces rencontres », affirme Barbara Lapointe, une citoyenne qui suit de près les activités de la municipalité. Il n’est donc pas question de donner un chèque en blanc. - Barbara Lapointe, citoyenne de Mont-Royal Si Mme Lapointe dit ne pas s’opposer à la construction d’un nouveau complexe sportif et communautaire, elle estime toutefois que le projet actuel est « démesuré ». De son côté, le maire défend avec force le projet, qui fait partie de ses engagements électoraux de 2013. Il reconnaît toutefois que la population n’a peut-être pas été informée adéquatement. « Mea culpa. Peut-être qu’on a mal communiqué le projet, qui est super, selon nous, pour la communauté. Ce référendum est donc une campagne d’information », dit-il en soulignant qu’il s’appuie sur « une trentaine d’ambassadeurs » qui soutiennent la campagne du Oui. M. Roy soutient que Mont-Royal possède une marge de manœuvre financière suffisante pour construire le nouveau complexe. Il prévient, par ailleurs, que le projet ne sera pas modifié si le règlement d’emprunt est refusé par voie référendaire. « On n’a pas l’intention de présenter un plan B le cas échéant. […] Ce qu’on a annoncé, c’est qu’on va devoir rénover le vieux centre des loisirs, ce qu’on estime à 4 à 6 millions », explique le maire. https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/202002/08/01-5260177-la-construction-dun-vaste-complexe-sportif-divise-la-population-de-mont-royal.php
  14. Montréal, paradis des licornes? Quatre des cinq entreprises à capital fermé ayant la plus forte croissance au pays sont établies à Montréal, selon l’édition 2020 d’un classement des licornes potentielles réalisé par un entrepreneur de Toronto. Jean-François Codère - La Presse Element AI, Repare Therapeutics, Enerkem et DalCor Pharmaceuticals occupent dans l’ordre le deuxième au cinquième rang de la 2020 Narwhal List. Cette liste est publiée chaque année par le Narwhal Project, groupe mené par l’entrepreneur torontois Charles Plant et auquel se sont associés cette année Communitech (Waterloo), Investir Ottawa et l’accélérateur MaRS. Le mot narval est parfois employé dans l’écosystème canadien du capital de risque pour décrire des entreprises parfois appelées « licornes » au sud de la frontière, ou en voie d’atteindre ce niveau. Les licornes sont des entreprises à capital fermé en forte croissance, dont la valeur dépasse le milliard de dollars américains. Montréal va très, très bien. [La ville] fait d’énormes progrès dans sa capacité de développer des entreprises de calibre mondial. - Charles Plant « Il y a une bonne communauté regroupée autour de deux thèmes : les sciences de la vie et l’intelligence artificielle. Ces deux groupes sont reconnus mondialement et attirent l’attention », indique M. Plant. Davantage d’investisseurs internationaux Typiquement, les entreprises montréalaises ont toujours eu accès à de petits investissements en capital de risque dans les premières phases de leur développement. C’est au moment où elles devenaient plus importantes et où les investissements nécessaires se chiffraient en dizaines, voire en centaines de millions de dollars que la source s’asséchait. C’est encore le cas. La grosse différence est que les investisseurs internationaux viennent de plus en plus. On le voit partout au pays, en fait. Le Canada a développé une réputation comme étant une source de bonnes technologies, en manque de capitaux. - Charles Plant Il n’y a pas encore suffisamment de fonds d’investissement canadiens aux poches assez profondes pour appuyer ces entreprises, selon lui, bien que quelques-uns s’y soient récemment lancés. C’est le cas entre autres de la Caisse de dépôt, qui a participé en décembre dernier à un financement de 270 millions de dollars américains dans Nuvei, cinquième entreprise montréalaise en importance dans le classement. En tout, 11 entreprises montréalaises ont été répertoriées. Les autres sont Breather, Hopper, Dialogue, Plusgrade, AlayaCare et PreciThera. Deux entreprises établies à Québec, Coveo et LeddarTech, sont aussi du nombre. Le palmarès a été composé en utilisant le critère de la « vélocité financière », c’est-à-dire le ratio entre le capital amassé et l’âge de l’entreprise. Les quatre Montréalaises dans le top 10 Element AI Cette entreprise spécialisée dans l’intelligence artificielle a jusqu’ici attiré près de 260 millions de dollars américains en financement, selon le Narwhal Project. Elle vise à développer des outils basés sur l’intelligence artificielle facilement transposables d’une industrie à l’autre. Repare Therapeutics Établie à Saint-Laurent, Repare se décrit comme un « chef de file dans la science de la réparation de l’ADN et de l’instabilité génomique ». Elle développe une méthode de guérison des cancers basée notamment sur la correction de l’ADN. Enerkem Enerkem a mis au point une technologie pour transformer les matières résiduelles non recyclables en méthanol et en éthanol. L’entreprise projette de construire des installations de production partout dans le monde, mais une seule est actuellement en activité, à Edmonton, en Alberta. Elle a attiré pas moins de 616 millions de dollars américains de financement depuis 20 ans, dont 13,5 millions de Québec l’an dernier et 20 millions en 2017. Elle projette une usine à Varennes. DalCor Pharmaceuticals DalCor mène actuellement une étude de phase 3 sur son médicament destiné à réduire les risques de rechute après un ACV, pour un groupe de personnes dotées d’un certain gène. La Caisse de dépôt et la famille Desmarais font partie des investisseurs qui y ont injecté 150 millions de dollars depuis 2015. https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/202002/06/01-5259930-montreal-paradis-des-licornes.php
  15. Cela démontre aussi l'interdépendance des nos économies.
  16. Chinese financial shock gathers steam as world holds its breath on coronavirus A major slowdown in China could trigger recession and defaults in other parts of the world Ambrose Evans-Pritchard - The Telegraph Capital outflows from China have begun to accelerate and the first concrete trade data from Asia have exposed a drastic disruption of supply chains, raising the risk of a broader global financial shock unless the coronavirus is brought under control within days. Analysts are already downgrading growth forecasts sharply as the de facto lockdown of Chinese cities engulfs most of its core economy, extending as far as Guangzhou, Tianjin, Ningbo and the crucial industrial hubs of the greater Shanghai region. Almost 400 million people are now under some from of coercive quarantine. “We’re expecting a serious contraction in the first quarter. It looks like quite nasty numbers,” said Freya Beamish from Pantheon Macroeconomics. The group’s base case is that true GDP - as opposed to the ‘smoothed’ official figures - will fall to minus 1pc. Even this grim outcome assumes that the 2019-nCoV virus is sufficiently contained to allow key manufacturing and components plants to reopen next week. Pantheon said the damage could be as bad as minus 2.5pc if the paralysis drags on into March. A Chinese growth shock of this magnitude would push much of the world economy towards the recessionary danger zone. Relative US strength is a double-edged sword since it also lifts the dollar and tightens financial conditions in offshore funding markets. Standard & Poor’s says China accounts for a third of global growth and is effectively the arbiter of the international cycle through four key channels: commodities, capital goods, integrated supply chains, and tourism. There is an even bigger worry, that the epidemic could set off a wave of defaults among smaller businesses and overstretched Chinese construction companies, many of them with large bond liabilities in US dollars and on maturities of less than 12 months. Lu Zhengwei from Shanghai’s Industrial Bank says smaller firms will hit the wall within a month if the shutdown continues. Capital Economics estimates that capital outflows doubled to €30bn (£25bn) in January despite draconian controls, mostly concentrated over the last 10 days of the month as the crisis escalated. This is far short of the $100bn (£77bn) pace of monthly outflows during the currency crisis of 2015-2016 but it is an early warning that People’s Bank (PBOC) may be constrained in how far and fast it can go in injecting monetary stimulus. The authorities are walking a currency tightrope since rate cuts can trigger an exodus of capital, if handled badly. Capital Economics said the PBOC appeared to be intervening in the exchange markets surreptitiously through proxies such as state banks. This has stopped the dollar breaking definitively through the psychological line of 7.0 yuan but it may take more aggressive action to hold the rate at this level as dollar liquidity dries up. The January trade data released overnight by Taiwan offers a glimpse of the chaos already sweeping the intertwined East Asian economy. The country’s imports fell 17.7pc in January and the specific data from China was withheld - “likely to raise the suspicion that it was too awful to publish”, said Marc Ostwald from ADM. The picture in Korea continues to get worse. Hyundai has shut down all domestic plants at home because it cannot secure vital components from Chinese suppliers. Kia and Ssangyong are also shutting plants. Korea itself faces the risk of an internal epidemic after four people came down with the virus who had not been to China. The Chosun Ilbo newspaper reported that one Chinese visitor came into contact with 600 people before being quarantined, and another shared a normal hospital with 300 other people. The task of ‘contact tracking’ is daunting. It is only a matter of time before havoc in China starts to show up in US profit warnings. Refinitiv says 30pc of semiconductor earnings within the S&P 500 come from China, 14.3pc of technology equipment, 13.9pc of consumer services, 11pc of household products, and 5.6pc of cars and components. The exposure of the German car industry is enormous in relative terms. Roughly a quarter of its sales come from China, amounting to 5.2m vehicles or €600m each working day, according to Germany’s Centre for Automotive Research. But there are also tight interlinkages in supplies. The fan manufacturer EBM Papst says its three Chinese plants have shut. German machine tool plants risk running out of magnets. The manufacturing lobby VDMA said production lines will start having to close within Germany if the epidemic is not controlled soon. The mounting shock is potentially serious enough to kill off the eurozone’s tentative green shoots and tip the currency bloc back into stagnation, or worse. Fresh data on Friday showed that industrial output fell 3.5pc in December in Germany and 2.8pc in France from the month earlier, catching markets badly by surprise. Most funds were betting that Europe’s manufacturing downturn touched bottom two or three months ago - but the hard data refuses to confirm the optimism of softer PMI surveys. Both France and Italy saw GDP contractions in the last quarter. Janus Henderson says its key measures of the eurozone money supply growth - real non-financial M1 and M3 - both rolled over three months ago and have since stalled. The disturbing feature is that the European Central Bank’s emergency rate cut and renewed quantitative easing in September have gained so little traction. While it was not literally the ECB’s ‘last throw of the dice’ there is precious little left to play with. There must now be a serious risk that China’s coronavirus crisis - if prolonged - will push Germany, Italy, and perhaps France into a technical recession, and in so doing expose both the ECB’s credible limits and the eurozone inability to launch meaningful fiscal stimulus under its deflationary ideology and spending laws. Markets have not yet looked so many moves ahead on the global financial chess board but they might do so within two or three weeks if the corona fever is not broken, and traders tend to shoot first and ask questions later once fear takes hold. Everything depends on the spread rate and the doubling rate, 2.68 per case and 6.4 days respectively, according to a Lancet study last week. If these figures improve markedly (and can be believed), the storm should blow over. If they do not materially change, the global recessionary dynamic may become unstoppable within weeks. https://www.telegraph.co.uk/business/2020/02/07/china-contract-europe-near-recession-world-holds-breath-coronavirus/
  17. Hydro-Québec et Innergex s’associent Les Québécois deviennent propriétaires, du moins partiellement, de près d’une dizaine de petites centrales hydroélectriques privées et de parcs éoliens situés sur leur territoire, mais aussi d’installations du même type et de parcs solaires un peu partout à travers le monde. Pierre Saint-Arnaud - La Presse canadienne Hydro-Québec et la compagnie Innergex énergie renouvelable, de Longueuil, ont annoncé jeudi la création d’une alliance stratégique qui vise à stimuler leur croissance respective et à bénéficier mutuellement de leurs compétences et connaissances. Le président-directeur général d’Hydro-Québec, Éric Martel, estime que cette alliance « correspond parfaitement à la vision » de la société d’État puisqu’elle s’inscrit directement « en ligne avec notre plan stratégique afin de contribuer à la réduction des gaz à effet de serre partout sur la planète ». « Le marché des énergies renouvelables est dans une croissance phénoménale. Ici au Québec, on est dans une situation particulière, mais à l’extérieur tout le monde veut décarboniser, avoir des parcs solaires ou des parcs éoliens et des petites centrales hydro […], mais ce sont des marchés très compétitifs », a-t-il fait valoir, tout en rappelant qu’à travers le monde, « il y a des joueurs costauds avec lesquels Innergex devait et va devoir compétitionner. Alors on se permet, ensemble, d’être capables de compétitionner comme champions québécois avec à peu près n’importe qui. » Par cette entente, Hydro-Québec devient propriétaire à 19,9 % d’Innergex par le biais d’un placement privé au coût de 661 millions et s’engage à investir 500 millions dans de futurs projets conjoints. « L’investissement est à deux volets », a expliqué le président et chef de la direction d’Innergex, Michel Letellier. « Un volet directement dans Innergex et Hydro-Québec va bénéficier des projets déjà existants et des initiatives qu’Innergex ferait seule et on a aussi un plan de développement qu’on appelle un “joint venture” ou un partenariat d’à peu près 50-50 selon la nature des investissements, mais ce seront des projets qui vont être mis dans des entités séparées et qui seront gérées de façon autonome. » M. Letellier a dit avoir de nombreux projets en développement et que l’engagement d’Hydro représentait le levier nécessaire pour les mener à terme. « C’est 500 millions d’équité. Si Innergex fait sa part, ça fait 1 milliard d’équité. Souvent on met de la dette dans ce genre de projet-là. Ça peut représenter 4 à 5 milliards d’investissements. On se donne un 3-4 ans pour déployer cet argent, mais on sait jamais ; ça peut aller plus rapidement », a-t-il dit. « J’espère qu’un plus un vont faire plus que deux ! », a conclu l’homme d’affaires. En vertu du placement privé, Innergex a émis 34,6 millions d’actions ordinaires à Hydro-Québec, à un prix de 19,08 $ par action, qui a été conditionnellement approuvé par la Bourse de Toronto, sous réserve des conditions habituelles. Innergex prévoit utiliser 50 millions des produits de 661 millions du placement privé pour poursuivre le développement d’un projet dans le comté de Brown, en Ohio. Par ailleurs, 70 millions financeront l’acquisition déjà réalisée de panneaux solaires qui pourront être déployés dans des projets qu’Innergex développe actuellement. Innergex s’attend aussi à consacrer environ 275 millions au financement des besoins en capitaux propres liés à l’acquisition potentielle de deux installations en exploitation, l’une aux États-Unis et l’autre au Chili. La compagnie affectera les 266 millions restants, ainsi que toute autre partie du produit restant au cas où l’une ou l’autre des acquisitions envisagées ne se concrétiserait pas, à son fonds de roulement et au remboursement de dettes. Innergex exploite au total 37 centrales hydroélectriques, 26 parcs éoliens et cinq parcs solaires au Québec, en Ontario, en Colombie-Britannique, aux États-Unis, en France et au Chili, pour une production totale de près de 3500 MW d’énergie renouvelable. https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/202002/06/01-5259778-hydro-quebec-et-innergex-sassocient.php
  18. Voir la vidéo de Radio-Canada en lien avec l'article reproduit dans le post suivant. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1510430/energies-renouvelables-centrales-eoliennes-solaires
  19. Google veut passer à 1000 employés à Montréal Google a annoncé l’ouverture d’un nouveau bureau à Montréal au 425, avenue Viger Ouest. Le géant internet veut passer à 1000 employés dans un horizon de 5 à 7 ans. André Dubuc - La Presse Sa division canadienne a fait plusieurs annonces dans la journée. Elle ouvrira de nouveaux bureaux à Toronto et à Waterloo-Kitchener. D’ici 2 ans, Google devra compter 5000 employés au pays. Google est présent à Montréal depuis 2004. Environ 200 personnes occupent ses bureaux actuels, sur l’avenue McGill College. Ils travaillent en cybersécurité, avec le projet Safe Browsing, en jeu vidéo, avec Stadia, en intelligence artificielle, avec Google AI dirigé par Hugo Larochelle, et en infonuagique, Montréal ayant le statut de région Google Cloud. Google Montréal occupera cinq étages au 425, Viger. Chaque étage fera écho à un quartier montréalais spécifique comme le Plateau ou le Quartier chinois. Le logo qui sera affiché dans le lobby prendra la forme et les couleurs de l’enseigne Farine Five Roses. https://www.lapresse.ca/affaires/techno/202002/06/01-5259843-google-veut-passer-a-1000-employes-a-montreal.php
  20. Tout cela a commencé en 1986 avec la création de la compagnie d'effets spéciaux Softimage par Daniel Langlois qui arrivait de l'ONF. Langlois a vendu Softimage à Microsoft en 1994 pour 200 millions USD. Hélas Softimage a connu une triste fin et la vidéo qui suit explique ce qui est arrivé après la vente à Microsoft:
  21. Épargne et endettement: les Québécois font mieux que les Canadiens Depuis trois ans, le taux d’épargne des Québécois a augmenté de façon spectaculaire pour atteindre maintenant 8 %. Il a emprunté la trajectoire inverse au Canada, passant de 5,1 % à 1,8 % en l’espace de cinq ans, selon une récente étude de Desjardins Études économiques. Marc Tison - La Presse En même temps, le taux d’endettement des Québécois a cessé son ascension, pour se stabiliser depuis trois ans aux environs de 155 %. Celui de l’Ontario a continué de grimper, pour atteindre 188 %. « C’est quand même majeur, parce qu’un taux d’épargne autour de 8 % au Québec, on ne l’aurait pas espéré il y a quelques années », commente l’économiste principale Hélène Bégin. « Je me rappelle une époque où le taux d’épargne était inférieur à 1 %. » L’explication réside principalement dans le resserrement du marché de l’emploi au Québec, selon l’économiste. Explications. Baisse du taux de chômage La forte expansion de l’économie québécoise a entraîné depuis trois ans une baisse du taux de chômage, qui s’est même maintenu en deçà de 5 % pendant une bonne partie de 2019. Une population plus âgée Le vieillissement plus accéléré au Québec qu’au Canada a aussi multiplié les postes disponibles. Rémunération accélérée En réaction, la rémunération des travailleurs québécois a crû depuis trois ans d’environ 3 % par année. L’augmentation s’était maintenue entre 1 et 2 % pendant les années précédentes. Hausse du revenu disponible Avec l’effet supplémentaire des allégements fiscaux consentis par le fédéral et le provincial, le revenu disponible après impôts a augmenté de près de 5 % par année depuis trois ans. Plus d’argent en poche Résultat, les ménages québécois, sans diminuer leurs dépenses de consommation, ont pu épargner davantage. En 2019, ils devraient y avoir consacré environ 8 % de leurs revenus après impôts. En 2018, le taux d’épargne était négatif dans 7 provinces sur 10. Seule l’Alberta devançait – tout juste – le Québec, après avoir connu elle aussi une chute spectaculaire de son taux d’épargne. Deux courbes à même pente Depuis trois ans, les revenus après impôts des Québécois ont maintenu une croissance similaire à celle du prix des propriétés, ce qui leur a permis de stabiliser, voire réduire légèrement leur taux d’endettement. En 2019, leurs dettes avoisinent 155 % de leurs revenus après impôts, contre quelque 175 % au Canada. Le poids de l’hypothèque Puisque l’hypothèque occupe 75 % de l’ensemble des dettes d’un ménage, le prix des propriétés explique en bonne partie la différence entre les taux d’endettement des Québécois et des autres Canadiens. En novembre 2019, le prix moyen se situait à 331 525 $ au Québec, 628 234 $ en Ontario et 526 303 $ au Canada. Les ménages québécois réservent 28 % de leurs revenus disponibles à l’hypothèque, contre 35 % au Canada et 40 % en Ontario, ce qui laisse moins de place pour l’épargne qu’au Québec, a constaté Hélène Bégin. https://www.lapresse.ca/affaires/finances-personnelles/202001/31/01-5259166-epargne-et-endettement-les-quebecois-font-mieux-que-les-canadiens.php
  22. Laurent Duvernay-Tardif à son zénith grâce à une «genougraphie» d’Emovi À moins qu’il ne se blesse au cours du match, Laurent Duvernay-Tardif va être solide sur ses deux genoux dimanche lorsqu’il va effectuer les blocs pour protéger Patrick Mahomes, le quart-arrière des Chiefs de Kansas City, et éventuellement permettre à son équipe de remporter le Super Bowl. Et c’est grâce à une innovation technologique d’une firme montréalaise – Emovi – que le joueur québécois est aujourd’hui à son zénith. Jean-Philippe Décarie - La Presse Comme des milliers de Québécois, je me suis soudainement intéressé cette année aux séries éliminatoires de la NFL depuis que Laurent Duvernay-Tardif, notre nouveau Guy Lafleur du football professionnel, y joue un rôle déterminant. Parce que c’est en partie en raison du jeu du garde offensif Laurent Duvernay-Tardif que Patrick Mahomes a réussi à gagner de façon spectaculaire les deux matchs de qualification qui ont permis à Kansas City d’accéder à la finale suprême du football américain. Et c’est aussi parce que nous sommes chauvins et que notre Québécois sera sur la ligne de front dimanche que nous serons tous derrière lui. Mais il faut se rappeler que Laurent Duvernay-Tardif revient de loin. Il y a deux ans, il a été victime d’une entorse au ligament collatéral interne du genou gauche qui l’a tenu à l’écart du jeu durant quatre semaines avant de se fracturer le péroné la saison dernière, une blessure qu’il a dû soigner durant 16 semaines. En dépit de traitements divers, de séances de physiothérapie, d’interventions mécaniques et de différentes orthèses, l’athlète de 6 pi 5 po ressentait toujours des douleurs au genou jusqu’à ce qu’il subisse en juillet dernier une « genougraphie », grâce à un tout nouvel outil clinique, baptisé KneeKG, qui a été développé à Montréal par la firme Emovi. « C’est un instrument qui permet de diagnostiquer les causes de la douleur aux genoux, à partir desquelles on a développé avec l’aide de l’intelligence artificielle des plans de traitement spécifiques », m’explique Michelle Laflamme, fondatrice et PDG d’Emovi, qui a patiemment mis au point la commercialisation de cette nouvelle technologie médicale au cours des 12 dernières années. La « genougraphie » se réalise à l’aide d’un exosquelette posé sur le genou qui prélève à l’aide de capteurs des signaux biomécaniques qui sont transmis pendant que le patient est en mouvement sur un tapis roulant. Ces signaux sont par la suite traités à l’aide de l’intelligence artificielle pour formuler un diagnostic. « La genougraphie permet de poser un diagnostic exact. C’est comme passer du stéthoscope à l’électrocardiogramme pour faire des diagnostics pour le cœur », illustre Michelle Laflamme. Dans le cas de Laurent Duvernay-Tardif, il lui aura fallu quatre semaines de réadaptation seulement pour enrayer totalement le mal qui le minait depuis deux ans, en réalisant régulièrement quatre petits exercices très légers et non contraignants. Tout un contraste quand on sait que bien des spécialistes ont tendance à prescrire des exercices de renforcement plutôt astreignants. L’athlète-médecin a tellement apprécié l’efficacité de la technologie d’Emovi qu’il a accepté d’en devenir l’ambassadeur, tout comme le sprinter Bruny Surin qui a enrayé lui aussi des malaises persistants et pénibles aux genoux après avoir enduré pendant des années des traitements et des injections de toutes sortes qui se sont révélés inefficaces. Une technologie québécoise Michelle Laflamme, avocate en droit commercial qui s’est spécialisée dans la commercialisation de technologies médicales, s’est intéressée en 2007 à la technologie de la « genougraphie » qu’avaient développée Polytechnique et l’École de technologie supérieure ainsi que le Centre de recherche du CHUM pour ce qui touche l’intelligence artificielle. « Au départ, j’ai pris une licence et j’ai acheté la totalité des brevets en 2010 parce que les institutions devaient s’en défaire. J’ai reçu l’appui de quatre orthopédistes montréalais – de Sacré-Cœur, de Sainte-Justine, de Maisonneuve-Rosemont et de la Cité de la Santé – qui ont poursuivi les tests cliniques. « J’ai réussi à obtenir du financement privé et aussi de l’aide du ministère du Développement économique et de l’Innovation pour continuer de colliger le plus de données probantes », relate l’entrepreneure technologique. En 2012, le Fonds d’innovation en biotech du Fonds de solidarité a injecté 1,5 million dans Emovi, puis une autre tranche de 1,5 million en 2015. « Je suis ensuite partie à la recherche de leaders d’opinion partout dans le monde pour les sensibiliser à notre technologie KneeKG et pour tester nos produits dans des hôpitaux et des centres de recherche », résume Michelle Laflamme. Résultat des courses, KneeKG a fait l’objet d’articles dans plus de 100 publications scientifiques. Il a été testé sur plus de 10 000 patients de façon concluante et il a été évidemment homologué par Santé Canada et la FDA aux États-Unis. L’an dernier, Emovi a réalisé une ronde de financement de 20 millions, dont 14 millions ont été injectés par le fonds allemand TVM Sciences de la vie. Desjardins Capital de risque a investi 1 million et Investissement Québec a accordé un prêt de 4,8 millions. « Notre technologie est maintenant installée dans 40 centres de traitement en Amérique du Nord. On pousse la commercialisation aux États-Unis et en Europe et on devrait franchir le cap des 100 clients cette année », anticipe Michelle Laflamme. Toutes les composantes des produits KneeKG sont fabriquées au Québec et assemblées par les techniciens d’Emovi à Montréal, à une cadence d’un appareil de genougraphie par jour. Le marché pour les appareils de diagnostiques d’Emovi est immense. Michelle Laflamme évalue à 40 millions le nombre de clients potentiels pour la technologie d’Emovi en Amérique du Nord et en Europe, alors que seulement aux États-Unis, plus de 28 millions d’Américains consultent annuellement un médecin pour des maux de genoux. Les Chiefs de Kansas City et Laurent Duvernay-Tardif n’ont pas besoin de remporter le Super Bowl dimanche pour démontrer l’efficacité de la technologie d’Emovi. La seule présence du garde offensif québécois en pleine santé en sera déjà une illustration éloquente. https://www.lapresse.ca/affaires/202001/30/01-5258981-laurent-duvernay-tardif-a-son-zenith-grace-a-une-genougraphie-demovi.php
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