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Normand Hamel

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Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. Selon le Fraser Institute le PIB du Québec croît plus rapidement que celui de l'Ontario, même s'il demeure encore aujourd'hui moins important. Pour lire le rapport cliquer sur le lien ci-après. https://www.fraserinstitute.org/sites/default/files/measuring-ontarios-regional-prosperity-gap.pdf
  2. Un premier lancement de projet de condos au centre-ville en 2021 Le promoteur derrière YUL et le 1, Square Phillips, Groupe Brivia, construira une nouvelle tour de condos d’environ 200 millions de dollars au centre-ville en lieu et place de l’ancien cinéma Loew’s et du Club Athlétique Mansfield. André Dubuc - La Presse Il s’agit d’un premier lancement d’un projet de condos d’envergure au centre-ville en 2021, affirme Elian Sanchez, associé fondateur de l’agence de marketing immobilier Six, qui se spécialise dans la commercialisation de condos neufs. « On a confiance en l’économie de Montréal, dit au bout du fil Vincent Kou, vice-président, développement corporatif et croissance, chez Brivia. On est fier de pouvoir participer à cette relance économique du centre-ville avec ce nouveau projet et également avec notre tour 1, Square Phillips, lesquels contribuent à la revitalisation du centre-ville. » Signé par la firme Béïque Legault Thuot Architectes (BLTA), l’immeuble de 19 étages, sis au 1228, rue Mansfield, comportera 248 appartements et s’intégrera, affirme son promoteur, au voisinage, en s’inspirant « des trois reculs volumétriques de l’édifice Sun Life ». La nouvelle construction s’insérera dans la rue Mansfield, entre l’immeuble de la Sun Life et la propriété où loge l’exploitant de téléphonie cellulaire Telus, tout juste au sud de la rue Sainte-Catherine Ouest. Le promoteur fera percer une allée piétonnière entre la tour résidentielle et la Sun Life dans le prolongement de la rue Cathcart. Il sera désormais possible de marcher en ligne en droite du square Dorchester sur la rue Metcalfe au square Phillips. - Vincent Kou, vice-président, développement corporatif et croissance chez Brivia Des trottoirs chauffants seront aménagés dans la ruelle, précise-t-il. L’édifice fera appel au passé, en hommage à la vocation culturelle de l’emplacement, ajoute-t-on. 1100 $ le pied carré en moyenne Les 248 condos se répartiront entre studios, appartements d’une chambre, de deux chambres et de trois chambres. Le prix de vente moyen tournera autour des 1100 $ le pied carré. Les prix commencent à 350 000 $ pour les studios et vont jusqu’à 1,5 million pour les logements les plus vastes. Le Mansfield offrira une panoplie de services communs à ses 400 résidants : gym, terrasse et piscine extérieure au 19e étage, simulateur de golf, salon avec foyer et spa. Les allées et venues dans le complexe bien de son temps se feront sans toucher à rien grâce à une application sur téléphone intelligent, et la qualité de l’air sera irréprochable dans les zones communes. De plus, trois salles de conférence seront offertes pour les adeptes du télétravail. « Toutes les unités auront leur espace de travail à domicile », souligne M. Kou, qui a étudié le droit à l’Université de Sherbrooke et qui a déjà vécu à Singapour. Pour Brivia, il s’agit du sixième projet d’importance au centre-ville après, entre autres, le YUL, le QuinzeCent et le 1, Square Phillips. Le principal partenaire financier de Brivia est la filiale canadienne du groupe chinois Gansu Tianqing Group Real Estate. M. Kou ne croit pas que son projet va en souffrir pour autant, malgré la détérioration des relations entre le Canada et le régime communiste chinois. « Brivia est une société québécoise qui existe depuis 20 ans », répond calmement M. Kou. Les travaux commenceront dès l’été 2021 si tout se passe comme prévu. La livraison des premières unités devrait avoir lieu en 2024. https://www.lapresse.ca/affaires/2021-04-22/un-premier-lancement-de-projet-de-condos-au-centre-ville-en-2021.php
  3. De toute beauté! Une des plus belles réalisations de Montréal, et le montage est à l'avenant. Il manque juste le petit bonus habituel où on ajoute un punchline à la fin.
  4. INTEL et Mila unissent leurs forces Intel Corporation a annoncé un nouveau partenariat stratégique avec MILA (Institut Québécois d'Intelligence Artificielle/Quebec Artificial Intelligence Institute), le plus grand institut universitaire de recherche sur l'apprentissage automatique au monde, pour le développement et l'application des plus récentes avancées de l'intelligence artificielle (IA). L'annonce d'aujourd'hui met la table à une collaboration fructueuse entre les deux organisations. Un premier projet porte sur de nouvelles méthodes d'IA, qui tirent parti du calcul de haute performance à grande échelle, permettant d'accélérer considérablement la recherche dans le domaine des médicaments et se rapprocher de la découverte de traitements attendus depuis longtemps. Les chercheurs du MILA feront équipe avec les experts en calcul parallèle d'Intel Labs pour accélérer considérablement la recherche et la découverte de molécules synthétisables ayant de bien meilleures énergies de liaison aux protéines cibles. Cet objectif sera atteint grâce à la co-conception et à la mise à l'échelle des performances des algorithmes d'apprentissage automatique pertinents sur les dernières infrastructures de calcul à grande échelle. Cette alliance avec MILA démontre et renforce l'engagement d'Intel envers l'utilisation actuelle et future de l'IA. « Ensemble, nous avons une énorme opportunité de tirer parti des avancées de nos technologies respectives pour résoudre certains défis économiques et sociétaux en utilisant l'IA, a déclaré Denis Gaudreault, directeur national d'Intel Canada. Notre alliance stratégique avec MILA permettra non seulement d'appliquer la puissance de notre technologie, mais aussi de tirer parti de la passion de nos équipes respectives alors que nous travaillons à l'amélioration et à l'optimisation des algorithmes ainsi qu'à l'avancement des capacités d'apprentissage profond. De plus, Intel soutiendra les efforts d'attraction et de rétention des talents de MILA en participant à différents programmes de stage et salons de l'emploi. » Stéphane Létourneau, vice-président exécutif chez MILA, ajoute que « travailler avec un leader mondial comme Intel est une excellente occasion de démocratiser l'IA et d'accélérer le développement d'une solution open-source récemment mise en œuvre chez MILA en combinant l'expertise en ingénierie, l'expérience pratique et la recherche de pointe en IA. » Le partenariat de MILA avec Intel valide également la position de tête de Montréal en tant que leader mondial de la recherche en IA. Enfin, comme Intel et MILA sont tous deux profondément engagés dans le développement durable de l'IA, leur collaboration débouchera sur davantage de recherche et de développement conjoints. https://www.newswire.ca/news-releases/les-grands-esprits-se-rencontrent-intel-et-mila-unissent-leurs-forces-et-mettent-l-intelligence-artificielle-au-service-de-la-recherche-medicale-824015560.html
  5. Internet des objets : le jumeau numérique de l’intelligence artificielle Pépinière de nouvelles technologies, l’Hôpital général juif de Montréal a mis en place, en collaboration avec le laboratoire de recherche IoT (internet des objets) de l’UQAM, un système d’armoires connectées qui permet de suivre en temps réel les uniformes utilisés dans les salles opératoires. Julie Roy - La Presse « Il y avait un problème avec la gestion des uniformes. Le personnel avait tendance à en prendre plus qu’il ne fallait et l’hôpital devait sans cesse en racheter pour pourvoir aux besoins. La pandémie a accentué cette problématique, sans parler des prix qui ont explosé parfois, le montant a été multiplié par quatre », explique Ygal Bendavid, professeur en gestion des opérations à l’ESG UQAM. Pour contrer ce syndrome de l’écureuil, le professeur et son équipe ont apposé sur chaque vêtement un système d’identification RFID. « Il s’agit d’un circuit électronique composé d’une antenne et résistant à plusieurs lavages », indique Ygal Bendavid. Ensuite, l’employé n’a qu’à passer sa carte d’identité pour avoir accès au distributeur qui lui remet son vêtement de protection individuelle. Une fois son usage terminé, il suffit de le déposer dans une chute à linge branchée qui enregistre son retour. La puce intégrée envoie un signal qui indique en temps réel où se trouve l’uniforme. On ne réinvente pas la roue, mais on importe de meilleures pratiques de gestion d’équipements. - Ygal Bendavid, professeur en gestion des opérations à l’ESG UQAM Évidemment, avant d’implanter un tel système, le centre hospitalier s’est assuré de l’adhésion des parties prenantes, et en particulier de son personnel. « Personne ne veut qu’une opération soit retardée parce qu’il n’y a plus d’uniformes, mais malgré tout, il a tout de même fallu deux ans avant que le projet pilote soit totalement déployé », affirme le professeur. Des jumeaux numériques Pour Ygal Bendavid, il ne fait aucun doute que cette technologie est complémentaire de l’intelligence artificielle. « L’un permet de capturer automatiquement tout ce qui se passe en temps réel, et l’autre permet de traiter une immense quantité de données qui proviennent de ce monde physique. On nomme cela les jumeaux numériques », explique-t-il. Dans un hôpital, ce double usage aide à la prise de décisions. Il peut par exemple amener un gestionnaire à comprendre l’état actuel et futur d’un système de chauffage, de ventilation, etc. Ainsi, il est possible de prévoir son entretien et sa fin de vie. Le jumelage des deux technologies pourrait même améliorer la gestion d’un centre de vaccination. « La performance des centres de vaccination dépend de nombreux facteurs impossibles à analyser par un humain. On pense au nombre de personnes enregistrées, à la météo, à l’augmentation du taux de positivité, aux informations sur les médias sociaux, etc. C’est pour cela que nous avons un projet en cours où l’on regarde cette possibilité », explique Ygal Bendavid. La technologie quand c’est nécessaire Si les deux technologies sont complémentaires, cela ne veut pas dire qu’elles doivent toujours aller de pair. « Dans plusieurs projets, il faut évaluer la contribution d’une solution X versus une solution Y en se demandant ce que ça apporterait de plus. » En contexte de santé numérique de plus en plus à la mode, il est d’avis qu’il ne faut pas se laisser absorber par les innovations technologiques et s’en servir lorsque cela correspond à un besoin. Les uniformes connectés en sont un bel exemple. « Oui, on pourrait analyser le nombre d’opérations prévues dans une journée, la probabilité des heures supplémentaires, le personnel sur place, etc. pour planifier le nombre d’uniformes nécessaires, mais rendu là, est-ce que ces données seraient vraiment utiles, ou cela ne serait beau que sur le PowerPoint d’un gestionnaire ? », demande le chercheur. https://www.lapresse.ca/affaires/portfolio/2021-04-20/intelligence-artificielle/internet-des-objets-le-jumeau-numerique-de-l-intelligence-artificielle.php
  6. Québec inc. à plus de 500 milliards en Bourse Il n’y a pas qu’aux États-Unis que les indices boursiers battent des records, ces jours-ci. De ce côté-ci de la frontière, aussi, la valeur du « Québec inc. » en Bourse atteint des niveaux record de capitalisation. Martin Vallières - La Presse La capitalisation boursière de Québec inc. a franchi récemment le seuil symbolique de 500 milliards de dollars pour clore le premier trimestre 2021 à hauteur de 520 milliards, selon le plus récent relevé mensuel d’activités (au 31 mars) publié par le Groupe TMX, qui gère les bourses TSX et TSX Croissance au Canada. À 520 milliards, ce montant record de capitalisation pour le contingent d’entreprises et de fonds d’investissement (FNB) ayant leur siège social au Québec, et dont les actions ou parts sont négociées en Bourse, confirme la vigueur du redressement de valeur depuis le creux de 390 milliards atteint il y a un an, en mars 2020, au pire de la panique boursière de début de pandémie. Ce fort regain de valeur de Québec inc. en Bourse se reflète aussi dans le nombre d’entreprises et de FNB d’origine québécoise qui se sont ajoutés à la cote des bourses TSX et TSX Croissance depuis un an. Avec 230 inscriptions en date du 31 mars dernier, soit 11 de plus qu’il y a un an, le contingent d’origine québécoise retrouve un nombre qu’on n’avait pas vu depuis 2015 sur la Bourse canadienne. C’était aussi l’année du précédent record de capitalisation boursière de Québec inc., qui voisinait alors les 445 milliards. Par conséquent, est-ce que le récent regain de valeur et du nombre d’inscriptions pourrait signaler un revirement haussier pour le poids de Québec inc. en Bourse canadienne ? Il est encore trop tôt pour effectuer un tel constat à partir des plus récentes données de marché du Groupe TMX. Néanmoins, grâce à ce regain vigoureux des derniers mois, Québec inc. en Bourse semble avoir pu maintenir ses « parts de marché » aux environs de 14 % pour la capitalisation totale, et autour de 7 % en ce qui concerne le nombre total d’émetteurs inscrits aux marchés TSX et TSX Croissance. En contrepartie, autour de 14 %, la part de marché de Québec inc. dans la capitalisation totale en Bourse canadienne demeure inférieure au poids de l’économie québécoise dans le PIB de toute l’économie canadienne, soit 19 % en fin d’année 2020. Par ailleurs, en plus d’établir de nouveaux records de capitalisation totale, le contingent de Québec inc. en Bourse compte depuis peu une entreprise ayant passé le seuil des 100 milliards en capitalisation boursière. Il s’agit du Canadien National, le transporteur ferroviaire d’envergure continentale dont le siège social est attenant à la gare Centrale, au centre-ville de Montréal. Rendue aux environs de 105 milliards, la capitalisation boursière du Canadien National compte à elle seule pour 20 % de la valeur totale attribuée à Québec inc. en Bourse. Aussi, ce montant de 105 milliards s’élève au double des montants suivants au palmarès des plus grosses capitalisations d’origine québécoise en Bourse. En deuxième position, on retrouve le montant de 52,4 milliards attribué à BCE (Bell), le géant canadien des télécommunications et des médias électroniques. En troisième position, on retrouve le montant de 45 milliards en capitalisation attribué à Alimentation Couche-Tard, la multinationale des dépanneurs et des postes d’essence. https://www.lapresse.ca/affaires/marches/2021-04-17/capitalisation-boursiere/quebec-inc-a-plus-de-500-milliards-en-bourse.php
  7. L’écosystème entrepreneurial de Montréal est le plus dynamique au monde L’entrepreneuriat émergent au plus haut niveau au Québec selon le GEM Pour la première fois, le consortium du Global Entrepreneurship Monitor (GEM) publie les résultats de leur mesure des écosystèmes entrepreneuriaux. L’analyse effectuée par Étienne St-Jean et Marc Duhamel, professeurs à l’École de gestion de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), révèle que l’écosystème entrepreneurial de Montréal est le plus dynamique au monde. On l’a comparé avec d’autres écosystèmes régionaux comme l’Alberta, Sao Paulo, Madrid et Abu Dhabi. Dans leur septième analyse consécutive, les professeurs St-Jean et Duhamel, tous deux chercheurs à l’Institut de recherche sur les PME (INRPME) de l’UQTR, ont appris que dans son ensemble, le Québec démontre une activité entrepreneuriale plutôt dynamique. En effet, d’après l’enquête 2019 du GEM, ils constatent notamment que l’entrepreneuriat émergent est à son plus haut niveau depuis 2013, mais également que l’écosystème entrepreneurial de la métropole québécoise est classé au premier rang mondial. L’écosystème entrepreneurial est défini comme un ensemble d’acteurs et de facteurs interdépendants coordonnés de manière à permettre un entrepreneuriat productif sur un territoire particulier. Réseautage et infrastructures favorisent Montréal Parmi les dix indicateurs utilisés pour comparer les écosystèmes entre les régions, on constate que la qualité des infrastructures et le réseautage sont cités comme étant les meilleurs pour Montréal. Sur le plan des infrastructures, autant les experts que les entrepreneurs soulignent les excellents services en télécommunication leur permettant de faire du commerce électronique efficacement. Les services publics, telles les routes et la gestion des déchets, sont aussi qualifiés comme adéquats pour faire des affaires. Sur le plan du réseautage, les entrepreneurs semblent se connaître et réseauter efficacement entre eux. On souligne aussi le soutien des organismes publics et privés aux entreprises nouvelles et en expansion. Voilà deux atouts positifs au développement de l’entrepreneuriat. La métropole, un terreau très fertile « Montréal semble un terreau très fertile pour stimuler l’entrepreneuriat dans le monde. Certes, la bureaucratie semble freiner les entrepreneurs, mais globalement, l’écosystème entrepreneurial est très dynamique », explique Étienne St-Jean, titulaire de la Chaire de recherche sur la carrière entrepreneuriale. En effet, bien que les programmes gouvernementaux pour soutenir les entreprises semblent efficaces selon les experts, la bureaucratie et les règlementations constituent de sérieux problèmes. Mais cela demeure toutefois un enjeu relativement mineur dans l’ensemble. « Je veux changer le monde » serait la devise des entrepreneurs du Québec Une nouvelle contribution dans ce rapport concerne les motivations qui poussent les entrepreneurs à démarrer une entreprise. Selon les résultats de l’enquête du GEM, le Québec est l’endroit dans le monde où la plus grande proportion des entrepreneurs émergents décide de démarrer pour faire une différence dans le monde. Les motivations pécuniaires sont beaucoup moins importantes, dans l’absolu et comparativement au reste du Canada. L’entrepreneuriat émergent québécois au plus haut niveau Dans leur analyse des résultats du GEM, les deux chercheurs de l’INRPME de l’UQTR constatent une forte progression de l’entrepreneuriat émergent au Québec. En effet, depuis 2013, elle a atteint dans l’enquête de 2019 son plus haut niveau, avec un taux de 17,3 % de la population adulte. « De plus, quelques indicateurs clés nous poussent à croire que la tendance à la hausse pourrait se poursuivre dans les années à venir. » En effet, les chercheurs notent une augmentation de l’intention d’entreprendre, du sentiment perçu de compétence et une baisse de la peur de l’échec. Autant de facteurs propices au dynamisme de l’entrepreneuriat au Québec. COVID-19 ? Toutefois, l’arrivée de la pandémie de COVID-19 pourrait changer la donne. Le prochain rapport, qui sera dévoilé dans les prochains mois, sera important à cet égard. Comme le souligne le professeur St-Jean : « La pandémie a rebrassé les cartes en créant de nouvelles opportunités, mais aussi en ajoutant des barrières nouvelles au développement des entreprises. Pour celles qui sont naissantes, ce choc a pu être vécu plus difficilement que les entreprises plus établies, du fait qu’elles n’étaient généralement pas admissibles aux mesures de soutien. » Pérennité en jeu Aussi, les chercheurs constatent que la pérennité des entreprises québécoises est en jeu, puisque le nombre d’entrepreneurs établis ne cesse de chuter depuis 2013, passant de 7 % à 5,3 % en 2019. Comme le souligne le professeur Marc Duhamel, « le dynamisme entrepreneurial du Québec ne semble pas mener à des entreprises qui passent le cap des trois ans. Le soutien à la pérennité des entreprises naissantes est donc crucial pour que cet élan se transforme en développement économique ». L’entrepreneuriat hybride, un phénomène qui prend de l’ampleur L’entrepreneuriat hybride, soit le fait de démarrer ou diriger une entreprise tout en conservant un emploi salarié, attire toujours l’attention des chercheurs. Bien que la proportion de ce type d’entrepreneurs au Québec se stabilise cette année, le phénomène progresse rapidement ici comparativement au reste du Canada. Plus particulièrement chez les femmes, qui adoptent de plus en plus cette forme d’activité professionnelle. Quelles sont les motivations qui poussent les Québécois à s’engager de plus en plus dans l’entrepreneuriat hybride ? Est-ce la précarisation de l’emploi qui les motive à multiplier les sources de revenus ? Est-ce un moyen pour eux de conserver un certain niveau de vie, avant de se consacrer à plein temps à leur activité entrepreneuriale? Est-ce un moyen pour eux de tester leur idée? Ces questions méritent d’être approfondies par des analyses complémentaires. https://neo.uqtr.ca/2021/04/16/lecosysteme-entrepreneurial-de-montreal-est-le-plus-dynamique-au-monde/
  8. I didn't realize that Montréal is the biggest city in the world built on an island surrounded by fresh water.
  9. Razzia montréalaise aux Prix du jeu canadien La domination de Montréal s’est fait au moins sentir en 2020 dans un domaine au Canada, celui du jeu vidéo. Les studios de la métropole québécoise ont effectué une razzia de 13 des 15 Prix du jeu canadien dans cette catégorie. Karim Benessaieh - La Presse La performance montréalaise est en grande partie attribuable à Ubisoft et à son plus récent jeu, Assassins Creed Valhalla, conçu dans les studios du boulevard Saint-Laurent. La franchise aux 110 millions de joueurs a récolté à elle seule cinq trophées, dont les trois plus prestigieux, ceux pour le meilleur jeu PC, le meilleur jeu pour console et le jeu de l’année. Valhalla a également été considéré comme le meilleur en termes de narration. La performance de la voix féminine en anglais, Cecilie Stenspil, lui a valu un trophée. Mais d’autres studios montréalais se sont distingués dans ce palmarès. Au premier chef, Typhoon Studios a reçu la consécration pour son premier et seul jeu, Journey to the Savage Planet, couronné comme meilleur premier jeu indie. Ce jeu hors norme a eu droit dans sa version française à des voix québécoises, enregistrées par Guillaume Lambert, Emmanuel Bilodeau et Katherine Levac. Typhoon a été acquis par Google en décembre 2019, mais le géant des moteurs de recherche a laissé tomber le domaine du jeu vidéo en février dernier. Autre invité illustre dans ce palmarès, le jeu Hardspace : Shipbreaker, du studio français Focus Home Interactive qui a ouvert un studio à Montréal, a hérité des titres de « meilleur design de jeu » et de « choix des fans ». La plus récente œuvre du studio montréalais d’EA fondé par Jade Raymond, Motive, a eu droit à une belle reconnaissance de ses pairs. Star Wars : Squadrons a reçu le trophée pour le « meilleur design audio » et celui du « meilleur jeu de réalité virtuelle/augmentée ». Prix de consolation Seules les catégories du sport électronique et de la diffusion en direct échappent en grande partie aux artisans québécois. En sports électroniques, on a notamment couronné les Ontariens Joshua « Jatt » Leesman comme meilleur entraîneur et Luminosity Gaming comme la meilleure organisation. Indervir « iLLeY » Dhaliwal, de Toronto, est considéré comme le « meilleur joueur », étant donné ses performances sur League of Legends. Comme prix de consolation pour Montréal, l’évènement Six Invitational 2020 organisé par Ubisoft autour du jeu Rainbow Six Siege a été récompensé comme le « meilleur évènement de sport électronique ». https://www.lapresse.ca/affaires/techno/2021-04-13/jeux-video/razzia-montrealaise-aux-prix-du-jeu-canadien.php
  10. La montréalaise eStruxture avale les centres de données d’un compétiteur torontois eStruxture, fournisseur montréalais spécialisé en infonuagique, passera de 6 à 14 centres de données avec l’acquisition des installations canadiennes de sa rivale torontoise Aptum Technologies. Karim Benessaieh - La Presse La transaction qui sera annoncée ce mardi, d’une somme qui n’a pas été dévoilée et payée comptant, fera d’eStruxture la plus importante entreprise canadienne dans ce domaine, avec une capacité informatique totale de 100 mégawatts. Seule l’américaine Equinix, avec ses 15 centres, dont les 13 achetés à Bell en juin dernier, la surclasse au pays. Quant à Aptum, connue jusqu’en 2019 sous le nom de Cogeco Peer 1, elle abandonne ce segment de ses activités au pays pour se concentrer sur les services aux entreprises, au Canada et dans quatre autres continents. « Nous doublons notre capacité et financièrement, avec l’acquisition des activités d’Aptum, nous triplons nos activités, précise Todd Coleman, président et chef de la direction d’eStruxture. Avec 14 centres à travers le Canada, nous avons maintenant une capacité massive de répondre à la demande de nos clients. » Accès aux « hôtels » Pour eStruxture, qui comptait des installations à Montréal, Vancouver et Calgary, la transaction permettra notamment de mettre la main sur cinq centres dans la grande région de Toronto, où elle était absente. L’entreprise montréalaise aura également accès à deux infrastructures cruciales, mais peu connues du commun des mortels, des « hôtels transporteurs » à Toronto et à Vancouver. Il s’agit essentiellement d’édifices, appelés « carrier hotels » en anglais, dans lesquels les fournisseurs en télécommunications permettent l’interconnexion entre leurs réseaux. Concrètement, les clients d’eStruxture auront accès à la totalité des fournisseurs de réseaux canadiens, plus de 200, en ayant leurs entrées au 151, Front Street West à Toronto et au 555, Hastings à Vancouver. Pour les entreprises québécoises, souligne M. Coleman, il s’agit d’un accès alléchant à de nouvelles possibilités, du fait des racines québécoises d’eStruxture. « Les Québécois aiment faire affaire avec des Québécois. Nous leur offrons une possibilité significative de s’étendre dans le reste du Canada. Cette possibilité existait, mais elle est maintenant plus robuste. » Demandes urgentes eStruxture se spécialise dans un domaine qui connaît une croissance exponentielle depuis une décennie, l’infonuagique, qui repose sur ces centres de données. Pour 80 % de ses quelque 900 clients, des petites entreprises aux géants comme Amazon, Google et Microsoft, on loue ces installations qui offrent connectivité, électricité, climatisation et services techniques. Les clients y installent eux-mêmes leur équipement, ce que M. Coleman appelle la « colocation ». En outre, 20 % des clients utilisent les serveurs d’eStruxture, qui se trouve ainsi à assumer, en impartition, tout le volet informatique. « Il y a 15 ou 20 ans, les entreprises avaient leurs propres serveurs, ce qui demande beaucoup d’expertise qu’elles n’ont pas toujours, explique le PDG. Nos clients ont fait migrer leur infrastructure vers nous. Nous leur louons nos infrastructures, leur donnons accès aux réseaux, un support 24 heures sur 24, sept jours sur sept, et leur permettons de profiter des espaces physiques. » Disposer de plus de centres de données, explique-t-il, c’est également pouvoir répondre aux demandes pressantes de clients qui ont des besoins informatiques accrus. « Ils viennent avec une urgence, ils veulent plus de capacité, c’est très important pour nous de pouvoir les accommoder. » https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-03-30/infonuagique/la-montrealaise-estruxture-avale-les-centres-de-donnees-d-un-competiteur-torontois.php
  11. Le fait est qu'ils n'ont signé aucun contrat de vente jusqu'à présent. Cela a d'ailleurs été noté dans le rapport du BAPE. C'est sans doute ce qui explique le refroidissement de Québec à l'égard du projet. C'est que le marché international s'éloigne des énergies fossiles et, comme pour les changements climatiques, cela semble être une tendance irréversible.
  12. Amazon ouvre un studio de jeu vidéo à Montréal Six semaines après que Google ait fait une croix sur son studio de jeu vidéo à Montréal, un autre géant techno américain, Amazon, vient s’y installer. Le numéro un mondial du commerce électronique annonce ce mardi que la métropole québécoise accueillera son quatrième studio, après ceux de Seattle, Orange County et San Diego, qui se consacrera à « la création d’une toute nouvelle marque de jeu AAA ». Karim Benessaieh - La Presse Aucun détail n’a été dévoilé sur cette marque, qui est simplement décrite comme « un jeu multijoueur basé sur une nouvelle propriété intellectuelle ». Aucune entrevue n’a été accordée pour ce lancement. Le cœur de cette nouvelle équipe est constitué de quatre anciens d’Ubisoft Montréal, Luc Bouchard, Xavier Marquis, Alexandre Remy et Romain Rimokh. Ils ont tous travaillé sur Rainbow Six Siege, un jeu de tir multijoueur à la première personne dans lequel deux équipes de cinq joueurs s’affrontent en plusieurs missions. Ubisoft mise énormément sur ce jeu qui compte 70 millions de joueurs et pour lequel une ligue de sport électronique a été mise sur pied. « Nous sommes excités de repartir sur une page blanche et profiter de toute la liberté que nous offre Amazon pour créer une expérience unique, a déclaré par communiqué Xavier Marquis, directeur créatif. Dès nos premières discussions, nous avons été sensibles à leur vision stratégique long terme, ainsi que l’étendue de leur expertise technique. » « Recruter les plus grands talents » Amazon a annoncé ses ambitions en jeu vidéo en septembre 2020 avec la plateforme infonuagique Luna, disponible en accès sur invitation aux États-Unis depuis octobre au prix de 5,99 $ US par mois. Il utilise le service infonuagique d’Amazon, AWS, est disponible sur PC, Mac, iPhone, iPad et certains appareils mobiles Android, et offre à l’heure actuelle une cinquantaine de jeux. Dans son communiqué publié ce mardi, Amazon annonce vouloir « développer des jeux qui offrent de nouvelles expériences de jeu audacieuses et qui favorisent la communauté à l’intérieur et à l’extérieur des jeux. » On présente comme exemple de jeu développé à l’interne MMO New World, dont la sortie est prévue en août 2021, « et plusieurs autres jeux qui n’ont pas encore été annoncés et qui sont en cours de développement ». La filiale Amazon Games sera également l’éditeur de jeux développés par d’autres studios, précise-t-on, « y compris un titre à venir développé par Smilegate RPG ». Fait à noter, Ubisoft, chez qui Amazon a recruté quatre de ses piliers pour son studio montréalais, est présenté sur le site de Luna comme un partenaire privilégié. On y offre notamment l’abonnement au service Ubisoft+. « La richesse de la créativité montréalaise sera un atout précieux pour nos équipes de développement et d’édition, a déclaré par communiqué Christoph Hartmann, vice-président d’Amazon Games. L’équipe de notre nouveau studio, hautement qualifiée et expérimentée, reflète notre ambition de recruter les plus grands talents pour créer les meilleurs jeux possibles. » La taille du nouveau studio montréalais n’a pas été précisée. Dans sa section d’offres d’emploi, Amazon Games annonce chercher huit professionnels pour son studio de Montréal. https://www.lapresse.ca/affaires/techno/2021-03-23/amazon-ouvre-un-studio-de-jeu-video-a-montreal.php
  13. Le propriétaire ne pouvait pas faire ce qu'il voulait sans avoir d'abord obtenu l'autorisation des autorités qui gèrent le patrimoine, et intégrer la maison au projet ou lui donner une vocation commerciale aurait été hors de question. En fait cette maison se destinait à une vocation muséale. Cependant l'ineptie des gouvernements en place à ce moment-là la vouait au pic des démolisseurs même si elle a été classée monument historique en 1988. Mais selon moi il n'est pas trop tard pour en faire un espace muséal et le gouvernement devrait racheter la maison pour en faire un musée consacré à l'histoire du Canada avant la Confédération. Ci-après quelques extraits provenant d'un éditorial du journal The Gazette datant du 2 septembre 2015: The man for whom the home is named, Louis-Hippolyte La Fontaine, is credited with establishing responsible government in Canada, along with his contemporary Robert Baldwin. His house was far more than just a residence. It served as a target of violent riots, a setting for vigorous political debate and even, according to scholar John Ralston Saul, the very “putting together of how Canada would become a democracy.” Heritage groups are calling on the city of Montreal to purchase the home and to come up with a plan, possibly in partnership with Ottawa or Quebec City, to turn it into a museum. Such a museum — if it were to make use of the latest technology and include modern, engaging exhibits — could draw tourists, locals, historians and even school groups interested in learning more about La Fontaine and his time as a pre-Confederation prime minister. All three levels of government should work together to protect this important site. They have the power. All that seems to be missing is the political will. https://montrealgazette.com/opinion/editorials/editorial-lafontaine-mansion-should-be-preserved
  14. Hydro-Québec veut acheter le St-Patrick d’Alfred Pellan (Granby) Alors que l’on craignait la destruction de la murale de St-Patrick, signée Alfred Pellan, Hydro-Québec souhaite acquérir l’œuvre patrimoniale par une offre d’achat de 25 000 $ déposée à la Ville de Granby. La société d’État veut intégrer la mosaïque au futur parc du Monument irlandais de Montréal. UGO GIGUÈRE - LA PRESSE CANADIENNE Cette proposition devait être étudiée par le conseil municipal de la Ville de Granby, lundi soir, dans le cadre d’une réunion virtuelle, mais le dossier a été retiré de l’ordre du jour. En réponse à des questions du public, le maire Pascal Bonin a affirmé que « de nouvelles informations » avaient incité les élus à prolonger leur réflexion d’une semaine. Puis, en mêlée de presse virtuelle au terme de la séance publique, il a été mentionné que la décision finale pourrait n’être prise que le mois prochain. La semaine dernière, La Presse Canadienne rapportait que le cabinet de la ministre de la Culture et des Communications, Nathalie Roy, surveillait l’évolution du dossier et se tenait prêt à intervenir bien qu’aucune demande officielle n’ait été formulée par la municipalité. Il semblerait toutefois que cela n’ait rien à voir avec le report de la décision. Le directeur général de la Ville de Granby, Michel Pinault, a simplement indiqué que les élus avaient besoin de plus de temps pour étudier toutes les informations reçues et que leur réflexion ne serait pas uniquement appuyée sur l’enjeu monétaire. Selon les documents d’information transmis aux élus de Granby, dont les médias ont aussi reçu copie, on apprend que plusieurs acheteurs potentiels se sont manifestés auprès de la firme montréalaise Iegor après l’échec de la vente aux enchères du 13 mars. Deux offres sérieuses chiffrées à 15 000 $ auraient été déposées. Toutefois, vendredi dernier, Hydro-Québec se serait adressée directement à la Ville de Granby pour offrir 25 000 $. De cette somme, Granby devrait en remettre 5000 $ à Iegor pour avoir préféré une offre externe à celles de l’encanteur. Rappelons que l’acheteur devra également assumer les frais associés au prélèvement de l’œuvre. Selon un rapport d’expertise rédigé par la restauratrice Myriam Lavoie, du Centre de conservation du Québec, le coût de la délicate opération est estimé à 56 095 $. D’après les informations fournies par Hydro-Québec, contenues dans les documents remis aux élus, la mosaïque serait intégrée au projet de commémoration pour honorer les quelque 6000 Irlandais morts du typhus en 1847. Ces immigrants fuyaient la famine en Irlande et contractaient la maladie à bord des bateaux les amenant à Montréal. Le site de sépulture de ces milliers de personnes est situé à l’extrémité du pont Victoria, là où a été érigée la Roche noire (Black rock) qui sert de monument commémoratif. Un parc doit y être aménagé par Hydro-Québec, en collaboration avec la Fondation du parc du Monument irlandais de Montréal. Le lieu de recueillement doit être aménagé sur un terrain adjacent au chantier de construction d’un poste électrique. Créée en 1958 La mosaïque de « carreaux de céramique avec glaçure » orne la façade extérieure de l’ancienne école St-Patrick de Granby depuis 1958. L’école accueillait jadis les enfants de la communauté irlandaise, mais l’immeuble, sis au 142, rue Dufferin, abrite aujourd’hui les locaux de la MRC de la Haute-Yamaska. Il doit cependant être démoli ce printemps pour faire place à un édifice neuf. Au départ, le conseil municipal souhaitait conserver la murale, mais une estimation des coûts associés au prélèvement et à la restauration de l’œuvre a refroidi les élus. Selon le maire Pascal Bonin, la présence d’amiante dans le mur qui supporte l’œuvre ferait grimper la facture. Il soutenait aussi ne pas disposer d’endroit pour la mettre en valeur en raison de son caractère religieux. De nombreux citoyens, les membres du comité Ma ville, mon patrimoine ainsi que la Société d’histoire de la Haute-Yamaska ont décrié la mise en vente de la murale qu’ils voient comme un objet patrimonial appartenant à la communauté. Une importante communauté irlandaise a contribué à l’essor de la Ville de Granby. Son tout premier maire, Patrick Hackett, en faisait notamment partie. https://www.lapresse.ca/arts/arts-visuels/2021-03-22/granby/hydro-quebec-propose-d-acheter-le-st-patrick-d-alfred-pellan.php
  15. Ce n'est pas un concept. Il s'agit d'un bâtiment protégé par la loi sur le patrimoine culturel.
  16. Les offres d’emploi dans le secteur technologique bondissent à Montréal Après avoir chuté au printemps 2020, le nombre d’offres d’emploi en technologie à Montréal a considérablement augmenté, dépassant de 29 % le niveau prépandémie, dopé entre autres par le virage vers le télétravail. Ulysse Bergeron - Le Devoir Représentant le cinquième de la totalité des offres d’emploi dans le secteur au pays, Montréal se démarque des autres métropoles canadiennes, selon un rapport publié vendredi matin par Indeed Canada, site de recherche d’emploi du même nom. Montréal dépasse les taux de croissance de 24 % enregistrés à Toronto et à Vancouver en comparaison aux niveaux observés avant l’arrivée de la COVID-19. « La hausse enregistrée à Montréal est en fait le portrait de ce qu’on voit à l’échelle nationale. La présence de nombreuses entreprises en haute technologie et à forte valeur ajoutée, en intelligence artificielle par exemple, est certainement un facteur de différenciation pour Montréal », indique Stephan Arman, directeur principal pour le Québec chez Indeed. La pandémie a eu un impact « immédiat » et « prononcé » sur les offres d’emplois dans le secteur, note-t-on dans le rapport. Entre le début du mois de février et la mi-mai, les offres « ont chuté de 39 % sur une base désaisonnalisée, légèrement mieux que la baisse de 48 % enregistrée pour le reste de l’économie ». Le nombre d’emplois affichés est ainsi resté faible une bonne partie de l’été. Cela amène à penser « que de nombreux employeurs ont cessé d’embaucher » au cours de cette période, soulignent les auteurs. Si les offres d’emplois en technologie ont enregistré une croissance similaire à celles d’autres secteurs entre les mois de mai et de septembre, la dynamique a changé à partir de l’automne. Résultat : en mars 2021, les offres d’emplois en technologie au Canada étaient supérieures de 30 % à celles de février l’an dernier. L’augmentation est impressionnante, note de son côté François Borelli, p.-d.g de Numana, qui représente la grappe technologique au Québec. « Mais je suis plus ou moins surpris, car la pandémie a propulsé des secteurs comme ceux des technologies liées à la santé, mais aussi tout ce qui relève du télétravail ou du commerce, de l’achat d’un produit à sa livraison. » Les conclusions du rapport d’Indeed n’étonnent pas Liette Lamonde, à la tête de l’organisme Bonjour Startup Montréal. Elles reflètent ce qui est observé sur le terrain depuis des mois, dit-elle. « Les techs, surtout celles de Montréal, ont été sollicitées fortement par toutes sortes d’entreprises durant la pandémie », effet qui découle de l’accélération du « virage techno et numérique » de bon nombre d’organisations. Selon Mme Lamonde, ces données dénotent des occasions d’affaires pour les entreprises innovantes de la métropole. « Avec leur flexibilité, les start-ups peuvent rapidement travailler à trouver des solutions innovantes et, nécessairement, cela a amené une augmentation importante du nombre d’offres d’emploi. » Autre tendance observée : les occasions de travail à distance ont bondi. Elles sont supérieures à ce qui était enregistré avant la pandémie. Les offres d’emploi « à distance » — ou dont les critères géographiques ne sont pas précisés — ont plus que triplé, selon le rapport d’Indeed. Elles représentent maintenant 6,3 % de l’ensemble des offres. « Ce que l’on constate, c’est que les entreprises mentionnent maintenant dans les offres le “travail à distance” comme une caractéristique recherchée », souligne Stephan Arman d’Indeed. Un double phénomène est observé. « D’une part, les employeurs peuvent augmenter considérablement leur portée pour chercher des talents, note-t-il. Les entreprises vont davantage chercher les talents là où ils se trouvent. De l’autre côté, on observe une concurrence plus marquée entre ceux qui cherchent des emplois. » https://www.ledevoir.com/economie/597264/les-offres-d-emploi-en-haute-technologie-a-montreal-depassent-le-niveau-d-avant-la-pandemie
  17. Oui en effet j'ai remarqué moi aussi que l'économie du Québec se porte plutôt bien malgré la pandémie. C'est que la lancée sur laquelle nous étions avant la pandémie semble se poursuivre. En fait cette lancée a commencé il y a plus de 15 ans maintenant et semble s'accélérer depuis quelques années. Un taux de chômage quasiment 3% moins élevé qu'en Ontario cela ne s'était jamais vu. D'ailleurs lorsque le taux de chômage du Québec est passé sous celui de l'Ontario il y a quelque années déjà c'était alors la première fois que cela se produisait. Je suis passionné d'économie et ce qui m'intéresse le plus ce sont les tendances, surtout celles sur le long terme. Et si la tendance actuelle se maintient nous serons éventuellement la locomotive économique de tout le Canada. Surtout que nous prenons de l'avance au niveau de la vaccination et cela veut dire que nous pourrons bientôt rouvrir tout ce qui a été fermé depuis un an maintenant. Je pense en particulier à l'hôtellerie et à la restauration, de même qu'à l'industrie du spectacle. Un Festival de Jazz suivi d'un Grand-Prix à l'automne me ferait immensément plaisir. 😎
  18. Prêt de 55 millions et 730 nouveaux emplois à Montréal pour AppDirect Le gouvernement du Québec prêtera 54,8 millions de dollars à l’entreprise américaine de commerce infonuagique AppDirect Canada. Cet investissement donnera lieu à la création de 730 emplois à Montréal sur une période de cinq ans, a affirmé le premier ministre du Québec en conférence de presse jeudi après-midi. Alice Girard-Bossé - La Presse Le prêt de 54,8 millions de dollars CA, du gouvernement du Québec, par l’intermédiaire d’Investissement Québec, servira à créer 730 nouveaux emplois, avec un salaire d’environ 100 000 $ par année qui s’ajouteront aux 190 emplois existants dans son bureau de Montréal, devenant ainsi le siège canadien de l’entreprise. « Le Québec est rendu un des endroits le plus recherchés dans le monde pour travailler sur les technologies de l’information », a affirmé le premier ministre du Québec, François Legault. Il a ensuite encouragé les jeunes à étudier en technologie de l’information et en informatique et a mentionné son désir d’inviter plus d’immigrants qui sont qualifiés en technologie de l’information à venir s’établir au Québec. L’entreprise, dont le siège social est situé à San Francisco, offre une boutique en ligne de services infonuagiques. Ainsi, au lieu qu’une entreprise investisse de grandes sommes sur l’achat de logiciels, d’équipements et de bases de données pour chaque ordinateur, l’infonuagique permet l’accès à une multitude d’infrastructures informatiques disponible par abonnement dans un nuage plutôt que sur un disque dur. Cela permet alors aux petites et moyennes entreprises d’avoir accès à des logiciels puissants sans réaliser des investissements importants. La plateforme a été fondée il y a une dizaine d’années par le Montréalais Nicolas Desmarais et l’Ontarien, Daniel Saks. Elle compte actuellement près de 800 emplois répartis à travers le monde et son chiffre d’affaires se chiffre en centaines de millions de dollars. « Avec une plus grande présence à Montréal, nous sommes certains que nous trouverons le talent et les idées qui nous permettront de continuer à croître, à stimuler l’innovation et à être un chef de file du commerce par abonnement », a soutenu Daniel Saks, cofondateur et coprésident-directeur général d’AppDirect, lors de l’annonce. Ces nouveaux emplois représenteront un accroissement de la masse salariale évalué à 235 millions de dollars dans les cinq premières années, soutient le ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon. Un pardon sur les intérêts pourra également être accordé. Une portion des intérêts du prêt n’aura donc pas à être remboursée par AppDirect Canada selon le nombre de nouveaux emplois créés. Au cours des dernières semaines, l’entreprise a également illustré son désir de croissance dans la métropole en créant un poste de chef de la direction, technologies de l’information. Le poste en question a été confié à Pierre-Luc Bisaillon, qui a occupé, au cours des trois dernières années un poste similaire au Cirque du Soleil. L’embauche dans les bureaux montréalais continue par ailleurs à se poursuivre. « La compagnie a connu une forte croissance depuis l’ouverture de son bureau à Montréal en 2014. L’investissement d’aujourd’hui va permettre d’accélérer cette croissance », a soutenu M. Bisaillon. De nombreux actionnaires d’AppDirect sont québécois, notamment avec la Caisse de dépôt et placement, Nicolas Desmarais, créateurs de l’entreprise et petit-fils de feu Paul Desmarais et l’entreprise d’investissement Inovia. La banque JP Morgan et la firme d’investissement Mithril font partie des investisseurs américains. À l’heure actuelle, le marché des applications logicielles infonuagiques et des services de télécommunication est évalué à plus de 350 milliards de dollars américains. https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-03-18/pret-de-55-millions-et-730-nouveaux-emplois-a-montreal-pour-appdirect.php
  19. Jade Raymond fonde un nouveau studio à Montréal Six semaines après son départ de Google, une des figures les plus connues du jeu vidéo montréalais, Jade Raymond, a annoncé ce mardi la fondation d’un nouveau studio dans la métropole québécoise, Haven. Sony Interactive Entertainment y investira pour le développement d’un premier jeu exclusif à la PlayStation. Karim Benessaieh - La Presse Cette nouvelle franchise, dont on n’a révélé aucun détail, sera conçue par « une équipe d’envergure internationale avec plus de dix ans d’expérience sur des jeux et franchises ultrapopulaires », précise-t-on par communiqué. « Rien ne me fait plus plaisir que de revenir aux sources avec une équipe talentueuse sur cette nouvelle franchise, a déclaré par communiqué Jade Raymond, qui se retrouve PDG de ce nouveau studio. Lancer un studio indépendant soutenu par Sony Interactive Entertainment nous permet de repousser nos limites, avec l’appui d’un éditeur qui comprend le processus créatif lié à la création des jeux et qui est renommé pour la qualité de ses produits et son respect des joueurs. » Il a été impossible de parler à Mme Raymond. Sur le blogue officiel de PlayStation, elle a décrit les 12 derniers mois comme « étranges et difficiles ». « Plusieurs personnes m’ont demandé récemment : « Après toutes ces expériences, voulez-vous toujours être dans l’industrie des jeux ? » La réponse est toujours un OUI indéfectible ! L’industrie du jeu est ma place ! » De Montréal à Google Dans le même communiqué, le directeur des studios PlayStation, Hemen Hulst, se réjouit de la collaboration de la vétérane du jeu vidéo montréalais, qui a fait sa marque chez Ubisoft à la fin des années 2000 avec le premier opus d’Assassin’s Creed. « Nous connaissons les défis et les récompenses inhérents à la formation d’équipes créatives, et Jade a énormément d’expérience à la tête des plus grosses franchises de jeux, a déclaré M. Hulst. Nous sommes très confiants quant à l’avenir de Haven Studios et de son premier projet, actuellement en cours de développement. » Mme Raymond a quitté Montréal en 2009 pour fonder le studio torontois d’Ubisoft. Elle est revenue dans la métropole québécoise pour lancer le studio Motive pour Electronic Arts, qu’elle a quitté en novembre 2018. Une enquête de La Presse a révélé un an plus tard que son passage avait été difficile, plusieurs membres de son équipe ayant quitté le bateau en se plaignant de son style de gestion. En mars 2019, Google annonçait son embauche pour la conception de jeux à l’interne pour la plateforme infonuagique Stadia. Le 1er février dernier, évoquant des « coûts exponentiels », le géant des moteurs de recherche a annoncé l’arrêt du développement de ses propres jeux dans ses studios de Montréal et Los Angeles et le départ de Jade Raymond. « En faisant le bilan de ma carrière au cours des dernières années et en commençant à réfléchir à ce que je devais faire ensuite, je suis arrivée à une conclusion très simple : je dois revenir à ce que j’aime le plus, et le faire d’une manière qui donne à notre équipe la liberté d’explorer, d’inspirer et de créer », précise Mme Raymond sur le blogue de PlayStation. Quant à Sony Interactive Entertainement (SIE), une filiale de Sony basée à San Mateo en Californie, elle est considérée comme le leader mondial des consoles de jeux vidéo, avec ses cinq versions de sa console PlayStation qui se sont vendues à 464 millions d’exemplaires depuis 1994. Selon VGChartz, sa PlayStation 4, vendue à 112 millions d’unités, a raflé 52 % du marché, tandis que la Nintendo Switch et la Xbox One ont recueilli respectivement 25 % et 23 %. Selon le Registre des entreprises du Québec, Jade Raymond est l’actionnaire majoritaire du nouveau studio Haven, enregistré le 4 février dernier. Le deuxième actionnaire est Sébastien Puel, un ancien d’Ubisoft Montréal nommé directeur général de Stadia en août 2019. Le troisième est Leon O’Reilly, qui a hérité du poste de directeur de la technologie chez Haven et est un ancien collègue de Mme Raymond à Ubisoft Toronto et chez Motive à Montréal. Malgré son investissement, Sony ne figure pas parmi les actionnaires. https://www.lapresse.ca/affaires/techno/2021-03-16/jeux-video/jade-raymond-fonde-un-nouveau-studio-a-montreal.php
  20. Où gagne-t-on le plus ? J’ai toujours aimé comparer les revenus des Québécois à ceux des autres. Ils indiquent, en quelque sorte, la position relative du Québec sur l’échelle de la richesse — ou de la pauvreté — et donnent une idée de notre évolution à ce chapitre. Francis Vailles - La Presse Statistique Canada a justement publié, le 11 mars, les données sur les salaires et traitements déclarés par les Canadiens sur leur déclaration de revenus en 2019. On y trouve, en plus des salaires, le total des revenus des particuliers, y compris les transferts gouvernementaux, les intérêts et dividendes et les revenus venant des régimes de retraite. Aspect intéressant, les revenus sont notamment publiés par grandes villes (154 dans les 10 provinces), si bien qu’on peut faire un genre de palmarès canadien des revenus des particuliers, en se basant sur le revenu médian. Après analyse, je dois vous dire qu’on y trouve de très bonnes nouvelles pour le Québec, mais aussi des nouvelles moins réjouissantes. Voyons voir. D’abord, les données de Statistique Canada confirment que le Québec a connu, en 2019, une très bonne performance économique, en comparaison des autres provinces. Ainsi, le revenu total médian des particuliers au Québec a progressé de 4,1 % en 2019, au premier rang canadien, et loin devant la moyenne (2,8 %). Ce revenu total médian, qui sépare en deux la distribution des revenus, a été de 45 080 $ en 2019 au Québec. Le Québec compte 10 villes pour cette forte croissance parmi les 25 premières au Canada, alors que l’Ontario et l’Alberta n’en comptent chacun qu’une seule, ce qui est un bon reflet du contexte économique difficile qu’on y trouve. La Colombie-Britannique est aussi bien classée, avec 5. La croissance des revenus s’est fait sentir à peu près partout au Québec. Parmi les 15 villes du Québec, on trouve Sept-Îles (+ 10,1 %), Matane (+ 5 %), Val-d’Or (+ 5 %), Saguenay (+ 4,7 %) et Trois-Rivières (+ 4,4 %). Dans le reste du Canada, deux villes de Colombie-Britannique figurent dans les cinq premières au Canada pour la hausse, dont Prince Rupert (+ 7 %). Maintenant, c’est bien beau, la hausse, me direz-vous, mais qu’en est-il des revenus à proprement parler ? C’est là que ça se gâte nettement pour le Québec. Ainsi, le Québec compte seulement 2 des 25 premières villes canadiennes pour le revenu total médian, et encore, l’une des deux est ce que Statistique Canada appelle la partie Québec d’Ottawa-Gatineau, au 14e rang (52 908 $), et l’autre est au 20e rang, soit Sept-Îles (52 550 $). Pas fort. En comparaison, l’Alberta compte 10 des 25 premières villes et l’Ontario, 7. La ville canadienne au sommet ? Wood Buffalo, à 86 370 $, une municipalité de l’Alberta située à une cinquantaine de kilomètres de Fort McMurray, où se trouve la plus grande réserve de sables bitumineux au monde. Visiblement, le pétrole va mal, ce que reflète la faible croissance de revenus des particuliers albertains, mais les salaires sont encore fort intéressants, bien davantage qu’au Québec. Un petit impôt et une petite taxe de vente régleraient les problèmes du premier ministre Jason Kenney, mais c’est connu, les taxes sont considérées comme aussi dangereuses que la COVID-19 en Alberta. Pour voir davantage de villes du Québec, malheureusement, il faut faire le classement inverse et dresser la liste de celles qui figurent parmi les 25 dernières de 154 villes pour le revenu. Et alors, on constate que 10 des 25 pires sont au Québec, contre 11 pour les provinces atlantiques, 2 pour l’Ontario et aucune pour l’Alberta. Parmi les villes du Québec figurent Lachute, au 2e rang canadien des plus petits revenus médians (37 360 $), Cowansville (9e, à 38 810 $), Thetford Mines (14eà 39 670 $), Shawinigan (16e, à 39 550 $) et, étonnamment, la dynamique Drummondville (23e, 40 610 $). Tout de même, permettez-moi de terminer sur une note moins sombre. Avec la croissance de ses revenus en 2019, le Québec est maintenant au 5e rang canadien des revenus médians parmi les 10 provinces. L’écart des revenus médians des particuliers du Québec (45 080 $) est de 4 % avec la Colombie-Britannique et de 6 % avec l’Ontario, les deux provinces qui nous ressemblent le plus par la structure industrielle. Ce portrait nous donne une idée du travail à faire au Québec. Certaines régions sont, de toute évidence, plus pauvres et il faut trouver des façons d’améliorer cette situation. Au moins, le Québec progresse dans le bon sens, sachant que nous avons connu en 2020, pour la troisième année de suite, une meilleure performance économique que la moyenne canadienne, ce qui défie toutes les prévisions. Go, go, go, on lâche pas, gang ! https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2021-03-15/ou-gagne-t-on-le-plus.php
  21. La France est reconnue pour avoir le meilleur système se santé au monde mais les médecins Français ne sont payés qu'un peu plus que nos infirmières ici. Elle est principalement là la différence car cela leur permet d'offrir un service de soins à domicile nettement plus étendu. Tandis qu'en Amérique du Nord les médecins sont traités comme des dieux et par conséquent leurs salaires demeurent ridiculement élevés. Ce qui fait qu'il en reste très peu pour gérer le système de santé. Grosses études ou pas, il n'y a aucune raison valable pour qu'un médecin spécialiste gagne un million de dollars par année comme c'est souvent le cas au Québec. Et en plus ils refusent d'aller travailler en région.
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