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Économie du Québec ​​


Normand Hamel

Messages recommendés

il y a 12 minutes, Normand Hamel a dit :

Merci pour le partage, mais il aurait peut-être été préférable de l'inscrire dans le fil Économie de Montréal car cette nouvelle concerne d'abord et avant tout Montréal. 

Merci pour l'info mais le moteur de recherche du forum n'est pas terrible donc je suis passé par Google Search avec «MTLurb Économie » et j'ai cliqué sur le premier lien proposé. ;)

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Il y a 3 heures, KOOL a dit :

Seulement une trentaine d'emplois mais qui sait ce que ça pourrait avoir comme autres répercussions : https://www.journaldemontreal.com/2022/05/18/le-promoteur-du-world-trade-center-sinstalle-a-montreal#cxrecs_s

C'est une excellente petite nouvelle. Bien sur 30 nouveaux emplois ce n'est pas la fin du monde, mais c'est plutôt dans l'interaction que cela est intéressant. C'est à dire l'interaction entre le monde des affaires de Manhattan et celui de Montréal. La création d'une filière qui devrait emmener une collaboration très importante et qui augmentera sans aucun doute le va-et-vient entre ces deux villes. C'est dans l'accumulation de ces petites nouvelles que nous sommes gagnant

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Le sommet de Lamontagne

André Lamontagne assure les fonctions de ministre de l’Agriculture au Québec et il le fait avec brio. En comparant la performance du secteur agroalimentaire québécois avec celle des autres provinces canadiennes, on s’aperçoit que le Québec a une longueur d’avance.

Sylvain Charlebois - Université Dalhousie

Ce jeudi se tient à Drummondville la troisième grande rencontre annuelle des partenaires bioalimentaires. C’est la grand-messe de l’agroalimentaire qui rassemble les grands dirigeants du secteur afin de faire le point sur l’état de l’industrie. La rencontre est présidée, bien sûr, par le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, André Lamontagne.

Pas facile d’assumer le rôle de ministre de l’Agriculture, surtout au Québec. Le consensus s’obtient difficilement dans la Belle Province à cause des divergences d’intérêts et d’opinions. La passion qui anime la province depuis des années n’a pas d’égale au sein de la fédération. 

Depuis ses débuts en tant que ministre de l’Agriculture, André Lamontagne a su faire ce que ses nombreux prédécesseurs n’ont pas réussi à accomplir.

D’abord, le ministre a su se doter d’une gouvernance lui permettant de faire ses devoirs au sein de l’industrie. Très peu de provinces peuvent se vanter que leur ministère de l’Agriculture fait partie du groupe des grands ministères d’un gouvernement ; c’est pourtant le cas au Québec. L’influence que le MAPAQ obtient par l’entremise d’une nouvelle équipe économique bioalimentaire apporte une approche cohérente, multidisciplinaire et coordonnée au sein du gouvernement tout en gardant le secteur agroalimentaire au cœur des préoccupations. 

Son homologue fédérale, Marie-Claude Bibeau, semble souvent dépassée par les évènements puisqu’elle s’entoure de gens qui pensent tous de la même façon. Elle rencontre toujours le même monde et choisit assurément l’option la moins audacieuse. Elle acquiesce aux demandes de tout un chacun, sans vraiment savoir pourquoi. De nombreuses autres provinces agissent de manière similaire. Lamontagne a compris que, pour bien maîtriser ses dossiers en agroalimentaire, il doit porter aussi souvent que possible une attention particulière aux voix divergentes. La représentation ministérielle d’Ottawa en agriculture ainsi que celle des autres provinces n’ont jamais eu l’intention de le faire ; la tâche serait trop difficile, trop exigeante. 

La plus grande contribution du MAPAQ sous la gouverne de son ministre se traduit par son chantier sur l’autonomie alimentaire qui favorise l’achat local au sein d’une économie ouverte, priorise la culture en serre et augmente la productivité tout en adoptant un virage écologique. Pas facile d’arrimer l’ensemble de ces objectifs, mais certaines mesures de performance démontrent clairement que le Québec se démarque. 

L’achat local institutionnel progresse. Selon des données du MAPAQ, un peu plus de 47 % des institutions ciblées des réseaux de l’éducation, de l’enseignement supérieur ainsi que de la santé et des services sociaux ont des cibles d’achat d’aliments québécois. L’objectif de 100 % s’atteindra probablement d’ici 2025

La production serriste pour un approvisionnement fiable durant l’hiver évolue bien. La province comptera 61 hectares de nouvelles serres de fruits et légumes d’ici quelques années. Le Québec a encore du chemin à parcourir, mais l’objectif d’atteindre 246 hectares dans quelques années s’avère bien possible.

Selon Statistique Canada, seul le Québec a vu son nombre de fermes diminuer d’à peine 1 % depuis 2006. La moyenne canadienne, depuis 2006, est de - 17 %. Mais depuis quatre ans, le nombre d’entreprises agroalimentaires a aussi augmenté de presque 2 % pendant que l’ensemble des provinces observait une diminution.

Le territoire agricole exploité au Canada a quant à lui diminué de 8 % depuis 2006, mais pas au Québec. Depuis 2016, la superficie des terres de culture a augmenté de 0,2 %. Un autre tour de force. 

Autrement dit, le Québec va à contre-courant d’une tendance nationale qui mine le secteur agroalimentaire. Tout cela n’est certes pas le fruit du hasard. Pendant que le Canada se cherche encore, le Québec exerce une vision cohérente appuyée d’un leadership sectoriel impressionnant. 

Les dirigeants du secteur qui sont réunis à Drummondville méritent de célébrer les belles réalisations des dernières années. Lamontagne n’a fait que tracer un chemin stratégique qui fait du Québec un cas exceptionnel et un modèle à suivre pour l’ensemble du Canada. 

Le ministre copréside aussi le comité fédéral sur le code de conduite avec son homologue du fédéral. Son empreinte est d’autant plus impressionnante, puisqu’il est tout simplement le meilleur ministre de l’Agriculture au pays. Il s’implique et sait reconnaître le moment où il faut laisser toute la place à l’industrie pour qu’elle puisse faire son travail. Pour le Québec, il faut reculer à Jean Garon pour trouver un ministre qui a exercé autant d’influence au sein de son propre gouvernement. 

Osons croire qu’un jour, les autres provinces et le fédéral auront les mêmes ambitions.

https://www.lapresse.ca/affaires/chroniques/2022-05-19/le-sommet-de-lamontagne.php

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Productivité

Le Québec poursuit son net rattrapage

S’agirait-il d’un tournant pour le Québec ? D’une tendance concernant un indicateur fondamental de notre économie, soit la productivité du travail ?

C’est ce que laissent penser les données publiées vendredi par Statistique Canada, qui comparent la productivité des entreprises par province. 

Essentiellement, le Québec continue de rattraper les autres grandes provinces canadiennes. Depuis trois ans, la productivité de nos entreprises a même crû deux fois plus vite que la moyenne canadienne et presque quatre fois plus vite qu’en Ontario. La nouvelle est majeure, sachant que le Québec a un retard à combler depuis plusieurs années.

https://www.lapresse.ca/affaires/chroniques/2022-05-25/productivite/le-quebec-poursuit-son-net-rattrapage.php

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Il y a 4 heures, Normand Hamel a dit :

Productivité

Le Québec poursuit son net rattrapage

S’agirait-il d’un tournant pour le Québec ? D’une tendance concernant un indicateur fondamental de notre économie, soit la productivité du travail ?

C’est ce que laissent penser les données publiées vendredi par Statistique Canada, qui comparent la productivité des entreprises par province. 

Essentiellement, le Québec continue de rattraper les autres grandes provinces canadiennes. Depuis trois ans, la productivité de nos entreprises a même crû deux fois plus vite que la moyenne canadienne et presque quatre fois plus vite qu’en Ontario. La nouvelle est majeure, sachant que le Québec a un retard à combler depuis plusieurs années.

https://www.lapresse.ca/affaires/chroniques/2022-05-25/productivite/le-quebec-poursuit-son-net-rattrapage.php

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Ce sont indubitablement de bonnes nouvelles.  Plus:

1) Je serais curieux de connaître la ventilation par secteurs/sous/secteurs.  Ça faciliterait la compréhension des facteurs dont le résultat agrégé est favorable au Québec.  Autrement dit s'agit-il d'une tendance générale/uniforme, ou l'effet d'une composition différente des activités économiques.

2) Ces données portent sur des variations procentuelles;  j'aimerais voir où le Québec en est rendu en termes de valeurs absolues comparatives.  

3) Je suis particulièrement intéressé par les comparaisons avec l'Ontario, plus pertinentes que les données se rapportant aux provinces productrices de pétrole, qui ont été sujettes à des fluctuations exceptionnelles à la baisse.  En 2022, la tendance est inversée. 

4) Au cours de la période considérée (de 2018 à 2021), la population de l'Ontario a continué de croître plus rapidement (en pourcentage, pas seulement en nombre absolu) que celle du Québec, essentiellement à cause des écarts dans l'immigration internationale.  Or puisque la rémunération par heure travaillée ainsi que la productivité sont calculées en prenant en compte tous les employés,  ce serait bien de connaître les données correspondantes se rapportant spécifiquement aux plus récents arrivants, car il se pourrait qu'elles soient inférieures à la moyenne (une tendance documentée au cours des dernières années).

5) En gros: je préfère qu'on s'enrichisse plus vite, plutôt que de grossir autant ou plus que la moyenne canadienne.   

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Il y a 9 heures, Né entre les rapides a dit :

En gros: je préfère qu'on s'enrichisse plus vite, plutôt que de grossir autant ou plus que la moyenne canadienne.

C'est d'ailleurs l'objectif du gouvernement Legault. 

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3 hours ago, Normand Hamel said:

 

D'autres économistes disent le contraire de Pierre Fortin.  

Et le meme Gérald Filion qui passe l'entrevue a Pierre Fortin dans cette analyse démontre la necessité de l'immigration. 

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1879868/vieillissement-population-penurie-main-oeuvre-immigration-fillion

La pénurie de main d'oeuvre va continuer d'augmenter plus rapidement encore dans les prochaines années avec les départs a la retraite.

Pierre Fortin devrait sortir de son bureau et aller voir ce qui se passe dans les parcs industriels. 

Je partage par contre son point de vue que de recevoir 100 000 immigrants par année c'est beaucoup trop. 

Et parlant de l'age des immigrants que l'on recoit la récente vague d'immigrant indien que l'on a recu est saprément jeune. Ca ne coute pas chere a la société et ils ont beaucoup d'année devant eux pour contribué a la société. Dommage que plusieurs d'entre eux s'en vont en nouvelle écosse ou encore au manitoba pour obtenir leur papiers d'immigrants. 

Et plusieurs d'entre eux ont commencé tranquillement a apprendre le francais. Faut pas s'imaginer comme Jolin-Barette que ca prend 6 mois pour apprendre une langue. 

Et ce n'est pas avec la loi 96 qu'on va les inciter plus a apprendre le francais.

Les immigrants eux meme se rendent compte que pour progresser professionnellement vaut mieux apprendre le francais ca ouvre forcement plus de portes. 

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11 hours ago, andre md said:

 

Statistique qui devrait faire réfléchir Legault.

( Et  puis, depuis 2011 toujours, le nombre des 25-54 ans, le cœur battant de la main-d’œuvre, avait chuté de 2,2 % au Québec, alors qu’il avait crû de 4,9 % en Ontario et de 9,9 % en Alberta et en Colombie-Britannique.)

Reference.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1879868/vieillissement-population-penurie-main-oeuvre-immigration-fillion

Désolé de le dire mais un taux de chomage tres bas n'est pas nécessairement une bonne nouvelle ca prend un certain équilibre. 

 

 

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