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Économie mondiale ​


Normand Hamel

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Il y a 2 heures, mtlurb a dit :

L’Europe en entier a rien de pareille aux google, Apple, Amazon, et autres titans purement américains qui ont générées des trillions en nouvelle richesse.

Alors comment expliques-tu la croissance de la Bourse, qui atteint des sommets historiques présentement, alors que l'économie est en régression partout en attendant d'entrer éventuellement en récession? It doesn't make sense at all.

Les marchés sont dopés à l'opium des banques centrales, notamment celle fournie par la Fed qui détient le monopole de la drogue. Si ce n'était des injections quotidiennes qu'elles procure à ses "clients" tout le système financier s'effondrerait en un instant. Mais il ne faut surtout pas s'inquiéter car tout va bien Madame la Marquise. Tout va très bien.

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  • Administrateur
Il y a 9 heures, Normand Hamel a dit :

Alors comment expliques-tu la croissance de la Bourse, qui atteint des sommets historiques présentement, alors que l'économie est en régression partout en attendant d'entrer éventuellement en récession? It doesn't make sense at all.

It does make sense. Justement les investisseurs qui ne veulent pas investir localement l’envoi à New York. Les élites chinoises le font, les canadiens le font, les arabes, les européens et j’en passe. (on peut le voir à Montréal à moindre mesure avec les acheteurs étrangers qui achètent ici).

Faut arrêter de croire que les banques centrales sont les seuls à faire la pluie et le beau temps. 

Ce que je trouve inquiétant est la similarité de cet influx de capitaux pre-2008. Les financiers de Wall Street ne savaient plus quoi faire avec tout cet argent, ils ont inventés des stratagèmes pas toujours légitimes pour la placer. Là font ils des nouvelles conneries pour placer cette nouvelle argent ou bien il y a uns véritable création de richesse. 

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Ce qui maintient la Bourse à un niveau aussi élevé malgré le fait qu'il y ait de nombreux indicateurs au rouge ce sont deux choses:

1- Les taux d'intérêts bas, voire négatifs, incitent les assureurs et les gestionnaires de fonds de pension à s'orienter davantage vers des placements plus risqués afin d'obtenir des rendements acceptables.

2- Les banques centrales injectent des liquidités à une échelle jamais atteinte auparavant, incluant la crise financière de 2008.

On est ici dans un univers artificiel, d'où ma référence à la drogue dans un post précédent. Tout cela est insoutenable à long terme et c'est pourquoi je suis convaincu que l'on se dirige droit dans le mur.

Évidemment certains économistes tentent de nous rassurer à l'effet que nous sommes entrés dans un monde nouveau et que les règles ont changé. Autrement dit nous sommes dans un nouveau paradigme qui pour certains est en fait un nouveau paradis.

Lire à cet effet un article écrit un an avant la faillite de Lehman Brothers alors que certains observateurs avaient déjà commencé à prévenir les investisseurs de ce qui s'en venait pendant que d'autres entretenaient l'euphorie:

https://www.lesechos.fr/2007/07/le-megakrach-naura-pas-lieu-1075498

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Le problème de la "création de richesse" actuelle aux EU, c'est qu'elle se concentre bcp trop dans les mains d'une minorité.

Les inégalités, c'est le pire ennemi du système capitaliste. C'est pour ça que les programmes sociaux de l'après-guerre ont été aussi importants : ils ont empêché la tendance naturelle du capitalisme de concentrer tout dans les mains d'un petit nombre.

Or, avec le le néo-libéralisme, c'est le retour à un capitalisme dérégulé et libre d'activer ses tendances naturelles (et déviances) qu'on a effectué.

Bcp de pays dans le monde font face à des montées de tensions sociales. Ce sont les inégalités qui plombent l,avenir du système. 

Il faudra que les défenseurs de ce système acceptent la notion de filet social fort comme leur meilleur allié. Sinon, ça va craquer de partout.

Et oubliez le trickle down politics. C'est de la frime.

Une véritable redistribution de richesse, via taxation progressive et impôts du même genre, est le meilleur moyen de solidifier les assises.

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Il y a 1 heure, MtlMan a dit :

Ce sont les inégalités qui plombent l'avenir du système.

Ironiquement peu de gens riches, surtout ceux issus du monde de la finance, semblent comprendre que si les travailleurs gagnaient des salaires plus élevés l'économie réelle se porterait infiniment mieux qu'en ce moment.

Parce que l'argent que l'on dépose dans les paradis fiscaux apporte finalement assez peu de prospérité, sauf bien entendu pour le 1% qui en bénéficie. En réalité ce sont surtout les "honnêtes travailleurs" qui parce qu'ils sont les principaux consommateurs font tourner le moteur de l'économie. Le monde de la finance n'étant en fait que le lubrifiant.

Wealth 2.png

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Il y a 4 heures, mtlurb a dit :

Le système capitaliste repose sur des cycles de bubbles and bust. Ne pas accepter cela reviens à ne pas comprendre ce système. 

Regarde bien les deux graphiques ci-joint. Le premier nous montre la croissance réelle des États-Unis, qui est beaucoup plus basse qu'elle ne devrait l'être. Tandis que le second nous montre le ratio dette/PIB pour la planète entière qui atteint aujourd'hui des sommets jamais vus dans l'histoire de l'humanité. De mon point de vue cela n'a rien de vraiment rassurant.

En passant, le système capitaliste ne repose pas vraiment sur la dette ni les cycles. Il repose avant tout sur la confiance. Mais avec un passif de 4 500 milliards, et qui continue d'augmenter quotidiennement, la Fed pourrait justement engendrer bientôt une perte de confiance parmi les investisseurs. Heureusement nous ne sommes pas encore là.

Mais à mon avis cela ne saurait tarder car la Fed est présentement incapable de se sortir de cette spirale de la mort. Dès que la réserve d'huile sera épuisée la machine se grippera. Je ne parle évidemment pas du pétrole mais de l'assouplissement monétaire (QE) que les banques centrales utilisent pour retarder le plus longtemps possible une éventuelle récession.

C'est que cela fait maintenant plus de 10 ans que les marchés sont en croissance, soit le plus long cycle de l'histoire moderne. Il s'agit cependant d'une croissance artificielle entretenue par les banques centrales.

Ce qu'il faut comprendre c'est qu'il y a une limite au montant que les banques centrales peuvent injecter avant que la panique "pogne" sur les marchés. En effet même s'ils sont un peu euphoriques présentement, certains sont peut-être même un peu cinglés aussi, ils réaliseront tôt ou tard (probablement trop tard) que la situation actuelle est intenable.

Real GDP Growth.png

Debt to GDP Ratio.png

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Il y a 5 heures, Normand Hamel a dit :

En passant, le système capitaliste ne repose pas vraiment sur la dette ni les cycles. Il repose avant tout sur la confiance. Mais avec un passif de 4 500 milliards, et qui continue d'augmenter quotidiennement, la Fed pourrait justement engendrer bientôt une perte de confiance parmi les investisseurs. Heureusement nous ne sommes pas encore là.

Mais à mon avis cela ne saurait tarder car la Fed est présentement incapable de se sortir de cette spirale de la mort. Dès que la réserve d'huile sera épuisée la machine se grippera. Je ne parle évidemment pas du pétrole mais de l'assouplissement monétaire (QE) que les banques centrales utilisent pour retarder le plus longtemps possible une éventuelle récession.

C'est que cela fait maintenant plus de 10 ans que les marchés sont en croissance, soit le plus long cycle de l'histoire moderne. Il s'agit cependant d'une croissance artificielle entretenue par les banques centrales.

Ce qu'il faut comprendre c'est qu'il y a une limite au montant que les banques centrales peuvent injecter avant que la panique "pogne" sur les marchés. En effet même s'ils sont un peu euphoriques présentement, certains sont peut-être même un peu cinglés aussi, ils réaliseront tôt ou tard (probablement trop tard) que la situation actuelle est intenable.

 

Commençons avec le mot-clef confiance, et poursuivons.

1) Confiance en quoi?  -- a) En la valeur de la monnaie? ou b) En la trajectoire de l'économie mondiale?  ou  c) En la solidité des cours boursiers?

1a) La monnaie en circulation est constituée essentiellement de ce que les Anglophones désignent par "fiat money",  qui n'est adossée ou garantie par rien ayant une valeur intrinsèque comme par exemple l'or.  

1b) Si on fait abstraction pour un instant de la dimension financière et qu'on ne considère que la somme des capacités productives, des progrès technologiques qui renforcent l'efficacité des activités économiques (autres que purement financières), ainsi que de la croissance démographique globale: on s'attendrait à ce que la croissance économique mondiale se poursuive.  Toutefois,  de graves perturbations dans l'univers financier pourraient enrayer tout le système des échanges tant domestiques qu'internationaux.  Le Krach amorcé en 1929 (dont les conséquences se sont étendues tout au long des années 1930, jusqu'au déclenchement de la guerre) n'était pas dû à un effondrement des capacités productives, ni des besoins, mais bien par la spéculation excessive menant à la paralysie du système financier, puis exacerbé par la montée du protectionnisme ainsi que par des politiques économiques mal avisées, particulièrement dans les premieres années  --spécifiquement: des compressions dans les dépenses et les investissements publics (dans une tentative de contenir les déficits face à une baisse des revenus), alors même que les dépenses et les investissements privés chutaient.

1c) Les cours boursiers sont présentement en effet à des niveaux extrêmement hauts.  Ce n'est pas seulement une affaire de sommets historiques.  Je préfère  observer d'abord l'évolution globale des ratios cours/bénéfices (P/E ratios).   Premièrement, comme on devrait le savoir,  il est normal (et parfaitement correct) que le cours des actions d'une entreprise à l'avenir très prometteur soit beaucoup plus élevé que celui d'une entreprise "mature" ayant peu de perspective de croissance future de ses profits; en effet, les investisseurs ne se contentent pas de considérer le moment présent.  Deuxièmement, c'est donc la moyenne pondérée des ratios P/E (des entreprises cotées en bourse, ou plus simplement celles qui sont prises en compte dans un indice comme le Dow Jones, le Nasdaq 100, le TSX, le DAX, le CAC 40 etc)  qui doit retenir notre attention si on recherche une perspective globale.  En principe, on ne peut pas être extrêmement optimiste vis-à-vis les performances futures de toutes les entreprises.  Alors, si le P/E global est anormalement élevé, c'est qu'il doit y avoir autre chose!  (J'adopte volontairement un style littéraire plutôt que sèchement technocratique, pour agrémenter la lecture).  Qu'est-ce que ça peut bien être?  -- Une réponse courte: les très bas taux d'intérêt actuels et anticipés.  Pourquoi "anticipés"?  -- Parce que si le marché (le consensus des investisseurs, mais qui n'est pas infaillible) entrevoyait une importante hausse des taux à court/moyen terme, ça se répercuterait immédiatement à la baisse sur les cours boursiers. Et pourquoi le marché n'entrevoit-il pas de hausse drastique?  --voir  2) ci-dessous!!!   Et pourquoi des bas taux d'intérêt ont-ils comme corollaire (cet. par.) des cours boursiers élevés? --   Parce que les investisseurs  comparent le rendement des alternatives.  Si l'alternative "liquide"  (CPG, obligations gouvernementales) est très maigrement rémunérée (eg. 2% ou moins, voire négatif), un rendement attendu de 10% en bourse apparaît très attrayant, même après avoir soustrait une prime pour le risque;  et si plus d'investisseurs sont de cet avis, ils chercheront à acquérir des actions, en faisant monter le prix  --ce qui nous amène à ce P/E global élevé (et corollairement à un rendement moindre sur nos nouvelles acquisitions en bourse --le seul espoir restant alors du côté d'une augmentation supplémentaire du cours pour un gain de capital).

2)  Perspectives sur les taux d'intérêt.  En théorie (jusqu'à il n'y a pas si longtemps!) le taux d'intérêt s'établisait naturellement à un niveau correspondant à l'équilibre entre l'offre et la demande de capital.  L'offre provient de l'épargne, et la demande, des investisseurs. En cela il s'apparente à un prix.  Les choses se compliquent "un peu" quand les gouvernements (avec plus ou moins d'influence sur leus banques centrales) souhaitent stimuler une économie stagnante ou refroidir une économie en surchauffe.  Dans le bon vieux temps des années 1950-60, quand les économistes pensaient que la gestion de l'économie n'était plus qu'une affaire de "fine tuning", ça allait.  Cependant, avec la crise de 2008, tout allait changer.  Le niveau d'endettement (notamment des ménages aux USA) faillit provoquer l'effondrement du système, par des faillites en chaînes qui affecteraient d'abord les banques.  Ce fut le début de l'assouplissement monétaire" (que cette expression semble douce!), mieux connu sous son vocable anglais de Quantitative Easing (QE).  La Banque d'Angleterre suivit, puis ce fut le tour de la Banque Centrale Européenne, initialementd pour "sauver" la Grèce de la faillite (et avec elle les grandes banques européennes).  On a bien prétendu que ces mesures étaient temporaires, mais elles se sont poursuivies.  Le coût du capital (i.e. le taux d'intérêt) s'est établi fermement à un niveau historiquement bas.  L'endettement est devenu beaucoup plus "supportable", et cette possibilité s'est concrétisée par des niveaux d'endettement très élevés  --des ménages et/ou des entreprises et/ou des gouvernements.  En même temps, le prix des "actifs"  (à distinguer du prix des biens de consommation et des services courants, qui sert à déterminer l'IPC) s'est envolé:  actions en bourse, immobilier etc.  Le problème, c'est qu'il n'est pratiquement plus possible de relever substantiellement les taux d'intérêt; si on le faisait, le système s'écroulerait.  Evidemment, la perspective de taux d'intérêt "éternellement"  bas n'est pas sans conséquence, notamment pour les épargnants de même que les fonds de retraite qui ont pris des engagements (de fournir des prestations) sur la base d'hypothèse de taux de rendement plus élevés: les gestionnaires de ces fonds sont donc "poussés" (fortement incités) à prendre des positions plus risquées qui offrent en contrepartie des perspectives de rendement plus alléchantes.

3) Et alors, si on n'a plus confiance en "rien" (ou, comme l'écrit @Normand Hamel: "la situation est intenable") que fait-on?  Disons que ça dépend un peu beaucoup de votre situation.  Si c'est le gouvernement d'un Etat  -- je m'abstiens de tout commentaire pour l'instant, si ce n'est de dire que le Gouvernement du Canada ne devrait pas s'illusionner quant à sa capacité de mener une politique monétaire radicalement différente de celle des USA.  Si vous êtes un particulier qui ne possède presque rien,  ne faites rien, à part de profiter de la vie et d'investir prioritairement dans vos compétences et votre santé.  Maintenant, si vous êtes un particulier qui dispose d'avoirs substantiels et/ou qui profite d'un niveau élevé de rémunération laissant place à un bon potentiel d'épargne, le conseil est bien connu et n'a pas changé: diversifiez.  Votre "portefeuille" (plus sexy que "panier") devrait être composé d'une combinaison  d'éléments qui évoluent positivement avec l'inflation, et d'autres qui résistent relativement mieux à la déflation; les entreprises dont le capital propre représente une part relativement importante des avoirs sont moins sensibles à des hausses du taux d'intérêt; les entreprises principalement actives dans des secteurs servant le marché domestique sont moins sensibles à des perturbations dans le commerce international. A l'inverse, si vous êtes pessimistes sur l'évolution de l'économie canadienne, investissez à l'étranger. Toutes ces considérations peuvent "s'entremêler".  In fine (latin) //à la fin // (au final  -- courant mais incorrect): il n'y a pas de parfait refuge --et ce n'est pas l'or.   

4) Retour sur le thème de l'insoutenabilité.  D'instinct, convenons qu'il ne faut pas franchir un très grand pas pour arriver à cette conclusion.  Ce qui peut être intéressant alors, au moins intellectuellement, est d'élaborer des scénarios décrivant comment le système économique mondial (ou autrement dit l'ensemble des relations d'interdépendance économique entre les habitants de la terre) se "comporterait" en cas d'éclatement.  C'est "gros", très gros, et il faut commencer à quelque part.  Supposons qu'il s'agisse d'un Krach boursier généralisé.  Recherchons scénaristes!  //  Scripwriters Wanted!

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Il y a 7 heures, Né entre les rapides a dit :

Ce qui peut être intéressant alors est d'élaborer des scénarios décrivant comment le système économique mondial (ou autrement dit l'ensemble des relations d'interdépendance économique entre les habitants de la terre) se "comporterait" en cas d'éclatement.

C'est exactement ce à quoi on fait allusion lorsque l'on parle de crise systémique et c'est en grande partie dans le but de prévenir une telle crise que depuis un certain temps la Fed injecte quotidiennement 120 milliards de dollars. Or, les media mainstream en parle très peu malgré l'ampleur du phénomène et les terribles conséquences que le scénario que l'on tente d'éviter pourrait engendrer.

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« Quand les économistes font le procès du libéralisme »

Joseph Stiglitz, Patrick Artus, Dani Rodrik, ou encore Philippe Aghion : à l’occasion des Journées de l’économie, ces économistes s’en sont pris à la finance débridée et à la mondialisation, entamant ainsi un « procès du libéralisme », analyse Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».

Il flotte dans le monde une étrange atmosphère de fin de fête. On danse encore, mais avec de moins en moins de conviction. Les Bourses sont au plus haut, à l’affût de la moindre bonne nouvelle, alors que les signaux se multiplient suggérant la fin d’un cycle économique et politique qui nous a accompagnés durant près de quarante ans. Une bonne partie de l’élite des économistes en semble de plus en plus convaincue. Témoin, les Journées de l’économie de Lyon qui réunissent tous les ans en novembre la crème des intellectuels du domaine. Cette année, elles étaient placées sous le magistère de deux des plus importants économistes américains, mais aussi les plus critiques du système actuel.

Intronisés mercredi 6 novembre docteur honoris causa de l’université de Lyon, Joseph Stiglitz et Dani Rodrik ont inauguré les débats en toge de cérémonie, comme pour masquer sous l’apparat du costume la virulence du propos. Pour eux, le capitalisme actuel, sous les habits du néolibéralisme, que Joseph Stiglitz a baptisé « fondamentalisme du marché », vit ses dernières heures. Témoin, la colère populaire qui monte dans le monde entier et la pression populiste qui en est sa traduction politique.

Les suspects habituels

Sur le banc des accusés, les suspects habituels : la finance débridée et la mondialisation. Dani Rodrik fut le premier, il y a plus de vingt ans, à pointer le risque du libre-échange pour les démocraties occidentales. Pour lui, il est allé trop loin dans la poursuite effrénée de réduction des coûts sans se préoccuper des politiques de protection des populations locales qui ont été détruites les unes après les autres. Une vague qui a sorti de la pauvreté nombre de pays pauvres, à commencer par la Chine, mais plongé dans le désarroi les classes moyennes des pays industrialisés.

Lire la suite derrière le paywall:

https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/11/07/le-capitalisme-actuel-vit-ses-dernieres-heures_6018340_3234.html

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