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Foires alimentaires: les nouveaux temples de la gastronomie


Coqueta

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C'est un article qui traite de la transformation des foires alimentaires dans les centres commerciaux. Plusieurs de ces projets sont sensés aboutir en 2019. J'ai hâte de voir s'ils obtiendront le succès escompté. Le consommateur est souvent tiraillé entre le désir d'avoir un menu varié et celui de commander des valeurs sûres. À suivre.

  • CATHCART RESTAURANTS ET BIERGARTEN
  • CENTRAL, GASTRONOMIE MONTRÉAL STYLE
  • PROJET DAMAS
  • LA CUISINE
  • MARCHÉ SALADA

http://plus.lapresse.ca/screens/bb19afb5-4b32-422a-be4e-78fb1d498bf5__7C___0.html

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Le problème est qu'aucun de ces concepts n'a été testé à Montréal, et qu'on les lancent tous en même temps. Ça commence à faire beaucoup. Dont 3 nouveaux foodhalls deluxe en plein coeur du centre-ville. Let's see qui cannibalisera qui.

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Publié le 27 février 2019 à 13h53 | Mis à jour à 13h53

https://www.lapresse.ca/vivre/gourmand/201902/27/01-5216359-foires-alimentaires-les-nouveaux-temples-de-la-gastronomie.php

Foires alimentaires: les nouveaux temples de la gastronomie

 

La nouvelle foire du Centre Rockland est aérée, lumineuse et ennoblie de matériaux qui évoquent l'époque Mad Men, le centre commercial ayant ouvert ses portes en 1959.

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

ÈVE DUMAS, Iris Gagnon-Paradis

La Presse

Après New York et Toronto, la révolution des foires alimentaires arrive à Montréal. Ras-le-bol des comptoirs de sous-sols sans âme qui proposent un menu prévisible et ennuyeux. Les nouvelles foires qui prennent forme au centre-ville annoncent une cuisine beaucoup plus créative, et plus attrayante. Tiendront-elles leurs promesses?

DES ESPACES REPENSÉS

Les mots «démocratisation de la gastronomie» reviennent souvent dans la description des grandes foires gourmandes qui sont sur le point de voir le jour à Montréal. Chose certaine, avec le Central, gastronomie Montréal Style, le Time Out Market et le Cathcart Restaurants et Biergaten, la cuisine de certains chefs n'aura jamais été aussi accessible.

Toutes ces halles doivent voir le jour en 2019, au centre-ville de Montréal, pour un total combiné de 65 nouvelles offres alimentaires. Et c'est sans compter les centres commerciaux un peu excentrés, comme le Centre Rockland, qui ont décidé de transformer la pause-repas obligée en moment de détente et de délectation.

Avec sa grande fenestration, ses plantes, ses matériaux plus nobles, la nouvelle foire alimentaire du Centre Rockland est méconnaissable. Déjà, depuis l'automne, on peut manger un tartare du Pastaga, une salade Liv, un sandwich péruvien du Sandouchon ou une pizza Bacaro pendant sa sortie de magasinage. Seuls 4 des 15 anciens locataires, dont A&W et Thaï Express, sont toujours sur place. Deux espaces accueillent des exploitants de camions de cuisine de rue, qui changent tous les trois mois. À terme, on pourra même décompresser en sirotant un verre de vin puis faire son marché avant de rentrer à la maison.

«Les habitudes des consommateurs changent. Les gens veulent tout faire sous le même toit : magasinage, social, détente, épicerie, etc., mais ils cherchent également à être surpris et à se faire proposer de la nourriture de qualité», constate Manon Larose, vice-présidente commerce au détail chez Cominar, le fonds de placement immobilier qui possède le Centre Rockland.

Les dernières rénovations de la foire alimentaire du centre commercial de Mont-Royal remontent à 2004-2005 et elles étaient purement cosmétiques.

«Là, on a changé du tout au tout. On cherchait à créer une ambiance cohérente, invitante, mais avec une offre diversifiée où l'on peut autant manger en famille que tenir un petit meeting d'équipe ou travailler à l'ordinateur.»

À compter du lancement officiel de La Cuisine du Centre Rockland, le 13 mars, il y aura également une programmation de démonstrations culinaires et d'ateliers. Les premiers seront animés par Martin Juneau (Pastaga), Kimberly Lallouz (Birdbar) et Olivier Vigneault (Jatoba). Les prochaines phases du grand projet d'actualisation du centre comprennent un marché alimentaire et un lounge avec restaurant.

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La nouvelle foire alimentaire du Centre Rockland

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

D'immenses projets au centre-ville

Le marché Time Out, lui, sera situé au Centre Eaton. C'est un concept clés en main, dont le premier-né a vu le jour à Lisbonne, en 2014, avec un vif succès. En 2017, 3,6 millions de visites ont été enregistrées. Suivront Miami, New York, Boston, Chicago, Montréal, Prague et Londres.

On se targue d'y offrir «le meilleur» de chaque ville en matière de cuisine et de culture. En plus des comptoirs de chefs, on pourrait y tenir des concerts, des défilés de mode, des cours de cuisine ou de danse, etc.

Time Out Montréal a récemment embauché un rédacteur en chef, Jean-Pierre Karwacki, qui veillera, avec son équipe, à déterminer les divertissements les plus courus de la métropole. Car Time Out, c'est d'abord un guide d'origine londonienne, qui remonte à 1968. Depuis plus de 50 ans, il répertorie les attraits culturels, culinaires et touristiques des villes. Aujourd'hui, il couvre environ 315 villes dans 58 pays.

Le premier marché, à Lisbonne, est né du désir de «donner vie au magazine, de le représenter physiquement», raconte en entrevue téléphonique Didier Souillat, président-directeur général de Time Out Market. «La formule permet de passer 20 minutes ou 2 heures. Elle propose beaucoup de choix. C'est convivial et aussi très familial. Ici, on n'a pas à payer 100 $ pour goûter à la cuisine d'un chef dans un restaurant de type nappe blanche. C'est la démocratisation du haut de gamme.»

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Pizza Bacaro

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Le salut des centres commerciaux... et des restaurants?

«Aujourd'hui, beaucoup de tours de bureaux et de centres commerciaux ont besoin d'être réimaginés. Les propriétaires voient la bonne nourriture et la belle foire instagramable comme étant un élément permettant de revaloriser leurs propriétés, d'aller chercher de nouveaux locataires de qualité et peut-être un peu plus d'argent au pied carré aux autres étages», déclare Alexandre Besnard, cofondateur de l'entreprise A5 Hospitality, responsable de concevoir le futur biergarten gastronomique de la Place Ville Marie (Le Cathcart), en collaboration avec Sid Lee Architecture.

Martin Juneau est un des chefs qui se sont laissé séduire par la nouvelle formule. Avec son camion Monsieur Crémeux, il a appris à la dure qu'il valait mieux s'installer où il y a déjà une belle masse de clientèle captive que de s'installer au coin d'une rue pour attendre que les gens se déplacent vers lui. Les nouvelles halles alimentaires de centres commerciaux et d'édifices de bureaux correspondent à ce désir.

Elles correspondent également au désir de plusieurs restaurateurs établis de continuer à développer leur marque dans un certain confort, avec le moins de personnel possible. Car le personnel, dans le milieu de la restauration, c'est LE grand défi du moment. Déjà, les établissements existants peinent à trouver des employés en cuisine comme en salle. Où diable trouvera-t-on assez de main-d'oeuvre pour faire fonctionner pas moins de 65 nouveaux microrestaurants, même s'ils sont presque tous sans service?

Il faut également réussir à convaincre «le meilleur de Montréal» d'embarquer, promesse faite et par Time Out et par le Central, gastronomie Montréal Style. Ce n'est pas gagné, si on se fie aux quelques restaurateurs interrogés, qui se trouvent d'ailleurs tous dans la liste des «77 meilleurs restaurants montréalais» dressée tout récemment par Time Out Montréal. David McMillan (Joe Beef, etc.), Ryan Gray, Emma Cardarelli et Marley Sniatowski (Elena et Nora Gray), Antonin Mousseau-Rivard (Mouso), Marc-André Royal (Le St-Urbain et La Bête à pain), Dyan Solomon et Éric Girard (Olive+Gourmando, Foxy, etc.), Michele Forgione et Stefano Faita (GEMA et Tousignant), entre autres, n'ont aucune intention de s'installer dans une foire.

«Moi, le concept pourrait m'intéresser, parce que ça signifie l'évolution naturelle et même la pérennité des food trucks. En plus, chez nous, on a les infrastructures pour le faire, admet Gaëlle Cerf, copropriétaire de Grumman 78. Mais combien de ces foires Montréal est-il capable de prendre?»

Au Central, les 35 petits comptoirs en location auraient déjà trouvé preneur. La Tribu, spécialiste du spectacle et du divertissement, a eu un avant-goût de ce qui l'attend avec Bouffons Montréal, village gourmand à ciel ouvert qu'elle a déjà coproduit avec Juste pour rire. «De notre côté, on le voit un peu comme un festival gastronomique à l'année, dit Claude Larivée, cofondateur et président-directeur général de La Tribu. On travaille déjà sur d'autres projets du même style, à l'extérieur de Montréal.»

SIX PROJETS À SUIVRE

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Time Out Market Lisbon connaît un véritable succès depuis son ouverture.

PHOTO FOURNIE PAR TIMES OUT GROUP

Les projets de halles alimentaires ne manquent pas à Montréal. Voici quelques détails à propos de celles qui ouvriront d'ici la fin de l'année...

Time Out Market Montréal

Emplacement: Centre Eaton

Superficie: 36 000 pi2

Ouverture prévue: Fin 2019

Le projet: Annoncé en mai dernier par Ivanhoé Cambridge, qui est propriétaire du Centre Eaton, Time Out Market a comme ambition de réunir ce que la métropole a de mieux à offrir sous un même toit. Le projet est propulsé par Time Out Group, une société de médias et de divertissements qui est derrière Time Out Market Lisbon, qui connaît un succès fou - c'est l'attraction la plus courue du Portugal - depuis son ouverture en 2014, et qui a déjà annoncé l'ouverture de concepts semblables à New York, Miami, Boston et Chicago. Pièce maîtresse de la revitalisation du centre commercial, un projet de rénovation de 200 millions de dollars, le Time Out Market Montréal se veut davantage qu'une halle alimentaire. En plus des 16 espaces de restauration, l'endroit comptera deux bars, une cuisine de démonstration, une académie culinaire, une boutique et une scène culturelle.

Cathcart Restaurants et Biergarten

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Cathcart Restaurants et Biergarten s'installera sous le futur pavillon de verre de l'Esplanade de Place Ville Marie.

IMAGE FOURNIE PAR CATHCART RESTAURANTS ET BIERGARTEN

Emplacement: Place Ville Marie

Superficie: 35 000 pi2

Ouverture prévue: Fin 2019

Le projet: Le Centre Eaton n'est pas la seule propriété d'Ivanhoé Cambridge à accueillir des changements majeurs. La revitalisation de l'Esplanade de Place Ville Marie est un autre projet de 200 millions. En collaboration avec Sid Lee Architecture et A5 Hospitality, l'endroit accueillera un concept de biergarten gastronomique, festif et convivial, le Cathcart Restaurants et Biergarten. Ce dernier s'installera sous le futur pavillon de verre de l'endroit et prendra la forme d'un jardin intérieur lumineux. Au menu, on annonce une quinzaine d'offres alimentaires sous forme de comptoirs aux inspirations diverses, ainsi que trois restaurants avec service aux tables, et une grande sélection de bières locales, vins et cocktails. Le projet comptera au total plus de 1000 places assises.

Central, gastronomie Montréal Style

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Le Central, gastronomie Montréal Style ouvrira cet été en plein coeur du Quartier des spectacles.

IMAGE FOURNIE PAR LE CENTRAL, GASTRONOMIE MONTRÉAL STYLE

Emplacement: Carré Saint-Laurent

Superficie: 22 000 pi2

Ouverture prévue: Été 2019

Le projet: Les habitués du centre-ville suivent la construction du Carré Saint-Laurent, ce projet immobilier qui s'élève angle Saint-Laurent et Sainte-Catherine. C'est au rez-de-chaussée que s'installera Central, gastronomie Montréal Style, un espace commercial décloisonné voué à l'alimentation qui comptera 700 places. Le projet, dont la gestion est assurée par La Tribu et son directeur culinaire, Danny St Pierre, réunira 35 restaurateurs et s'inspire de grands marchés new-yorkais comme le Chelsea Market. En entrevue avec La Presse en octobre, le chef avait évoqué un menu cosmopolite, à l'image de Montréal: soupes chinoises, smoked meat, poulet portugais, fine cuisine japonaise, etc.

Projet Damas

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Une salade fattouche du restaurant Damas

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

Emplacement: Forum Pepsi

Superficie: 20 000 pi2

Ouverture prévue: Septembre 2019

Le projet: L'équipe du Damas porte cet ambitieux projet qui désire mettre de l'avant la cuisine du Moyen-Orient dans un espace qui s'inspirera d'Eataly, à New York. Le chef et copropriétaire Fuad Alnirabie a déjà confirmé à La Presse, au début de février, que le projet regrouperait un grand espace marché, un café et comptoir pour emporter, ainsi qu'un restaurant, qui sera séparé en trois sections, dont un bar. Parallèlement, le Forum Pepsi - qui compte notamment un cinéma et un salon de quilles - est en train de revoir en profondeur son offre alimentaire. Mandy Wolfe nous a confirmé qu'un Mandy's (salades) allait y ouvrir ses portes à la mi-mars. Selon Shiller Lavy, propriétaire de l'emplacement, «d'autres changements sont attendus rapidement». À suivre.

La Cuisine

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Il est maintenant possible de commander une grande salade-repas ou un smoothie chez Liv, dans la nouvelle foire du Centre Rockland.

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Emplacement: Centre Rockland

Superficie: 32 280 pi2

Ouverture: progressive depuis octobre dernier

Le projet: Le Centre Rockland a complètement rénové l'espace consacré à son offre alimentaire, renommé La Cuisine. Résultat: un espace très lumineux et aéré, et une déco signée par la designer Stéphanie Cardinal (Huma Design) et le cabinet d'architectes A49. Si quelques anciens opérateurs sont toujours présents (A&W, Thaï Express), plusieurs nouveautés alléchantes sont proposées à la clientèle, dont Pastaga, Liv Salades, Sanduchon et Bacaro. Deux espaces pour des camions de cuisine de rue sont aussi prévus, et l'offre changera tous les trois mois. Aussi sur place, La Cuisine du chef, un espace de cuisine de démonstration ouvert sur la foire alimentaire, avec démos culinaires et ateliers au programme. Ce n'est pas tout: la prochaine phase du projet compte développer, sur d'autres étages, un marché alimentaire et un espace lounge.

Marché Salada

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L'espace où s'installera le marché Salada

PHOTO TIRÉE DE LA PAGE FACEBOOK DU MARCHÉ SALADA

Emplacement: ancienne usine Salada (5430, chemin de la Côte-de-Liesse)

Superficie: 60 000 pi2 (selon la popularité, pourra être agrandi jusqu'à 100 000 pi2)

Ouverture: du 8 mars au 27 avril, les vendredis et samedis seulement

Le projet: Ce marché hivernal, projet de l'Association des restaurateurs de rue du Québec et des Productions Streat, s'installera de façon éphémère dans l'ancienne usine de thé Salada, dont les murales extérieures colorées aux motifs éclectiques sont l'oeuvre de l'artiste urbain Maser. Inspiré, entre autres, par les halles gourmandes européennes, le marché Salada se veut une rencontre entre cuisine de rue, artisans locaux, artistes et producteurs alimentaires, le tout alimenté par des propositions musicales et animations en tout genre. Au total, c'est 12 camions de cuisine de rue, des comptoirs bières et vins ainsi qu'une vingtaine de stands qui seront rassemblés dans l'espace. L'entrée sera gratuite jusqu'à 20 h (il faudra payer 5 $ plus tard en soirée).

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  • 10 mois plus tard...

Je suis tombé sur ce vieille article sur les Fast-Gourmet Dining

 

Foodhallen, Amsterdam

St. Roch Market, New Orleans

Grand Central Market, Los Angeles

Ponce City Market, Atlanta

Tivoli Food Hall, Copenhagen

https://sharpmagazine.com/2018/08/08/how-food-halls-are-defining-a-new-wave-of-fast-gourmet-dining/

 

Le Tivoli Food Hall, Copenhagen semble l'être l'inspiration de la nouvelle foire alimentaire de la Place Ville-Marie.

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Comparaison des trois nouveaux food halls de Montreal

https://montrealgazette.com/life/food/food-hall-monitor-how-do-montreals-new-marketplaces-compare-to-one-another

Food hall monitor: How do Montreal's new marketplaces compare to one another?

Le Cathcart, Time Out Market and Le Central all do things differently. Just don't call them food courts.

ISA TOUSIGNANT, SPECIAL TO MONTREAL GAZETTE 

Updated: January 23, 2020

 

In the last three months, three major food halls have opened in Montreal’s downtown core, jumping on a bandwagon that has already taken the world by storm. Those who remember Place Ville Marie’s Mövenpick know the phenomenon has existed before — even Marché Artisans, which opened a couple of years ago in Fairmont The Queen Elizabeth hotel, offers an array of counters and a luxury approach to lunch foods in a cafeteria context that approaches the concept.

The difference with these big new food halls (or food marketplaces or emporia or whatever you choose to call them, so long as it isn’t “food court”) is that it isn’t one outfit providing the food, it’s a selection of Montreal chefs — the hotter and buzzier, the better. And unlike traditional food courts, there are no multinational chains allowed.

As Montreal Gazette columnist Josh Freed recently wrote, the reasons we love food halls are many, from the convenience to the variety to the primo people-watching. But how do these new spots differ from one another? It’s time for a little compare-and-contrast.

The grandest: Le Cathcart Restaurants et Biergarten

The latest addition to Montreal’s food hall roster, Le Cathcart opened on the bottom floor of Place Ville Marie on Thursday, and it wins the prize for best esthetic. Designed by Sid Lee Architecture, it’s airy, comfortable and luxurious, with lasting materials like brass, iron, marble, wood, black-and-white tiled flooring and well-stuffed peach, teal and aubergine leather seating. The atmosphere is eclectic and loft-like, thanks to a variety of zones, each with its own design vibe. And the pièce de résistance is the biergarten’s fully glassed ceiling, which reveals the grandeur of the surrounding skyscrapers.

Filled with plants that reflect the greenery of the now-visible Mount Royal, Le Cathcart is an oasis among the area’s food courts. And of course, the important part: the food! The dozen or so restaurants, counters and coffee shops serving the 1,000 (!) seated spots run the gamut, from wood-oven pizzas by Pizza del Fornaio to tall-stacked fried chicken burgers from Chikin to platefuls of fragrant Middle Eastern goodies from Omnivore (try their mixed salad plate and their Beirut kefta sandwich). There are also mouth-wateringly generous bento boxes from the Japanese cantina Akio, courtesy of the project’s patron-chef Antonio Park. The overall array is less haute than Time Out, less international than Central, and the prices seem to sit right in the middle.

1 Place Ville Marie; lecathcart.com

 

The chicest: Time Out Market

Ride up the Eaton Centre elevator to Time Out Market and you’ll be struck by the moodiness of the dark-designed space, featuring a black industrial ceiling and grey and cement surfaces illuminated with dramatic spotlights that reflect on the golden wood tables. The fanciness carries through to the food options, which include outposts by renowned Montreal restaurants ranging from burgers signed by Toqué! to Club Chasse et Pêche to Montréal Plaza. So far, the most beloved by my trusted foodie sources are Moleskine’s pizzas, anything from Olive & Gourmando, the decadent baked goods of Hof Kelsten and the Haitian-influenced dishes by Agrikol chef Paul Toussaint. There are 16 “unique food concepts” (their words) to choose from in all.

A meal here feels like something of an event — $30 for a burger and a glass of wine has that effect on me — and that elevated experience is hard to come by in the constantly bustling, chain-restaurant-addled downtown. It’s a real escape and would make for a great place to meet the gang after work, where everyone can choose their own dish but meet in the separate bar section to catch up before a show. The wine selection is small, but very well curated — in fact, it’s the judicious curating of everything, especially the choice of restaurants, that will keep me coming back for more.

Eaton Centre, 705 Ste-Catherine St. W.; timeoutmarket.com/montreal

 

The most fun: Le Central

The prize for greatest expression of Montreal’s unique vibe goes to Le Central, at Ste-Catherine St. and St-Laurent Blvd. Fun radiates from this place, thanks to a design that’s eclectic and personalized to each eatery, featuring a range of materials — from solid wood sharing tables to ’50s-style red plastic chairs. The irregular distribution of the 25 food counters — or, in cases like Pintxo, full-on restaurant spaces — gives it the feel of a permanent food truck meet-up. (First Fridays all year round — my dream!) When I visited, kids filled the place, running and exploring all the options before returning to the enormous tables in the central space, making it clear it’s a very family-friendly experience with a vibrant and festive atmosphere.

The options include Mignonette’s alluring raw bar, Misoya’s ramen, Portuguese chicken from Emilia, delicious dosa from Le Super Qualité, Thai-Laotian yums from Thip Thip and Chinese fried chicken from Ho Lee Chix. My meal from Bonita’s Taco & Deli was an extremely affordable ray of sunshine on a grey winter’s day: a vegan carnitas taco made from wonderfully meaty-textured enoki mushrooms and a beefy barbacoa taco, dry-spiced and so fragrant, topped with fresh onion and cilantro and served with a juicy orange wedge to squeeze over. For dessert, I highly recommend the chocolatey Blizzard from Trou de Beigne. Bon appétit!

30 Ste-Catherine St. W.; lecentral.ca

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Le texte du reportage de Nabi-Alexandre Chartier

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1501328/restaurant-gastronomie-alimentation

Le virage gastronomique des foires alimentaires

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Le Time Out au Centre Eaton
PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

Nabi-Alexandre Chartier
Publié à 4 h 03

En quelques mois, trois pôles gastronomiques ont ouvert leurs portes au centre-ville : le Time Out Market au Centre Eaton, le Cathcart à la Place Ville Marie et le Central dans le Quartier des spectacles.

Ces grands espaces où l'on retrouve plusieurs cuisines existaient pour la restauration rapide, mais maintenant, ce sont de grands chefs qui sont derrière les fourneaux. Fini les chaînes internationales et la malbouffe, l’offre s’adapte pour répondre aux nouvelles attentes des consommateurs en matière de restauration rapide.

On aime bien manger, on voit qu’il y a vraiment une tendance ''foodies''.

— Annik Desmarteau, vice-présidente bureaux Québec, Ivanhoé Cambridge

Il était impératif de s’adapter à cette nouvelle tendance, selon Ivanhoé Cambridge, propriétaire de la Place Ville Marie et du Centre Eaton.

L’inauguration de ces pôles gastronomiques fait partie d’un vaste plan de revitalisation du centre-ville entrepris il y a quelques années et dont la valeur avoisine le milliard de dollars. Leur cible principale est la clientèle d’affaires à l’heure du lunch, mais ils espèrent que le concept séduira aussi un public plus large hors des périodes de pointe, selon Annik Desmarteau, vice-présidente bureaux Québec d'Ivanhoé Cambridge.

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Un cuisinier face à ses fourneaux. (Ho Lee Chix au Central)
PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

À la Place Ville Marie, on a quand même 12 000 personnes qui travaillent ici, donc déjà on a cette clientèle-là, mais on veut aller plus loin que ça, on veut aller chercher les Montréalais, les touristes, les résidents dans les hôtels, les condos qui se construisent tout autour. On veut vraiment créer une synergie pour créer un centre-ville animé.

L’union fait la force

Le chef cuisinier Dany St-Pierre a participé à la création du Central. Selon lui, le concept repose davantage sur la collaboration que sur la concurrence : On est un peu une auberge espagnole. Tout le monde est responsable de pousser son produit, mais quand t'as quelqu'un qui fonctionne, tu contamines les autres voisins aussi.

Favoriser l’implantation de restaurateurs locaux et indépendants était d’ailleurs un des principaux objectifs de la Société de développement Angus, promoteur du Central. On souhaitait diminuer les barrières à l'entrée sur un marché qui est très compétitif sur les artères principales, et mutualiser certains services pour faciliter l'opération et diminuer les coûts, résume sa directrice générale Marilou Hudon-Huot.

La qualité a un prix

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Le Cathcart à la Place Ville Marie
PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

La chroniqueuse gastronomique Lesley Chesterman a été séduite par le concept, mais émet quelques réserves. La qualité est là, les prix vont avec. C'est bruyant, il y a du monde, si on vient aux heures de pointe c'est plein, mais je trouve qu'il y a beaucoup d'amour dans ces aires de restauration. Il y a des gens qui travaillent fort et le résultat est spectaculaire.

Elle affirme que ces trois aires ont une identité propre et distincte. Le Time Out offre des repas plus haut de gamme avec des chefs reconnus, le Cathcart propose des alternatives plus santé et certaines sections avec service aux tables, alors que le Central vise une clientèle plus jeune.

Les attentes des consommateurs ont changé

Les trois nouvelles aires de restauration partagent un point en commun : un décor et une ambiance soignée. C’est la firme Sid Lee Architecture qui a été mandatée pour concevoir le Cathcart à la Place Ville Marie. L’espace est impressionnant avec son immense plafond de verre, mais il fallait également penser méticuleusement l’aménagement, selon Jean Pelland, architecte et associé principal chez Sid Lee Architecture.

Les attentes ont complètement changé, la clientèle qui vient manger aujourd'hui veut avoir un environnement qui va lui plaire. C'est pas juste un grand espace avec des kiosques tout autour, on a créé une segmentation.

— Jean Pelland, architecte et associé principal chez Sid Lee Architecture

En plus de ce qui se trouve dans l’assiette, ils misent également sur l’animation pour attirer la clientèle. Le Cathcart propose entre autres des soirées avec DJ ou encore des conférences durant la journée. La clientèle qui vient manger aujourd’hui veut avoir un environnement qui va lui plaire. Ils ne veulent plus simplement manger. Ce qu’on fait ici, c’est qu’on a créé un lieu qui a une vocation sociale. On a un environnement qui n’est pas juste transactionnel. Il y a un côté parc intérieur.

Un concept qui fait recette ailleurs dans le monde

le-central.jpg
Des clients au Central
PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

Le Time Out Market est un concept importé d’Europe. La première succursale a ouvert ses portes à Lisbonne en 2014 et, depuis, le concept a fait des émules des deux côtés de l’Atlantique. La formule : réunir les meilleures tables de la ville sous un même toit. Toqué, Club Chasse et Pêche ou encore Romados, le marché de Montréal a réussi à attirer plusieurs grands noms de la gastronomie locale.

Pour Gaëlle Cerf, cofondatrice du restaurant Grumman '78, l’invitation à participer au Time Out était un honneur et une belle carte de visite. Au niveau touristique, c’est sûr que ça va être un attrait immédiat. On a ici une façon hyper abordable d’aller manger dans les meilleurs restaurants de la ville, dit-elle.

La restauratrice, qui est également vice-présidente de l’Association des restaurateurs de rues du Québec, voit de nombreuses similitudes entre les deux concepts. Elle explique que dans les deux cas, la préparation et la transformation sont faites à la maison mère et qu’ensuite il suffit d’assembler les éléments dans le kiosque ou dans le camion. De plus, dans les deux cas, l’espace est restreint et la clientèle pressée.

Elle ne pense pas qu’il s’agisse d’un effet de mode : Les food courts traditionnels, c’est essentiellement de la malbouffe. Je ne pense pas qu’on soit rendu là en tant que société. De plus en plus, nous allons démocratiser la cuisine comme celle-ci, je ne pense pas que ce soit un effet de mode, je pense plutôt que c’est vers là qu’on s’en va, vers là qu’il faut s’en aller.

Et ce n’est qu’un début, le même genre de concept verra bientôt le jour aux Promenades Saint-Bruno ou encore au centre Fairview Pointe Claire. L'ouverture de ces nouveaux pôles gastronomiques fait assurément le bonheur des amateurs de bonne chère, mais il faudra voir s'ils réussissent à coexister sans se cannibaliser et à faire mentir l'expression « trop de chefs gâtent la sauce ».

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