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Quand on voit de tels résusltats, on comprend mieux pourquoi on a peur des projets au Québec. Ça prend ensuite plusieurs succès pour faire oublier un échec comme celui-là.

ToxiK, tu viens d'écrire une phrase qui résume bien le comment et le pourquoi du comment certaines choses se passent au Québec, mais parfois on oublie vite.....on va espérer que les futurs PPP et toutes autres concepts seront greffés de plus d'éthique et de bonnes gouvernances; dans ce cas-ci, c'est comme un gros train qui nous rentre dedans....et notre PM ne veut surtout pas d'enquête

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on va espérer que les futurs PPP et toutes autres concepts seront greffés de plus d'éthique et de bonnes gouvernances

 

Bien que certains aient qualifié le projet de l'ilot voyageur de PPP (y compris des officiels), il ne s'agit en aucun cas d'un PPP. Le principe du PPP est le transfert de risque au partenaire privé, hors il n'y avait aucun transfert de risque dans le projet qui nous concerne.

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Bien que certains aient qualifié le projet de l'ilot voyageur de PPP (y compris des officiels), il ne s'agit en aucun cas d'un PPP. Le principe du PPP est le transfert de risque au partenaire privé, hors il n'y avait aucun transfert de risque dans le projet qui nous concerne.
Greg....j'ÉCRIVAIS ET OU TOUT AUTRE CONCEPT.....anyway; celui¨-çi se nomme SCANDALE....le bénificiaire est une société américaine.....son dirigeant local avec un passé un peu olé, olé avec le frère du PM......et qui sait....peut-etre que l'on trouvera que ( blague) Julie Couillard a un lien aussi dans toute cette affaire.
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Greg....j'ÉCRIVAIS ET OU TOUT AUTRE CONCEPT.....anyway; celui¨-çi se nomme SCANDALE....le bénificiaire est une société américaine.....son dirigeant local avec un passé un peu olé, olé avec le frère du PM......et qui sait....peut-etre que l'on trouvera que ( blague) Julie Couillard a un lien aussi dans toute cette affaire.

 

Oui oui j'avais compris! C'était juste pour préciser

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Opinion dans Le Devoir de ce matin

 

Le bourbier financier de l'UQAM - Requiem pour l'architecture publique Marc Chevrier, Professeur au département de science politique de l'UQAM

 

Édition du jeudi 19 juin 2008

Mots clés : Architecture publique, Université, Québec (province), Montréal

 

 

L'îlot Voyageur, au coeur du Quartier latin de Montréal, donne à voir un spectacle comme en offrent la Sicile et la Campanie: là-bas, des édifices à demi achevés, exposant leurs entrailles, des bretelles d'autoroute érigées au milieu de nulle part, des ponts enjambant des rivières asséchées; ici, une gare d'autobus flambant neuve et déserte, un squelette de béton préfigurant quelques étages d'un immeuble indéterminé, un escalier monumental s'élevant vers le vide.

 

Cet îlot qui ressemble déjà à une ruine post-moderne signale pourtant aux yeux de tous un aspect du fiasco dont personne ne parle: l'immense cafouillage architectural. À la belle époque où Roch Denis promettait des merveilles, il réunit les professeurs de la faculté de science politique et de droit de l'UQAM pour dévoiler les grandes lignes de son très grand projet. La chose intéressait la faculté au premier chef, puisqu'elle devait être relogée dans le nouveau complexe. À une question portant sur le processus qui encadrerait la conception architecturale du projet, le recteur répondit qu'il y aurait au moins un «concours national d'architecture».

 

De ce fameux concours on n'entendit plus jamais parler. Cependant, on finit par apprendre que l'UQAM, qui devait être maîtresse d'oeuvre du projet à l'origine, le confierait à la firme Busac, et qu'elle habiterait le complexe à titre de «locataire». Puis, après quelques mois de silence, les architectes de l'UQAM vinrent présenter aux départements de la faculté un diaporama en couleur esquissant quelques coupes du fameux Taj Mahal busacien: tout le monde était content, chacun aurait son bureau côté rue, la faculté se flatterait de posséder une salle de débats en hémicycle, des murs végétaux exhaleraient une ambiance bio.

 

Intérêt public

 

Maintenant que les rapports du vérificateur général et de nombreux autres ont mis en lumière l'ampleur de l'impéritie de l'ancienne direction de l'UQAM et certains défauts, semble-t-il, dans la gouvernance des universités, il serait peut-être temps de poser une question d'intérêt public, plus générale: comment se fait-il que l'État québécois, sous la direction notamment du ministère de Jean-Marc Fournier, ait laissé une université d'État, créée pour combler le retard universitaire des francophones, s'aventurer seule, sans balises, sans soutien véritable, dans un projet immobilier devant restructurer un quartier névralgique de Montréal?

 

Car le projet n'était pas qu'un petit pavillon pour les seuls besoins de l'UQAM: on voyait grand, une gare d'autobus connectée au métro, une tour à bureaux, des résidences universitaires, un jardin suspendu urbain. On redessinait un quartier, on refaçonnait l'espace public, et au surplus directement en face de la Grande Bibliothèque, immeuble emblématique de l'État du Québec, conçu à la suite d'un rigoureux concours d'architecture.

 

Contraste saisissant

 

Le contraste entre la Grande Bibliothèque et la boursouflure bétonnée de l'autre côté est du reste saisissant: dans le premier cas, c'est l'État qui agit, qui couve son bébé, qui fixe ses exigences, au point d'obtenir une bibliothèque construite avec un budget ridiculement bas, recouverte de tuiles de verre de second ordre, caduques comme les feuilles d'automne. Au moins les Québécois disposent-ils d'un bien public, ingénieusement aménagé, dont le succès ne se dément pas.

 

Dans l'autre cas, nous avons un État non interventionniste, qui laisse s'accomplir le marché aux étudiants et la course aux immeubles universitaires, sans le moindre souci pour l'impact architectural et urbanistique de ces constructions florissantes. Après l'État Provigo des années Bourassa, voilà l'État Busac des années Charest: laissons donc faire, n'importe quoi, par n'importe qui, pourvu que la chose paraisse s'autofinancer.

 

Cette nonchalance gouvernementale n'est pas vraiment unique. Paralysé par son libéralisme architectural et la crainte, sans doute, d'être accusé de patronner des projets coûteux, l'État québécois n'a pas une feuille de route impressionnante à Montréal. Il suffit de penser à la longue suite de projets avortés de salle de concert de l'OSM, aujourd'hui promise par le miracle d'un PPP, au temps écoulé avant que l'Institut d'hôtellerie ne possède une façade décente, à la lenteur et à l'indécision entourant la construction du CHUM, aux projets restés fantasques de nouveau siège social d'Hydro-Québec.

 

Impuissance étatique

 

Non seulement l'État québécois peine-t-il à mener à bien un projet et à lui garantir une valeur architecturale forte, il ne sait même pas manifester sa présence dans l'environnement urbain. Quelques suites louées dans des bureaux, quelques «basilaires» du complexe Desjardins, le siège d'une société d'État, voici comment il se matérialise dans sa chère métropole. C'est à croire que Montréal est une ville sous administration fédérale, grâce à la mise en scène du complexe Guy-Favreau et d'un Vieux-Port et d'un canal Lachine renaissants.

 

Ainsi que l'écrivait Simone Weil dans L'Enracinement: «La participation aux biens collectifs, participation consistant non pas en jouissance matérielle, mais en un sentiment de propriété, est un besoin... important. [...] Là où il y a véritablement une vie civique, chacun se sent personnellement propriétaire des monuments publics, des jardins, de la magnificence déployée dans les cérémonies.» C'est pourquoi le fiasco de l'îlot Voyageur est bien plus qu'une déplorable gabegie financière: c'est une dépossession collective.

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Voila exactement la raison pour laquelle Le Devoir a perdu mon estime au fil de ce genre d'article qui confonde tout et compare des projets qui n'ont rien à voir s'aventurant ainsi vers des conclusions à l'emporte pièce.

 

En revanche, quel est le projet du nouveau siège d'hydro dans parle l'article?

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En revanche, quel est le projet du nouveau siège d'hydro dans parle l'article?

 

Je me posais la même question.

 

Cet article a été écrit par un fervent partisan du P.Q., il n'est pas très objectif et sa partisanerie rend l'article un peu ridicule!

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Je trouve l'article pertinent aussi. C'est bien vrai que plusieurs des projet provinciaux à Montréal accumulent les retards et les oublis. Ils disparaissent dans les nimbes.

Le projet d'Hydro-Québec prévoyait une nouvelle tour sur le stationnement derrière la tour actuelle. L'idée a été lancé par Hydro-Québec il y a 4-5 ans, le gouvernement a dit trouver l'idée intéressante, et puis plus rien. HQ manque d'espace chroniquement dans sa tour.

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Un autre exemple flagrant de l'incompétence de notre gouvernement: l'appel d'offres pour le métro de Montréal. Vous savez tous à quel point le gouvernement s'est embourbé avec sa 'position juridique blindée' qui a été jugée illégale par un juge.

 

Quelques mois APRÈS Montréal, Toronto lançait un appel d'offre similaire à celui de Montréal. Bombardier était élu vainqueur. Aujourd'hui, voici les nouveaux wagons de Toronto, dont le prototype a été livré cette semaine. Des trains boa ultra-modernes exactement comme ceux que nous voulons:

 

img_3755.jpg

 

 

Pendant ce temps là à Montréal ?? On ne sait même pas qui va gagner l'appel d'offres... Ça m'enrage de voir un tel manque de compétence à notre tête.

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