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Que sont devenues les enseignes iconiques à Montréal?


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https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/le-15-18/segments/chronique/139225/richard-bergeron-design-urbain-scandinave

Que sont devenues les enseignes iconiques à Montréal?

PUBLIÉ LE MARDI 22 OCTOBRE 2019

17 h 18 Écouter Urbanisme avec Richard Bergeron : Les enseignes iconiques de Montréal 8 min 16 s

L'emblématique enseigne de l'usine Farine Five Roses fait partie du paysage montréalais depuis 1948.   Photo : Radio-Canada / Charles Contant

« La peur de faire vulgaire, c'est ce qui hante les designers aujourd'hui, et c'est là que je leur réponds : "Décoincez-vous!" » Le chroniqueur urbain Richard Bergeron a l'impression que, depuis l'arrivée du design scandinave et du courant Bauhaus, on n'ose plus les enseignes voyantes à Montréal, comme on pouvait le faire dans les années 50.

Le chroniqueur se demande ce qui distingue les artères commerciales des autres rues sans ces enseignes lumineuses. Il pense notamment aux rues Sainte-Catherine et Saint-Hubert qui, à son avis,n'ont jamais été plus belles que dans les années 50.

Photo d'archives de la rue Sainte-Catherine, à Montréal.   Photo : Les films Perception

Richard Bergeron montre du doigt le design scandinave et le courant artistique Bauhaus, en vogue depuis plusieurs années : On a appris aux designers urbains qu'il fallait exprimer de la retenue, de la rigueur, qu'il fallait que ça ait de la classe. Implicitement, on a dit que l’ostentation d’une autre époque était vulgaire.

C’est beau, le Bauhaus, c’est beau, le design scandinave, mais c’est un peu froid.

 Richard Bergeron, chroniqueur urbain

Richard Bergeron aimerait que les promoteurs et les designers fassent preuve d'un peu moins de retenue sur les grandes artères commerciales de Montréal. Il ne dénombre plus que cinq enseignes iconiques au centre-ville : l'enseigne de l'usine Five Roses, l'enseigne d'Archambault, le logo illuminé d'Hydro-Québec, la pinte de lait géante et l'horloge de Moslon.

Le 15-18@le1518

"La peur de faire vulgaire : c’est ce qui hante les designers aujourd’hui. Et je leur réponds : décoincez-vous!"@R_Bergeron a l'impression que, depuis l'arrivée du design scandinave, on n'ose plus les enseignes voyantes iconiques à #Mtl.

En voyez-vous au centre-ville?

13:02 - 23 oct. 2019

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Il y a 7 heures, IluvMTL a dit :

https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/le-15-18/segments/chronique/139225/richard-bergeron-design-urbain-scandinave

Que sont devenues les enseignes iconiques à Montréal?

PUBLIÉ LE MARDI 22 OCTOBRE 2019

17 h 18 Écouter Urbanisme avec Richard Bergeron : Les enseignes iconiques de Montréal 8 min 16 s

L'emblématique enseigne de l'usine Farine Five Roses fait partie du paysage montréalais depuis 1948.   Photo : Radio-Canada / Charles Contant

« La peur de faire vulgaire, c'est ce qui hante les designers aujourd'hui, et c'est là que je leur réponds : "Décoincez-vous!" » Le chroniqueur urbain Richard Bergeron a l'impression que, depuis l'arrivée du design scandinave et du courant Bauhaus, on n'ose plus les enseignes voyantes à Montréal, comme on pouvait le faire dans les années 50.

Le chroniqueur se demande ce qui distingue les artères commerciales des autres rues sans ces enseignes lumineuses. Il pense notamment aux rues Sainte-Catherine et Saint-Hubert qui, à son avis,n'ont jamais été plus belles que dans les années 50.

Photo d'archives de la rue Sainte-Catherine, à Montréal.   Photo : Les films Perception

Richard Bergeron montre du doigt le design scandinave et le courant artistique Bauhaus, en vogue depuis plusieurs années : On a appris aux designers urbains qu'il fallait exprimer de la retenue, de la rigueur, qu'il fallait que ça ait de la classe. Implicitement, on a dit que l’ostentation d’une autre époque était vulgaire.

C’est beau, le Bauhaus, c’est beau, le design scandinave, mais c’est un peu froid.

 Richard Bergeron, chroniqueur urbain

Richard Bergeron aimerait que les promoteurs et les designers fassent preuve d'un peu moins de retenue sur les grandes artères commerciales de Montréal. Il ne dénombre plus que cinq enseignes iconiques au centre-ville : l'enseigne de l'usine Five Roses, l'enseigne d'Archambault, le logo illuminé d'Hydro-Québec, la pinte de lait géante et l'horloge de Moslon.

Le 15-18@le1518

"La peur de faire vulgaire : c’est ce qui hante les designers aujourd’hui. Et je leur réponds : décoincez-vous!"@R_Bergeron a l'impression que, depuis l'arrivée du design scandinave, on n'ose plus les enseignes voyantes iconiques à #Mtl.

En voyez-vous au centre-ville?

13:02 - 23 oct. 2019

Richard Bergeron pour la mairie! 

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  • Administrateur

Je vais me faire l'avocat du diable.

Je me mets à la place des compagnies et d'un côté on nous interdits les "billboards" dans un certain arrondissement que Bergeron connaît très bien, et de l'autre on demande aux mêmes compagnies d'y aller le tout pour le tout pour des enseignes. Au fond c'est deux outils marketing d'affichage.

Quelqu'un peut m'expliquer la différence?

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3 hours ago, mtlurb said:

Je vais me faire l'avocat du diable.

Je me mets à la place des compagnies et d'un côté on nous interdits les "billboards" dans un certain arrondissement que Bergeron connaît très bien, et de l'autre on demande aux mêmes compagnies d'y aller le tout pour le tout pour des enseignes. Au fond c'est deux outils marketing d'affichage.

Quelqu'un peut m'expliquer la différence?

Il y en a un que le monde trouve laite à mort, l'autre pas. ¯\_(ツ)_/¯

Une enseigne est un élément architectural, souvent travaillé, ancré dans un contexte pertinent. L'autre est une image générique de publicité qui n'est, en bout de ligne, qu'une pollution visuelle temporaire pour vendre n'importe quoi. Un "billboard" ne s'est jamais élevé au rang de symbole iconique ou de patrimoine architectural. C'est similaire à certains points à une enseigne dans sa fonction, mais certainement pas dans sa contribution au paysage urbain ou son intérêt général.

D'ailleurs, cette interdiction n'a aucune incidence sur la possibilité ou la volonté des commerçants de créer des enseignes. Ce sont des règlements distincts.

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