Et pour étoffer un peu plus ce que je viens de dire, je suis marié une Québécoise francophone, "pure laine" comme on dit (bien que personne n'est "pure laine" à mon avis puisqu'on est tous issus de l'immigration à part les autochtones peut-être). Mon épouse parle à peine l'anglais et elle recherche un travail en ce moment. Et je dois dire que les choix sont très très minces, voir nuls puisqu'elle ne peut pas prétendre (bien) parler ou écrire l'anglais. Même des postes d'assistante administrative au seins des différents paliers gouvernementaux, sans contact avec le public, nécessite la connaissance, sinon la maîtrise de l'anglais. Donc, elle n'a pas d'autres choix que d'aller suivre des cours d'anglais. Elle voudrait bien que nos enfants puissent fréquenter des écoles primaires anglophones pour qu'ils aient les meilleures chances de maîtriser cette langue, tant repoussée mais ô combien importante, mais il parait que ce n'est pas possible puisqu'elle est francophone. Alors de là même, les futures générations francophones sont déjà pénalisées puisqu'ils ne maitriseront peut-être pas aussi bien l'anglais que les anglophones et ne pourront pas un jour prétendre à des postes payées 500.000$ ou plus.