urbino

Pour vous torturer un peu, voici un vidéo qui mets en valeur les Jardins Windsor, et qui en passant, permet d'apprécier le secteur du projet de ce fil. Pour ma part, cet ensemble immobilier m'indiffère un peu, mais ils ont quand même bien fait, côté verdissement.

Quelle belle façon d'honorer des gens selon le mérite ! De donner une place à chacun, d'être inclusif... Quelque chose me dit qu'il y a des «wokes» qui n'aimeront pas ça.

Toujours dans le domaine des terres et métaux rares ou stratégiques, une nouvelle intéressante parue la semaine dernière. (Granada, c'est un quartier de Rouyn-Noranda) https://www.lecitoyenrouynlasarre.com/article/2021/03/26/une-mine-d-or-a-valeur-ajoutee-au-sud-de-granada Une mine d’or à valeur ajoutée au sud de Granada Granada Gold Mine découvre deux substances valant plus cher que l’or sur sa propriété ©Alchemist-hp Parmi les terres rares et métaux alcalins découverts par Granada Gold Mine sur sa propriété de Granada figure le scandium, un minerai considéré comme stratégique par le gouvernement du Québec et dont la valeur vaut plus de trois fois celle de l’or. Publiés le 23 mars, les résultats préliminaires concernent un des deux forages réalisés par la société dans le secteur dénommé Big Claim. La première des deux carottes a été évaluée pour 56 métaux différents. Les résultats complets n’ont pas encore tous été confirmés, mais déjà, Granada Gold Mine a obtenu des données pour le scandium (Sc), une terre rare considérée comme métal stratégique par le gouvernement du Québec, le césium (Cs), une substance dont les composés sont notamment employés dans les cellules photoélectriques, en médecine nucléaire, dans les rayons X et dans le traitement de l’eau, et le rubidium (Rb), un métal alcalin utilisé en médecine et dans le développement de l’informatique quantique. Le trou de forage analysé a notamment rapporté des valeurs en parties par million (ppm) de 13,5 Cs, 101,8 Rb et 21,0 Sc sur une longueur de 12 mètres à 351 mètres de profondeur, de 3,5 Cs, 69,1 Rb et 13,8 Sc sur 98 mètres à 549 mètres sous la surface et de 1,1 Cs, 42,1 Rb et 12,2 Sc sur 15 à compter de 573 mètres sous terre. Une mine d’or à valeur ajoutée Là où ces données deviennent particulièrement intéressantes pour Granada Gold Mine, c’est qu’elles pourraient ajouter beaucoup de valeur à son projet de mine d’or, advenant que la concentration de ces terres rares et métaux alcalins soit suffisante pour justifier une éventuelle exploitation. Alors que, selon les données actuelles du marché, la valeur de l’or et celle de l’argent équivalent respectivement à 56,00 $ US et 0,84 $ US par ppm, le rubidium vaut présentement 16,08 $ US par ppm, le césium, 63,00 $ US et le scandium, pas moins de 186,00 $ US, soit plus de trois fois la valeur de l’or pour la même quantité. Les valeurs en terres rares et en métaux alcalins de la carotte de forage ont été confirmées par deux laboratoires indépendants. Cependant, comme les résultats sont préliminaires, Granada Gold Mine poursuivra son exploration afin de mieux en définir le potentiel réel.

Pas à l'endroit que j'ai mis en lien. Avec des fils de tramway en plus, je me serais senti un peu de mauvaise foi.

En fait, ça fait «Toronto» https://goo.gl/maps/C2QWh9KMtcp5M6j29

Tout ça pour ça... En ce qui me concerne, l'expression «le mieux est l'ennemi du bien» s'applique ici. Les anciennes marquises avaient peut-être l'air «anciennes», justement, mais elles protégeaient un tant soit peu des intempéries et offraient un espace de circulation plus large au sol. La nouvelle mouture se révélera très peu utile par temps pluvieux et venteux, et les poteaux (car ce sont bien des poteaux, n'est-ce pas?) à tous les dix pas seront une vraie nuisance. Quant à la mise en valeur de l'architecture des bâtiments que le projet était censé procurer, par une marquise plus légère, le résultat révèle plutôt une suite de façades sans intérêt, souvent mal rénovées au fil des ans. Je me permets de dire que la plupart sont laides. J'ai confiance que la santé commerciale de la rue reviendra, car elle est très bien desservie par le métro et dans un quartier assez dense. Il s'agira de faire évoluer le mix commercial en fonction de la vocation de la rue et sa compétitivité par rapport aux types d'environnements commerciaux concurrents. Mais je répète, tout ça pour ça.

J'imagine que quand on veut, on peut. Ici, Place Bonaventure.

Cet endroit, où je me suis arrêté de temps à autres, est très agréable, en plus d'avoir un côté insolite, et d'offrir une vue sur la ville.. Il semble par ailleurs bien fréquenté. Évidemment, c'est pas le Parc Lafontaine.

Acpnc: Dans votre premier commentaire vous dite ceci: "Encore des espaces verts privés qui disparaissent dans ce qui est déjà un secteur en déficit de couvert arboricole: Je vous demande comment vous mesurez cela, et vous me répondez: "Je crois qu'il faut voir la ville globalement et non seulement par secteur." Une chose et son contraire dans la même page. Je ne suis pas contre les arbres, je demande juste sur quoi vous vous basez pour dire: qui est déjà un secteur en déficit de couvert arboricole. J'ai fait la comparaison car on parlait d'ilôts de chaleur et de couvert arboricole. Elle est donc tout à fait pertinente.

Vraiment?, juste en face des Soeurs grises dont les terrains contiennent 10 fois l'espace qui va être perdu en terme d'arbres. Et cela à un jet de pierre du CCA et de l'esplanade Ernest-Cormier? Si ce que vous déplorez est vrai en général, (les ilôts de chaleur), l'exemple choisi ici pour le déplorer ne m'apparaît pas approprié. D'ailleurs, comment mesure-t-on les surplus ou déficits 'arboricoles' comme vous dites? En tous cas, si je compare le centre de Montréal à celui de Toronto, je suis bien content d'être Montréalais à cet égard.

Voici un extrait de l'article que je vous mets en lien. "au niveau 293 de la mine aurifère LaRonde, c'est-à-dire à 2,9 kilomètres de profondeur, ce sont les tropiques : la température avoisine les 35 degrés Celsius. En ce qui concerne les conditions de travail, cela n'a rien d'anecdotique. «La température diminue sur les parois, mais le massif encaissant est toujours à 35 degrés Celsius autour de nous, rappelle Daniel Paré, directeur général. Si on ajoute à cela la chaleur produite par les équipements diesel, nous n'avons plus le choix : pour avoir des conditions de travail acceptables, il faut climatiser.» https://www.lesaffaires.com/dossier/exploration-miniere-plongee-sous-terre/a-3-km-de-profondeur-dans-la-mine-d-or-laronde/582249

À titre d'info; le nouvel aérogare doit actuellement être en voie de parachèvement. https://cecobois.com/actualites/une-nouvelle-aerogare-en-bois-a-rouyn-noranda/ Également, ce pavillon de l'UQAT, construit il y a quelques années. https://www.nordic.ca/fr/projets/realisations/pavillon-des-sciences-uqat Ainsi que le Centre technologique des résidus industriels du Cegep. https://www.aappq.qc.ca/projets-des-membres/ctri-centre-technologique-des-residus-industriels

Je suis tombé sur cet article. Je ne sais pas jusqu'à quel point ils ont raison de dire que le Québec traîne la patte, mais en tous cas, voici: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1766962/construction-bois-defis-chantiers-chibougamau

Un 'phénomène' qui semble toucher d'autres villes. Ici Toronto https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1764135/appartments-vides-toronto-record Pour Montréal, il faut penser au retour des AirBNB sur le marché, au flot d'immigration ralenti, voire tari, concurremment à une livraison costaude de nouvelles unités à louer, et, aussi, probablement, un effet du télé travail et du désir de plus d'espace 'personnel' qui favorise un étalement voire une régionalisation. Sans parler de ceux qui se regroupent en colocation, à cause des effets économiques de la pandémie L'avenir nous dira ce qui restera de ces 'tendances'; je crois que les villes ont de l'avenir, mais il se dessine beaucoup d'opportunités pour des milieux de vie ( entendre région) où les gens pourront gagner leur vie à distance.

De fait, aucun édifice n'a été dessiné, sauf exception, pour accueillir une "couronne d'épine" à son sommet. Je pense au Marie-Guyart à Québec, au First Canadian Place à Toronto, pour ne nommer que ceux-là. Des édifices qui seraient bien plus élégants si on les voyait comme ils ont été conçus. On pourrait en nommer bien d'autres. Et bien sûr (je sais que ce n'est pas un édifice), notre cher Mont-Royal, symbole de la ville, affublé de son affreux trident, et de toutes les autres antennes qui décorent le paysage et que les touristes admireront du haut de l'Oratoire dans quelques années.

Je ne vous contredis pas là-dessus. Par ailleurs, puisqu'on nous reproche de parler du financement du projet dans ce fil, je vous laisse simplement sur cette interrogation: le 'prémâchage" , de quessé?

J'ai dit plus haut que je croyais que ce projet était conçu pour ceux qui le construisent. L'ARTM n'a pas le profil pour atteindre cet objectif. À bon entendeur, salut

Je ne comprend pas votre argument. Donnez moi une loi bulldozer et de l'argent, je vais vous construire tout ce que vous voulez et ça va aller vite.

Pire que ça. La Caisse est assurée de son rendement car le gouvernement (nous tous) compensera si elle n'atteint pas le niveau souhaité. Alors, tandis que la Caisse aura l'air d'avoir un bon rendement, le projet risque d'être en réalité fortement déficitaire Et vous le dites bien, l'analyse des besoins en mobilité et l'identification des meilleures options sont la moindre des choses dans ce projet. J'ai toujours pensé que le REM était conçu en fonction de ceux qui le construisent et non en fonction de ceux qui vont l'utiliser. Rien qu'à penser qu'il a fallu leur dire que ce serait une bonne idée de brancher ça au métro, ça montre le degré de vision qu'il y a dans ce projet.

Peut-être, mais l'incohérence (contradiction entre le mandat de la Caisse et celui de l'ARTM) c'est un leg des Libéraux.

Je croyais justement que le fait qu'il n'y ait pas de conducteur interdise les passages à niveau. C'est ce que j'avais cru comprendre notamment pour le tronçon Deux-Montagnes. Dans cette optique, je ne comprends pas trop comment cela peut fonctionner sur la rue Sherbrooke sans interventions majeures au niveau des infrastructures. Ici l'article 13 de la loi sur le REM: 13. Le Réseau doit être exempt de passages à niveau et libre de toute autre interférence avec une voie publique. Il incombe à la Caisse de construire un étagement chaque fois que la voie de guidage du Réseau doit croiser une voie publique, à moins que cette voie publique ne soit autrement modifiée pour éviter un tel passage à niveau ou une autre interférence avec la voie de guidage, un autre ouvrage ou une installation utile à l’aménagement ou à l’exploitation du Réseau. Dans la présente loi, on entend par: «étagement» : un ouvrage qui, avec ses approches, est conçu pour permettre le croisement d’une voie publique et de la voie de guidage à différentes élévations; «voie publique» : une voie publique au sens du troisième alinéa de l’article 66 de la Loi sur les compétences municipales (chapitre C-47.1) sur laquelle une municipalité locale a compétence en vertu du premier alinéa de cet article Quoi qu'il en soit, l'ARTM, ne semble pas invitée au party. On était censé mettre de l'ordre dans le transport en commun avec la création toute récente de cet organisme. Ah! la cohérence gouvernementale. Pour rappel, voici la description de sa mission (art. 5 de la loi sur l'ARTM, mon caractère gras): 5. Dans une perspective de développement durable et de diminution de l’empreinte carbone, l’Autorité a pour mission d’assurer, par des modes de transport collectif, la mobilité des personnes sur son territoire, incluant celles à mobilité réduite. À cette fin, l’Autorité planifie, développe, soutient et fait la promotion du transport collectif. Elle favorise l’intégration des services entre les différents modes de transport et augmente l’efficacité des corridors routiers. L’Autorité collabore étroitement avec le ministre et la Communauté métropolitaine de Montréal dans l’établissement d’une vision complète et intégrée de la mobilité sur son territoire pour, entre autres, identifier les besoins en matière de transport collectif. Pour l’application de la présente loi, sont des organismes publics de transport en commun: le Réseau de transport métropolitain, la Société de transport de Laval, la Société de transport de Longueuil et la Société de transport de Montréal. La compétence en matière de transport collectif des personnes que la présente loi confère à l’Autorité sur son territoire a préséance sur toute compétence semblable qu’un organisme public de transport en commun ou qu’une municipalité, dont le territoire est compris dans le sien, pourrait exercer en vertu d’une loi générale ou spéciale

Pourtant dans votre commentaires vous impliquez les autres forumers en disant "arrêtons de jouer sur les mots et disons le franchement' Peut-être serait-il préférable d'employer la première personne du singulier.

La fameuse Cathédrale du savoir de l'Université de Pittsburgh m'a toujours semblé être une version "étirée" de l'Aldred, mis à part les arcs brisés gothiques et leurs petits détails. On y retrouve le même élan vertical des pleins, et la même étroitesse de la fenestration et la même continuité verticale de celle-ci. (photo wikipedia) Sa construction est postérieure à celle de l'Aldred, (soit dit en passant)

Un autre exemple d'Art déco surmonté d'un toît style "Château", la cour suprême d'Ottawa. Je crois qu'Ernest Cormier ne voulait pas de ce toît qui lui fut imposé, pour mieux s'accorder avec les multiples pignons du secteur, probablement.

Je suis d'accord, ce qui n'enlève rien à chacun des édifices dont nous parlons.