Aller au contenu
publicité

Normand Hamel

Membre
  • Compteur de contenus

    6 024
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    31

Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. C'est on ne peut plus clair! C'est bon à savoir, si jamais ta suggestion devait se produire.
  2. Plus précisément d'Écosse et d'Angleterre. Mais déjà après la Première Guerre mondiale l'Empire britannique avait laissé sa position dominante au profit des États-Unis. Ce que j'ai appris en lisant ce livre c'est que les résidents du Golden Square Mile se considéraient d'abord comme des ressortissants Britanniques avant d'être des Canadiens. D'où leur fidélité absolue à la Grande-Bretagne. Mais lorsque celle-ci a commencé à perdre de son influence ce fut le commencement de la fin pour cette élite qui se croyait mandatée pour régner sur le monde. C'était vraiment la haute société de l'époque. Ce qui est assez remarquable dans cette histoire c'est qu'à peu près à la même époque fut fondé le club de hockey Canadien, qui porte le nom de ceux qu'on appelle aujourd'hui les Québécois. Car avant de se dire Québécois ceux-ci se voyaient comme des Canadiens, par opposition aux Anglais qui eux-mêmes ne se considéraient pas vraiment comme des Canadiens mais plutôt comme des Britanniques. Et si les francophones se voyaient comme de véritables Canadiens c'est parce que ce sont les Français qui ont fondé le Canada, alors que les Britanniques n'ont fait que le conquérir 200 ans plus tard. Il y avait donc trois groupes distincts au Canada à cette époque: les Canadiens (essentiellement des Québécois), les Britanniques (les Montréalais anglophones majoritairement restés fidèles à l'Angleterre) et ceux qui s'inspiraient davantage des Américains (l'Ontario et l'ouest canadien). Et alors que les Montréalais commerçaient avec le Royaume-Uni, les Ontariens eux faisaient des affaires avec les États-Unis et ont donc bénéficié beaucoup plus rapidement de sa montée en puissance.
  3. Pour ceux qui aiment la lecture je recommande fortement le livre Remembrance of Grandeur pour comprendre le phénomène du Golden Square Mile. Il a été traduit en français chez le même éditeur.
  4. Techniquement ce n'était pas des milliardaires car l'argent valait beaucoup moins évidemment. Disons qu'ils étaient l'équivalent de ce qu'on appelle aujourd'hui des milliardaires comme Lino Saputo par exemple. Dans les années 50 la plupart de ces grandes fortunes étaient en sérieux déclin. Ce phénomène unique dans l'histoire du Canada a débuté à la fin du 19e siècle et a pris fin peu de temps après la 2e Guerre mondiale.
  5. Il n'y a aucune chance que cela ne se reproduise au Canada, ni à Toronto ni à Vancouver et encore moins à Montréal. C'est que cela appartient à une époque qui est révolue depuis les années 1950. Il faut savoir qu'à cette époque-là il y avait environ 50 milliardaires au Canada dont 48 d'entre eux vivaient dans le Golden Square Mile de Montréal. Je n'ai pas les chiffres exacts mais c'est dans ces eaux-là. Au Canada on disait alors de Montréal que c'était la ville du glamour. Aujourd'hui Montréal appartient à tout le monde.
  6. Ce qui témoigne de l'évolution de notre société dans le sens d'un plus grand partage. Il s'agit non seulement de volonté politique mais également de celle de tout un peuple. Si je prends l'exemple de l'économie sociale, au Québec "c'est 11 200 entreprises collectives, qui cumulent ensemble un chiffre d’affaires de 47,8 milliards de dollars et emploient près de 220 000 personnes." Et par dessus ça on a Hydro-Québec, la Caisse de dépôt et Investissement Québec. C'est ce qu'on appelle le modèle québécois.
  7. Ce qui est une preuve de la vitalité économique de Montréal. Et c'est bien qu'il y en ait car ça prend toute sorte de monde pour faire une ville. Il faut également souligner qu'à Montréal le pourcentage de spéculateurs fonciers est beaucoup plus faible que dans d'autres grandes villes comme Toronto et Vancouver notamment.
  8. Effectivement, c'est à Montréal qu'il y a le moins d'inégalité en Amérique du Nord. Nos riches sont certes moins riches qu'ailleurs mais nos pauvres sont également moins pauvres. Bref, tout le monde (ou presque) vit bien à Montréal et peuvent même vivre ensemble car contrairement aux autres juridictions de taille semblable il subsiste une certaine mixité sociale à Montréal.
  9. Le plus "drôle" c'est qu'ils ont réussi ce tour de force sans stimuler l'économie! Le fait est que c'est Wall Street qui bénéfice de ces mesures financières alors que peu est fait pour favoriser Main Street outre les dépenses du gouvernement. C'est ce que l'on appelle la financiarisation de l'économie.
  10. C'est ce que je disais dans mon post précédent:
  11. La Federal Reserve est une entité indépendante, ou à tout le moins semi-indépendante, de l'État. Par conséquent je ne crois pas que le gouvernement américain pourrait en retirer un quelconque bénéfice. Who owns the Federal Reserve? The Federal Reserve System is not "owned" by anyone. The Federal Reserve was created in 1913 by the Federal Reserve Act to serve as the nation's central bank. The Board of Governors in Washington, D.C., is an agency of the federal government and reports to and is directly accountable to the Congress. The Federal Reserve derives its authority from the Congress, which created the System in 1913 with the enactment of the Federal Reserve Act. This central banking "system" has three important features: (1) a central governing board—the Federal Reserve Board of Governors; (2) a decentralized operating structure of 12 Federal Reserve Banks; and (3) a blend of public and private characteristics. The Board—appointed by the President and confirmed by the Senate—provides general guidance for the Federal Reserve System and oversees the 12 Reserve Banks. The Board reports to and is directly accountable to the Congress but, unlike many other public agencies, it is not funded by congressional appropriations. The Chair and other staff testify before Congress, and the Board submits an extensive report—the Monetary Policy Report—on recent economic developments and its plans for monetary policy twice a year. The Board also makes public the System's independently audited financial statements, along with minutes from the FOMC meetings. In addition, though the Congress sets the goals for monetary policy, decisions of the Board—and the Fed's monetary policy-setting body, the Federal Open Market Committee—about how to reach those goals do not require approval by the President or anyone else in the executive or legislative branches of government. Some observers mistakenly consider the Federal Reserve to be a private entity because the Reserve Banks are organized similarly to private corporations. For instance, each of the 12 Reserve Banks operates within its own particular geographic area, or District, of the United States, and each is separately incorporated and has its own board of directors. Commercial banks that are members of the Federal Reserve System hold stock in their District's Reserve Bank. However, owning Reserve Bank stock is quite different from owning stock in a private company. The Reserve Banks are not operated for profit, and ownership of a certain amount of stock is, by law, a condition of membership in the System. In fact, the Reserve Banks are required by law to transfer net earnings to the U.S. Treasury, after providing for all necessary expenses of the Reserve Banks, legally required dividend payments, and maintaining a limited balance in a surplus fund. https://www.federalreserve.gov/faqs/about_14986.htm
  12. C'est la politique monétaire de la Fed et des autres agences gouvernementales dan le monde qui maintient l'inflation au niveau souhaité par celles-ci afin de ne pas répéter les erreurs de 1981 lorsque les taux d'intérêts pour s'acheter une maison étaient à 22%.
  13. L'importation de biens à faibles coûts en provenance de la Chine ne représente qu'un faible pourcentage de l'activité économique d'un pays comme le Canada et ne peut donc à elle seule expliquer la faible inflation malgré l'injection massive de capitaux dans l'économie qui aurait dû normalement engendrer de l'inflation selon la théorie économique orthodoxe. Par contre selon les partisans de la Modern Monetary Therory (MMT) les gouvernements des pays développés peuvent "imprimer" de l'argent tant qu'ils veulent sans que cela n'engendre de l'inflation ou un affaiblissement considérable de leur monnaie.
  14. C'est certain que si McDonald payent ses employés 20$ de l'heure le prix des hamburgers va augmenter. Par contre dans l'industrie ce qui risque de se produire c'est que les entreprises vont s'automatiser de plus en plus et cela leur permettra deux choses: garder les prix bas, voire même les baisser, tout en augmentant le salaire de leurs employés qui auraient alors des tâches un peu plus techniques. Pour ce qui est de l'inflation elle aurait dû se produire il y a plusieurs années maintenant car ça fait plus de dix ans que les taux d'intérêts sont très bas. Or l'inflation est restée normale sans que les économistes puissent vraiment l'expliquer. Et l'inflation plus élevée que l'on connait présentement semble plus conjoncturelle que structurelle.
  15. Pénurie de main-d’oeuvre: apprendre à vivre avec Pierre Fortin - UQAM La pénurie de main-d’œuvre est un phénomène généralisé en Ontario et aux États-Unis, car, hors récession, le chômage y est faible depuis longtemps. Les entreprises là-bas n’en parlent presque plus tellement c’est la situation normale. Au Québec, avant l’année 2000, le chômage était toujours beaucoup plus élevé qu’ailleurs et la main-d’œuvre disponible était abondante. Ce n’est plus le cas. Notre taux de chômage est même aujourd’hui structurel-lement plus faible qu’en Ontario. Nos dirigeants d’entreprises sont donc en état de choc, parce qu’ils sont la première génération au Québec à opérer dans une économie avec aussi peu de chômage. Ils vont sans doute comprendre peu à peu que c’est un phénomène normal dans une économie qui fonctionne réguliè-rement à un haut niveau. Plutôt que de passer leur temps à s’en plaindre sur toutes les plateformes, ils vont prendre plus discrètement les mesures qui s’imposent pour y faire face, comme une automatisation plus poussée des tâches manuelles, plus d’investissement en formation et une retraite plus tardive pour leurs travailleurs âgés. L’immigration sélective est aussi un bon moyen, mais pas l’immigration de masse, car cela ferait augmenter à nouveau le chômage et l’assistance sociale. Étant maintenant en forte demande, nos travailleurs, quant à eux, vont bénéficier d’emplois plus abondants, plus stables et plus payants. Et ce sera tant mieux. https://www.ledevoir.com/opinion/lettres/620100/penurie-de-main-d-oeuvre-apprendre-a-vivre-avec
  16. Street View, novembre 2020: cela nous donne une idée de l'impact qu'aura la tour dans le décor urbain, avec la Banque Royale à gauche et l'Aldred au centre.
  17. Personnellement je voyais déjà des signes encourageants pour le Québec il y plus de dix ans en fait, car lors de la Grande Récession de 2009 l'économie du Québec a mieux résisté que celles des autres provinces. Elle a certes baissé quelque peu mais pas autant que les autres: -1% versus -3%. Difficile de dire quand l'économie québécoise a commencé à se renforcer mais cela a certainement commencé avant 2009. Quelques années avant je dirais. Et ce qui est le plus remarquable c'est la constance dans le temps. C'est que années après année, beau temps mauvais temps, notre économie se porte bien. Et quand ça va moins bien c'est moins pire qu'ailleurs. Ce qui fait que si on regarde l'évolution de l'économie du Québec depuis disons une quinzaine d'années on constate une certaine robustesse sur le long terme. Autrement dit la tendance est lourde. Après plusieurs années de stagnation, ce n'est cependant qu'à partir de 2017-2018 qu'ailleurs au Canada on a commencé à se rendre compte de ce qui se passait au Québec.
  18. Le 800 capté de loin par la caméra de chantier hier en fin de journée.
  19. Le trio capté ce matin par la caméra de chantier.
  20. Le 628 et le Victoria captés par la caméra de chantier hier en fin d'après-midi.
  21. Vers une année record pour les tournages étrangers au Québec Après la pluie, le beau temps. Si l’année 2020 avait été pénible pour les tournages étrangers au Québec, 2021 s’annonce étincelante et l’industrie s’attend à battre des records malgré la pandémie, a appris Le Journal. « Au 30 juin, on avait 350 millions $ qui ont été confirmés. On parle actuellement avec Sony, Netflix, New Regency pour des projets concrets. Donc, on va certainement avoir une année record, atteindre 400 millions $ de retombées, et tant mieux si on le dépasse », affirme Pierre Moreau, directeur général du Bureau du cinéma et de la télévision du Québec (BCTQ) au cours d’un entretien téléphonique. Difficile pour lui de cacher son enthousiasme alors que de grosses productions américaines se sont installées à Montréal comme Transformers et Désappointment Blvd, un film tourné à Saint-Bruno-de-Montarville, avec en vedette l’acteur Joaquin Phoenix. Car l’industrie revient de loin. Lors des premiers mois de la pandémie, tout était arrêté et les artisans rongeaient leur frein. « Ç’a été la croix et la bannière, quatre mois d’activités ont été coupés et on se posait beaucoup des questions sur l’avenir », relate-t-il. Mais avec la pandémie, l’offre cinématographique et télévisuelle s’est épuisée et les grands studios tournent maintenant à un rythme effarant. « Ce n’est pas près de s’arrêter, les Netflix, Amazon, Apple, ils produisent tous énormément. Pendant la pandémie, les consommateurs ont vidé les banques, ils ont tout regardé. Donc, on s’attend à avoir beaucoup de tournages lors des prochaines années », prédit-il. Montréal demeure attrayante Montréal demeure un lieu attrayant pour les producteurs américains. La ville se classe troisième pour le nombre de tournages, après Vancouver, qui est dans la cour arrière de Hollywood, et Toronto qui est mieux desservi par les lignes aériennes. « Ici, on peut représenter Boston, Chicago, New York, Prague ou Paris. Faut que tu “spottes” le bon coin de rue ! Tu n’as pas cela à Vancouver ou à Toronto. On est allé à Québec avec les représentants de Netflix. On s’est arrêtés devant la porte Saint-Jean et ils n’en revenaient pas qu’il y ait une ville fortifiée en Amérique du Nord », raconte M. Moreau. Mais le problème actuel, c’est la capacité d’accueil. Avec l’arrivée de MELS 4, un nouveau studio, il y aura un ajout de 60 000 pieds carrés dédiés aux tournages pour un total de 400 000 au Québec. Mais l’industrie veut doubler ce chiffre d’ici deux à trois ans. « Les Américains l’ont toujours dit : build it and we will come ! Ils aiment tourner ici, on a des crédits d’impôt compétitifs, aux alentours de 40 %, plus le dollar canadien qui diminue encore plus leurs coûts. Imaginez ce que cela représente sur un budget de 100 millions de dollars », souligne Pierre Moreau. https://www.tvanouvelles.ca/2021/07/21/vers-une-annee-record-pour-les-tournages-etrangers-au-quebec-1
  22. Je viens de réaliser que l'église St-John the Evangelist n'a pas toujours eu un toit rouge. Et en ce qui concerne la salle Wilfrid-Pelletier je constate qu'on s'est assuré dès le départ d'aménager suffisamment d'espace pour permettre la construction de la Maison symphonique. Quelle vision! 😛
  23. Pour être plus précis, c'est au coin de de Montigny, à la hauteur du quartier général de la SPVM, que l'on aperçoit clairement dans la partie droite de la photo.
×
×
  • Créer...