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Normand Hamel

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Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. Tu seras donc passé de la rue Charlevoix à la municipalité de Charlevoix. Cela vaut la peine d'être souligné, surtout lorsque cela concerne un passionné d'urbanisme comme toi. 😃 C'est d'ailleurs ce à quoi on fait référence lorsqu'on parle de la créativité de Montréal.
  2. C'est vrai que cette carte remonte à longtemps. D'ailleurs je l'ai dans mes dossiers depuis 2018. Il s'agissait à l'époque d'une demande de dérogation qui finalement n'a jamais été obtenue. C'était juste pour illustrer ce que disait Rocco et montrer de manière plus concrète c'est quoi l'enjeu sur le terrain, et ce pour le bénéfice des membres qui ne comprennent pas bien de quoi l'on discute ici parce qu'ils ne connaissent pas bien l'historique de la situation. C'était d'ailleurs mon cas il n'y a pas si longtemps encore (2018).
  3. Avec la couleur argent on distingue bien la croix en effet tandis que la peinture noir fait ressortir davantage l'arche de la fenêtre. L'effet peut changer aussi en fonction de l'éclairage ambiant. J'ai hâte de voir le tout lorsque la construction sera terminée car cela promet d'être très classe.
  4. C'est à Cadillac Fairview qu'il faudrait poser la question. S'ils avaient vraiment voulu le faire ils l'auraient fait depuis longtemps. Pour ce qui est du 750 Peel c'est certain que Coderre aurait été plus ouvert à une dérogation et c'est peut-être ce qui explique ce long délais. Quoiqu'il en soit, dans le marché actuel les ambitions de CF, qui n'étaient déjà pas très élevées depuis en certain temps déjà, sont probablement à leur niveau le plus bas en ce moment. Il semble malgré tout que le feu continue de couver sous les cendres des projets précédents.
  5. Pour être plus précis, il s'agit du mur de fondation de l'ancien collège Sainte-Marie, qui se trouvait aussi à être le prolongement du muret, aujourd'hui détruit, qui délimitait autrefois une bonne partie du périmètre de l'établissement.
  6. J'ai retrouvé le lien pour le rendu. C'est @Mondo_Grosso qui l'avait partagé en septembre 2020. Sauf qu'il était dans le fil du 750 Peel plutôt que celui du Quad Windsor. D'ailleurs je me demande pourquoi nous avons cette discussion ici plutôt que là-bas.
  7. Si j'ai écrit "nothing new here" c'est parce que j'avais devant les yeux le dernier rendu que je viens de poster. Or il faut savoir, et cela est facile à vérifier, que j'avais déjà partagé ici ce même rendu en 2020. La seule véritable différence entre ce rendu et celui quasiment identique partagé par @David St-Laurent est l'absence du 750 Peel.
  8. J'aimerais bien que tu nous indiques ce qui a changé depuis le rendu ci-joint que j'avais sauvegardé en septembre 2020 et qui est sans doute antérieur à cette date car nous étions alors en pleine pandémie.
  9. C'est exactement le même projet qu'on avait avant, moins le 750 Peel. Nothing new here.
  10. Entrevue avec Pierre Fitzgibbon « Le trait d’union » entre Québec et la métropole Pierre Fitzgibbon, nouveau ministre responsable de la Métropole, s’apprête à faire l’argumentaire de vente le plus difficile de sa longue carrière dans les affaires : convaincre les Montréalais que le gouvernement qu’ils ont majoritairement rejeté peut travailler pour eux. Son argument de vente, c’est d’abord le développement économique – une autre de ses responsabilités au gouvernement. Entre une ville préoccupée par les sujets sociaux et climatiques et un gouvernement provincial particulièrement attentif à l’économie, le ministre pense qu’il est « le trait d’union », a-t-il confié à La Presse au cours de sa première entrevue officielle comme ministre responsable de la Métropole. « Peut-être que la ville de Montréal n’a pas été aussi axée “économique” qu’on l’aurait voulu. Moi, j’amène ça », a-t-il déclaré, la semaine dernière, dans son bureau du Vieux-Montréal. Dans sa boîte à outils, il compte sa relation avec la mairesse Valérie Plante. Je n’irai pas dire qu’on va être un power couple, mais j’ai un très bon rapport avec elle. On est différents, mais en étant différents, on est complémentaires. Et en étant complémentaires, on va arriver plus facilement à une destination. - Pierre Fitzgibbon Il promet de « bien représenter Montréal » autour de la table du Conseil des ministres. Même face aux demandes incessantes de la mairesse pour obtenir davantage de fonds provinciaux ? « Nous, on fait la même chose avec le fédéral, a-t-il dit, sourire en coin. Et j’ai ce rapport-là avec elle pour lui dire : à un moment donné, arrête. Le sac d’argent est là, il n’y en aura pas plus. » « Le trafic est épouvantable » Pierre Fitzgibbon entre dans l’adolescence quand son Ahuntsic natal est subitement relié au centre-ville grâce au tout nouveau métro, en 1967. Soudainement, « Ahuntsic n’était plus une banlieue ». Le même électrochoc va secouer les secteurs à proximité du REM dans les prochains mois, a-t-il assuré. Au point d’accélérer les autres projets de transport sur la planche à dessin du gouvernement. « Le REM de l’Ouest va être un catalyseur pour faire de Montréal une vraie ville de mobilité urbaine », a-t-il lancé avec l’assurance du vendeur dans la voix. « Ça va permettre d’avoir une mobilisation pour la ligne bleue, peut-être la ligne jaune, la ligne orange dont on parle, le fameux train de Lachine vers [le centre-ville de] Montréal. » L’élu a vécu à Hong Kong, dont il vante le système de transport collectif. Montréal aurait dû s’inspirer de cet exemple et des autres métropoles du monde bien avant, a-t-il dit. Ce grand voyageur devant l’Éternel est persuadé que s’il avait été relié par un train rapide, l’aéroport de Mirabel serait toujours ouvert en 2022. « Je ne pense pas qu’on réalise comment le REM va rendre les gens conscients à quel point la mobilité, le transport collectif, deviennent incontournables, dit-il. Le trafic à Montréal est épouvantable. » Inquiétudes pour le REM de l’Est Le REM de l’Est – que Québec et la Ville de Montréal ont repris de CDPQ Infra en mai dernier – risque aussi d’être au cœur du mandat de Pierre Fitzgibbon comme ministre responsable de la Métropole. Il ne s’en cache pas : « C’est clair que la communauté des affaires est un peu inquiète » de l’absence de lien direct avec le centre-ville dans les derniers tracés proposés. Entre une controversée structure aérienne au centre-ville et un pharaonique projet souterrain, François Legault a préféré mettre une croix sur le tronçon. « Une bonne décision », a estimé le ministre. Lui-même est un résidant du Vieux-Montréal, après avoir vécu au cœur du centre-ville et à L’Île-des-Sœurs. Un raccordement à « la ligne verte temporairement peut suffire », a-t-il dit. « Je pense qu’on peut augmenter un peu la capacité de la ligne verte. Est-ce que dans 15 ans, 20 ans, ça va être suffisant ? Probablement pas. Mais il faut commencer quelque part. » La Rive-Nord – dont il représente une partie à l’Assemblée nationale comme député de Terrebonne – risque de voir les rames du REM arriver plus rapidement. « Partir de Terrebonne pour s’en aller au centre-ville de Montréal, ça prend de la patience, a-t-il déploré. Il faut faire de quoi. Est-ce le REM qui se rend là ? Est-ce le REM qui arrête à Repentigny et on fait une connexion avec le train de l’Est ? Tout est à l’étude. » L’Est dans le « catalogue » Un autre grand chantier du nouveau ministre, c’est justement l’est de Montréal. « Il faut faire de quoi là », a-t-il synthétisé dans son style direct et sans fioritures. « Montréal est tellement performant au niveau de l’image à l’international que de pouvoir libérer des terrains dans l’est de Montréal où il y aurait de l’habitation, où il y aurait du transport collectif […], ça va permettre un développement économique. » Cette image de la ville de Montréal – joyeuse, diverse, paisible –, il la décrit d’ailleurs comme son arme principale dans ses démarchages aux quatre coins du monde. Pour l’Est, il ne s’agira pas « d’industrie lourde, bien sûr. Ça va être de l’industrie légère ou du service ». Il l’avoue candidement : jusqu’à maintenant, le secteur n’était pas vraiment dans son « catalogue » d’emplacements lorsqu’il rencontrait des entreprises étrangères pour les convaincre d’investir au Québec. « Ça n’a jamais été sur le radar vraiment, a-t-il admis. Parce qu’on offrait quoi ? Un terrain pas loin de Montréal, mais il n’y avait rien d’autre. » Quelques minutes plus tard, il sort une carte de son dossier pour montrer du bout de son crayon le degré d’enclavement de certaines parties de l’Est. La décontamination des terrains, le futur REM de l’Est et une vision plus structurante du secteur vont changer les choses, a-t-il assuré. « Moi, je pense qu’on va commencer à intégrer l’est de Montréal dans notre plan de développement international. https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2022-11-24/entrevue-avec-pierre-fitzgibbon/le-trait-d-union-entre-quebec-et-la-metropole.php
  11. J'ai vécu les deux périodes, celle de 1962-1964 et l'actuelle. La différence c'est que la première fois je croyais que c'était le début d'un temps nouveau alors qu'en réalité c'était l'apothéose d'une glorieuse époque qui avait commencée à prendre fin avec les premières bombes du FLQ posées en 1963, soit à mi-chemin entre 1962 et 1964 justement. Cette fois-ci j'aurai été conscient dès l'élection de Denis Coderre en 2013 que quelque chose se passait à Montréal et que peut-être allions-nous connaître une nouvelle période plus dynamique que celle que nous avions vécue depuis 1976 particulièrement. D'ailleurs je priais pour que Coderre soit réélu en 2017 même s'il commençait à me taper sur les nerfs. Mais dans le fond la prospérité retrouvée de Montréal n'avait pas grand chose à voir avec la personne aux commandes de la Ville mais plutôt avec l'accalmie politique d'un côté et de l'autre la nouvelle génération qui n'a aucune idée qui est René Lévesque. Si la période particulièrement faste que nous vivons présentement semble tirer à sa fin je me sens un peu comme un convive participant à un festin qui serait rendu au dessert, en l'occurence le parachèvement du Maestria, et qui fébrilement attend maintenant le digestif, soit le réaménagement de l'avenue McGill College, qui lui permettra d'aller se coucher dans une douce euphorie après avoir participé à un fastueux banquet.
  12. En fait on sait déjà que Montréal est l'une des villes en Amérique du Nord qui connait la plus forte reprise de ses activités au centre-ville, et ce pour la simple raison qu'on y trouve plein de choses à voir et à faire. Non seulement plusieurs travailleurs ont envie d'y retourner mais les visiteurs et les touristes sont également au rendez-vous. Un aspect important à ne pas négliger, qui fait d'ailleurs partie de l'équation, est le fait que dernièrement il s'est construit plusieurs tours d'habitation au centre-ville et cela a eu pour conséquence de hausser le nombre de résidents. Donc en cette période post-pandémique, malgré le fait que nous ne soyons pas encore tout à fait revenus au même niveau qu'avant dans certains secteurs, si on se compare à d'autres grandes villes on s'en sort mieux présentement. En passant, en 2022 on a établi un nouveau record: 9 000 000 de déplacements en BIXI par rapport au record précédent de 4 800 000 en 2021.
  13. C'est ce que j'ai toujours pensé. De toute façon Montréal a déjà ce petit côté new-yorkais que les touristes remarquent lorsqu'ils arrivent ici. D'ailleurs plusieurs films sensés se dérouler à New York ont en réalité été tournés ici.
  14. Oui je l'avais remarqué: on voit le logo de MTLURB. 😛
  15. J'ai pris ma retraite en 2009 et j'ai bon espoir d'aller m'assoir sur la place Oscar Peterson d'ici à l'été 2025.
  16. Le chantier cet après-midi et en soirée. On voit une certaine progression par rapport au cliché de @mal du 14 juillet dernier, mais pas tant que ça. J'espère qu'ils pourront refermer l'avenue McGill College d'ici au printemps mais je suis loin d'en être convaincu. C'est que j'ai particulièrement hâte de pouvoir aller écouter de la musique à la future place Oscar Peterson. 😛
  17. C'était effectivement une dérision au départ car la boutade s'adressait au promoteur qui avait agi comme un primate de forte stature corporelle. Mais depuis les résidents se sont approprié le nom et s'affichent maintenant eux-mêmes comme des gorilles. On est donc passé de la dérision à l'auto-dérision. Il existe cependant une autre version qui dit que des sans-abris vivaient dans ce boisé et on les avait surnommés les gorilles car présumément ils sortaient à l'occasion de ce boisé avec une longue barbe et potentiellement pas lavés depuis fort longtemps. Pour ma part je crois que les deux versions sont probablement vraies et la signification du surnom Gorille a possiblement évolué avec le temps.
  18. Le parc en question est un concept né dans la tête des résidents après que le promoteur eu coupé les arbres du petit boisé qui avait poussé autour de l'ancienne voie ferrée. Privés de leur boisé les résidents ont fait pression sur la Ville pour qu'elle rachète le terrain et le transforme en parc. Donc le besoin a toujours été là et ne fut que renforcé par l'existence même de ce terrain resté en friche pendant si longtemps. Or nous sommes rendus à l'étape où nous passerons bientôt du concept représenté par le cliché 1 à la future réalité représentée par le cliché 2.
  19. Les pousses des jardins en question sont plantées dans des bacs qui reposent sur du gravier épandu par le promoteur après avoir coupé les arbres. Donc seuls les arbres ont possiblement été contaminés, mais nous n'avons plus à nous préoccuper de leur santé aujourd'hui puisqu'ils ont été abattus en 2013.
  20. Pour la petite histoire, là où se trouve aujourd'hui le parc des Gorilles il y avait jadis une voie ferrée du Canadien Pacifique qui est restée longtemps à l'abandon. La nature a rapidement repris ses droits et les arbres et les arbustes ont commencé à croître un peu partout sur l'ancien terrain industriel laissé en friche. Or en 2013 Olymbec a fait couper tous les arbres et les citoyens se sont depuis mobilisés afin de retrouver un peu de verdure dans leur quartier. J'ai joint quelques photos pour nous donner une idée de quoi avait l'air le site à différentes époques.
  21. Vue de l'intérieur du bâtiment où on semble avoir préservé les plafonds d'origine.
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