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Normand Hamel

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Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. L’ancien hôpital Royal Victoria, nouvelle porte d’accès au mont Royal L’avenir du vaste site au pied de la montagne fera l’objet d’une consultation publique cet été. La Ville souhaite le verdir et le rendre plus accessible aux Montréalais. Mathieu Prost - Radio-Canada Vous vous souvenez de cette piscine publique entourée de verdure, nichée au pied du mont Royal? Elle a fermé en 2013, quand l’hôpital Royal Victoria se préparait à déménager. Cette oasis pourrait redevenir l’une des rares options de rafraîchissement dans le secteur. Quand on regarde les besoins du quartier, c'est quasiment thérapeutique de penser qu'on peut avoir accès à une piscine, à des lieux plus verts, se réjouit Maryline Charbonneau, de l’organisme Les amis de la montagne. Son motif pour espérer, c’est le plan directeur établi par la Société québécoise des infrastructures (SQI) pour l’avenir du site du Royal Victoria. Montréal, qui doit modifier ses règlements pour permettre des transformations, propose des balises pour mettre en valeur tout le secteur et ses bâtiments centenaires. En fait, la beauté de la chose, c'est que Montréal, bien que n'étant pas propriétaire des bâtiments, a le pouvoir sur l'usage. - Robert Beaudry, responsable des grands parcs à la Ville de Montréal Selon le plan directeur, il ne sera pas possible de transformer l’un des pavillons en hôtel ou en maison privée Dans le projet de règlement adopté cette semaine par le comité exécutif, il est clair que le principal levier de verdissement tient à la conversion d’espaces dédiés à la circulation et au stationnement. Les espaces verts peuvent être créés grâce à une réduction majeure du nombre de cases de stationnement (de 1200 actuellement à 220). L’emplacement des pavillons à travers le site et parfois éloignés de la voie publique, de même que la topographie du site et de ses abords, justifient la présence d’aires de stationnement à proximité de chacun des pavillons, est-il écrit. Certains de ces pavillons sont plus que centenaires, mais restent méconnus. Selon Taïka Baillargeon, d’Héritage Montréal, les gens voient le Royal Vic de loin ou ils vont à l'intérieur. Mais ils ne connaissent pas le site. Un gâchis, pour la directrice adjointe des politiques de l’organisme. Quand on s'y promène, on voit littéralement l'histoire devant nos yeux. C'est vraiment très fascinant. - Taïka Baillargeon, Héritage Montréal Une histoire architecturale qui commence dans le style Scottish Baronial, complétée dans l’après-guerre par des constructions plus hautes et dans l’esprit du fonctionnalisme. Ces derniers bâtiments pourraient d’ailleurs être démolis et remplacés. Le plan directeur concerne l’ensemble de l’ancien Royal Victoria, mais la SQI ne demeurera propriétaire que de quatre bâtiments, soit d’environ la moitié du site. Il s’agit des pavillons Ravenscrag, Hersey, Ross et du pavillon des Femmes. Les autres ont été cédés à l’Université McGill (voir encadré). Et si leur future vocation n’est pas encore décidée, la Ville pense que les orientations qui sont prises maintenant seront décisives. C'est très concret et très important, contrairement à ce qui a pu se faire dans le passé, on n'a qu'à penser qu'à des quartiers comme Griffintown, où on n'a rien planifié du tout et on a laissé tout au développement, soutient Robert Beaudry. Avec cette coulée verte qu'on veut amener, avec ces nouveaux espaces publics, on vient agrandir le parc du Mont-Royal. - Robert Beaudry, responsable des grands parcs à la Ville de Montréal Moins de la moitié de la superficie est actuellement végétalisée. Cette proportion passerait à 70 % selon les plans. Le site du Royal Victoria avait initialement été réfléchi pour faire partie du parc du Mont-Royal, c'est un lieu public. - Maryline Charbonneau, Les amis de la montagne Mais quand on arrive dans le cul-de-sac de la rue University, aucune entrée évidente ne permet de se rendre sur le chemin Olmsted, qui fait le tour de la montagne. Seul un portillon qui se trouve au fond d’un vaste stationnement fait le lien entre le bitume et la nature. C’est ce genre de rupture que le plan directeur entend corriger. Un retour aux sources, selon Taïka Baillargeon, parce qu'il y avait de grands jardins, c'était très vert, il n’y avait pas tous ces stationnements qu'on voit aujourd'hui. C'était très dans le style écossais de l’époque, c'était les grands châteaux en montagne, très romantiques, avec beaucoup d'arbres. Donc il y avait ce visuel-là, puis on retourne un peu à ça. L’Office de consultation publique de Montréal tiendra des séances jusqu’à l’hiver prochain pour entendre le public et les organismes et bonifier le plan. Héritage Montréal sera sans aucun doute aux premières loges. Ça prend vraiment une vision innovante, cohérente et grandiose qui serait vraiment digne de ce site-là , conclut Mme Baillargeon. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1800994/ancien-hopital-royal-victoria-acces-mont-royal-projet-mcgill-nouveau-vic
  2. De plus, le lendemain de la victoire du Canadien aux dépens des Maple Leafs, John Tory a expédié par train à Montréal quelques échantillons de la meilleure bouffe de Toronto, pour le bénéfice de Valérie Plante et son équipe.
  3. The reason it is located in Toronto is to give a chance to the people who live there to see what the Stanley Cup looks like. 😛
  4. Pour ceux qui ne l'aurait pas encore vu, ou qui ne le saurait pas, la levée du drapeau du Canadien devant le City Hall de Toronto a été précédé de l'illumination de la Tour du CN aux couleurs de la Sainte Flanelle.
  5. Je ne sais pas c'est quand ton anniversaire, mais je t'offre d'avance ce magnifique cadeau:
  6. Investissement Québec affiche un bénéfice record de 992 millions Malgré la pandémie de COVID-19, Investissement Québec (QC) a généré un bénéfice record de 992 millions et un rendement de 25,1 % au terme de l’exercice financier qui s’est terminé le 31 mars. « Les résultats de l’exercice ont été propulsés par la performance exceptionnelle du portefeuille d’actions cotées combinée à celle des placements en capital de risque et des fonds d’investissement », explique IQ dans un communiqué de presse transmis jeudi, en marge du dépôt de son rapport annuel. Le bras financier de l’État québécois estime également que la résilience de son portefeuille durant la pandémie de COVID-19 lui a permis de renverser certaines provisions pour pertes de crédit inscrites à la fin de l’exercice précédent. IQ a réalisé 4403 interventions financières au cours de l’exercice 2020-2021, pour un total de 4,5 millions de prise de participation dans des projets d’une valeur totale de 16,2 milliards. Ses bons résultats ont propulsé à 9,6 % son rendement moyen sur trois ans, qualifié d’« indicateur clé » pour mesurer le rendement de la société d’État. Le président-directeur général d’IQ, Guy LeBlanc, s’est dit « très fier » du travail de la dernière année, tant au chapitre des investissements qu’à celui de la structure de son organisation. Le mandat de la Société d’État a considérablement changé sous le gouvernement Legault, passant d’un outil financier à une agence de développement économique, si bien que M. LeBlanc évoque un « nouvel Investissement Québec ». IQ a donc grossi pour intégrer les bureaux régionaux du ministère de l’Économie et de l’Innovation, les équipes du Centre de recherche industrielle du Québec et d’Export Québec. « Au-delà du financement, Investissement Québec répond désormais au réel besoin d’accompagnement des entreprises vers la croissance et la compétitivité », constate le grand patron, un besoin qu’il juge particulièrement présent « dans les régions non urbaines, où les ressources sont souvent plus éloignées ». Les résultats d’Investissement Québec sont « remarquables », s’est réjoui Eric Girard, le ministre des Finances et ministre de l’Économie et de l’Innovation. « C’est un signe que notre économie et nos entrepreneurs ont fait preuve de résilience et qu’ils pourront tirer profit de la relance en cours », a-t-il déclaré dans un communiqué. https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-06-10/investissement-quebec-affiche-un-benefice-record-de-992-millions.php
  7. Le Canadien profite à l’économie montréalaise Les retombées ne seront pas aussi grandioses que par le passé, mais les succès du Canadien en séries éliminatoires de la coupe Stanley ne font pas que redonner vie au centre-ville de Montréal, elle insuffle un vent nouveau pour les commerçants. Selon des données publiées en 2014, derniers succès du Tricolore en éliminatoires, chaque match en série pour la ville hôtesse pouvait générer des retombées d’environ 3 millions $, selon des économistes. «C’est clair que c’est toujours bon pour une ville d’avoir des équipes sportives qui performent bien. [...] Les gens dépensent des sommes qu’ils n’auraient pas dépensées», a expliqué mardi en entrevue à LCN Michel Leblanc, président et chef de la direction de la CCMM. Et même si les retombées seront moindres cette année en raison des restrictions sanitaires imposées par la pandémie de COVID-19, l’euphorie engendrée par les performances arrive à point pour ramener les gens au centre-ville. «Tout le monde se casse la tête pour savoir comment on ramène les gens au centre-ville... Comment on fait en sorte que les gens réalisent que c’est sécuritaire? Mais surtout que c’est agréable et que le centre-ville s’embellit», a noté M. Leblanc. Si le cœur est déjà à la fête, la communauté des affaires se réjouit encore plus du fait que Montréal passera au palier jaune dès lundi. «Tout le monde veut que ça aille dans la bonne direction. Prenez les restaurateurs en premier, ça va faire une différence. [...] Jusqu’ici, c’était très limité ce qu’on pouvait faire comme développement d’affaires. Du point de vue de Montréal, c’est excellent!» a indiqué Michel Leblanc. Le retour progressif des travailleurs au centre-ville et éventuellement des touristes profitera certes aussi à l’économie de la métropole. https://www.tvanouvelles.ca/2021/06/08/le-canadien-profite-a-leconomie-montrealaise
  8. Pour ma part j'ai également trouvé un article datant du 30 novembre aussi: Québec accorde près de 6 M$ à Bioénergie La Tuque Dans le cadre de son programme Technoclimat, le gouvernement de Québec accorde une aide financière à l’OBNL Bioénergie La Tuque au montant de 5 943 000 $ pour démontrer le potentiel précommercial de produire des biocarburants à partir de biomasse forestière résiduelle. L’annonce a été effectuée par le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable de la région de la Côte-Nord, M. Jonatan Julien. Ce projet de démonstration technologique, qui se déroule en plusieurs phases, a pour objectif de mettre en place toutes les conditions propices à l’implantation, au Québec, de la première bioraffinerie à base de résidus forestiers pour la production de carburants renouvelables. La construction d’une telle usine commerciale de production, à la suite de cette démonstration, constituerait le tout premier projet du genre au Canada et générerait des retombées socioéconomiques et environnementales importantes pour le Québec. «  Le projet de Bioénergie La Tuque a l’immense potentiel de donner un nouvel élan à l’économie régionale de même qu’au secteur forestier, qui pourrait bénéficier de débouchés supplémentaires avec le développement d’une bioéconomie fondée sur la bioénergie. Il ouvre la voie à la mise en place de la première bioraffinerie de production de carburants renouvelables issus de la biomasse forestière résiduelle. Cette démonstration technologique est en droite ligne avec la transition énergétique souhaitée pour le Québec et s’inscrit dans notre vision d’une économie plus sobre en carbone. Ensemble, nous pouvons conjuguer nos forces pour un avenir énergétique durable, explique M. Julien. » Les résidus de matière récupérés serviront à produire un biocarburant ayant la particularité de pouvoir se substituer aux carburants d’origine fossile. Dans ce projet de démonstration, deux technologies distinctes seront expérimentées et les résultats obtenus permettront de cibler les meilleurs procédés et équipements pour la production de biocarburants à l’échelle commerciale. « Le développement d’énergies renouvelables additionnelles, dont les bioénergies issues de la biomasse forestière, s’inscrit dans les objectifs du Plan pour une économie verte, puisqu’elles peuvent jouer un rôle complémentaire à l’électrification pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Son apport dans la lutte contre les changements climatiques rendra le Québec plus vert et résolument tourné vers un développement durable de ses ressources, pour le bien des générations futures. » - Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, ministre responsable de la région de Laval Le projet prévoit notamment d’explorer le potentiel d’essais d’utilisation du biocarburant produit dans la machinerie forestière. « L’industrie forestière a présentement la possibilité de réduire considérablement ses émissions de GES annuellement, et ce, de différentes manières. La mise en valeur de la biomasse forestière et le remplacement des combustibles fossiles par du biocarburant dans cette industrie sont assurément des avenues porteuses d’espoir pour améliorer le bilan énergétique de ce secteur d’activité omniprésent au Québec. » - Pierre Dufour, ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, ministre responsable de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec « La production de biocarburant à partir de résidus forestiers provenant des parterres de coupe serait définitivement merveilleuse et constituerait un exemple d’économie circulaire en utilisant ce biocarburant dans la machinerie forestière pour remplacer le diesel. Aussi, il est important de noter que les approvisionnements en bois des usines de la Mauricie ne sont nullement affectés par le présent projet. » - Marie-Louise Tardif, députée de Laviolette-Saint-Maurice Bioénergie La Tuque, un organisme fondé en 2015 et qui a pour objectif de mettre en place toutes les conditions propices à la concrétisation de la première bioraffinerie à base de résidus forestiers pour la fabrication de carburants renouvelables à La Tuque, travaille de concert avec la nation attikamek ainsi qu’avec un partenaire international, la société finlandaise Neste, qui est un leader mondial des biocarburants. Programme Technoclimat Financé en partie par le Fonds d’électrification et de changements climatiques et par la quote-part des distributeurs d’énergie, le programme Technoclimat a pour but d’encourager le développement d’innovations technologiques en matière d’efficacité énergétique, d’énergies renouvelables, de bioénergies et de réduction des émissions de GES en offrant un soutien financier aux promoteurs de projets qui désirent démontrer le potentiel d’une innovation technologique. Appuyer fortement l’innovation en énergie figure parmi les six orientations retenues dans le plan directeur du gouvernement pour concrétiser la transition énergétique du Québec. https://magazinemci.com/2020/11/30/quebec-accorde-pres-de-6-m-a-bioenergie-la-tuque-pour-le-developpement-de-carburant-renouvelable-a-base-de-residus-forestiers/
  9. Montreal: City of Innovation, Boldness and Youth TheFutureEconomy.ca Can you describe your organization, NewCities, and what it seeks to achieve? NewCities is an international, non-profit organization that was created 10 years ago in Paris. We are now based in Montreal, and we are committed to shaping a better urban future. We believe that the local solution for sustainability, health and wellbeing, mobility and equity can be extremely powerful and have a global impact. Why did NewCities choose to locate its international headquarters in Montreal? Five years ago, we decided to move to Montreal, and our decision to come here was very important to our global expansion strategy and our efforts to identify and showcase new solutions to urban development issues. We believe that we could not have chosen a better home for global action than Montreal. Because it is not only Canada’s international city, but a city of huge innovation, boldness and youth. There are a lot of advantages in Montreal for international, non-profit organizations. For example, Montreal is well-known for its unique way of life, affordability, diversity, and safety, and it is a very dynamic city. This was an important argument when we were convincing the team to move from Paris to Montreal. Another advantage is that as an employer, we had access to a larger pool of managerial talent, thanks to the academic institutions in Montreal. The city also has competitive costs in salaries and other operational expenses, and obviously that is an important advantage for a non-profit organization. Further, Montreal International, the economic promotion agency of Greater Montreal, does a great job of attracting international organizations. It is thanks to them that we decided to come here, and their support since our move has been terrific. How would you describe the ecosystem in Montreal for businesses? Montreal is really well-known for being a hub of technology—there is a strong tech ecosystem. It is also an important centre for urban innovation, with a very rich ecosystem. Since we have been here, we have been very happy to develop relationships with companies, startups, academic institutions, non-profits and local governments to further our projects. We feel the ecosystem is very active in questions of urban wellbeing, affordability in housing, and the use of AI to solve urban challenges. This has led us to many fruitful partnerships, and we have organized several engaging events and completed research projects on these topics. Montreal is a very progressive city, open to the world, and known for its exceptional quality of life. We are delighted to partner with the Government of Quebec to showcase initiatives and projects that improve Quebecois’ quality of life. Through our Wellbeing Cities Program, NewCities convenes city officials across the world who have the opportunity to share best practices with representatives from Montreal and the Government of Quebec, helping them to discover the innovations and local politics in place here. For example, we have been delighted to showcase local organizations like Moment Factory, Eco-counter, Santropol Roulant and Quartier des spectacles, who play an important role in promoting quality of life in Montreal and connecting people to achieve a more sustainable city. When NewCities arrived in Montreal five years ago, we actually established our office inside the Université du Québec à Montréal (UQAM) in the Department of Urban Studies. Like many international organizations here, we believe it is strategically important to be physically located near an academic institution. We had the opportunity to involve some professors and researchers in our events and our co-creation program. This also gave us direct access to a pool of graduate students in our field. We were very happy to be at UQAM. What is the availability of talent in Montreal and how do Canada’s immigration policies contribute to attracting or retaining talent? As I mentioned, Montreal is a hotspot for highly-skilled talent, students and academic institutions, and it does a great job of attracting international students. The city welcomes over 50,000 students to Montreal each year, and even though we are in a pandemic, our immigration policies continue to attract talent. I would not say that immigration in Canada is perfect, but it is definitely more manageable than other places. There is a simplified procedure for international students, who have received a degree in Canada, to stay here. We have approached several international graduate students, which has really helped us develop our team. How does Montreal’s multiculturalism and diversity help organizations grow and build? Multiculturalism and diversity help our team. We have a highly-skilled team part-time that are multilingual and global professionals. As we operate globally, it is important that our team come from different regions and speak various languages. NewCities is proud to have five languages represented on our team. Since our move from Paris to Montreal, thanks to Montreal’s global reputation, we have been given a stage to organize innovative events in our field—on wellbeing, AI, or by welcoming an international expert. When you host an event in Montreal—prior to the pandemic—it is easy to convince people to travel and attend an event in the city. What is your vision for the future of Montreal? Montreal is going to continue to be a dynamic city and will continue to attract talent and investments. It is going to keep growing, and one of the challenges will be making sure that the city stays affordable with that economic growth. We need to make sure that even with the tech startups coming here, that they can live in harmony with students and people from all socioeconomic groups. What is the future of NewCities in Montreal? We really look forward to being able to organize events again in Montreal. Like I said, we have good collaboration with the Government of Quebec and the City of Montreal to showcase urban wellbeing and bring international guests to the city to show them what is going on here. We look forward to being able to do that again, and we hope we can invite you to our events next year. https://thefutureeconomy.ca/spotlights/spotlight-on-montreals-international-organizations/montreal-city-of-innovation-boldness-and-youth/?utm_source=twitter&utm_medium=social&utm_campaign=investmentattraction
  10. Hydro et Terre-Neuve, une relation trouble… RITA DIONNE-MARSOLAIS La discrétion en politique est une variable stratégique malheureusement pas toujours assumée ni bien comprise par tous. Insouciance, ambition mal placée ou bêtise humaine ? Je ne sais pas. Il reste que l’indiscrétion peut faire tout déraper en politique avec des conséquences désastreuses à court et à long terme pour tous et toutes. J’en ai été témoin, dans les années 1970, quand le Québec et les provinces Atlantiques étaient sur le point de s’entendre sur le harnachement des basses chutes de la rivière Churchill. On parle de Muskrat Falls aujourd’hui. L’histoire m’est revenue à l’esprit en lisant la chronique de Francis Vailles du 30 mai dernier. Peu de Québécois et de Québécoises savent ou se rappellent qu’en 1975, à la suggestion du président d’Hydro-Québec, Rolland Giroux, le premier ministre du Québec, Robert Bourassa, avait réuni les premiers ministres des provinces de l’Atlantique pour leur proposer une interconnexion entre elles. L’objectif du Québec était de développer « les basses chutes Churchill » au bénéfice de toutes ces provinces. Un groupe de travail a alors été créé, regroupant les spécialistes des entreprises d’électricité de toutes les provinces (Terre-Neuve, Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Île-du-Prince-Édouard et Québec). Étant chef de groupe des choix d’investissements à la direction de la recherche économique d’Hydro-Québec, j’ai été nommée coordonnatrice de ce groupe de travail. Avec l’appui d’une firme d’ingénierie de Montréal, nous avons remis notre rapport au printemps 1976. Il présentait les options, les coûts et les échéanciers pour sa réussite. Les recommandations concernant le harnachement des basses chutes Churchill et les interconnexions en découlant ont été acceptées par tous les membres du groupe de travail et remises à leur premier ministre respectif. Les premiers ministres des provinces ont par la suite été conviés à Québec dans le but de montrer leur solidarité et d’annoncer ensemble « leur » projet. Le matin de leur réunion préparatoire à l’annonce dans la salle du Conseil des ministres du Québec, un journal de Québec publiait, en primeur, une entrevue avec le ministre de l’Énergie du Québec annonçant le développement des basses chutes Churchill. Imaginez-vous la réaction du premier ministre de Terre-Neuve de l’époque ! Il était dans tous ses états. Il a affirmé dès l’ouverture de la réunion qu’il lui était maintenant impossible d’accepter de s’engager dans ce projet. Sa population n’ayant pas encore été préparée pour « relever » ce défi, elle ne l’accepterait jamais de cette manière. Faut-il rappeler que, quoi qu’on en pense, les chutes Churchill ne sont pas sur le territoire du Québec ! Inutile de dire que la réunion a été de courte durée et que tous les participants sont rentrés chez eux déçus et furieux contre le Québec. Comme coordonnatrice de ce grand projet, j’ai été témoin de la déception qui se lisait sur les visages des participants. Au fil des ans, j’ai vu grandir les rancunes envers le Québec dans le dossier de l’électricité. La population de Terre-Neuve en veut encore beaucoup au Québec par manque de connaissances et de compréhension du premier développement des chutes Churchill. Le fameux contrat dit de « Churchill Falls ». Churchill Falls n’aurait jamais pu se faire sans la force financière d’Hydro-Québec ni son expertise. Nous le savons. Mais cela n’est pas reconnu par la population de Terre-Neuve. Malheureusement, en politique comme ailleurs, on ne peut pas revenir en arrière. https://www.lapresse.ca/affaires/2021-06-07/forum-des-affaires/hydro-et-terre-neuve-une-relation-trouble.php
  11. J'ai trouvé une belle photo du nouveau type de couvercle. C'est vraiment très chic.
  12. Magnifique! C'est le genre de petits détails qui fait le charme d'une ville.
  13. Le taux de chômage s’est maintenu à 6,6 % au Québec en mai HÉLÈNE BARIL - LA PRESSE Statistique Canada rapporte une perte de 68 000 emplois le mois dernier, qui vient après le recul de 207 000 enregistré en avril. Presque tous les emplois perdus sont à temps partiel. Le taux de chômage est resté stable, à 8,2 %. Il y a un an, en mai 2020, il avait atteint un sommet de 13,7 %. Pour la première fois depuis le début de la pandémie, en avril 2020, l’emploi a reculé dans le secteur des biens en mai. Le nombre d’emplois total dans la fabrication a baissé de 36 000 et de 16 000 dans la construction. C’est en Ontario et en Nouvelle-Écosse que les pertes d’emplois ont été concentrées en mai. Au Québec et dans la région métropolitaine de Montréal, malgré le début de l’assouplissement des restrictions, l’emploi est resté stable pour un deuxième mois consécutif. https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2021-06-04/l-emploi-recule-encore-au-canada.php
  14. Sans oublier le centre de données d'Amazon à Varennes.
  15. Usine de batteries Lion Électrique s'installe à Mirabel La Compagnie Électrique Lion, un fabricant de véhicules moyens et lourds entièrement électriques, implantera sa future usine de fabrication de batteries et son centre d’innovation dans l’Aérocité internationale de Mirabel, dans les Laurentides. Le démarrage des travaux est imminent sur le terrain de 1,6 million de pieds carrés mis à sa disposition. Lion Électrique explique notamment sa décision par la proximité de son usine d’assemblage de Saint-Jérôme de même que l’accès aux autoroutes et à l’aéroport. La compagnie prévoit également réaménager certaines installations aéroportuaires actuelles de Mirabel pour en faire une piste d’essai. La Ville de Saint-Jérôme espérait accueillir les nouvelles installations de la compagnie. En avril, la mairesse Janice Bélair-Rolland a accusé Aéroports de Montréal (ADM) de se livrer à une concurrence déloyale en voulant attirer Lion Électrique. Elle signalait que les terrains que gère ADM sont de compétence fédérale et qu’ils seraient détournés de leur usage principal en entrant en compétition avec des terrains municipaux. Lion Électrique comptait en mars dernier 465 employés à Saint-Jérôme, où elle construit des autobus électriques et des camions urbains. Les gouvernements du Canada et du Québec ont chacun consenti à la compagnie un prêt pardonnable de 50 millions pour s’assurer que le nouveau complexe voie le jour dans les Laurentides au début de 2023 et crée 135 emplois. L’effectif pourrait atteindre 285 personnes à terme. https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-06-03/usine-de-batteries/lion-electrique-s-installe-a-mirabel.php
  16. Centre de traitement de données Projet milliardaire à Saint-Bruno QScale. Le nom ne vous dit rien. Ça va changer. André Dubuc et Julien Arsenault - La Presse Le promoteur Martin Bouchard, fondateur du moteur de recherche Copernic puis des centres de données 4Degrés, veut bâtir à terme au moins trois complexes de traitement de données à haute intensité avec valorisation des rejets thermiques auxquels se grefferait un pôle d’innovation appliquée en intelligence artificielle. La facture totale estimée va avoisiner les 5 milliards. Compliquée, la recette ? Mettez les mots intelligence artificielle, innovation, économie circulaire, serveurs de calculs de haute capacité, énergie propre, production serricole, autonomie alimentaire ; remuez calmement et vous obtiendrez le projet d’envergure « baiejamésienne » sur lequel planchent depuis trois ans M. Bouchard et ses associés Vincent Thibault et Dany Perron. Le gouvernement du Québec est réceptif au projet, a appris La Presse. Hydro-Québec aurait déjà dit oui, assure M. Bouchard. L’imprimatur du monopole de la distribution d’électricité est essentiel puisque pareil centre de données voué à l’intelligence artificielle consomme deux fois plus de courant dans une année qu’une ville de la taille de Drummondville. La construction a commencé au premier campus situé à Lévis. La livraison est prévue en novembre 2022. Le quotidien Le Soleil en a décrit les grandes lignes récemment. QScale prévoit une deuxième antenne dans l’Écoparc de Saint-Bruno-de-Montarville, sur la Rive-Sud de Montréal, tout juste derrière la gare de train de banlieue. « Saint-Bruno serait la moitié de la taille de celui de Lévis, notre vaisseau amiral. À terme, notre vision est d’être présent dans les régions principales du Québec. » - Martin Bouchard Le dévoilement des partenaires financiers et stratégiques se fera bientôt. « On aimerait faire une annonce dans les prochains mois, sinon les prochaines semaines. On va annoncer notre plan qui consiste à devenir un top 3 mondial du Québec dans le calcul. Il faut avoir notre autonomie alimentaire, mais aussi notre autonomie de calcul », souligne M. Bouchard. L’entrepreneur en série, en compagnie d’investisseurs privés, a investi 30 millions pour le démarrage du projet. Le reste du montage financier sera dévoilé au moment de l’annonce officielle. « On travaille très fort pour que la propriété de l’entreprise reste québécoise en entier. » On parle de gros sous : de 2 à 3 milliards pour le complexe de Lévis, 1 milliard pour celui de Saint-Bruno. De quoi s’agit-il ? QScale se veut un campus de traitement de données à haute densité de calculs. Les campus cherchent à répondre aux besoins de l’apprentissage machine dont la demande est en croissance avec l’arrivée de l’intelligence artificielle dans les entreprises. Pensons aux calculs de données requis pour faire avancer de façon sécuritaire les véhicules autonomes. M. Bouchard cite comme clients potentiels les Tesla, Volkswagen, Pfizer et Goldman Sachs. « Par rapport à ce qu’on trouve dans un centre de données conventionnel, nos cabinets de serveurs de la taille d’un frigo auront cinq fois plus de capacité de traitement. Ça va chauffer encore plus », fait remarquer l’entrepreneur de 48 ans. Le Québec a l’avantage d’avoir une énergie propre et bon marché. Ce type d’infrastructures commence à peine à voir le jour dans le monde. « Il n’existe pas encore de leader dans le domaine du traitement haute densité. Les Américains comme Colovore, à Santa Clara, et ScaleMatrix, à San Diego, sont alimentés aux énergies fossiles, sans récupération de chaleur, et avec des coûts d’électricité élevés. Nous serons au moins 10 fois plus gros qu’eux uniquement avec Lévis. » - Martin Bouchard Le plan d’affaires prévoit la récupération de la chaleur dégagée par les serveurs pour chauffer des serres agricoles. « Nous voulons contribuer à l’autonomie alimentaire de la province avec un potentiel de 400 hectares de serres uniquement pour le premier campus », insiste-t-il. Or, l’ensemble de la production de légumes en serre se cultive pour le moment sur 123 hectares. « Pour ce volet, on est en discussion avec plusieurs joueurs », précise M. Bouchard. Consultant pour Savoura, André Michaud confie n’avoir jamais été contacté par QScale. Il s’est dit perplexe quand il a pris connaissance des grandes lignes du projet. « Nous avons un projet de robotisation des serres via l’intelligence artificielle pour éventuellement automatiser les emplois exigeants physiquement, rétorque M. Bouchard. À Lévis, nous avons les terrains agricoles adjacents qui correspondent à l’équivalent de 80 terrains de football, soit suffisamment pour produire 2880 tonnes de framboises et 83 200 tonnes de tomates. » Ce n’est pas tout. M. Bouchard veut greffer à ces complexes une zone d’innovation spécialisée en intelligence artificielle. « La Zone d’IA est le chaînon manquant entre la recherche fondamentale en IA et l’application de celle-ci dans les entreprises manufacturières. » IQ analyse le dossier Le projet pharaonique est apparu sur l’écran radar du gouvernement Legault. « On en a entendu parler, a expliqué une source gouvernementale qui n’était pas autorisée à s’exprimer. C’est un dossier intéressant qui est regardé. » C’est chez Investissement Québec (IQ) que l’analyse du dossier se fait. Le bras financier de l’État figurait sur la liste des organisations que QScale souhaitait solliciter, d’après son inscription au Registre des lobbyistes du Québec. Pour ce qui est de l’électricité, « on a déjà des ententes avec Hydro-Québec. Tout est en règle. Ils sont très heureux. Je ne peux rien divulguer, ça va être annoncé. C’est de très grande envergure », avance M. Bouchard. C’est le principe de l’utilisateur-payeur qui s’applique lorsque le promoteur d’un projet veut avoir accès au réseau d’Hydro-Québec. Les terrains de QScale sont avantageusement situés à proximité des sous-stations de haute puissance. Pour les centres de données, les tarifs hydroélectriques débutent généralement à 4,04 cents le kilowattheure (kWh) lorsque le tarif de développement économique s’applique. Le cas échéant, le prix est de 5,05 ¢/kWh. https://www.lapresse.ca/affaires/2021-06-03/centre-de-traitement-de-donnees/projet-milliardaire-a-saint-bruno.php
  17. Batteries lithium-ion Un premier fabricant se pointe au Québec Britishvolt, une entreprise en démarrage établie au Royaume-Uni, s’intéresse au Québec pour y construire une usine de fabrication de cellules de batteries lithium-ion. Hélène Baril - La Presse Trois représentants de l’entreprise, dont son président et chef de la direction, Orral Nadjari, se sont inscrits au Registre des lobbyistes dans le but d’obtenir de l’aide financière pour construire une usine « à un endroit non déterminé au Québec ». L’ancien premier ministre Philippe Couillard est un des administrateurs de Britishvolt Canada, l’antenne canadienne créée en avril dernier. Hydro-Québec, Investissement Québec et le ministre de l’Économie et de l’Innovation sont les interlocuteurs visés par Britishvolt Canada. Investissement Québec confirme la tenue de discussions avec cet investisseur potentiel. « En effet, Investissement Québec est en contact avec l’entreprise British Volt, a fait savoir sa porte-parole, Isabelle Fontaine, dans un courriel. Cela dit, en vertu d’engagements de confidentialité, Investissement Québec ne discutera pas publiquement de la teneur de ses discussions avec l’entreprise ». Britishvolt a été créée à la fin de 2019 avec l’ambition de produire des batteries pour véhicules électriques plus performantes que celles de Tesla. Elle a choisi de s’implanter au Royaume-Uni, où le gouvernement de Boris Johnson a annoncé récemment que la vente de véhicules neufs à essence sera interdite dans le pays en 2030. L’entreprise veut construire une usine de 3,5 milliards de livres (5 milliards de dollars) à Blyth, dans le nord-est de l’Angleterre, qui serait alimentée en énergie propre et qui serait une des plus grosses d’Europe. Selon le Financial Post, Britishvolt a demandé une aide financière de 1 million de livres (1,7 million de dollars) au gouvernement britannique pour construire son usine d’une capacité de 300 000 batteries par année, qui emploierait 3000 personnes. Le début des activités est prévu à la fin de 2023. Les pays européens accélèrent la cadence Actuellement, les cellules de batteries lithium-ion sont majoritairement produites en Chine. La volonté manifestée par les pays d’Europe de se doter d’une production locale suscite beaucoup d’intérêt. Une quinzaine d’usines de batteries sont en construction sur le sol européen, dont Tesla en Allemagne et Northvolt, en partenariat avec Volkswagen, en Suède. Britishvolt a conclu plus tôt cette année une entente avec Siemens qui l’aidera à construire et à exploiter sa première usine de batteries au Royaume-Uni. L’entreprise dit vouloir participer au développement d’un écosystème à valeur ajoutée dans le secteur du véhicule électrique. Il s’agit des premiers investisseurs qui manifestent publiquement leur intérêt dans la fabrication de batteries pour véhicules électriques. Le gouvernement de François Legault s’est dit prêt à investir beaucoup d’argent pour que le Québec se taille une place dans la filière de l’électrification des transports. Il rêve notamment d’une chaîne de production « de la mine à la batterie » dans laquelle les ressources en graphite et en lithium de la province seraient intégrées. https://www.lapresse.ca/affaires/2021-06-01/batteries-lithium-ion/un-premier-fabricant-se-pointe-au-quebec.php
  18. Oui mais il faut comprendre que sur le spot market cette électricité est vendue à rabais et par petites tranches, alors qu'Hydro-Québec peut signer des contrats d'exportation à long terme qui sont constants dans la durée et en énergie, tout en étant plus lucratifs. C'est pourquoi Terre-Neuve a intérêt à négocier une entente à long terme avec Hydro-Québec qui lui apporterait une source de revenus fixe et sans doute plus élevée que la moyenne du spot market.
  19. « Plutôt mourir ! » « Quebec can eat S**t ». « No **cking way ». « Over my dead body ». Francis Vailles - La Presse Je savais que les Terre-Neuviens en voulaient aux Québécois, mais pas à ce point. J’ai mieux compris en lisant leurs réactions virulentes à ma chronique sur le contrat au rabais de 1969 pour le barrage hydroélectrique de Churchill Falls. Je suggérais qu’Hydro-Québec puisse racheter « Hydro-Terre-Neuve ». Ou encore qu’elle renégocie le contrat de Churchill Falls avant l’échéance de 2041 en le fusionnant avec le désastreux projet Muskrat Falls, au bénéfice des deux parties. Les médias locaux se sont emparés de cette chronique, notamment Radio-Canada Newfoundland-Labrador, où l’on peut lire le genre de commentaires des lecteurs reproduits ci-dessus. « Plutôt mourir que de vous laisser frogs avoir même 1 % de Muskrat Falls », m’écrit même un abonné de Twitter. Comme vous voyez, c’est pas beau du tout. En toute honnêteté, la plupart des commentaires sur le site de Radio-Canada sont plus polis ou nuancés. Certains intervenants sont même favorables à une renégociation. Tout de même, la côte à remonter est très abrupte. Les deux camps sont pourtant condamnés à s’entendre. D’une part, Hydro-Québec a besoin d’énergie pour nourrir ses contrats avec les Américains et pour l’électrification des transports. Churchill Falls représente l’équivalent de 13 % de la puissance électrique du Québec, c’est énorme. D’autre part, Terre-Neuve-et-Labrador ne pourra imposer unilatéralement ses prix à Hydro-Québec en 2041, comme certains le croient, ou encore faire cavalier seul avec les 5400 MW de puissance. D’abord, Hydro-Québec détient une participation de 34,2 % dans Churchill Falls. Surtout, Terre-Neuve n’aura guère d’autres clients qu’Hydro-Québec, puisque l’énergie doit être transportée vers les marchés extérieurs pour être vendue, chose difficile à faire sans passer par le Québec. De fait, le Québec a construit trois lignes de 735 kilovolts pour acheminer l’électricité de Churchill Falls sur des centaines de kilomètres vers le sud du Québec. Pour vous donner une idée, pour toute la Baie-James, il y a six lignes de ce genre. Les deux camps ont intérêt à entamer des négociations dès aujourd’hui. Terre-Neuve est en quasi-faillite et son fiasco de Muskrat Falls pourrait bientôt faire doubler le prix de l’électricité, à 24 cents le kilowattheure. De plus, le prix de l’énergie renouvelable chute rapidement. L’éolien est rendu à 6 cents le kilowattheure et même moins. Qui sait ce qu’il sera dans 20 ans et donc quel prix aura Terre-Neuve pour l’énergie de Churchill Falls. Quant à Hydro-Québec, elle ne peut se payer le luxe d’attendre à 2040 pour conclure une entente. L’érection d’un nouveau barrage de remplacement peut prendre de 10 à 15 ans à réaliser. Bref, le fruit est mûr. Du point de vue financier, il y a certainement moyen de trouver un terrain d’entente qui conviendrait aux deux parties. Hydro-Québec pourrait racheter Churchill Falls, en tout ou en partie. Le barrage pourrait valoir de 10 à 20 milliards de dollars, selon les informations, entre autres, du blogueur de Terre-Neuve Ed Hollett. La somme serait suffisante pour effacer environ la moitié de l’énorme dette de Terre-Neuve. Plus probable serait une renégociation à long terme du contrat d’achat d’énergie de Churchill Falls, en y englobant Muskrat Falls. Un tel pacte pourrait être ajusté tous les 10 ans, en fonction de paramètres prédéfinis. Terre-Neuve est ouverte Le problème, il est surtout politique, comme le montrent les commentaires des Terre-Neuviens. Certes, en réaction à ma chronique, le ministre de l’Énergie de Terre-Neuve, Andrew Parsons, a déclaré à NTV qu’il fallait garder l’esprit ouvert. « Nous gardons nos yeux ouverts et devons avoir une relation constructive [avec Hydro-Québec et le Québec]. Toute entente devrait être mutuellement bénéfique », a-t-il dit, affirmant ne pas être en discussion active avec Hydro-Québec et jugeant qu’il faudrait du temps. Même le Parti conservateur local n’est pas fermé à un partenariat avec Hydro-Québec, l’Ontario ou une entreprise américaine, pourvu que les Terre-Neuviens en soient bénéficiaires. François Legault est lui aussi ouvert. Au terme d’un entretien en novembre 2018 avec son homologue terre-neuvien d’alors, il avait déclaré vouloir « travailler ensemble pour l’avenir ». Mais les politiciens ont un horizon de quatre ans, pas de 20 ans, et ils prennent des décisions en fonction de leur électorat. Il serait plutôt facile pour toute opposition de torpiller une entente, la faisant passer pour défavorable, et de s’attirer ainsi l’électorat. Un comité d’arbitrage ? Comment dénouer une telle impasse ? Selon moi, il pourrait être envisagé de constituer un comité d’arbitrage énergétique, auquel les parties s’en remettraient, ultimement, pour trancher un différend. Ce comité pourrait être chapeauté par le gouvernement fédéral. Non seulement Ottawa a beaucoup d’argent en jeu, puisqu’il garantit une grande partie de la dette de Muskrat Falls, mais aussi il a intérêt à ce qu’une entente pour cette énergie verte soit scellée, dans le contexte de la réduction des gaz à effet de serre. Le comité pourrait être formé de deux membres choisis par chacun des deux gouvernements provinciaux et d’un cinquième membre nommé par le fédéral. Ce pourrait, par exemple, être d’abord l’avocat Pierre Marc Johnson et la gestionnaire terre-neuvienne de renom Moya Greene, qui a signé le rapport marteau sur la province The Big Reset. Le comité pourrait avaliser une entente et, dans le futur, trancher les litiges en cas de mésentente sur les ajustements tarifaires à toutes les périodes de 10 ans. D’aucuns diront que le Québec n’acceptera jamais de se plier à un tel carcan. Mais pensons-y : ce système de règlements des différends n’est-il pas le propre des ententes économiques internationales auxquelles participe le Canada, que ce soit l’Accord Canada–États-Unis–Mexique ou celui de l’Organisation mondiale du commerce ? https://www.lapresse.ca/affaires/2021-05-31/plutot-mourir.php
  20. L’ÉCONOMIE SOCIALE C’EST QUOI? L’économie sociale, c’est d’abord et avant tout une réponse collective aux défis communs. Aussi appelé entrepreneuriat collectif, ce mode de développement est soutenu par des citoyens et organisations partout à travers le Québec qui s’impliquent au sein de plus de 11 200 entreprises collectives, qui cumulent ensemble un chiffre d’affaires de 47,8 milliards de dollars et emploient près de 220 000 personnes, en plus des communautés impliquées directement dans leurs activités. C’est une façon différente de faire de l’économie, qui a pour finalité le rendement à la communauté et la défense du bien commun, directement liée aux besoins et aux aspirations des collectivités. Les entreprises d’économie sociale assurent le contrôle collectif et pérennisent la vitalité économique, sociale et culturelle des communautés. Caractéristique essentielle de son identité, l’économie sociale compte plus de 13 millions de membres au Québec et environ 90 000 administrateurs bénévoles issus de leur communauté et participant à la gouvernance démocratique, où chaque voix a le même poids au conseil. Sur ce point, il importe de signaler deux facteurs de distinction de l’économie sociale : la présence paritaire de femmes (50,5%) et d’hommes 49,5% ) sur ces conseils et la place importante des jeunes, puisque près d’un administrateur sur cinq (18%) est âgé de moins de 35 ans. Cette gestion plus inclusive explique sans doute des choix de gestion plus innovants, qui ont contribué dans le temps à une plus grande pérennité de ces organisation ainsi que leur impact économique et social important pour la communauté. Soulignons finalement que les entreprises d’économie sociale jouent un rôle essentiel dans la vitalité économique et sociale de toutes les régions du Québec et, de manière particulière, dans des régions éloignées de grands centres urbains. https://chantier.qc.ca/decouvrez-leconomie-sociale/
  21. Ce que tu constates c'est la résultante de la pandémie. Lorsque les restrictions de voyage seront levées tu pourras aller voir ailleurs comment ça se passe.
  22. L'égalité n'existe nulle part sur la planète. Par contre l'inégalité est moins criante à Montréal. Il ne s'agit pas ici d'une opinion personnelle mais de faits quantifiables et mesurables bien connus des experts. J'ai d'ailleurs déjà cité à cet effet une donnée importante: le RVM.
  23. Les sociologues, les anthropologues et les criminologues eux font le lien, et ils le font de la façon suivante: Montréal est la ville où les pauvres disposent des plus hauts revenus en Amérique du Nord et ce n'est donc pas un hasard si elle est également la ville où le taux d'homicides est le plus faible. C'est que lorsque les gens ont faim ils commettent des crimes pour se nourrir tout en espérant améliorer leur sort face à ce qu'ils perçoivent comme une injustice sociale. C'est ce qui fait que les riches sont obligés de s'armer pour protéger leurs biens. Surtout que là-bas les riches sont beaucoup plus riches qu'ici, et les pauvres sont nettement plus pauvres. Il en résulte une tension sociale extrême et permanente. Ici au Québec une personne qui gagne le salaire minimum en a un peu plus qu'elle en a besoin pour vivre, soit un revenu équivalent à 115% du revenu vital minimum (RVM). En Ontario ils sont à 95% malgré le fait que le salaire minimum soit plus élevé chez nos voisins. Pour ce qui est du revenu moyen des pauvres qui vivent au Texas je ne le connais pas, et je ne connais pas non plus le RVM dans cet État. La seule chose que je sais c'est que je ne voudrais pas y vivre pour tout l'or du monde.
  24. Au Texas les résidents pourront bientôt porter une arme sans devoir obtenir un permis. En passant, c'est à Montréal que l'on retrouve le plus bas taux d'homicides en Amérique du Nord. Just saying. https://www.texastribune.org/2021/05/24/texas-constitutional-carry-permitless-guns-legislature/
  25. Au début des années 60 une exposition universelle devait se tenir à Toronto en 1967, mais le maire de Toronto et le PM de l'Ontario trouvaient que l'évènement coûterait trop cher, et de toute façon ils avaient déjà le CNE. On connaît la suite: Expo 67, le plus grand évènement touristique du Canada, pour ne pas dire de la planète. Puis en 1969 John et Yoko ont voulu se rendre à Toronto mais ils y ont été mal accueillis. On leur a alors dit « go to Montréal, they are more open over there. » On connaît la suite: le plus grand happening médiatique du Canada, pour ne pas dire de la planète. Aujourd'hui Toronto a la meilleure équipe de hokey de la Ligue nationale. On ne connaît pas encore la suite, mais s'ils ne veulent pas de la Coupe Stanley il fera plaisir aux Canadiens, l'équipe professionnelle la plus titrée du Canada, pour ne pas dire de la planète, de parader avec elle sur la rue Sainte-Catherine au mois de juin prochain.😜
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