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Le Québec perd la course aux cerveaux


fmfranck

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Il y a 7 heures, fmfranck a dit :

Voici un article intéressant qui explique pourquoi le Québec ne reçoit que la moitié de son poid démographique en matière d'étudiants étrangers. On pourrait être porté à croire que c'est dû aux mesures anti-immigration de la CAQ, mais c'est plutôt un taux de refus de 51% du fédéral (contre un taux de refus de seulement 3% du Québec) qui explique cette situation problématique. 

En effet, l'immigration étudiante au Québec vise l'établissement permanent en sol Québécois, tandis qu'au fédéral on veut que les étudiants puissent démontrer leur intention de quitter le pays à la fin de leur étude. 

Bref, le gouvernement fédéral refuse beaucoup de demandes provenant de l'Afrique francophone dû à la "faiblesse" des dossiers financiers et de la volonté de quitter le pays à la fin de leurs études. 

 



https://plus.lapresse.ca/screens/d5818cdb-80d1-4390-8b10-2339c87671c9__7C___0.html?utm_medium=Facebook&utm_campaign=Internal+Share&utm_content=Screen&fbclid=IwAR2khNO9zubaRjRFOM4FAs8WHeeo1rjmJDSeXoQ535o1F6AWVEuivafLCjI

Chaque étudiant qu'on perd représente un immense potentiel pour le Québec.

Prenons l'exemple de Yoshua Bengio, il a fait ses études à McGill et a permis à Montréal d'être reconnu mondialement dans le domaine de l'IA. Il a apporté une petite révolution économique dans la ville.

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il y a une heure, Wave Arts a dit :

Prenons l'exemple de Yoshua Bengio

Bengio n'est pas venu ici pour faire ses études et décider après les savoir terminées de rester ici. Car sa famille a immigré au Québec alors qu'il avait 12 ans. Bengio a donc fait tout son secondaire ici et est ensuite allé au cégep Saint-Laurent avant de s'inscrire en informatique à McGill. Il n'est donc pas un exemple d'étudiant étranger qui a choisi le Canada après ses études. Par contre c'est le parfait exemple de la contribution que les émigrés peuvent faire dans leur société d'accueil.

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Il y a 8 heures, fmfranck a dit :

Voici un article intéressant qui explique pourquoi le Québec ne reçoit que la moitié de son poid démographique en matière d'étudiants étrangers. On pourrait être porté à croire que c'est dû aux mesures anti-immigration de la CAQ, mais c'est plutôt un taux de refus de 51% du fédéral (contre un taux de refus de seulement 3% du Québec) qui explique cette situation problématique. 

En effet, l'immigration étudiante au Québec vise l'établissement permanent en sol Québécois, tandis qu'au fédéral on veut que les étudiants puissent démontrer leur intention de quitter le pays à la fin de leur étude. 

Bref, le gouvernement fédéral refuse beaucoup de demandes provenant de l'Afrique francophone dû à la "faiblesse" des dossiers financiers et de la volonté de quitter le pays à la fin de leurs études. 

 



https://plus.lapresse.ca/screens/d5818cdb-80d1-4390-8b10-2339c87671c9__7C___0.html?utm_medium=Facebook&utm_campaign=Internal+Share&utm_content=Screen&fbclid=IwAR2khNO9zubaRjRFOM4FAs8WHeeo1rjmJDSeXoQ535o1F6AWVEuivafLCjI

S'il est exact  "qu'au fédéral on veut que les étudiants puissent démontrer leur intention de quitter le pays à la fin de leur(s) étude(s)", je me demande bien où se trouve la logique en fonction d'un objectif dit de "la course aux cerveaux".  --C'est tortueux, ou bien hypocrite.  

Quels avantages y a-t-il pour le Canada d'attirer des étudiants étrangers si c'est pour les renvoyer chez eux après leurs études?  -- Certes, cela fait gonfler le nombre d'étudiants inscrits, au grand bonheur des universités canadiennes, mais ensuite?  Peut-être que les autorités fédérales espèrent (aussi) que ces étudiants formés au Canada deviendront de bons contacts pour les affaires avec les pays d'origine?  Et/ou, par un quelconque moyen détourné,  que certains de ces étudiants seront subséquemment admis au pays à titre d'immigrants qualifiés?

Le gouvernement québécois devrait contester cette politique fédérale qui, sous des apparences de neutralité/traitement égal, défavorise le Québec.  Autrement, j'aimerais qu'on discute des implications d'un hypothétique renversement de la politique québécoise  visant explicitement la rétention au Québec de ces étudiants étrangers à la fin de leurs études: qu'aurait-on à y perdre et/ou à y gagner? (on jouerait le même jeu que les autres).

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