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Économie de Montréal


Normand Hamel

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Le géant Eaton s’installe à Brossard

 

PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE

L’entreprise Eaton, spécialisée dans la gestion de l’énergie, travaille depuis longtemps avec Hydro-Québec.

L’entreprise Eaton, spécialisée dans la gestion de l’énergie, inaugure aujourd’hui à Brossard un centre mondial d’innovation qui regroupera en un seul endroit ses activités de recherche-développement dans les technologies énergétiques. 

 

Quelque 150 employés sont déjà réunis dans les nouvelles installations de l’entreprise, qui occupent deux étages d’un immeuble au nord de l’autoroute 10. 

Eaton veut accélérer le développement des technologies des ressources énergétiques distribuées, qui sont au cœur de la transition énergétique. « Les ambitions pour le Québec sont vraiment incroyables », a fait savoir Romulo Monteiro, gestionnaire de site d’Eaton, lors d’un entretien avec La Presse. 

L’effectif du centre d’innovation pourrait augmenter à 220 personnes avec l’embauche d’ingénieurs spécialisés dans la gestion intelligente de l’énergie et le développement de logiciels. 

Eaton, dont le siège social est en Irlande, est une entreprise centenaire qui a une forte présence en Amérique du Nord et qui emploie 85 000 personnes dans le monde. Avec le temps, elle s’est spécialisée dans les systèmes électriques, l’aérospatiale et la mobilité. Elle affiche des revenus de quelque 20 milliards de dollars américains et ses actions sont inscrites à la Bourse de New York. 

L’entreprise a une présence au Québec depuis 2006, grâce à ses acquisitions d’entreprises spécialisées dans l’énergie, dont CYME et Cooper Industries. 

Le géant travaille depuis longtemps avec Hydro-Québec, précise Thierry Godart, vice-président et directeur général des solutions d’automatisation de l’énergie chez Eaton. L’entreprise compte aussi parmi ses clients des industries grandes consommatrices d’électricité comme les centres de données et les alumineries. 

Eaton dépense annuellement 3 milliards de dollars américains en recherche-développement dans ses activités à travers le monde. Au Québec, elle veut travailler à accroître la flexibilité dans la production, la distribution et l’utilisation de l’électricité, au moment Hydro-Québec amorce un programme d’investissement de plus de 100 milliards pour doubler sa production d’énergie renouvelable. 

« Nous avons besoin que nos collaborateurs de l’industrie, comme Eaton, collaborent avec nous pour tester et élaborer les nouvelles solutions nécessaires à une intégration plus rapide des énergies renouvelables », estime Alexandre Roy, responsable des activités Acquisition et Biens stratégiques d’Hydro-Québec.


https://www.lapresse.ca/affaires/2023-11-14/transition-energetique/le-geant-eaton-s-installe-a-brossard.php

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Ashton achète La Banquise

 

 

PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

La Banquise ne changera pas d’identité pour se métamorphoser en Ashton, promettent les nouveaux propriétaires.

Les destinées de deux institutions de la poutine sont maintenant réunies. Les propriétaires des 23 restaurants Ashton étendent leur mainmise sur le plat préféré des noctambules à plus de 250 kilomètres à l’ouest en achetant la célèbre Banquise, lieu prisé autant par les fêtards que par les touristes qui viennent y dévorer des frites nappées de sauce brune et de fromage en grains. 

 

Émily Adam et Jean-Christophe Lirette, copropriétaires des 23 succursales Ashton depuis 2022, peinaient encore à croire qu’ils venaient de prendre les rênes de l’institution de la rue Rachel, lorsqu’ils ont accordé une entrevue à La Presse en visioconférence, lundi après-midi. Pour reprendre les mots de Mme Adam, c’est La Banquise qui les a « choisis », pour que l’endroit puisse continuer à satisfaire l’estomac des amateurs de poutine alors que le restaurant était l’objet de convoitise de nombreux acheteurs potentiels. 

 

 

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

De gauche à Droite : Jean-Christophe Lirette et Émily Adam, copropriétaires d’Ashton, ainsi qu’Annie Barsalou et Marc Latendresse, copropriétaires de La Banquise

À la tête du restaurant familial qui existe depuis 55 ans, Annie Barsalou et Marc Latendresse, désireux d’entreprendre de nouveaux projets, ont approché en mai le couple d’entrepreneurs âgés de 34 ans, que l’on pourrait qualifier d’experts de la poutine de la grande région de Québec. 

C’était une occasion qu’on ne pouvait pas laisser passer. Ça arrive juste une fois dans une vie.

Jean-Christophe Lirette, copropriétaire d’Ashton

Le duo reconnaît avoir toujours été à l’affût de ce qui se passait du côté de La Banquise. « La Banquise, c’est l’institution montréalaise, c’est un fleuron. » 

Au moment de l’acquisition d’Ashton, dont les restaurants se trouvent essentiellement dans la grande région de Québec, les deux propriétaires n’avaient pas fermé la porte à l’idée de s’implanter dans le marché montréalais. L’achat du célèbre restaurant situé sur le Plateau Mont-Royal semble être le véhicule qu’ils ont choisi pour faire leur chemin jusque dans la métropole. 

La Banquise ne deviendra pas un Ashton

Avis aux fidèles clients de l’institution : le goût de votre poutine demeurera le même. La Banquise ne changera pas d’identité pour se métamorphoser en Ashton, promettent les nouveaux propriétaires. Les amateurs de La Royale, de La Taquise ou encore de La Couvre-Feu pourront continuer à en commander. 

« La recette gagnante, ils l’ont, lance M. Lirette. Nous, on arrive, on observe. On s’assure que La Banquise va rester La Banquise avec la même équipe de gestion. » 

Alors qu’il décrit la poutine servie dans le restaurant montréalais comme étant « décadente », celle préparée chez Ashton est qualifiée de plus classique. « Ashton, quand on a acheté, on nous disait de ne pas toucher aux bons vieux classiques. Alors que La Banquise, on a plus l’impression d’être dans l’innovation. » 

« Chacune des institutions a vraiment sa propre marque de commerce, gérée de façon différente », ajoute Émily Adam. La centaine d’employés de La Banquise a appris la nouvelle lundi en fin de journée. Tous conserveront leur emploi. 

« Nous nous sommes reconnus en Émily et Jean-Christophe, de jeunes entrepreneurs dynamiques et passionnés comme nous à nos débuts quand nous avons repris le restaurant fondé par mon père », a déclaré l’ancienne copropriétaire de La Banquise, Annie Barsalou, dans un communiqué publié ce mardi. 

Leur vision et leur façon de faire les choses nous a rassurés sur le fait que La Banquise restera La Banquise. Cela nous permet de tirer notre révérence l’esprit en paix et en sachant que la pérennité de ce restaurant auquel nous sommes si attachés est assurée.

Annie Barsalou, copropriétaire de La Banquise

Pour le moment, le couple originaire de Saint-Raymond, à quelque 50 kilomètres de Québec, n’envisage pas d’ouvrir une deuxième succursale de La Banquise dans la Capitale nationale. Et il n’y a pas de projet pour l’arrivée d’Ashton, sa Galvaude et son sandwich au rosbif dans la métropole. Dans les années 1980, l’ancien propriétaire, Ashton Leblond, a tenté de percer le marché montréalais avec l’ouverture d’un restaurant sur l’avenue du Mont-Royal et d’un autre à Laval. L’expérience n’a toutefois pas été concluante. 

Chose certaine, en matière de frites, le couple est loin d’être néophyte. En plus d’Ashton, Émily Adam et Jean-Christophe Lirette sont copropriétaires de Ti-Oui, populaire casse-croûte situé à Saint-Raymond. 

« La poutine, on commence à connaître ça un peu », lance Émily Adam en riant, ajoutant dans la foulée que son conjoint et elle en mangent toutes les semaines. « On est des vrais fans. On fait beaucoup de tests culinaires… on s’entraîne aussi ! » 

Ashton en bref

Fondation : 1969

Siège social : Québec

Nombre d’employés : 650

Nombre de restaurants : 23

Propriétaires : Émily Adam et Jean-Christophe Lirette 

La Banquise en bref

Ouverture : 1968

Fondateur : Pierre Barsalou

Nombre d’employés : 100

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2023-11-14/ashton-achete-la-banquise.php?sharing=true

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  • 2 semaines plus tard...
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Une IA capable de produire des médicaments s’installe à Montréal

Insilico Medicine s’établira dans le deuxième plus haut gratte-ciel de Montréal, le 1250 René-Lévesque.
Getty Images  Insilico Medicine s’établira dans le deuxième plus haut gratte-ciel de Montréal, le 1250 René-Lévesque. 

Forte d’un investissement de 400 millions $US, la société de Hong Kong Insilico Medicine a récemment commencé les essais cliniques de phase 2 de son premier médicament conçu entièrement par l’intelligence artificielle (IA). L’inauguration ce vendredi à Montréal de son siège social canadien vise à accélérer le développement d’autres médicaments similaires.

Insilico Medicine a annoncé au début de l’été que son traitement contre la fibrose pulmonaire idiopathique était devenu le premier médicament conçu par une IA générative à atteindre le stade des essais cliniques sur des humains. Le traitement en question a nécessité deux ans d’un développement effectué à partir d’une plateforme logicielle appelée Pharma.ai et créée à l’interne par Insilico Medicine.

Comme quoi les choses peuvent aller vite dans le secteur pharmaceutique, la jeune pousse spécialisée dans les technologies médicales dit avoir, à l’heure actuelle, dans ses laboratoires, une trentaine d’autres projets de médicaments conçus par l’IA, dont cinq approchent l’étape des essais cliniques sur des humains, s’ils n’y sont pas déjà.

IA et pharma tout-en-un

 

Une caractéristique d’Insilico Medicine qui lui permet d’aller aussi vite est que l’entreprise est composée de deux unités séparées : la première travaille sur les algorithmes d’apprentissage et de renforcement machine qui donnent vie à son IA, alors que l’autre récupère ce que cette même IA produit pour le transformer en médicaments potentiels.

« C’est vrai, nous faisons les deux », dit en entrevue au Devoir la présidente d’Insilico Medicine Canada, Petrina Kamya. « Nous avons un p.-d.g. pour la division logicielle et un p.-d.g. pour la partie pharmaceutique. »

Insilico Medicine Canada est devebu membre, en juin dernier, de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain en vue de s’implanter dans la métropole québécoise. Grâce à un investissement de sa part de 2,8 millions de dollars, elle peut aujourd’hui confirmer qu’elle s’installe définitivement au Québec, avec comme objectif de faire passer de 14 à 60 le nombre de ses employés dans la province.

Le rôle des nouveaux venus en sera un axé sur la technologie, précise Petrina Kamya. « Nous avons déjà trouvé plusieurs applications d’IA potentielles, dit-elle. Nous en avons développé trois, mais nous continuons le développement d’autres outils. Comme notre équipe médicale utilise notre IA, nous pouvons mieux savoir quelles sont les étapes du développement des médicaments où une IA peut aider le plus. »

Les pharmas dans le viseur

 

Insilico Medicine n’a pas demandé de financement public pour s’établir à Montréal. C’est strictement la réputation de la ville en matière de recherche médicale et d’IA qui a attiré l’entreprise ici. En plus de son siège social à Hong Kong, elle compte des bureaux à New York, à San Francisco et à Abou Dhabi, entre autres.

« Nous sommes déjà bien établis », assure sa patronne canadienne. « Nous comptons 42 clients et partenaires dans le monde, déjà, dont les géants pharmaceutiques Sanofi, Novo Nordisk et Eli Lilly. Nous avons aussi des partenariats avec l’Université de Toronto. Nous discutons avec d’autres universités ici, car nous désirons nous ancrer durablement au Canada. »

L’arrivée à Montréal d’une entreprise qui a déjà une certaine expertise en matière de conception à partir de modèles d’IA de traitements médicaux est une bonne nouvelle pour le secteur pharmaceutique québécois et même canadien. La recherche de médicaments à l’aide de l’IA est une tendance forte dans l’industrie à l’heure actuelle.

La mise au point de nouveaux médicaments coûte des milliards de dollars et peut prendre jusqu’à une quinzaine d’années avant d’aboutir — et le succès de l’opération n’est pas toujours garanti.

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On 2023-12-06 at 1:51 PM, Djentmaster001 said:

Just to recap a strong Q4 and to spread positivity.

 

Off the top of my head

 

- NB leases 330K sq ft (By 2026)

- Sony Games leases 61K sq ft

-Boeing to create an innovation centre in MTL

-Neovigie expands to MTL- first N.A office

-H55 new facility in the GMA

-Implicit Conversions Canadian HQ in Montreal

-Avalanche studios opens in MTL

- Anianor breaks ground on A220 centre of excellence

- Ardian establishes first office in N.A here

- Ubisoft establishes N.A hub for production operations in Montreal 

- Ebury expands to Montreal

- Schneider Electric opens new R&D centre 

-Creative Horizons expands to Montreal

- Insilico Medecine new R&D centre downtown

- Lithium Universe opens office in Montreal 

- Adastra opens A.I innovation centre in Montreal

 

2024: new deals will be signed, mainly in A.I/tech, innovation centres, Aerospace. Data centres are poised for large expansions as well. 

- MNP expanding presence in Montreal

- Canadian Bankers Association opened a new office in Montreal

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