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Normand Hamel

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Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. Jusqu'à présent il y avait deux types de parcs d'ordinateurs pour exploiter des données: les fermes d'ordinateurs pour effectuer des calculs liés à la valeur du Bit Coin et les centres de données de type infonuagique, comme Google par exemple. Mais QScale oeuvre dans un tout autre domaine, soit celui du calcul sur superordinateurs, comme par exemple ceux qui sont exploités par le centre de météo du Canada, à Dorval. Or ces superordinateurs consomment d'énormes quantités d'énergie. Pour donner un ordre de grandeur le projet éolien Apuiat aura une capacité totale de 200 MW qui seront produits avec un parc de 50 éoliennes. La production moyenne sera cependant bien moindre car le vent n'est pas constant. On parle d'un temps d'utilisation de 20 à 25%, soit 40 à 50 MW pour l'ensemble du parc. Or le projet de QScale consommera à lui seul 140 MW. Le projet QScale serait capable de desservir une multitude de centres de météo comme celui de Dorval. Un autre exemple de client potentiel serait le centre d'intelligence artificielle O Mile-Ex à Montréal. Ils auraient besoin de cinq fois la puissance de calcul à laquelle ils ont accès présentement. Semblerait que la demande soit très grande partout dans le monde. Ici au Québec nous bénéficions de tarifs d'électricité très bas, ce qui favorise ce type d'installation qui en consomme beaucoup. La particularité du projet QScale est la réutilisation de la chaleur produite par les ordinateurs lorsqu'ils sont en fonction. En hiver Serres Demers serait intéressée à produire des tomates dans des serres chauffées par la chaleur dégagée par les superordinateurs de QScale. L'été cette chaleur pourrait aussi être utilisée pour le séchage du foin par exemple, ou tout autre procédé nécessitant l'apport d'air chaud en grande quantité.
  2. Extrait du journal Les Affaires: Les entreprises nord-américaines et européennes accaparent d'ailleurs la part du lion de ces investissements de 1,863 G$. Ainsi, ces capitaux provenaient à 48,6% de l’Amérique du Nord et à 47,5% de l’Europe. L’Asie (et autres régions) ne comptait que pour 3,9%, avec entre autre un investisseur de Singapour. Depuis un an, Montréal international a d'ailleurs accru ses efforts pour accroître la part de l’Asie dans l’origine des investissements étrangers dans la métropole, étant donné le poids grandissant de l’Asie-Pacifique dans l’économie mondiale. «On aimerait bien à terme que l’Asie compte pour environ le tiers des investissements étrangers dans quelques années», indique Alexandre Lagarde, en précisant que le Japon et la Corée du Sud sont des pays qui ont beaucoup de potentiel, sans parler de la Chine également. https://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/general/montreal-international-attire-des-investissements-records/626078
  3. J'avais remarqué l'étonnante vitalité de l'économie montréalaise en temps de pandémie mais je ne m'attendais tout de même pas à ce que nous battions des records. 😳
  4. Un centre de données à 867 millions $ verra le jour à Lévis L’entreprise québécoise Fonds QScale S.E.C. va implanter un centre de traitement de données à haute densité à Lévis. Le projet, évalué à 867 millions de dollars, sera réalisé en huit phases sur une période de sept ans et permettra de créer plus de 200 emplois spécialisés. Louis gagné - Radio-Canada Le président et cofondateur de QScale, Martin Bouchard, explique que les super-ordinateurs qui seront hébergés à Lévis serviront à effectuer des calculs très complexes dans secteurs d’activités variés allant de la mise au point de vaccins au développement des technologies utilisées dans la filiale des voitures autonomes. Selon M. Bouchard, le futur complexe deviendra l’un des centres de traitement informatique à récupération d’énergie parmi les plus importants au monde. Il s’attend à ce que l’utilisation de plus en plus répandue de l’intelligence artificielle entraîne une explosion de la demande pour ce type d’installation. Ce qui nous rend le plus confiant, c'est vraiment la demande mondiale. On voit vraiment qu'il y a une tendance. Il y a une pénurie en fait de calculs. C'est drôle à imaginer, mais les gens, les chercheurs, ont besoin de calculs , insiste l’homme d’affaires. Les instruments utilisés pour les calculs de haute performance sont hautement énergivores. Martin Bouchard a comparé la consommation en électricité du complexe à celle de 30 Centre Bell . QScale a donc conclu une entente avec Hydro-Québec en vertu de laquelle elle pourra bénéficier d’une capacité énergétique de plus de 140 mégawatts pour alimenter son centre de traitement à la fine pointe de la technologie. Québec et Desjardins partenaires Le gouvernement Legault, par l’entremise d’Investissement Québec, va investir 90 millions de dollars dans le centre sous formes de prêts et d'une participation dans l'entreprise. De son côté, Desjardins Capital investira 60 millions de dollars dans le projet. Différents investisseurs privés, tous québécois, injecteront un total de 45 millions dans l'aventure. Le ministre des Finances, de l’Économie et de l’Innovation, Eric Girard, a indiqué que l’investissement de son gouvernement allait permettre de consolider le secteur québécois des technologies de l’information, en plus de profiter directement des retombées économiques du futur centre. Ce projet répond à un besoin mondial en forte croissance en raison du volume de données généré par les applications mobiles et les nouvelles technologies, dont l'intelligence artificielle, a-t-il souligné. Volet alimentaire La récupération de la chaleur produite par de nombreux serveurs permettra aussi la création de de serres qui seront construites à proximité du complexe technologique. Une fois le projet entièrement réalisé, l’entreprise fondée en 2018 s’attend à ce que 2800 tonnes de petits fruits et plus de 80 000 tonnes de tomates puissent être produites chaque année. Le ministre de l’Agriculture, André Lamontagne, croit que le centre contribuera à l’atteinte de l’objectif que s’est fixé son gouvernement de doubler la superficie de culture dans les serres du Québec. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1808698/centre-traitement-donnes-haute-intensite-levis-qscale-investissement-867-millions
  5. Centre de traitement de données à Lévis Québec accorde une aide de 90 millions à QScale Québec accorde une aide financière de 90 millions à un projet de centre de traitement de données situé à Lévis, dont la chaleur qu’il produira pourrait être récupérée pour faire pousser des fruits et des légumes. Stéphane Rolland - La Presse canadienne Le projet mené par QScale mettra en place des infrastructures technologiques capables de calculs de « haute performance », comme ceux requis par l’intelligence artificielle. L’entreprise veut également permettre à des serres de récupérer la chaleur générée par le centre. La valeur du projet est estimée à 867 millions. La construction se déploiera en huit phases sur une période de sept ans. L’investissement permettrait la création de plus de 200 emplois. L’intervention du gouvernement du Québec se décline par un prêt de 60 millions et par un investissement de 30 millions en parts de société en commandite dans l’entreprise. « Ce projet répond à un besoin mondial en forte croissance en raison du volume de données généré par les applications mobiles et les nouvelles technologies, dont l’intelligence artificielle », déclare Eric Girard, ministre des Finances et ministre de l’Économie et de l’Innovation, dans un communiqué. https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-07-13/centre-de-traitement-de-donnees-a-levis/quebec-accorde-une-aide-de-90-millions-a-qscale.php
  6. Moi la question qui m'intéresse est la suivante. Avant la pandémie le ministre Éric Girard disait qu'il était préférable d'utiliser l'argent du Fonds des générations pour réduire la dette immédiatement afin de diminuer le plus possible le service de la dette. Son point étant qu'en cas de récession majeure l'argent accumulée dans le Fonds pouvait fondre rapidement (je n'ai jamais été d'accord avec lui sur ce point) et que le poids du service de la dette limitait l'action gouvernementale (là non plus je ne suis pas tout à fait d'accord car le service de la dette ne me parait pas si élevé que ça au Québec). Or, depuis que monsieur Girard nous a fait part de sa philosophie nous avons justement eu à passer à travers une récession, engendrée par la pandémie. Nous avons donc ici quelque chose de concret pour tester la position d'Éric Girard. La question se pose alors ainsi: le ministre des Finances du Québec avait-il raison il y a deux ans de vouloir diminuer le fardeau de la dette alors que les taux d'intérêts étaient/sont historiquement bas et que le rendement du Fonds des générations reste beaucoup plus élevé que les taux d'intérêts payés sur la dette? Pour ma part même si je me réjouis de l'assainissement des finances publiques du Québec je maintiens qu'il aurait été préférable de garder le plus d'argent possible dans le Fonds des générations car le rendement est encore très élevé en même temps que les taux d'intérêts sur la dette demeurent très bas. Un dilemme de même nature se pose aussi pour la Caisse de dépôt: doit-elle investir le plus d'argent possible dans les marchés financiers afin de maximiser son rendement, ou garder le plus de liquidités possibles en cas de ralentissement économique afin de pouvoir profiter des bonnes occasions? Semblerait que la Caisse a appris sa leçon depuis la Grande Récession et qu'elle a en ce moment toutes les liquidités nécessaires pour faire des transactions fort prometteuses.
  7. Le Canada demeure encore aujourd'hui le pays du G7 avec le plus bas taux d'endettement par rapport à son PIB. Et comme les finances publiques du Québec sont plus saines que celles de la plupart des autres provinces, même en tenant compte de la dette fédérale la position financière du Québec demeure enviable.
  8. Le Québec avait déjà le taux de chômage le plus bas avant la pandémie, et ce depuis quelques années déjà. Il s'agit donc d'une tendance lourde. Le Québec est également la province qui souffre le plus de la pénurie de main d'oeuvre et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle le gouvernement incite les entreprises à s'automatiser davantage. Pour ce qui est des déficits budgétaires, encore une fois c'est au Québec que les déficits sont les plus bas parmi les grandes provinces, et la tendance à long terme continuera de favoriser le Québec tant que les impôts y resteront élevés. Par contre, à cause de la bonne tenue de l'économie québécoise il est plus facile pour le Québec de baisser ses impôts que pour les autres provinces de les augmenter, comme elle devrait le faire afin de résorber leurs déficits qui ne cessent d'augmenter, particulièrement en Alberta et en Ontario. En ce qui concerne l'insoutenabilité des faibles taux d'intérêts à moyen et à long terme on serait déjà rendu là car cela fait plus de dix ans maintenant que les taux sont plus ou moins aux niveaux actuels. Mais avec la pandémie les gouvernements se sont tellement endettés qu'il serait pratiquement impossible de monter substantiellement les taux pour une longue période sans engendrer une récession majeure. Et la seule raison d'augmenter les taux serait une accélération soutenue de l'inflation. Or, pour une raison qu'aucun économiste ne peut expliquer de manière satisfaisante, l'inflation demeure à des niveaux acceptables malgré l'injection massive de capitaux dans l'économie. Cela est tout simplement contraire à la théorie économique orthodoxe. Au Québec même si on a le taux de chômage le plus bas au Canada nous ne sommes pas encore revenus au niveau où nous étions avant la pandémie et nous ne pourrons pas le faire tant et aussi longtemps que l'activité touristique ne sera pas revenue elle aussi au niveau où elle était avant la pandémie.
  9. Un homme d’affaires de Pékin grand amoureux de Montréal La culture francophone, l’ambiance européenne et la joie de vivre à la montréalaise peuvent-elles attirer des acheteurs étrangers ? Oui, si on en croit Bob Liu, un homme d’affaires chinois qui a installé ses pénates à Beaconsfield. Olivier Bourque - Le Journal de Montréal Vendredi après-midi, derrière son impressionnante demeure, pas un seul bruit... ou presque. Seuls les oiseaux s’amusent sur le lac Saint-Louis. Au bout du terrain, de belles eaux calmes et un quai. « Je veux profiter du lac et m’acheter un bateau, l’année prochaine », lance le fringant cinquantenaire, originaire de Beijing, amateur d’avions, de James Cameron et de Titanic. Car pour lui, il n’y a pas d’iceberg à l’horizon. Ses affaires sont florissantes dans le domaine du transport de cargaisons et il a bien l’intention de rester dans la région montréalaise après un détour de cinq ans en Nouvelle-Zélande. « Il y a 10 ans, je suis venu ici pour la première fois. Je suis passé par les autres villes canadiennes comme Vancouver et Toronto et j’avais l’impression d’être à Shanghai ! Montréal est différente, plus jolie, plus attrayante, j’aime la culture, l’architecture, je me sens comme en Europe. Je suis tombé en amour avec l’oratoire Saint-Joseph et la basilique Notre-Dame », assure-t-il. Le sentiment de connaître la ville Sa femme Theresa abonde dans le même sens. Lorsqu’elle est arrivée dans la métropole, son cœur a chaviré. « Ça a été un sentiment bizarre pour moi aussi, je ne me sentais pas comme une étrangère. J’avais l’impression de connaître les gens. J’ai senti que je pouvais avoir une meilleure vie ici », affirme-t-elle tout doucement. Pour le couple, le seul inconvénient demeure l’hiver, mais ils ont fait contre mauvaise fortune, bon cœur. « Il faut dire que le climat ici ressemble à Pékin, mais l’hiver est plus froid au Québec (rires). Mais heureusement, nous aimons le ski et le patin », assure M. Liu. Preuve de leur enracinement, leurs deux enfants de 8 et 11 ans vont à l’école au Québec. « C’est un avantage, on peut apprendre les deux langues. Alors ils vont à l’école en anglais, mais ils ont un cours de français d’une heure chaque jour », explique l’homme d’affaires. Un attrait pour s’établir ici Selon la courtière Jasmine Zou, aussi originaire de Pékin, il y a encore des investisseurs chinois intéressés par les condos du centre-ville, mais elle remarque un attrait aussi pour les maisons qui sont plus abordables qu’à Toronto ou Vancouver. « Bien sûr, au centre-ville, il y a plus de transactions, un intérêt pour les copropriétés, et certains font de la location. Mais il y a des acheteurs comme Bob et Theresa qui veulent vraiment s’établir ici. Le marché montréalais est de plus en plus attrayant », croit-elle. https://www.tvanouvelles.ca/2021/07/10/un-homme-daffaires-de-pekin-grand-amoureux-de-montreal-1
  10. Le taux de chômage recule au Québec et à l’échelle canadienne Le taux de chômage au Québec a reculé de 0,3 point en juin pour atteindre 6,3 %, le plus bas à l’échelle canadienne. TAUX DE CHÔMAGE DES PROVINCES CANADIENNES EN JUIN 2021: Terre-Neuve-et-Labrador: 13,0 % [-0,4 %] Île-du-Prince-Édouard: 12,5 % [+2,9 %] Alberta: 9,3 % [+0,6 %] Nouveau-Brunswick: 9,3 % [+0,3 %] Nouvelle-Écosse: 9,0 % [-0,8 %] Ontario: 8,4 % [-0,9 %] Manitoba: 7,6 % [+0,4 %] Saskatchewan: 6,7 % [+0,4 %] Colombie-Britannique: 6,6 % [-0,4 %] Québec: 6,3 % [-0,3 %] Canada: 7,8 % [-04 %] https://www.journaldemontreal.com/2021/07/09/le-taux-de-chomage-recule-au-quebec-et-a-lechelle-canadienne
  11. That is an excellent suggestion. And H-D would have a character similar to RVH, while being in a more neutral zone at an acceptable distance from any of the main campuses of the Big Four. If I am not mistaken the City was, perhaps still is, waiting for suggestions as to what to do with this other magnificent site in this no less magnificent city of Montréal.
  12. That is exactly what I was trying to say. Perhaps I need to translate my viewpoint, or at least summarize it. I think the RVH site would be the ideal place in Montréal for a cité universitaire because it is unanimously recognized as a setting of exceptional quality. My only objection is that it would indeed not be located in a neutral zone and therefore would inevitably be perceived as a McGill institution when in fact it would not be meant to. However I would have no problem at all if it were to become a McGill initiative, in which case I think it would be appropriate to be created from the start as a McGill institution, open of course to students from the other campuses in the city. But my suggestion is that it could also become a government initiative, or perhaps one coming from the students themselves. And if the goal is to serve indiscriminately all the students in the city I think it would be more appropriate to locate it in a neutral sector outside any of the numerous campuses in Montréal, as long as it can objectively be perceived as centrally located from any of the main campuses of the Big Four. Hence my north-south/east-west intersection sector. I still think that RVH would be an ideal place for a cité universitaire, but only as a McGill initiative. As for any other project encompassing all university institutions in this city I am of the opinion that it would have to be located as centrally as possible, but outside any particular campus.
  13. Ce serait bien qu'il y ait un endroit où les étudiants des quatre universités puissent se rencontrer et fraterniser car les villes avec quatre universités sont plutôt rares. Et tant qu'à en avoir une des quatre qui soit privilégiée aussi bien que ce soit McGill car c'est la plus réputée et le RVH serait de loin le meilleur site. Je crois que sur ce point tout le monde s'entend. Cependant il existe une solution alternative qui mériterait selon moi d'être considérée. Car même si d'un point de vue pratique il est en effet très difficile de relier deux universités séparées par une montagne cela ne me parait pas un problème insoluble. C'est que le REM s'en vient et en plus d'être connecté au métro il reliera directement l'Université de Montréal à l'Université McGill. Je vois donc là un premier axe à prendre en considération: c'est à dire la ligne nord-sud du REM qui joint les deux stations universitaires et qui passe également à proximité de l'ÉTS. L'autre axe à prendre en considération serait celui reliant l'UQAM et Concordia d'est en ouest. Cet axe est certes moins concret que la ligne du REM mais son intersection avec cette dernière nous permet de trouver le centre imaginaire d'une zone neutre entre les quatre universités qui ne serait évidemment pas parfaitement équidistant mais qui aurait le mérite d'offrir un compromis acceptable. L'idée ici serait de trouver un endroit approprié pour la cité universitaire dans un secteur qui serait traversé par les deux axes. Cela dit, si McGill prenait l'initiative d'aménager au RVH une cité universitaire ouverte à tous les étudiants de la ville ce serait fantastique car ce site me parait idéal pour une telle institution. N'importe quelle autre des quatre universités pourrait d'ailleurs faire de même mais aucun des campus n'est en effet plus central que celui de McGill. Donc si la cité universitaire doit absolument être située sur un campus universitaire aussi bien que ce soit sur le site de l'ancien RVH. Le seul problème que j'ai avec ce site c'est que la cité universitaire ne serait pas en territoire neutre. Tant qu'il s'agirait d'une initiative locale il n'y aurait pas de problème. Mais à partir du moment où cela deviendrait un projet collectif aussi bien trouver une zone neutre la mieux située possible géographiquement. Mais peu importe où serait située cette cité universitaire il est important de souligner qu'il serait hautement souhaitable d'en avoir une à Montréal compte tenu du nombre élevé d'étudiants qui s'y trouvent. S'il s'agissait éventuellement d'une initiative locale j'espère qu'elle viendra de McGill pour les raisons que j'ai évoquées précédemment. Cependant si cela devenait un projet collectif je préfèrerais alors que la cité universitaire soit située dans une zone neutre la plus centrale possible. Cela dit, le RVH est tellement bien situé, à défaut d'être neutre, que je serais très heureux qu'il soit ultimement choisi pour y établir la cité universitaire dont Montréal a besoin plus que jamais.
  14. C'est une excellente idée car si une ville aurait besoin d'une Maison internationale c'est bien Montréal avec ses quatre universités de calibre mondial. Cependant même si le site du RV me parait idéal pour une telle institution il ne faudrait pas qu'une université en particulier soit privilégiée géographiquement au détriment des trois autres. C'est pourquoi idéalement je privilégierais plutôt un emplacement qui serait situé à peu près à la même distance du campus principal de chacune des quatre universités.
  15. Il me semble que les coupures sous le régime Ford furent très importantes avant la pandémie, et reprendront sans doute de plus belle lorsque la pandémie sera derrière nous. Je ne vois vraiment pas le rapport entre les deux. 😳 Je crois que la vitalité économique de la CB était attribuable à la bonne tenue générale (industrie, commerce, tourisme, immobilier, etc.) de son économie plutôt qu'à un domaine en particulier. Avant la pandémie ce qui distinguait la CB c'est le faible taux d'endettement du gouvernement. Bien évidemment la situation s'est considérablement détériorée depuis, mais contrairement aux autres provinces la CB partait d'une position relativement comfortable en ce qui concerne ses finances publiques. De même pour le fédéral qui jouissait lui aussi d'une situation financière favorable en comparaison des autres pays du G7. Je n'ai pas de nouvelles récentes à ce sujet mais selon moi la situation ne s'améliorera pas; tout au plus pourra-t-elle se stabiliser si les mesures de mitigation s'avèrent efficaces. Mais il est permis d'en douter car le barrage est construit sur des schistes argileux qui sont par définition instables. Ce qui est le plus inquiétant c'est l'impact que cela pourrait avoir sur les finances publiques de la CB. Car outre les difficultés de la centrale Site C il y a toute une série de mesures prises par le gouvernement précédent qui ont eu pour effet de compromettre l'avenir de BC Hydro et qui risquent de faire augmenter considérablement les tarifs d'électricité. Ce qui a également pour effet de priver le gouvernement des revenus importants qui dans les dernières années avaient été astucieusement comptabilisés au profit de la province en reportant certains débits dans le futur qui ne seront de toute évidence jamais compensés car cela repose sur des prévisions impossibles à réaliser. Cela aura donc pour effet d'augmenter subitement la dette du gouvernement lorsque les poules seront revenues à la maison. Cela étant dit, il est encore trop tôt pour faire le bilan de la situation économique et financière des provinces et celui du fédéral. Mais entre temps il m'apparait évident que le Québec poursuit sur sa lancée, comme ce fut d'ailleurs le cas également en 2009 alors que son économie ne s'était contractée que de 1% tandis que le RDC accusait un recul de 3%. Ce qui nous permet d'affirmer que le Québec se distingue à deux niveaux: 1- la vitalité de son économie sur le long terme; 2- la saine gestion de ses finances publiques depuis plusieurs décennies. Autrement dit la situation économique du Québec est tellement forte structurellement que lorsqu'adviennent des conjonctures défavorables on s'en sort mieux qu'ailleurs. Le gouvernement aurait certes pu en profiter pour baisser les impôts mais il a plutôt choisi de continuer de nettoyer l'ardoise. Il apparait évident aujourd'hui que ce fut la meilleure décision car cela aura permis au Québec d'éviter le marasme économique et financier vers lequel les autres provinces se dirigent.
  16. La situation de l'Alberta devrait s'améliorer quelque peu cette année en raison du prix élevé du pétrole. Cependant ils devront tôt ou tard se résigner à augmenter les taxes et/ou les impôts. En effet la situation de la CB est loin d'être dramatique. Mais j'aimerais qu'on m'explique pourquoi elle ne serait pas viable à long terme, car je ne vois pas de problèmes particuliers pour cette province qui avant la pandémie avait le taux d'endettement le plus faible au Canada et la meilleure cote de crédit. Personnellement j'ajouterais la CB à cette liste. Par contre je suis moins certain pour l'Ontario dont la dette ne cesse d'augmenter depuis la crise de 2009 et où il y a un déséquilibre entre les revenus et les dépenses du gouvernement. Mais comme pour l'Alberta il s'agitait d'augmenter les taxes et/ou les impôts pour revenir rapidement à l'équilibre budgétaire, comme cela a été fait au Québec, sans nuire à l'économie. Il y a cependant des signes que l'économie de l'Ontario ne va pas si bien que ça. D'abord depuis plusieurs années son PIB croisse moins rapidement que celui du Québec. De plus, d'ici 2040 le gouvernement devra débourser 15 milliards de dollars pour maintenir les tarifs d'électricité à des niveaux acceptables. Et si les taux d'intérêt devaient augmenter, ce qui est à prévoir selon plusieurs économistes, cela pourrait avoir des effets dévastateurs sur l'économie ontarienne car le niveau d'endettement des particuliers est très élevé à cause du prix élevé de l'immobilier. Ce qui m'amène à dire qu'il suffirait d'un conjoncture économique particulièrement défavorable pour que la plus grosse province du Canada se retrouve en sérieuses difficultés. C'est sans doute pourquoi la cote de crédit de l'Ontario a été abaissée ces dernières années, et pourrait selon moi baisser encore davantage dans un avenir rapproché si la situation ne s'améliore pas rapidement. Cela est la résultante de deux choses: 1- L'économie du Québec bénéficie d'une croissance soutenue depuis une bonne quinzaine d'années. 2- Tous les gouvernements québécois qui se sont succédés depuis la récession du début des années 1980 se sont attaqué rigoureusement (parfois trop) au problème de la dette et on en récolte aujourd'hui les fruits.
  17. Wow, just wow! Il y a beaucoup d'amour dans ce salon! Amphithéâtre, or whatever...
  18. Le beau risque du Québec inc. Au cours des 15 mois allant du début janvier 2020 à la fin mars 2021, c’est Investissement Québec qui s’est avéré le plus actif dans le marché du capital de risque au Québec. Michel Girard - Le Journal de Montréal Le bras financier du ministère de l’Économie et de l’Innovation a investi 429 millions de dollars dans le cadre de 26 transactions effectuées en pleine pandémie de COVID-19. C’est deux fois plus ou presque que ses principaux concurrents dans le capital de risque, soit Desjardins Capital, Fonds FTQ, Inovia Capital, la Caisse de dépôt et placement. Selon les données compilées par Réseau Capital et CVCA, Investissement Québec s’est également montré très actif dans le marché québécois du capital de développement en effectuant 35 transactions pour un investissement global de 3,4 milliards de dollars lors de cette période échelonnée de janvier 2020 à mars 2021. À ce chapitre, Investissement Québec n’a été devancé que par la Caisse de dépôt et placement du Québec qui a investi 3,8 milliards $ par l’entremise de 19 transactions financières. PLUS QUE LES FONDS DE TRAVAILLEURS Investissement Québec dame ainsi le pion non seulement aux deux fonds de travailleurs FTQ et CSN, mais aussi aux autres gros investisseurs dans le capital de développement. Avec un tel niveau élevé de transactions, le PDG d’Investissement Québec, Guy LeBlanc, et son équipe veulent répondre au nouveau mandat d’investisseur-clé dans les entreprises québécoises que le gouvernement Legault, à l’instigation de l’ex-ministre Pierre Fitzgibbon, leur a donné. PAYANT... LE RISQUE Chose certaine, à la lumière des résultats qu’Investissement Québec a obtenus au cours du dernier exercice financier 2020-21, le « nouveau mandat » a rapporté un rendement très élevé, soit 25,1 %. Investissement Québec a bouclé l’année de la pandémie du coronavirus avec un bénéfice net de près de 1 milliard de dollars. Un profit record de tous les temps que le PDG Guy LeBlanc décompose comme suit : 200 millions $ avec le financement (prêts et garanties de prêts) ; 450 millions $ avec les participations (équité et quasi-équité) ; 350 millions $ avec le capital de risque et les fonds d’investissement. Bien que la performance de 25,1 % d’Investissement Québec est en soi remarquable, il faut dire qu’elle s’inscrit dans une période florissante tant pour les sociétés inscrites en Bourse que pour celles du secteur privé. GROS RENDEMENT POUR TOUS C’est ce qui explique d’ailleurs pourquoi les deux fonds de travailleurs, le Fonds de solidarité FTQ et Fondaction de la CSN, ont également rapporté de solides performances lors de leur dernier exercice financier terminé le 31 mai dernier. Le rendement annuel du Fonds de solidarité FTQ est de 20,3 %, et celui de Fondaction de la CSN a atteint les 22,7 %. Du jamais-vu dans ces deux cas, tout comme pour Investissement Québec. Le gouvernement Legault a décidé de faire d’Investissement Québec un joueur majeur dans le capital de risque et le capital de développement au Québec. Reste à souhaiter que l’attrayante rémunération dont bénéficie le personnel d’Investissement Québec et les généreux bonis (8,7 millions $) accordés en 2020-21 permettront au Québec de tirer largement profit des placements à risques qu’ils font au nom des Québécois. https://www.journaldemontreal.com/2021/07/05/le-beau-risque-du-quebec-inc
  19. L’intelligence artificielle montréalaise à l’assaut de la santé Une quarantaine d’organisations issues du secteur des sciences de la vie et des nouvelles technologies veulent créer à Montréal une zone d’innovation axée sur le développement et la commercialisation de technologies de la santé reposant massivement sur l’intelligence artificielle. Alain McKenna - Le Devoir Des compagnies pharmaceutiques comme Roche, Novartis et GlaxoSmithKline (GSK) seraient du projet. Les centres de recherche de Polytechnique et de HEC également. Leur objectif serait de positionner la métropole comme un leader de ce secteur très émergent, au même titre qu’elle l’est déjà, mais séparément, dans la recherche appliquée en IA et en sciences de la vie. Dans chacun des deux camps, les experts voient dans l’intelligence artificielle la promesse d’un système de santé plus réactif et mieux adapté aux besoins médicaux de la population en général et des patients en particulier. Surtout, une meilleure utilisation de la technologie est perçue comme un moyen de réduire les coûts du système de santé dans de nombreux pays où la population vieillissante fait craindre le pire pour les prochaines années, tant en matière de qualité qu’en matière d’accessibilité des soins. Des applications d’IA automatisant l’interprétation d’images tirées de la résonance magnétique ou de radiographies, le dosage personnalisé de médicaments et le traitement de divers troubles mentaux sont déjà en développement à Montréal — comme ailleurs dans le monde — depuis quelques années. Une zone d’innovation axée sur ces technologies accélérerait leur mise en marché dans un secteur, celui de la santé, dont la valeur est évaluée à plus de 3300 milliards $US en Amérique du Nord seulement, selon une récente étude de la firme Gartner à ce sujet. Une zone autofinancée La zone d’innovation en technologies de la santé est un projet qui a été développé ces derniers mois par Montréal International, mais dont l’organisme ne prévoit pas de s’occuper si elle voit le jour officiellement. Stéphane Paquet, son p.-d.g., a toutefois bon espoir que cela se réalise et pense que les retombées à la fois économiques et sociales seront très positives. « Nous allons garder un œil sur son développement, car cette zone va nous permettre d’attirer de nouveaux investissements étrangers au Québec », dit-il dans une entrevue avec Le Devoir. « Il y a environ cinq ans, c’était le début de l’investissement en intelligence artificielle à Montréal. Il y a depuis une vague d’industriels qui cherchent à incorporer l’IA dans leurs activités. Les entreprises en sciences de la vie ont été parmi les premières à intégrer l’IA dans leur R&D. » Comme Montréal compte une masse critique d’entreprises et de chercheurs à la fois en IA et en sciences de la vie, associer les deux dans une zone d’innovation va de soi, ajoute M. Paquet. « Ce n’est pas apparent, mais le secteur des sciences de la vie est plus gros à Montréal que celui de l’aéronautique à l’heure actuelle. » Du point de vue financier, l’objectif de ces zones d’innovation est qu’une fois lancées, elles n’auront plus besoin d’aucune aide gouvernementale pour continuer de fonctionner. D’ailleurs, la douzaine de partenaires privés associés à l’éventuelle zone des technologies de la santé se sont engagés à investir minimalement afin de la soutenir, si jamais elle reçoit le feu vert du gouvernement québécois. Commercialiser l’innovation d’ici Les « zones d’innovation Québec » sont une création du ministère de l’Économie et de l’Innovation et ont pour objectif l’établissement de pôles sectoriels de calibre international capables d’accélérer la commercialisation des innovations québécoises afin de les exporter et de générer des investissements étrangers importants dans la province. Le concept a fait mouche : le ministère dit avoir reçu une trentaine de soumissions provenant de 13 régions de la province. Le Québec, comme le Canada d’ailleurs, souffre d’une difficulté historique à commercialiser avec succès le fruit du travail de ses chercheurs, comparativement à des pôles d’innovation de réputation internationale comme la Silicon Valley, en Californie. Le gouvernement québécois estime qu’une partie de la solution est de faciliter à travers des zones d’innovation situées dans un lieu ou une région spécifique de la province le maillage entre les centres de recherche fondamentale, les universitaires, les organismes sectoriels à vocation économique et le secteur privé. Le ministère est présentement à analyser les projets reçus. Il promet de leur donner ou pas le feu vert au cours de l’automne. Tous les projets ne seront pas acceptés, même le gouvernement exige des promoteurs qu’ils fixent sur un horizon d’au moins cinq ans une structure financière et divers objectifs, comme la réalisation de grands chantiers ou l’établissement de projets de développement industriel ou autres, pour mieux estimer les retombées de ces éventuelles zones d’innovation. On saura d’ici quelques mois quelles zones d’innovation verront le jour. Montréal International a bon espoir de voir son projet en faire partie. « À l’heure actuelle, notre projet semble vu d’un bon œil à Québec », dit son p.-d.g. https://www.ledevoir.com/economie/615477/technologie-l-intelligence-artificielle-montrealaise-a-l-assaut-de-la-sante
  20. Québec dévoile sa stratégie pour le développement de l’intelligence artificielle Si le regroupement des données nécessaires au développement de l’intelligence artificielle soulève des craintes quant à la cybersécurité, Éric Caire, le ministre délégué à la Transformation numérique gouvernementale, pense au contraire que cette technologie renforce la sécurité des données personnelles des Québécois. Stéphane Laurent - La Presse Canadienne En facilitant le partage des données entre les différents organismes publics, le gouvernement réduit le nombre d’intervenants qui manipulent les informations personnelles des citoyens, assure le ministre en entrevue dans le cadre du dévoilement de la Stratégie d’intégration de l’intelligence artificielle dans l’administration publique 2021-2026. Pour illustrer son propos, M. Caire donne en exemple les démarches qu’il a dû faire pour inscrire son fils à l’école secondaire. « L’établissement m’a demandé le certificat de naissance de mon enfant. Pourquoi ne pas le demander directement à l’État civil ? J’ai apporté le certificat à l’école — et il y a beaucoup d’informations là-dessus — puis je l’ai remis à une personne qui n’a peut-être pas les habiletés nécessaires pour protéger ce genre de document. Elle en a fait une photocopie et l’a renvoyée à l’État civil pour en confirmer l’authenticité. Dans ce simple geste-là, on a ouvert une brèche de sécurité sur des informations qui sont sensibles. » La Stratégie d’intégration de l’intelligence artificielle s’inscrit dans la volonté du gouvernement de centraliser son expertise numérique. « On veut fédérer tout le monde dans une même direction, explique le député de La Peltrie. Il y a des projets d’intelligence artificielle qui sont en cours au gouvernement, mais on ne sent pas cette vision globale. C’est organisme public par organisme public. Ce fonctionnement en silo, on travaille déjà depuis un certain temps pour le briser. » En brisant les silos, le gouvernement optimise la transformation numérique de l’administration publique, mais il renforce également sa cybersécurité, plaide M. Caire. « Depuis trois ans, on travaille à améliorer la sécurité informatique. Un des grands problèmes était le fonctionnement en silos. Quand un organisme était victime d’un incident de sécurité, c’était adressé hermétiquement. Ça montait au bureau du sous-ministre qui voyait ça comme un évènement honteux. Il n’y avait pas de leçons qui étaient tirées de tout ça. » Application IA L’intelligence artificielle consiste à traiter des données à l’aide d’algorithme pour permettre à une application ou une machine de simuler des fonctions de l’intelligence humaine. L’agent conversationnel (service de clavardage automatisé) sur le site Quebec.ca est un exemple récent d’une application utilisée par le gouvernement. L’application traite les données déjà accessibles sur le site pour répondre aux questions des citoyens. Pour le moment, Québec n’a pas encore identifié les applications qui seront développées. Chaque ministère devra produire un plan de transformation numérique et suggérer un processus qui pourrait être automatisé par l’intelligence artificielle. De ces propositions, le gouvernement choisira « trois à cinq projets maximum » qui seront priorisés afin de ne pas « s’éparpiller ». Expertise québécoise Avec l’intelligence artificielle, le gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) veut s’appuyer sur l’écosystème québécois, dont l’expertise est reconnue à travers le monde. Le gouvernement a été critiqué pour la part élevée des contrats d’hébergement de données confiés aux entreprises américaines. En mai, « Le Devoir » a rapporté que 85 % de la valeur des contrats octroyés depuis janvier 2020 a été remportée par Amazon Web Services (AWS), Microsoft et IBM. M. Caire a réitéré que les contrats du gouvernement ont été confiés dans les règles de l’art en tenant compte des obligations juridiques, de la qualité du service offert et du prix. La situation pour l’intelligence artificielle est toutefois différente, car l’industrie n’est pas dominée par les géants informatiques américains, comme c’est le cas pour l’infonuagique, ajoute le ministre. « Il n’y a pas de grandes entreprises en intelligence artificielle qui nous mettraient dans le même contexte. Ce que nous souhaitons, c’est de développer notre expertise à l’interne. » Avec la pénurie de main-d’œuvre, M. Caire admet qu’il est difficile de recruter, mais estime que la fonction publique comporte des attraits. « Là où on a un avantage concurrentiel, c’est sur l’ampleur et la diversité des projets, ce qui est très attractif. » Environ 50 postes de « haut niveau » en transformation numérique et en cybersécurité sont actuellement affichés. Enjeux éthiques L’utilisation de l’intelligence artificielle soulève également des enjeux éthiques, notamment les biais racistes de certaines applications. Aux États-Unis, des médias ont rapporté des cas d’hommes noirs interpellés par la police en raison d’une application de reconnaissance faciale tandis qu’ils étaient innocents. Une étude publiée dans la revue « Science » en 2019 a également démontré qu’un algorithme développé pour identifier les besoins médicaux des patients sous-estimait les soins requis par les personnes noires. M. Caire assure que ces enjeux seront pris en compte par le gouvernement. « Souvent, le biais vient du développeur, explique-t-il. Ce sont des choses sur lesquelles il faut être hypersensibles. » Au sujet de la reconnaissance faciale, le ministre affirme que la technologie n’est encore qu’à ses balbutiements et qu’il n’entend pas la déployer pour le moment. « Il faut faire la différence entre une technologie qui pourrait être intéressante et une technologie mature prête à être déployée. » https://www.lapresse.ca/affaires/techno/2021-07-02/quebec-devoile-sa-strategie-pour-le-developpement-de-l-intelligence-artificielle.php
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