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Normand Hamel

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Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. La Banque du Canada a abaissé son taux directeur; les banques, elles, augmentent les leurs Alors que la Banque du Canada a abaissé son taux directeur, vendredi, les banques, elles, ont plutôt augmenté leurs taux d'intérêt sur les hypothèques. Philippe de Montigny - Radio-Canada Vendredi, la Banque du Canada a abaissé son taux directeur pour une troisième fois ce mois-ci, pour le porter à 0,25 %. Les taux hypothécaires ont, eux aussi, diminué — pour ensuite remonter ces derniers jours. Le taux fixé sur cinq ans, par exemple, qui est prisé par bon nombre d’acheteurs immobiliers, a reculé jusqu’à environ 2,35 % après les deux premières baisses annoncées par la banque centrale. Ce taux se situe maintenant à environ 2,69 %, souligne le courtier hypothécaire Pierre Valiquette. En gros, c'est que les banques ont décidé, à la demande d'Ottawa, d’accorder des sursis à leurs clients touchés par la crise de la COVID-19, leur permettant de reporter jusqu’à six mois de versements hypothécaires. Pour mitiger le risque et assurer une meilleure liquidité, elles ont donc augmenté leurs taux d'intérêt, explique M. Valiquette. "Les banques aujourd'hui sont dans l'incertitude comme nous tous et sont très prudentes. Elles ne souhaitent donc pas répercuter la baisse totale auprès de leurs clients". - Laurence Jollivet, agente immobilière Avec un taux directeur pratiquement au plancher, les taux fixes peuvent être plus alléchants pour ceux qui prévoient faire un achat immobilier ou qui doivent renouveler leur prêt. Lorsqu'on choisit un taux variable, il y a des risques que le taux augmente, et si les taux augmentent, le taux variable augmente; le paiement reste le même et vous donnez moins de capital et plus d'intérêt, souligne M. Valiquette. Le courtier hypothécaire estime que la récente hausse des taux hypothécaires sera de courte durée. Selon lui, les institutions financières réagiront tout de même à la nouvelle baisse du taux directeur de la Banque du Canada, en réduisant légèrement leurs taux la semaine prochaine. Ceux qui ont déjà un prêt hypothécaire à taux variable ressortent gagnants des récentes fluctuations, estime James Laird, président de la firme de courtage hypothécaire CanWise Financial. Pour chaque réduction d’un pour cent, les emprunteurs pourront économiser environ 584 $ par année pour chaque tranche de 100 000 $ de leur solde hypothécaire, affirme-t-il. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1689224/taux-hypothecaires-banque-canada-taux-directeur
  2. En disant cela j'avais en tête l'administration fédérale qui semble davantage préoccupée de la santé de l'économie que de celle des Américains. Par contre dans certains états il y en effet eu une réponse adéquate et quelques uns ont pris les mesures qui s'imposaient. Mais la situation est très différente d'un état à l'autre car comme c'est le cas au Canada la santé publique est gérée au niveau des états, comme ici elle l'est au niveau des provinces. Cependant dans les deux cas le soutien du fédéral est absolument nécessaire pour passer au travers d'une crise de cette ampleur.
  3. Et pas seulement Matt Hancock, le secrétaire d'État à la Santé, mais également Nadine Dorries, la sous-secrétaire d'État à la Santé, qui est positive depuis le 11 mars dernier. Si on ajoute à cela le prince Charles et le premier ministre Johnson ça commence à faire beaucoup! Sans compter que Michel Barnier, le principal interlocuteur du Royaume-Uni dans les négociations du Brexit, est lui-même atteint par le coronavirus. https://www.bbc.com/news/uk-51827356
  4. Merci pour le compliment! 😳 Je ne voulais évidemment pas dire que la Chine avait réglé le problème de façon définitive. Cependant l'épidémie est maintenant sous contrôle, ce qui est loin d'être le cas aux États-Unis notamment. D'ailleurs la Chine annonçait aujourd'hui 55 nouveaux cas, dont 54 venus de l'extérieur; ce qui force la Chine à fermer ses frontières, les compagnie aériennes étant autorisées à effectuer un vol par semaine seulement. https://www.journaldemontreal.com/2020/03/26/coronavirus-54-cas-importes-en-chine-le-pays-se-ferme-aux-etrangers La quarantaine c'est pour éviter la surcharge des services de santé. C'est d'ailleurs l'aspect le moins bien compris de cette crise. C'est que certaines personnes réagissent très mal au coronavirus et ne peuvent plus respirer par eux-mêmes et doivent passer plusieurs semaines aux soins intensifs, ce qui nécessite des infrastructures que la plupart des pays n'ont pas à cette échèle. C'est pourquoi on improvise des centres de soins de fortune, de même que des morgues temporaires.
  5. En effet, mais il faut cependant croire ce que nos scientifiques disent à propos des mesures prises par la Chine, et à cet égard ils sont unanimes pour dire que la Chine est un des exemples à suivre, avec notamment la Corée du Sud et Singapour.
  6. La Chine a adopté la stratégie du confinement maximal et en deux mois ils ont réglé le problème. Les États-Unis eux n'ont rien fait pendant deux mois et on commence à voir le résultat: il y a maintenant plus de personnes infectées aux USA qu'en Chine.
  7. Si jamais tu avais des choses à raconter en lien avec le coronavirus je t'invite à le faire sur le lien que j'ai créé spécifiquement pour que les membres de MTLURB puissent nous raconter leurs expériences.
  8. There is a crack in everything. That's how the light gets in. Caricature: Serge Chapleau - La Presse
  9. L'aspect le plus mal compris de la crise du coronavirus ce sont les conséquences sur les systèmes de santé à travers le monde qui peuvent devenir complètement saturés en relativement peu de temps. Ils manqueront alors de lits, de personnel médical et d'équipements. C'est qu'un pourcentage important des personnes contaminés se retrouvent aux soins intensifs car ils éprouvent des difficultés à respirer, et sans soins ils mourront rapidement. C'est ce qui s'est produit en Italie notamment et commence à se produire dans plusieurs autres pays occidentaux car nous n'en sommes qu'au début. Si les conséquences semblent si différentes d'un pays à l'autre c'est parce que les mesures prises par les gouvernements diffèrent énormément d'un pays à l'autre. Mais au début de la progression il est difficile de comparer les pays, ou même les provinces, car les différentes populations ne sont pas testées de façon uniforme. Au Québec au début de la crise on testait uniquement les personnes les plus à risque afin d'économiser les tests en attendant de se doter de moyens plus élaborés qui nous permettraient de tester rapidement en grands nombres. C'est ce qu'on a commencé à faire depuis quelques jours et c'est pourquoi les chiffres ont augmenté brusquement. Cependant on peut s'attendre à une certaine stabilisation dans les prochains jours même si on en a pour plusieurs semaines encore.
  10. La planète économique: la faillite guette plusieurs pays Il est facile de prévoir que le nombre d’entreprises en faillite augmentera au cours des prochains mois en raison de la crise du nouveau coronavirus. La faillite guette aussi plusieurs pays dans le monde, à commencer par ceux dont les revenus dépendent du pétrole et du tourisme. Hélène Baril - La Presse Les pays dont l’économie était déjà fragile pourraient ne pas se relever de ce coup dur. L’Italie, qui a perdu jusqu’à maintenant près de 5500 citoyens en raison de l’épidémie, sera aussi frappée durement par la diminution à prévoir du nombre de touristes. Le pays est l’un des plus visités du monde, et le tourisme représente 6 % du produit intérieur brut italien. Les économies de l’Italie et de la Grèce étaient déjà mal en point avant l’épidémie. Le coup porté à leur industrie touristique, qui mettra du temps à se rétablir, pourrait les mener à la faillite. Les touristes finiront bien par revenir en Europe, dont les attraits sont là pour de bon. Même si ça prend du temps, la tour Eiffel et le Colisée finiront par faire affluer de nouveau les visiteurs. Ce ne sera peut-être pas le cas de tous les pays qui ont développé leur industrie touristique au cours des dernières années et qui ont profité d’un boom sans précédent jusqu’à ce que le coronavirus frappe. Ceux pour qui le tourisme est vital souffriront. Aux Bahamas, par exemple, 50 % de l’économie en dépend. C’est la même chose pour Cuba et la République dominicaine, dont les économies sont au bord du gouffre en permanence. La chute des prix du pétrole soulagera peut-être la population de certains de ces pays, qui doivent acheter du pétrole importé avec une devise faible. Mais pas tous. Le Mexique, par exemple, est un important producteur de pétrole qui compte beaucoup sur l’argent des touristes. Son économie risque d’être frappée des deux côtés à la fois. Le gouvernement mexicain avait intégré un prix de 49 $ US dans son budget de cette année, alors que la baril de brut a fini la semaine dernière à la moitié de cette valeur. Du pétrole et rien d’autre En plus des monarchies pétrolières du Golfe, dont les revenus viennent uniquement du pétrole et qui comptent peu de population, des pays plus peuplés comptent sur leurs revenus pétroliers pour pouvoir nourrir la population et lui assurer les services de base. Le pétrole est synonyme de survie pour des pays comme l’Angola, l’Irak et le Nigeria. Plusieurs sont déjà dans la ligne de mire des agences de crédit. Si les prix du brut se maintiennent à leur niveau actuel, ces pays pourraient voir fondre leurs revenus de 50 à 80 % cette année, selon l’estimation de l’Agence internationale de l’énergie. Le pétrole est la principale source de revenus en devises étrangères qui permet aux pays producteurs d’acheter des biens essentiels et d’investir dans leurs infrastructures. Dans certains cas, c’est 70 % des revenus du pays qui proviennent des exportations de pétrole. Même la richissime Arabie saoudite, qui a lancé la guerre de prix actuelle en inondant le marché au moment où la demande s’effondre en raison de la pandémie, pourrait faire faillite. Le royaume produit le pétrole le moins cher sur la planète, mais il dépense plus que ce qu’il engrange en revenus pétroliers. Comme il a besoin d’un prix de 80 $ US pour maintenir son train de vie – notamment ses dépenses militaires – et pour ne pas creuser son déficit, le pays devra puiser dans ses réserves de devises étrangères pour respecter ses obligations financières. L’Arabie saoudite affirme pouvoir soutenir la guerre pendant des années, grâce à ses réserves de devises qui atteignent 500 milliards US. La Russie, qui lui tient tête dans ce conflit, a des réserves équivalentes de devises, mais une économie plus diversifiée, qui lui permet elle aussi de tenir pendant des années. Les deux puissances pétrolières pourraient se tenir tête longtemps, ce qui maintiendra le prix du brut très bas. Et la demande mondiale sera longue à revenir, compte tenu de la récession d’une ampleur encore jamais vue qui s’annonce. Au final, plusieurs spécialistes estiment que les Saoudiens pourraient perdre la guerre qu’ils ont eux-mêmes lancée et se retrouver en défaut de paiement. L’Arabie saoudite en faillite ? Plusieurs autres pays moins nantis sombreront avant, probablement. https://www.lapresse.ca/affaires/202003/22/01-5265934-la-planete-economique-la-faillite-guette-plusieurs-pays.php
  11. Construction: les ouvriers veulent travailler, mais dans de meilleures conditions Les deux tiers des ouvriers de la construction souhaitent continuer à travailler malgré la pandémie de coronavirus. Ils ne veulent pas que les chantiers soient fermés, mais ils veulent travailler dans de meilleures conditions sanitaires. C’est ce que soutient la CSD-Construction, en se basant sur une enquête maison qu’elle a réalisée auprès de ses 28 000 membres, par courriel et message texte, et à laquelle 6660 d’entre eux ont répondu. Ce sont précisément 67 % qui ont répondu qu’ils voulaient continuer à travailler, mais dans des conditions sanitaires améliorées : possibilité de se laver les mains plus souvent, lingettes désinfectantes, nettoyage plus fréquent des toilettes, distance sécuritaire maintenue entre chacun, etc. En entrevue lundi, le président de la CSD-Construction, Carl Dufour, rapporte qu’encore aujourd’hui, malgré les rappels à l’ordre des associations patronales de la construction et même du premier ministre François Legault, certains entrepreneurs sont négligents à ce chapitre et rendent ainsi leurs travailleurs vulnérables au coronavirus. La CSD-Construction, qui est la quatrième organisation syndicale en importance dans l’industrie, demande au ministre du Travail Jean Boulet d’imposer une amende de 50 000 $ à tout employeur récalcitrant et à lui faire perdre sa licence, en cas de récidive. https://www.lapresse.ca/covid-19/202003/23/01-5266014-construction-les-ouvriers-veulent-travailler-mais-dans-de-meilleures-conditions.php
  12. J'ai ouvert un fil de discussion pour que les membres de MTLURB puissent nous raconter leurs expériences en lien avec le coronavirus. Je t'invite donc à nous raconter comment les choses se déroulent pour toi à New York.
  13. Confinement et BTP : le conflit entre gouvernement et entreprises sur le maintien des chantiers s’apaise Après une série d’échanges virulents entre le gouvernement et les représentants du secteurs, les deux parties semblaient s’approcher d’un accord vendredi matin. Le Monde (France) Le ton entre les représentants des entreprises du bâtiment et le gouvernement semble s’appaiser vendredi 20 mars : les professionnels voulaient arrêter leurs chantiers, mais les autorités insistaient pour maintenir une activité économique jugée essentielle. « Quand un syndicat patronal dit aux entreprises : “Arrêtez d’aller bosser, arrêtez de faire vos chantiers”, ça, c’est du défaitisme avait affirmé la ministre du travail, Muriel Pénicaud, jeudi 19 mars sur LCI. On a besoin de tout le monde sur le pont. » « Les propos que vous avez tenus sont scandaleux », avait alors répliqué, dans une lettre ouverte à Mme Pénicaud, Jacques Chanut, président de la FFB, principale organisation du secteur. « Plutôt que de jeter l’opprobre sur tout un secteur, en l’accusant dans les médias de désertion, efforçons-nous de trouver ensemble une ligne claire et cohérente, a-t-il poursuivi. Et vite. » Vendredi matin, le ton se calmait entre le gouvernement et le secteur du bâtiment. « Les entrepreneurs du bâtiment, je les comprends. Ils ont des salariés, ils sont responsables comme tout entrepreneur, comme tout chef d’entreprise, de la protection de leurs salariés », a déclaré sur LCI, le ministre de l’économie, Bruno Le Maire. « Les choses se sont un petit peu calmées » Le ministre a promis que les entreprises du BTP à l’arrêt auraient droit au chômage partiel et évoqué la mise en œuvre d’un « protocole » qui permettrait de cadrer les conditions d’une reprise des chantiers. Les propos du ministre ouvrent la voie à un accord qu’il souhaite voir conclu d’ici un ou deux jours afin d’encadrer le redémarrage des chantiers. « Les choses se sont un petit peu calmées : [le gouvernement] a changé d’optique », a confirmé Bruno Cavagné, président de la FNTP, la fédération du bâtiment centrée sur les travaux publics, lors d’un point à la presse. « On est passés rapidement de : “Le BTP, vous êtes des voyous, vous ne voulez pas bosser” à “On a besoin de vous” », a-t-il salué, satisfait. Il a également annoncé qu’un protocole d’accord était en cours d’élaboration avec le gouvernement, fixant comme objectif d’y parvenir avant mardi soir. Cet accord doit fixer trois grands points : les conditions de sécurité sanitaire, la prise en compte par l’Etat du chômage partiel et la sécurisation des contrats, pour éviter que les entreprises et leurs clients se renvoient la décision d’arrêter un chantier. « La réunion ne s’est pas super bien passée » Auparvant, la situation était tendue. Du côté du bâtiment, on juge la situation intenable face aux doutes sur l’approvisionnement en matériaux, la volonté des salariés de rester chez eux pour se protéger, ainsi que les ordres contradictoires donnés par les clients des entreprises quant à un maintien ou non. Les principales fédérations – la Capeb, la FFB et la FNTP, centrée sur les travaux publics – comptaient bien sur une réunion mardi avec les principaux ministres concernés pour trouver un accord sur ce principe. Mais « la réunion ne s’est pas super bien passée », admetait la source au sein du secteur du bâtiment. « Un des ministres a dit : “Vous les patrons de bâtiment, vous voulez mettre tout le monde à l’arrêt pour profiter du chômage partiel.”» L’Etat a en effet décidé de prendre à sa charge l’indemnisation des employés contraints au chômage partiel par l’arrêt de leur activité dans les multiples secteurs frappés par le confinement. Mais le gouvernement n’y inclut pas le bâtiment, avec lequel la différence d’approche était alors irréconciliable. L’exécutif considèrait que les chantiers font partie des activités économiques qui peuvent se poursuivre, puisqu’elles ont lieu à l’extérieur et non dans un espace confiné. Droit de retrait en jeu Un courrier de Christophe Castaner, ministre de l’intérieur, puis l’intervention de Mme Pénicaud, n’ont rien fait pour calmer les esprits des fédérations qui haussaient le ton jeudi pour réclamer l’arrêt des chantiers. « Nous ne comprenons pas les propos tenus par le ministre de l’intérieur concernant la poursuite du travail des compagnons sur tous les chantiers, même ceux qui ne sont pas vitaux », regrettait dans un communiqué Patrick Liébus, président de la Capeb. La fédération CGT du secteur avait dénoncé dans un communiqué « l’incompétence totale » de Muriel Pénicaud et sa méconnaissance des conditions de travail sur un chantier, appelant les salariés du bâtiment, « si les règles édictées par le gouvernement ne sont pas respectées, à faire valoir leur droit de retrait ». https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/03/20/confinement-conflit-ouvert-entre-gouvernement-et-entreprises-du-btp-sur-le-maintien-des-chantiers_6033788_3234.html
  14. Selon ce que j'ai compris de la conférence de presse d'hier c'est que le gouvernement va lancer dans les plus brefs délais certains des projets dont la planification était réalisée mais que l'on avait décidé de retarder essentiellement pour des raisons budgétaires.
  15. Le plan Fitzgibbon décortiqué Le programme annoncé jeudi par Québec met 2,5 milliards à la disposition des PME sous forme de prêts et de garanties de prêts dans le cadre du nouveau Programme d’action concertée temporaire pour les entreprises (PACTE). Le programme annoncé est directement consacré aux problèmes provoqués par la situation actuelle. André Dubuc - La Presse Par exemple, une boutique qui était rentable avant la pandémie, mais dont les clients sont disparus depuis une semaine en raison du mot d’ordre du gouvernement de rester à la maison, pourra ainsi aller voir son prêteur pour lui demander de financer son fonds de roulement à des conditions avantageuses, a insisté le ministre lors de la présentation du programme. En temps normal, les institutions financières ne prêtent généralement pas pour financer le fonds de roulement. Mais tout est anormal depuis une semaine. La roue économique s’est arrêtée de tourner abruptement. Les mises à pied se multiplient, et ce n’est que le début d’une liste qui deviendra rapidement interminable. Les banquiers, bien conscients de la précarité financière de leurs clients, sont disposés à piger dans leur gousset, a expliqué M. Fitzgibbon jeudi, d’autant que l’État se portera garant des emprunteurs par l’entremise de son bras investisseur, la société Investissement Québec. Les entreprises de tous les secteurs d’activité sont admissibles au PACTE. L’aide financière, d’un montant minimal de 50 000 $, est attribuée sous forme de prêt ou de garantie de prêt. Cette mesure s’adresse aux entreprises qui vivent des difficultés temporaires en raison de la COVID-19. Elle vise à soutenir leur fonds de roulement afin qu’elles puissent poursuivre leurs activités, précise le ministre par voie de communiqué. Pierre A. Goulet, associé du broue-pub Les Sœurs Grises, dans le Vieux-Montréal, s’est dit encouragé par les propos de M. Fitzgibbon en fin d’après-midi. « Sur le fond, le ministre a dit toutes les bonnes choses. Je suis encouragé. On va sans doute utiliser ce programme », nous a-t-il confié au téléphone. Dans un courriel envoyé à La Presse jeudi matin, M. Goulet s’inquiétait pour la pérennité de son établissement. La subvention salariale annoncée par le fédéral mercredi ne lui était d’aucun secours puisqu’il avait dû déjà fermer ses portes temporairement, faute de clients. Le permis d’alcool du broue-pub le contraint à vendre sur place uniquement. Son entreprise est rentable en temps ordinaire, assure-t-il. L’entrepreneur entretient néanmoins quelques doutes sur la façon dont le programme s’articulera sur le terrain. En conférence de presse, le ministre Fitzgibbon indiquait qu’Investissement Québec prendrait le relais en absence de prêteur traditionnel dans le dossier. Cela dit, les principales modalités ainsi que la façon de procéder pour obtenir l’aide sont présentées sur le site web d’Investissement Québec. Autres mesures annoncées Un moratoire de trois mois a été instauré pour le remboursement (capital et intérêts) des prêts déjà accordés par l’entremise des fonds locaux d’investissement, indique le ministère de l’Économie, dans un communiqué sur la création du PACTE. Les intérêts accumulés au cours de cette période seront additionnés au solde du prêt. Cette mesure s’ajoute au moratoire déjà en place dans le cadre de la plupart des politiques d’investissement en vigueur dans les MRC, lequel peut atteindre 12 mois. Des mesures d’assouplissement aux modalités de prêts déjà consentis par Investissement Québec pourront aussi être mises en place, précise le ministre Par ailleurs, Québec s’harmonise avec Ottawa concernant les impôts sur le revenu de l’année 2019 des particuliers et des sociétés, de même que sur le paiement des acomptes provisionnels de juin. Rien n’est payable dorénavant avant le 1er septembre. La date limite pour produire la déclaration de revenus, habituellement le 30 avril, est repoussée au 1er juin. Que se passe-t-il avec la TPS et la TVQ ? Mercredi, l’Agence du revenu du Canada avait également annoncé un moratoire de quatre semaines sur les vérifications post-cotisations de la TPS/TVH ou de l’impôt sur le revenu. Or, au Québec, c’est l’Agence du revenu du Québec qui collecte la TPS et la TVQ. « On est encore en train d’évaluer la possibilité de s’harmoniser avec le fédéral », a indiqué en soirée Fanny Beaudry-Campeau, attachée de presse du ministre québécois des Finances, Eric Girard. La BDC répond présente Mercredi, c’est le fédéral qui annonçait 10 milliards d’aide aux PME par le truchement de deux organismes : Exportation et développement Canada et la Banque de développement du Canada. Dans le cas de la BDC, l’institution propose un congé de remboursement de six mois sur les prêts actuels de moins de 1 million. Elle propose de financer les fonds de roulement de ses clients actuels jusqu’à 2 millions sans paiement avant six mois. Elle offrira de nouveaux prêts à taux réduits. Ivanhoé Cambridge suspend ses loyers Dans un geste hors du commun, la filiale immobilière de la Caisse de dépôt Ivanhoé Cambridge annonce un report du paiement de loyer de ces locataires. La longueur du congé sera variable, bien que le ministre Pierre Fitzgibbon ait évoqué un report allant jusqu’à six mois. « Le report du paiement du loyer sera en fonction de la situation respective des locataires et de l’évolution des événements », explique la société dans une déclaration écrite. « Nous mettons en place des mesures exceptionnelles afin de répondre à une situation exceptionnelle. Chacun d’entre nous doit faire sa part pour soutenir le bien-être de notre communauté et Ivanhoé Cambridge est solidaire des circonstances difficiles », a déclaré Nathalie Palladitcheff, présidente et cheffe de la direction. Ses centres commerciaux demeurent ouverts. Ivanhoé Cambridge continuera de suivre de très près l’évolution de cette situation exceptionnelle. Il est trop tôt pour savoir si les autres propriétaires de centres commerciaux, Cominar, par exemple, lui emboîteront le pas. « Il est trop tôt pour parler de lignes directrices, dit André Boisclair, président de l’Institut de développement urbain du Québec, dans une déclaration écrite. Nous sommes dans l’univers des obligations contractuelles, rappelle-t-il. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour soutenir nos clients, les commerçants en particulier, qui souffrent. » https://www.lapresse.ca/affaires/economie/202003/20/01-5265586-le-plan-fitzgibbon-decortique.php
  16. J'ai ouvert un nouveau fil dédié à ce genre de témoignage.
  17. C'est d'ailleurs la volonté du gouvernement actuel. Éric Girard, notre ministre des Finances et ancien banquier, accorde beaucoup d'importance au remboursement de la dette et c'est pour cette raison qu'il s'opposait à une trop grande accumulation dans le Fonds des générations car selon lui cela représentait un risque en cas de récession majeure. Selon Girard l'argent remboursée ne coûte plus rien à l'État tandis que l'argent du Fonds peut fondre très rapidement. Il s'agit simplement de trouver le point d'équilibre entre les deux, c'est à dire de rembourser la dette le plus possible tout en se gardant une réserve pour les périodes les plus difficiles.
  18. Enquête: Tour de passe-passe L'émission s'ouvre sur les effets potentiels que pourrait avoir le coronavirus sur l'immobilier à Montréal, mais l'essentiel concerne le blanchiment d'argent et les effets pervers que cela a sur l'immobilier. https://ici.tou.tv/enquete/S13E22?lectureauto=1
  19. Québec annonce un plan d’aide d’urgence de 2,5 milliards Le gouvernement du Québec a annoncé jeudi un plan de 2,5 milliards pour aider les entreprises de la province et pour soutenir l’économie, durement frappées par la COVID-19. Caroline Plante - La Presse Canadienne Le programme d’aide dévoilé par le premier ministre François Legault, le ministre des Finances, Eric Girard, et le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, vient compléter les mesures annoncées plus tôt cette semaine par le gouvernement fédéral. En conférence de presse, M. Legault a reconnu d’emblée que les mesures contraignantes de santé publique mises en place par son gouvernement pour lutter contre le coronavirus ont eu un impact « négatif » sur l’économie. « Il fallait choisir le moindre mal, a-t-il expliqué, en disant comprendre les entrepreneurs qui vivent de l’incertitude et de la souffrance. On a des secteurs où c’est carrément catastrophique : l’aéronautique, l’hôtellerie, les compagnies de services où il y a des baisses de revenus drastiques. “Ce qui est important de se dire aujourd’hui, c’est que la crise qu’on vit est temporaire. À un moment donné, l’économie va repartir », a-t-il ajouté, se voulant rassurant. Pour faire face à cette crise, le ministre Fitzgibbon a notamment évoqué des prêts et des garanties de prêts d’un minimum de 50 000 $ à des taux très avantageux pour soutenir le fonds de roulement des entreprises de tous les secteurs d’activités. Le programme est déjà en place, a précisé le ministre Fitzgibbon, et Investissement Québec a déjà reçu plus de 600 demandes. Le montant initial de 2,5 milliards annoncé jeudi pourrait éventuellement devenir plus important si nécessaire, a ajouté M. Fitzgibbon. Les demandes d’aides seront soumises à certains critères. Les entreprises devront notamment faire la démonstration d’un lien de cause à effet avec l’épidémie du coronavirus, en plus de démontrer une viabilité post-pandémie. Les conditions des prêts déjà accordés seront également assouplies, a précisé le ministre. Les mesures de soutien seront incorporées aux programmes existants afin de favoriser une plus grande efficacité. Acheter local M. Legault a en outre encouragé les Québécois à favoriser tout particulièrement les achats locaux lors des prochaines semaines et des prochains mois. « C’est plus important que jamais, a-t-il déclaré. Il faut être capable de venir encourager les entreprises québécoises. C’est primordial si on veut se donner des chances que le maximum de nos entreprises passent au travers. » Or, son gouvernement ne pourra pas sauver toutes les entreprises, a-t-il prévenu. « On va essayer de faire le maximum qu’on est capable de faire avec des marges de manœuvre qui, heureusement, sont importantes. » « Ce n’est pas l’apocalypse » Le gouvernement sera là entre autres pour soutenir le Cirque du Soleil, qui jeudi a dû mettre à pied 95 % de son personnel, a par ailleurs indiqué M. Fitzgibbon en réponse aux questions des journalistes. Il a ajouté, sur une note encourageante, que le Cirque du Soleil allait bientôt recommencer à présenter son spectacle en Chine. « Nous savons que la Chine rouvre ses foires commerciales à la fin avril, donc nous savons que ce n’est pas l’apocalypse. Nous allons traverser l’épreuve », a-t-il affirmé. Le ministre Girard a également annoncé l’harmonisation de certaines mesures avec celles du gouvernement fédéral, dont le report de la date de versement des paiements d’impôts au 1er septembre. « Ce à quoi nous assistons, c’est une perturbation, une interruption, ce n’est pas la destruction », a-t-il renchéri. Au total, le gouvernement du Québec aura accordé 11 milliards en aide aux individus et aux entreprises, l’équivalent de 2,5 % de son PIB, a indiqué M. Girard. Les regroupements d’entreprises réagissent La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et le Conseil du patronat du Québec (CPQ) ont immédiatement salué l’annonce du gouvernement. Selon la FCEI, les mesures annoncées par Québec soulageront les PME vulnérables et qui sont « sonnées par les contrecoups de la COVID-19 ». Plus d’une PME sur quatre pourrait fermer en raison de la pandémie, estime-t-on. D’autres mesures seront vite nécessaires, a affirmé dans un communiqué le vice-président Québec de la FCEI, François Vincent. Il recommande notamment au gouvernement de : – donner un congé de cotisations des charges salariales (RRQ, RQAP, CNESST) ; – donner un soutien pour aider les PME à instaurer le télétravail (achat de matériel informatique, logiciels) ; – suspendre le versement de la TVQ et de la TPS ; – suspendre les factures d’Hydro-Québec. De son côté, la FCCQ estime que l’annonce de jeudi est un « premier pas concret pour combler les pertes de liquidités des entreprises ». Elle se réjouit entre autres de l’appel du premier ministre Legault à acheter québécois. Cela a « soulevé l’enthousiasme des chambres de commerce », indique-t-on. La FCCQ et le CPQ croient également que d’autres gestes seront à poser pour soutenir et relancer l’économie québécoise. « Des mesures simples comme un moratoire du prochain versement de la TVQ permettraient aux entreprises de conserver des liquidités », a proposé Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ. « Le CPQ s’attend à ce que le gouvernement fasse d’autres annonces dans les meilleurs délais, par exemple, en ce qui concerne les taxes sur la masse salariale », a renchéri son président Yves-Thomas Dorval. https://www.lapresse.ca/affaires/economie/202003/19/01-5265515-quebec-annonce-un-plan-daide-durgence-de-25-milliards.php
  20. Je ne faisais que répondre au commentaire suivant: « il faudrait un report de paiements de prêts dettes et des services publics pour 6 mois... » Je donnais donc quelques exemples de ce qui se fait en ce sens. Je pourrais ajouter que le Fonds FTQ donne un congé aux entreprise avec qui elle fait affaire afin de les libérer de l'obligation de rembourser le capital et de payer les intérêts de leurs emprunts pour les six prochains mois. Il y a plein d'initiatives en ce sens et il serait trop long de toutes les énumérer tellement il y en a. D'ailleurs les programmes gouvernementaux s'adressent autant aux travailleurs qu'aux entreprises. Comme par exemple un report de paiement pour le renouvellement d'un permis si l'individu ou l'entreprise est en difficulté à cause du coronavirus. La beauté dans tout cela est la coopération des banques qui, contrairement à 2008, ne sont pas en difficulté et disposent même d'importantes liquidités dû au fait que la Banque du Canada a considérablement réduit le montant de la réserve de capitalisation obligatoire. Et Québec s'est entendu avec la majorité des grandes banques afin d'apporter une garantie immédiate de prêts aux entreprises impactées par le coronavirus.
  21. Plusieurs mesures en ce sens ont déjà été prises. Voici quelques exemples: - Desjardins accepte de retarder de six mois le paiement de leur hypothèque pour les personnes en difficulté, mais à condition de payer les intérêts. - La date butoir pour payer les impôts, tant au provincial qu'au fédéral, a été repoussée au 31 août. - Aux États-Unis l'obligation de remboursement des prêts aux étudiants est suspendue pour une période d'au moins six mois. - À Montréal les citoyens et les commerçants vont bénéficier d’un délai supplémentaire d’un mois pour effectuer leur deuxième paiement de taxes municipales prévu le 1er juin. Ils auront jusqu’au 2 juillet pour payer. De plus, les entreprises qui ont contracté des prêts auprès du fonds PME MTL auront droit à un moratoire de six mois pour procéder au remboursement.
  22. Il s'agit assurément d'espaces confinés et des mesures spéciales doivent par conséquent être prises. C'est d'ailleurs ce que le gouvernement est en train d'évaluer avec les syndicats afin de satisfaire les attentes des travailleurs et assurer leur protection.
  23. Je veux bien que l'on réduise la dette mais ce n'est pas le moment. La principale responsabilité du gouvernement en ce moment est de relancer l'économie, ou du moins de l'empêcher de sombrer dans une dépression majeure. Et il n'y a qu'un seul moyen d'y arriver: augmenter les dépenses gouvernementales au maximum pour la durée de la crise et même pour un certain temps après.
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