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yarabundi

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Tout ce qui a été posté par yarabundi

  1. Pas d'accord. Déjà cet édifice s'inscrit plus dans le mouvement dit «moderne» qui est une version édulcorée du style Art Déco (l'intérieur de la Gare Centrale peut être considéré comme faisant partie du style «moderne»). On le qualifie aussi parfois de style «streamline». Pour ma part je suis assez d'accord avec acpnc lorqu'il écrit : Cependant je regrette l'ajout d'un dernier étage vitré. Cela étant dit, l'acceptation du projet est une excellente nouvelle. La réouverture des fenêtres qui ont été bouchées est aussi une bonne suggestion. Idéalement, il faudrait refaire la fenestration du dernier étage pour le rendre plus conforme au style moderne mais là je rêve en couleur.
  2. Ce n'est certainement pas une mauvaise idée mais en même temps nous sommes dans le vif du sujet en ce qui concerne ce projet. De toute évidence la potentielle cohabitation du neuf avec un édifice patrimonial anime les passions.
  3. Bref la Ville donne d'une main et si jamais le projet dont ce fil est le sujet principal voit le jour, enlève de l'autre main.
  4. En quelque sorte, il le sera. J'ai toujours eu l'impression que la façade ouest du 1250 n'a pas reçu un traitement particulier parce que KPF avait bien compris que l'ilot qui se trouve à l'ouest ferait éventuellement l'objet d'un développement et que la façade ouest du 1250 serait à jamais masquée. Ils ont également compris que la façade est était protégée grâce à la présence de l'église qui compromettait tout développement -à moins qu'elle soit démolie (ce qui paraissait probablement peu probable à l'époque). Ils étaient loin de s'imaginer qu'un jour un promoteur oserait même penser pouvoir construire une tour sur le terrain de l'église. Bon, évidemment tout cela c'est une interprétation des intentions des architectes mais ça me semble être une évidence. C'est ce programme qu'il faut chercher à tout prix à protéger. S'il y a une façade à protéger visuellement c'est bien celle-là. La combinaison de l'église et de la tour ne font plus qu'un. Ce projet détruira cette harmonie.
  5. Les formes du Pan Am building me font vaguement penser à la Tour de la Bourse de Montréal. Bien que ces deux édifices s'inscrivent dans le style International, ce ne sont pas de vulgaires boîtes insipides (comme c'est parfois le cas avec ce style). Les deux édifices offrent aux yeux des passants des formes courbes -presque sensuelles. Le 1250 s'inscrit dans le mouvement post-moderne qui oppose «Less is Bore» au crédo du style international qui se résume par «Less is More» (je ne vous apprend rien évidemment). C'est normal que ses volumes soient plus élaborés. De plus le 1250 est l'œuvre de la firme de «starchitects» KPF de New-York. Nous n'avons plus très souvent des édifices construits par des firmes de renommée internationale. Ce n'est sans doute pas nécessaire et pas non plus nécessairement un gage de réussite mais dans le cas du 1250 ça l'est. C'est également un exemple typique du genre d'édifice que cette firme concevait dans les années 1980/1990. On ne parle pas d'une quelconque firme. Beaucoup d'édifices marquant de l'historie des gratte-ciel des 40 dernières années leurs sont imputables. Je crois qu'en dépit de (et envers et contre) la logique du marché, la Ville de Montréal serait bien avisée de considérer la protection visuelle de sa façade est. Il n'est pas seulement question de respecter l'intégrité du site de l'église Saint-Georges. Il est également question de la protection d'un édifice phare de l'histoire du post-modernisme à Montréal.
  6. On est loin d'un simple gratte-ciel. Dans les années 1960, d'éminents architectes ont contribués à la conception de cet édifice. Outre le fait que je déteste son emplacement je dois reconnaître en toue humilité que c'est un des meilleurs exemples du style International. C'est justement son emplacement et son gigantisme pour l'époque qui l'ont rendu célèbre. Pour le meilleur et pour le pire. Parmi les concepteurs se trouve la firme Emery Roth & Sons Pietro Belluschi et Walter Gropius. On a pas <a faire à des deux de pique !!
  7. Photos prises cet après-midi
  8. Photos prises cet après-midi. Je me devais d'y inclure une réflexion. C'est un peu ma signature !!
  9. Je suis certain que la perspective était encore plus belle avant la construction du siège social del la Pan Am mais on ne peut refaire l'histoire. I for one am totally against it no matter what !!
  10. J'abandonne. Je ne peux absolument rien opposer à ce sophisme. De toute façon, on a fait le tour. Chacun a fait valoir son point de vue et pour ma part je ne pourrai jamais aimer une telle intervention dans le centre-ville.
  11. Tu réalises qu'il y avait un quartier résidentiel auparavant là où se trouve le centre-ville ? C'est un peu irrespectueux de l'histoire -sans parler d'une certaine indifférence pour le patrimoine architectural de notre ville- de prétendre que cette église semble sortir de nulle part. Justement !! Pourquoi en rajouter ? Pourquoi empirer sa situation ? Je ne suis pas d'accord. Ce n'est plus de l'indifférence pour le patrimoine architectural de la ville mais plutôt su mépris !! C'est ainsi que je perçois ta position.
  12. Comme je l'ai déjà dit, ce ne sont pas les sites qui manquent. Je pourrais vous en citer facilement une douzaine qui mériteraient une belle tour. Nous n'avons qu'à penser au terrain du BEG ou celui de la tour qui se trouve juste à côté sur Notre-Dame. Faites-moi disparaître ces deux édifices avant de penser à construire ce...«truc-machin» indigeste !!
  13. Mon coup de cœur en ce moment : style (néo-Art Déco), localisation, intégration à son environnement.
  14. Normand Hamel : superbe analyse à laquelle j'adhère à 100%.
  15. Je suis en total accord avec toi. Désolé, je dois aller vomir...voilà ce que ce projet m'inspire.
  16. Je n'ai pas de solution toute faite mais ce n'est pas non plus une raison pour accepter sans rechigner un projet comme celui-là. En France -et peut-être dans d'autres pays- les monuments sont la propriété de l'état qui a conséquemment l'obligation de les entretenir. C'est le cas notamment de la cathédrale Notre-Dame à Paris. Si notre gouvernement avait la propriété des monuments nationaux, ceux-ci pourraient être mieux entretenus et leur préservation, assurée. Le fait que tant de sites qui pourtant mériteraient l'attention de nos gouvernements sont laissés soit à l'abandon soit laissés entre les mains des promoteurs démontre le peu d'intérêt que nous avons pour ce qui devrait être considéré comme bien commun. Donc je m'insurge contre cette attitude.
  17. Le Studio Ernest-Cormier a fait couler beaucoup d’encre quand le gouvernement québécois l’a vendu au plus offrant en 2016. Et son nouveau propriétaire est seulement sur le point, des années plus tard, de se voir confirmer le droit d’y habiter avec ses enfants. Visite d’un lieu exceptionnel… qui n’a pas encore révélé tous ses secrets. SIMON CHABOT LA PRESSE « Il y a quelque chose de mythique à habiter cet endroit, avec ce grand espace ouvert aux plafonds hauts de six mètres, raconte Luc Lachapelle, assis à la table immense qui trône au milieu du studio qu’il a acheté il y a bientôt cinq ans. Avec les enfants, on vit vraiment ensemble ici, un peu comme si l’on était dans un navire. Il y a une certaine proximité… » Construit à partir de 1921 par Ernest Cormier, l’un des plus célèbres architectes du pays à qui l’on doit notamment le pavillon principal de l’Université de Montréal et l’édifice de la Cour suprême à Ottawa, le bâtiment de la rue Saint-Urbain, dans le quartier Milton-Parc, ne ressemble à aucun autre, avec sa haute verrière en façade, ses escaliers abrupts et étroits ainsi que sa cuisine grande comme un mouchoir de poche. Sa conception empreinte de modernisme est inspirée des ateliers que l’architecte a fréquentés en Europe, à Paris particulièrement, où il a étudié et travaillé de 1908 à 1918. L’architecture montréalaise — avec le parement de briques rouges, notamment — a aussi influencé Cormier, qui a bien sûr apporté sa touche personnelle, ici dans un haut-relief, là dans des fenêtres en hémicycle. À l’intérieur, on trouve tout ce qu’il faut pour vivre, même un garage et une chambre noire… mais pas vraiment de chambres où installer des lits. Les trois occupants partagent donc un espace ouvert que Cormier appelait la bibliothèque au troisième et dernier palier, ajouté en 1929. « Ça arrive qu’on se tape sur les nerfs », reconnaît Florence Lachapelle, 19 ans, à propos de cette étroite cohabitation. Avec son frère Vincent, 18 ans, elle passe une semaine sur deux dans la demeure atypique de son père. « Mais c’est un bel endroit convivial, poursuit-elle. Avant la pandémie, on se retrouvait souvent ici avec les amis du cégep du Vieux Montréal [où elle termine une formation en arts]. Il y a les couleurs, l’espace, la lumière… ça fait vraiment une différence pour les travaux artistiques. » Le grand espace de travail est la pièce de résistance du studio. On y entre directement par la rue et la verrière y laisse passer un flot de lumière constant. Dès son arrivée, un visiteur se sent ici dans un endroit particulier. En plus de faire des aquarelles et du dessin, Ernest Cormier a fait de la photo dans ce studio, notamment avec ses compagnes de toujours, les sœurs Perron : Cécile et Clorinthe (qu’il finira par épouser en 1976). Qualifié par certains d’atelier-villa, le studio était aussi un lieu de loisir, où l’architecte a tenu de nombreuses fêtes. Dans un document de travail réalisé pour le compte du ministère de la Culture en mars 1993, on lit même que « le Studio Cormier était pour les Européens qui visitaient Montréal (comme [le compositeur russe Igor] Stravinsky, par exemple), un détour obligé et prestigieux de cette ville ». Professeure adjointe à l’École d’architecture McEwen de l’Université Laurentienne de Subdury, Aliki Economides a soutenu en 2015 une thèse sur Ernest Cormier à l’Université Harvard et cosigné avec Paul Carvalho le film Une tour sur la montagne, qui porte sur le travail de l’architecte. Le Studio a une grande valeur patrimoniale à ses yeux parce que c’est un rare « bâtiment conçu d’abord comme un atelier d’artiste » et parce que l’architecte y a accueilli une élite artistique qui voulait faire de Montréal une ville plus ouverte sur le monde. « Cormier y a notamment reçu les collaborateurs de la revue polémiste Le Nigog », rappelle Aliki Economides. Cette revue littéraire s’imposait « à la fois comme un vaste programme esthétique et un violent manifeste visant les adeptes du régionalisme », selon la description qu’en fait Lux Éditeur, qui en a réimprimé les 12 numéros en 2003. Au moment de sa vente par Québec, le Studio Ernest-Cormier servait d’atelier et de résidence pour des artistes étrangers en séjour à Montréal. À l’époque, des architectes et des défenseurs du patrimoine ont dénoncé publiquement sa privatisation. La Société pour la sauvegarde du Studio Ernest-Cormier, qui a compté sur l’appui de personnalités comme Phyllis Lambert, Nathalie Bondil, François Girard, Gilles Saucier ou Michel Dallaire, a même tenté d’acquérir l’immeuble pour la somme de 1 $. L’objectif de la Société, présidée par la designer Mélissa Pilon, était de favoriser l’accès au studio aux créateurs en y implantant un centre de recherche, de création et de diffusion culturelles. Or, malgré ces interventions, la Société québécoise des infrastructures (une société d’État qui gère le parc immobilier du gouvernement) a plutôt accepté l’offre de Luc Lachapelle, qui a misé 954 000 $. « C’est un lieu très atypique. Regardez l’escalier qui monte à la cuisine, il est vraiment formidable, mais absolument hors standards. Aussi, on dort à l’étage, mais il n’y a pas d’issue de secours, explique l’actuel propriétaire. Il a fallu en improviser une dans une fenêtre avec une corde à nœuds. C’est un défi de vivre ici. Pour en faire un lieu public, ou même pour continuer à l’utiliser, le gouvernement aurait probablement dû revoir la sécurité des lieux. » Avant que la vente par appel d’offres soit finalisée, le ministère de la Culture et des Communications a tout de même pris soin de classer le bâtiment patrimonial, ainsi qu’une partie de son aménagement intérieur (dont les escaliers et la chambre noire), ce qui semble convenir à Luc Lachapelle. « Il y a du monde qui tripe à refaire des maisons, pas moi, explique-t-il. Je ne peux rien changer ici, pas même une poignée de porte, sans d’abord demander la permission. » Il faut aussi obtenir une autorisation pour l’entretien, comme ç’a été le cas pour colmater la fuite d’eau dans la verrière. Ou pour réparer les pièces de bois endommagées de la pergola sur la façade… « Heureusement, à Québec comme à la Ville de Montréal, j’ai fait connaissance avec des gens compétents qui aiment ce bâtiment, et qui comprennent ce que c’est d’en prendre soin », se réjouit Luc Lachapelle, saluant au passage les changements annoncés récemment à la Loi sur le patrimoine culturel qui devraient notamment accélérer le traitement des demandes d’autorisation des propriétaires de biens classés. Une nouvelle attendue Plus tôt cette semaine, Luc Lachapelle a aussi reçu une excellente nouvelle : les élus de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal ont approuvé la signature d’une entente pour mettre fin à une poursuite qui visait à l’empêcher d’habiter le Studio Ernest-Cormier. Dès notre arrivée, l’arrondissement nous a demandé de déménager. Le bâtiment est zoné institutionnel. Or, nous l’avons convaincu que c’était une erreur. Sa conception et son usage dans le temps le prouvent : c’est un lieu résidentiel. Luc Lachapelle Le sort du bâtiment semble donc scellé de longues années après sa vente. Déçue, Mélissa Pilon, de la Société pour la sauvegarde du Studio Ernest-Cormier, garde néanmoins espoir d’en faire, un jour, un lieu culturel. « Selon moi, le changement de zonage, c’est un pas en arrière, dit-elle. Notre projet de centre de recherche et de diffusion reste le meilleur pour préserver la vocation du Studio, comme l’entendait Ernest Cormier lui-même. Je vais continuer de suivre le dossier. » Pour d’autres, la controverse semble terminée. Certes, la vente d’une propriété patrimoniale publique à un particulier « désole » toujours Héritage Montréal, un groupe bien connu de défense du patrimoine. « Ce n’est pas comme si l’on avait des actifs patrimoniaux à la tonne, dit Taïka Baillargeon, directrice adjointe aux politiques de l’organisme. Mais bon, c’est une petite maison, qui n’était pas a priori ouverte au public. Et le propriétaire actuel a même fait des visites… » « Mieux vaut un propriétaire privé qui veut s’en occuper qu’un propriétaire public qui va le laisser à l’abandon, ajoute Aliki Economides. Luc Lachapelle a bien montré qu’il était respectueux du patrimoine, et même passionné par le Studio. » Le jardin secret Maintenant que le différend avec la Ville est pratiquement réglé, Luc Lachapelle aimerait bien être en mesure de redonner vie au secret du Studio Ernest-Cormier : son jardin disparu. Avec son bassin dans l’axe de la verrière, ses sculptures signées Henri Hébert (dont l’une est conservée au Musée des beaux-arts de Montréal), sa haute palissade et sa végétation foisonnante, le jardin aménagé en 1923-1924 est indissociable du bâtiment, selon une étude du ministère de la Culture consacrée à sa reconstruction. « Le Studio lui-même sans le jardin resterait incomplet », conclut le document. Nul ne semble savoir pourquoi ni quand il a été rasé. « J’ai fait venir un géoradar pour savoir s’il restait des vestiges du jardin sous la terre, dit Luc Lachapelle. Mais on n’a rien vu. » Bien sûr, pour recréer le jardin, il faudra obtenir des autorisations, à Québec comme à Montréal. Et faire des recherches complexes pour trouver les bons matériaux, sans parler des sommes importantes qui pourraient y passer. « Mais ce serait vraiment un legs incroyable de pouvoir le refaire à l’original », affirme Luc Lachapelle qui, malgré les embûches, se dit très heureux d’habiter ce lieu incomparable, qui laisse très peu de gens indifférents. « Il arrive que des passants, des étudiants en architecture, par exemple, cognent à ma porte pour jeter un œil à l’intérieur, relate-t-il. Chaque fois, je peux voir combien ils sont impressionnés. C’est un endroit magique. » Célébrer Ernest Cormier Beaucoup de gens aimeraient que les archives d’Ernest Cormier soient mises en valeur et montrées au public. Le bâtiment de l’École des Beaux-Arts de Montréal, dessiné par Jean-Omer Marchand et Ernest Cormier, actuellement vacant, pourrait sans doute s’y prêter. L’immeuble de style beaux-arts date de 1922 et est le voisin immédiat du Studio Ernest-Cormier. Il est assez vaste pour accueillir aussi le projet de lieu de création défendu par la Société pour la sauvegarde du Studio Ernest-Cormier et même des artistes étrangers de passage. « Si l’on se demande quel lieu utiliser pour développer de nouveaux projets culturels, je pense que l’École des Beaux-Arts, ça pourrait être un meilleur coup que le Studio Ernest-Cormier », croit Taïka Baillargeon, d’Héritage Montréal. https://www.lapresse.ca/maison/architecture/2020-11-07/habiter-chez-ernest-cormier.php?fbclid=IwAR3sjYIH-Th4NLZ0Uz7ng-o3D43xH5QOQ8-L8PzgSqTAcBwz8JSkkNffILg
  18. Et c'est bien malheureux. Dans une société qui se respecte, les édifices patrimoniaux sont protégés et s'il faut du financement afin de préserver cet édifice, il faudrait l'intervention du gouvernement. Nous sommes une société assez riche pour le faire mais en avons-nous la volonté ? Il est là le problème. Nous nous en remettons à un promoteur immobilier pour régler une partie des problèmes financiers d'une communauté religieuse. Donc, pour cela et pour le résultat visuel que ce projet pourrait engendre je maintiens que c'est une aberration.
  19. Étonnant de constater que ce projet provoque des réactions tout à fait opposées. Pour ma part je ne le trouve pas si beau que ça. C'est juste ordinaire mais pas «boring». J'ajouterai que ne peux même pas m'imaginer que quelqu'un voudrait avoir un appartement avec un balcon qui donne sur le pont -Jacques-Cartier. Il y a un trafic intense pratiquement 15 heures par jour si ce n'est pas plus !! Bonjour le bruit !! Bonjour la pollution !! C'est la définition de l'enfer sur terre ce projet !!
  20. Encore la sempiternelle comparaison avec Toronto qui revient. Jusqu'à tout récemment, il y avait une limite de hauteur dans cette ville. Je ne sais pas si c'était un règlement municipal ou une sorte de «gentleman agreement» comme cela a déjà été le cas avec la limite de hauteur à Montréal mais il n'en demeure pas moins que cette limite existait : aucun édifice ne devait dépasser la First Canadian Place (sauf pour la tour CN). Jusqu'à tout récemment cette limite n'avait pas été dépassée. Il y a en ce moment deux projets en construction qui lorsqu'ils seront complétés dépasseront la tour FCP (298M) : le Sky Tower at Pinnacle One Yonge (312M, livré en 2024) et The One (309m, livré en 2022). Toronto est une ville qui ne semble pas tenir compte de la préservation d'édifices historiques : on peut quasiment compter sur les doigts d'une seule main les édifices patrimoniaux dans cette ville. Bien sûr, j'exagère un peu mais pas tant que ça. Cela étant dit, j'ai écrit en écho à Memphis 22 que ce projet est une aberration et je m'explique. Je m'étonne que personne n'ait retenue le fait que les promoteurs veuillent construire une tour qui sur un autre terrain serait tout à fait acceptable mais pas à quelques mètres à peine d'une très jolie église qui est déjà suffisamment étouffée par tous les édifices qui l'entourent. C'est ça qui est tout à fait ahurissant. On ne manque pourtant pas de terrains au centre-ville. Il y a des douzaines d'édifices insipides des années 1950/60/70 d'à peine 10/15 étages qui ne méritent pas d'être préservés et qui pourraient laisser place à des édifices intéressants. Bref, laissons donc cette église tranquille !!
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