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yarabundi

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Tout ce qui a été posté par yarabundi

  1. En effet, les architectes n'ont pas cherché à harmoniser leur création avec le quartier. C'est ce qui rend cet édifice audacieux -qu'on aime ou pas et je dois avouer avoir détesté cette maison pendant plusieurs années. Maintenant, tous les goûts sont dans la nature -et les goûts sont profondément partiaux !!
  2. En effet !! Pour une fois qu'on a autre chose que des photos de caméras de chantier. Merci Spencer !!
  3. Je suis assez d'accord avec Rocco là-dessus. On se plaint souvent du manque d'audace dans une ville qui se targue de posséder le titre pompeux de ville du design donné par l'UNESCO !! Voilà qu'on a un excellent exemple d'audace et qu'on s'en plaint. J'aime mieux cette maison que les pastiches qu'on trouve juste à côté de celle-ci avec leurs médiocres décorations qui se veulent un intégration malhabile au quartier !!
  4. Évidemment que c'est extrême !! Je n'aurais pas mis une photo d'un nouvel édifice qui s'intègre bien car il y en a beaucoup. Ces édifices-là n'aurait pas servi mon argumentaire.
  5. Comme l'a si bien écrit acpnc dans un message précédent, ça risquerait d'être un pastiche de mauvais goût. Le Vieux-Montréal n'est pas un musée figé dans le passé. On y trouve des édifices qui vont du régime français au vingt-et-unième siècle et chacun d'entre eux manifeste les tendances de l'époque pendant laquelle il ont été construits. Ah bon ? Alors, si je comprend bien, on pourrait construire n'importe quoi n'importe comment sur le Plateau Mont-Royal par exemple ? Pourtant s'il y a un quartier qui possède un style plus homogène que d'autres c'est bien celui-là !! Et pourtant, on y construit de nouveaux édifices qui reflètent les tendances du moment sans égard pour le passé.
  6. Je ne crois pas qu'il soit nécessaire que tout nouvel édifice s'intègre avec son environnement. Si on regarde bien toutes vos photos, il y a des édifices de plusieurs styles et de plusieurs époques différentes. Aucun de ces édifices ne s'intègrent avec ceux qui ont été construits auparavant. Chacun est un témoin de l'époque pendant laquelle il a été construit et chacun exprime la fonction pour laquelle il a été conçu. La même règle (non écrite, c'est même plutôt une convention) s'applique avec ce projet.
  7. En attendant l'église se fragilise. Le temps ne joue pas en sa faveur. J'ai encore la capacité d'être outré par ce qui est inacceptable.
  8. Comment se fait-il que je ne sois pas surpris ?
  9. Dernière ligne droite pour la Maison Robert-Bélanger Maison Robert-Belanger Photo: Google maps Mohammed Aziz Mestiri - Métro 23 novembre 2021 à 15h16 - Mis à jour 23 novembre 2021 à 15h18 3 minutes de lecture L’ouverture au public de la Maison Robert-Bélanger est prévue au mois de septembre 2022. La restauration du monument historique entame depuis juin sa dernière phase. La firme Maçonnerie Rainville et Frères est chargée de la réfection de l’infrastructure de pierre, y compris au niveau des fondations. Le contrat de l’entreprise comprend l’aménagement du terrain du bâtiment. Le site évoquera la vocation fermière par l’implantation de trois potagers et d’un verger. Il servira aussi de parc en incluant un sentier et une place de rassemblement. L’arrondissement de Saint-Laurent alloue une enveloppe maximale d’un peu plus de 5 M$ au projet. Celle-ci se répartit entre une somme de 4,42 M$ pour les opérations régulières et un montant additionnel de 663 000$ en cas d’imprévus engageant des frais supplémentaires. En plus du contrat de l’entreprise de maçonnerie, deux autres sont incluses dans le budget à des fins d’encadrement du chantier, pour un total d’environ 161 294$. Un premier, signé avec la firme Groupe ABS, est destiné à la surveillance de la gestion des sols contaminés du site et le contrôle de la qualité des matériaux. Un second, souscrit avec la compagnie Ethnoscop, porte sur des services professionnels en archéologie afin d’assurer la préservation des vestiges. Longue haleine Les premières études quant au projet de réhabilitation de la Maison Robert-Bélanger remontent à 2011. La recherche de financement et le processus d’appels d’offres ont repoussé la date de fin des travaux, initialement envisagée en 2020, puis en 2021. L’examen préliminaire a été suivi d’un dégarnissage et d’une décontamination du monument dans le cadre d’une première phase. Il n’y a pas eu de suite, le gîte ayant été barricadé en 2013, avec un système temporaire de chauffage en son sein pour en ralentir la dégradation. C’est en 2016 que la direction laurentienne a acquis la pleine conduite du dossier. Elle a conclu une entente avec le Service de la mise en valeur du territoire et du patrimoine, ainsi que le Service de la gestion et de la planification immobilière (SGPI). Saint-Laurent disposait d’un total de 2,5 M$, dont une partie provenait du SGPI et de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM). Avec l’aide d’une entreprise d’architecture, dont le contrat est d’une valeur de 500 000$, un modèle de conservation et de mise en valeur du bâtiment a été défini. Il a reçu l’approbation du Conseil du patrimoine de Montréal en 2019. L’administration laurentienne a pu ensuite lancer un premier appel d’offres pour la réfection de l’infrastructure en mai 2020. Aucun soumissionnaire n’a été retenu, car chacun dépassait le reste du budget. Après avoir obtenu du soutien supplémentaire auprès du SGPI et de la CMM, l’arrondissement a mis en œuvre un second appel d’offres plus tôt cette année en mars, pour engager les services de la firme Maçonnerie Rainville et Frères. https://journalmetro.com/local/saint-laurent/2731263/derniere-ligne-droite-pour-la-maison-robert-belanger/?fbclid=IwAR0j-XN3AbGcRjLF3yrkInfuBUiiW-GZws-qVoN1af3iyebGDnAFJ-TKNNk
  10. Ceci dans La Presse ce matin : REM DE L’EST LA DÉMAGOGIE DE LA SIGNATURE ARCHITECTURALE GÉRARD BEAUDETURBANISTE ÉMÉRITE, PROFESSEUR TITULAIRE À L’ÉCOLE D’URBANISME ET D’ARCHITECTURE DE PAYSAGE DE L’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL L’implantation d’une infrastructure de transport comporte trois dimensions : le choix du tracé, celui du mode et les modalités d’implantation. Premier terme de l’équation, le tracé doit répondre d’une conception en réseau, de manière à favoriser l’intermodalité et une desserte optimale des milieux visés. En subordonnant les deux premiers termes de cette équation à son plan d’affaire – un train léger aérien −, CPDQ Infra soumet la cohérence du réseau multimodal grand-montréalais à ses intérêts financiers et ne répond pas de manière optimale aux besoins de l’est de Montréal, tant s’en faut. Ce positionnement intransigeant – c’est à prendre ou à laisser, a-t-on insisté − engendre un grave problème d’implantation dont on tente de nous persuader qu’il sera résolu par une signature architecturale. Or, les exemples évoqués dans le dossier publié dans La Presse du 22 novembre par l’architecte Jean-Paul Viguier⁠ pour nous en persuader ne résistent pas à l’analyse. L’exemple du Pôle de loisirs et de commerces Confluence à Lyon n’est d’aucune pertinence. Le problème à Montréal n’est pas de franchir un corridor ferroviaire existant, mais d’implanter une infrastructure de nombreux kilomètres dans des milieux bâtis. S’il y a comparaison entre Lyon et Montréal, c’est du côté de l’enfilade de la Place Ville-Marie, de la gare Centrale et de la place Bonaventure en chevauchement la tranchée où se trouvent les voies ferrées du CN qu’il faut regarder. Et s’il y a un enseignement à en tirer, c’est que les tracés en tunnel sont de loin préférables. Les exemples du siège d’Orange Monde à Issy-les-Moulineaux et de l’immeuble résidentiel de Toulouse ne sont pas non plus pertinents. Il n’est certes pas interdit de penser que le REM pourrait susciter la construction d’ensembles immobiliers. Mais là n’est pas la question. On ne peut tout simplement pas réduire le projet de CPDQ Infra à une enfilade de bâtiments remarquables. On doit, en revanche, s’inquiéter sérieusement de l’impact du REM sur les environnements bâtis existants, remarquables ou pas. L’exemple de la ligne B du métro de Rennes n’est guère plus valable. Bien sûr, l’image proposée fait bonne impression. Le tronçon montré est élégant. Il n’en reste pas moins que l’emplacement choisi pour illustrer le projet fait bien paraître la signature architecturale. Or, ce n’est pas le genre d’environnement auquel feront face les designers du REM. Loin de faire bien paraître l’infrastructure, les environnements bâtis – du moins la plupart d’entre eux – en subiront plutôt des nombreux inconvénients. Jean-Paul Viguier, dont les services ont été retenus par CPDQ Infra, rappelle par ailleurs que certains exemples rapportés par le journaliste Marc Tison ont été réalisés dans des pays qui ont une grande culture de l’intermodalité, d’équilibre entre différents modes de transport. Ils ont, insiste-t-il, de l’avance sur nous. Cette admission candide est d’autant plus étonnante que le REM de l’Est a été conçu en vase clos, à l’insu de l’autorité régionale de transport métropolitain, et que CPDQ Infra reconnaît qu’une partie de l’achalandage de ses trains reposera sur une cannibalisation des clientèles des lignes de métro verte et bleue, du train de l’Est et du SRB Pie-IX. Manifestement, c’est peu dire de soutenir qu’ils ont une grande avance sur nous. L’architecte mentionne également que l’« objectif premier des infrastructures de transport n’est plus de relier des secteurs qui se spécialisent dans une activité – affaires, commerce, industrie, habitation, loisirs –, mais de faire surgir des lieux où toutes les fonctions sont accessibles en moins de 15 minutes, en utilisant le transport le mieux adapté au besoin de l’instant ». Si cette conception à la mode de la ville est attrayante, il y a cependant loin de la coupe aux lèvres. Une bonne partie des milieux desservis par le REM ont été aménagés selon un principe ségrégatif et présentent des densités qui contredisent cette conception, tout en étant dotés d’une grande inertie. Et, faut-il insister, les besoins en transport des résidants, des travailleurs, des étudiants et des consommateurs de l’Est, bien que distribués dans des secteurs spécialisés, sont bien réels et ne sont que très accessoirement satisfaits par le REM. Il n’est pas inutile de rappeler à cet égard que seulement 13 % des usagers des transports collectifs en pointe matinale ont pour destination le centre-ville, ce qui devrait suffire à faire douter du bien-fondé d’un tracé radial caractéristique de la seconde moitié du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Contrairement à ce qu’a intérêt à prétendre CPDQ Infra, le projet du REM de l’Est ne peut être réduit à un problème de design architectural. Ce sont fondamentalement les questions de tracé et de mode qui posent problème. CPDQ Infra a tout intérêt à ce que nous ne soyons pas en mesure de le comprendre. C’est à cela que sert l’argument démagogique de la signature architecturale. https://plus.lapresse.ca/screens/28b05534-e3ff-4ce2-8b29-6f007703ccd9__7C___0.html?utm_content=facebook&utm_source=lpp&utm_medium=referral&utm_campaign=internal share&fbclid=IwAR0Ab3f5jDoFRm7HJhut44FkaRJYL7t90JGgRUZtj12Tk1eDHQ-sXpVXIhA
  11. Sauf au Québec peut-être ? en tous les cas c'est bien ce que la CDPQ-Infra souhaitait (et souhaite probablement encore) nous enfoncer dans la gorge. Eh !! Après tout, ne sommes-nous pas une «société distincte» ? Il nous faut absolument faire les choses à notre manière !!
  12. À l'exception que la tour de la BN dans le Vieux-Montréal, occupant un ilôt complet n'a aucun côté ingrat !! Du point de vue esthétique, elle est presque parfaite. Ce qui me dérange gradement dans beaucoup de ces tours ce sont ces structures qui dépassent au-dessus du couronnement de certaines de ces tours comme c'est le cas avec cette tour-ci. C'est l'équivalent architectural d'un gros bouton sur le nez !!
  13. Je pourrais également passer un bon bout de ce tour sur la rue Belmont.
  14. Je partage cette attitude. J'ai pris l'habitude de la voir dans le paysage montréalais. J'étais encore un enfant à l'époque de sa construction. Cet édifice a toujours fait partie de ma vie : j'y ai vu des salons de l'auto, des salons des métiers d'art, des Salons du livre ; j'y ai rencontré à plusieurs reprises des clients dans le lobby de l'hôtel.
  15. Légalement, seul un guide certifié a le droit de faire un tour à des touristes. Un enseignant peut faire un tour à ses étudiants ; certaines organisations offrent des tours thématiques à une clientèle montréalaise et ne tombent pas dans la définition des tours guidés ou du moins le pensent. La vérité est plus simple : nous (les guides touristiques) n'avons pas les outils nécessaires pour faire respecter le règlement municipale qui oblige un guide à posséder un permis de la ville pour guider. La Ville aime bien recevoir notre argent pour ce permis et ça s'arrête là. Nous ne recevons aucun soutient. Cela étant dit, ton idée mérite d'être explorée. «Tour des pires erreurs architecturales au centre-ville de Montréal» ou «Controverses architecturales au centre-ville de Montréal». Un tour ayant le mot controverse me permettrait de faire valoir les points de vue de tous les parties. Il y a un thème à peaufiner mais le sujet est là. Rocco devient ma muse en quelque sorte. 😁
  16. Encore une vérité indéniable !! Et ces geeks sont tous et toutes ici et dans un forum dont le nom commence par la lette A !! Bref, une poignée de Montréalais. et de l'intelligence artificielle !!
  17. Encore une fois Rocco, tu prouves mon point !! Merci pour une seconde fois !!
  18. Ça va l'atténuer mais pas suffisamment selon moi. La portion bureaux de ce projet est encore trop massive. Le clash aura lieu de toute façon.
  19. Pourtant, il semblerait que c'est ce qu'on s'apprête à faire avec ce projet. Dans une société qui se respecte, qui est fière de son identité -donc de son passé (pour le meilleur et pour le pire)- ce projet serait mis en pause le temps de bien fouiller le site et même éventuellement obliger les promoteurs à inclure les vestiges à l'édifice projeté. Évidemment et malheureusement, ça n'arrivera pas. Pas ici. Pas au Québec. Au final le capitalisme sauvage l'emportera.
  20. Ce n'est pas le fait que ce parc était temporaire qui n'en faisait pas moins un parc. Par définition c'était bel et bien un espace vert -aussi temporaire fut-il !! L'erreur est dans la perception qu'en avait les résidents et/ou les usagers du Vieux-Montréal. Pour le reste, tu as raison et c'est bien à cause de l'erreur de perception que les citoyens se sont appropriés le parc et ont agi comme ils l'ont fait !!
  21. L'histoire de notre ville n'a que très peu d'importance. De toute façon qui s'intéresse à ça l'histoire ? Si ça intéresserait des gens ça se saurait !! Non !! Non !! f**k l'histoire. L'immobilier !! Il n' y a que cela de vrai !!
  22. La filiale immobiliaire de la CDP (Ivanhoe Cambridge) est actionnaire à 50% de ce projet (phases 1 et 2). Je comprend bien que c'est une décision d'affaire mais comment se fait-il que la CDP n'investit pas même autant à Montréal qu'à Toronto ? Leur portefeuille immobilier montréalais est plus important que celui de Toronto mais imaginez que la CDP investisse autant dans un nouveau projet ici et qu'il soit aussi spectaculaire que CIBC Square !!
  23. Il n'en demeure pas moins que cet édifice sera là pour encore un bon bout de temps puisque comme le rappelle acpnc dans son commentaire il «a même profité d'une récente mise à jour». Ça m'étonnerait que l'administration de la ville autorise de sitôt le déménagement du quartier général de la police dans un autre édifice. Ce serait une dépense inutile qui serait mal acceptée par la population.
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